Corrigé Bac Maths S1 S3 1er groupe 2008

Exercice 1

1) En désignant par b le terme central de la progression arithmétique et par r sa raison, on peut écrire : a=br et c=b+r.
 
Les autre données se traduisent alors par :
 
{k{1, 1, 2}p(X=k)=1E(X)=1
c'est à dire {ea+eb+ec=11.ea1.eb+2.ec=1soit{eber+eb+eber=1ebereb+2.eber=1
 
En faisant la différence membre à membre et en simplifiant par eb, on trouve er=2 soit r=ln2.
 
La première équation devient alors : 
 
(12+1+2) c'est à dire  eb=27  b=ln27
 
Ensuite a=br=ln27ln2  a=ln17
 
Et c=b+r=ln27+ln2  c=ln47
 
Pour calculer la variance, calculons d'abord E(X2).
E(X2)=12.ea+(1)2.eb+22.ec=17+27+447=197
 
Alors 
V(X)=E(X2)(E(X))2=1971 V(X)=127
 
2) a) xG=17(1.xA+2xB+4xC)=1 donc G=A
 
b) φ(G)=17[GA2+2GB2+4GC2]
 
Soit, en se souvenant que G=A :
 
φ(G)=17[2AB2+4AC2]=17(2.4+4.1) φ(G)=127=V(X)
 
On peut écrire en utilisant la relation de Schales et en développant :
φ(M)=17[(MG+GA)2+2(MG+GB)2+4(MG+GC)2]=17[MG2+GA2+2MG.GA+2(MG2+GB2+2MG.GB)+4(MG2+GC2+2MG.GC)]=MG2+17[GA2+2GB2+4GC2]+17.2MG[GA+2GB+4GC]
 
Le troisième du second membre est nul parce que G est le barycentre du système {(A, 1), (B, 2), (C, 4)}.
 
Donc, φ(M)=MG2+φ(G)
 
La relation φ(G)=3 est alors équivalente à : MG2=97 ou MG=377
 
Par conséquent
 
(Γ)={M1, M2}M1 et M2 sont les deux points de (Δ) dont la distance au point A est 377 et 377

Exercice 2

1) a) On a, pour tout réel x compris entre k et k+1 : 1k+11x1k.
 
Puis en intégrant : k+1k1k+1dxk+1kdxk+1k1x1kdx
c'est à dire 1k+1k+1k1xdx1k+1
 
b) 
k+1k1xdx=[lnx]k+1k=ln(k+1)lnk=lnk+1k=1kf(k)
 
2) a) En réduisant le deuxième membre au même dénominateur, on obtient : ax+bx+1=(a+b)x+ax(x+1)
Donc a et b sont tels que x0  et  1.
 
Alors a+b=0 et a=1; ce qui entraîne b=1
 
Par conséquent 1x(x+1)=1x1x+1
 
b) Soit 
Un=2nk=n1k(k+1)=2nk=n[1k1k+1]=2nk=n[αkαk+1]avec  αk=1k
 
Donc en procédant à une itération :
Un=αnα2n+1=n+1n(2n+1)
Ensuite limn+Un=0
 
c) Dans les inégalités de la question 1) a), remplaçons l'intégrale par sa valeur tirée de la question 1) b) 1k+11kf(k)1k.
 
ce qui permet d'encadrer f(k) :
0f(k)1k1k+1
Puis sommons membre à membre ces inégalités depuis k=n à  2n, on obtient la relation demandée :
02nk=nf(k)2nk=n1k1k+1=Un
 
Comme limn+Un=0, le théorème des gendarmes permet de conclure que limn+2nk=nf(k)=0
 
d) La relation établie dans la question 1.b. donne par sommation :
2nk=nk+1kdxx=2nk=n1k2nk=nf(k)
 
ou en faisant intervenir la relation de Schales pour les intégrales : 2n+1ndxx=Sn2nk=nf(k)
 
Ensuite en intégrant : ln(k1)lnk=Sn2nk=nf(k)
 
Finalement 2nk=nf(k)=Snln2n+1n
 
Puisque limn+2nk=nf(k)=0 et limn+ln2n+1n=ln2, on en déduit que limn+Sn=ln2

Exercice 3

a) 

 
 
Le point P est tel que f(P)=tr(P)=t(P)=P.
 
Donc le point P est entièrement défini par la relation PP=JQ;
 
P est tel que JPPQ soit un parallélogramme.
 
Le point Q est tel que f(Q)=tr(Q)=t(R)=Q.
 
Donc le point Q est entièrement défini par la relation RQ=JQ;
 
Q est tel que JQQR soit un parallélogramme.
 
b) La droite (IJ) est une droite des milieux pour le triangle PQR, donc JIR a même nature que PQR :
 
JIR est équilatéral direct
 
c) La droite (JQ) est la médiatrice du segment [PR] parce que le triangle PQR est équilatéral.
 
Donc, puisque J est le milieu de [QQ1], l'image PQ1R du triangle équilatéral direct PQR par la symétrie orthogonale d'axe (PR) est un triangle équilatéral indirect.
 
r est la rotation de centre P et d'angle (PQ, PR)=π3. Donc r(R)=Q1.
 
Ensuite, f(R)=tr(R)=t(Q1)=J  f(R)=J.
 
On sait que f=tr est une rotation de même angle que r c'est à dire π3.
 
La relation f(R)=J et JIR est équilatéral direct entraîne que le centre de f est I.
 
f est la rotation de centre I et d'angle π3.
 
On en déduit, puisque f(P)=P que le triangle IPP est équilatéral direct .
 
2) AntécédentΩJRIImage par sΩPIP
 
a) L'angle de s est (JR, PI)=(PJ, PI). L'angle de s est π6
 
Le rapport de s est PIJR. Or PI=PRcosπ6=2JR32.
 
Donc le rapport de s est 3.
 
On a 
(RI, IP)=(IQ, IP)=(IQ, IP)+(IP, IP)=π2+π3=π6angle de s
 
IPRI=IPRI=3 rapport de s.
 
Les trois conditions :
 
{s(R)=I(RI, IP)=angle de sIPRI=rapport de ssuffisent pour dire que s(I)=P
 
b) Puisque les similitudes planes directes conservent les angles, on peut lire dans le tableau précédent que : angle de s=(ΩR, ΩI)=(JR, PI).
 
Or (JR, PI)=(PR, PI) parce que le point J appartient au segment [PR].
 
Donc (ΩR, ΩI)=(PR, PI) et comme les quatre points Ω, R, P et I ne sont pas alignés, ils sont cocycliques.
 
De même π6=angle de s=(ΩJ, ΩP).
 
D'un autre côté, la droite (Q1J) étant la bissectrice du triangle équilatéral indirect PQ1R, l'angle (Q1J, Q1P) vaut π6
 
On en déduit que (ΩJ, ΩP)=(Q1J, Q1P) puis que les points Ω, J, P et Q1 sont cocycliques
 
En résumé, le point Ω appartient à l'intersection des deux cercles C1 et C2 ; où C1 est le cercle contenant les points P, I et R et C2 le cercle contenant les points P, J et Q1.
 
De plus le point Ω est différent de P parce que Ω est fixé par s et P non.
 
Ces conditions définissent parfaitement le point Ω.

Problème 

1) a) Nous sommes en présence d'une équation différentielle linéaire homogène à coefficients constants de degré un ou deux selon que m est égal à 0 ou non.
 
L'équation caractéristique est : (Ecm) : mr2+2r+2=0
Si m=0, (Ecm) est une équation du premier degré. Sa seule racine est r0=1.
 
La solution générale de l'équation (Em) est alors y=ket, k constante réelle.
 
Si m0, (Ecm) est une équation du second degré dont le discriminant réduit est Δ=12m.
 
Si Δ est égal à 0 c'est à dire m=12, l'équation (Ecm) a une racine double r0=1m=2.
 
La solution générale de l'équation (Em) est alors y=(at+b)e2t, a et b constantes réelles.
 
Si Δ>0 c'est à dire m<12, l'équation (Ecm) a deux racines réelles simples
r1=1+12mmetr2=112mm
La solution générale de l'équation (Em) est alors y=aer1t+ber2t, a et b constantes réelles.
 
Si Δ<0 c'est à dire m>12, l'équation (Ecm) a deux racines complexes simples conjuguées
z1=1+i2m1m=α+iβetz2=1i2m1m=αiβ
avec α=1m  et  β=2m1m
 
La solution générale de l'équation (Em) est alors y=eαt(acosβt+bsinβt), a et b constantes réelles.
 
b) Notons h la solution de (E1) dont la courbe passe par le point A et admet en ce point une tangente parallèle à la droite d'équation y=x.
 
On doit alors avoir h(0)=1 et h(0)=1.
 
Ici m=1 est > à 12, donc h s'écrit : h(t)=et(acost+bsint), a et b constantes réelles.
 
h(t)=[(ba)cost(b+a)sint]et
 
Les conditions satisfaites par h deviennent : h(0)=a=1 et h(0)=ba=1 c'est à dire a=1 et b=0 puis h(t)=costet
 
2) La fonction f est continue et dérivable dans I=[π2, 3π2] et tI, f(t)=(costsint)et (déjà calculé dans la question précédente). 
 
L'équation cost+sint=0 est équivalente à cos(tπ4)=0. Ses solutions dans R sont telles que
tπ4=π2+kπ, kZsoit t=3π4+kπ, kZ
 
Les solutions de cette équation dans I sont alors t0=3π4 et t1=π4.
 
Cette équation et la dérivée f ont les mêmes zéro.
 
Pour déterminer le signe de f on peut résoudre des inéquations trigonométriques.
Mais on peut aussi dire que dans tout intervalle où f ne s'annule pas, elle garde un signe constant parce qu'elle est continue. C'est une application très pratique du théorème des valeurs intermédiaires.
 
π3 appartient à l'intervalle I1=[π2, π4] et f(π3)=(3212)eπ3 est > 0, donc f est > 0 dans I1.
 
0 appartient à l'intervalle I2=[π4, 3π4] et f(0)=1 est < 0, donc f est < 0 dans I2.
 
π appartient à l'intervalle I3=[3π4, 3π2] et f(π)=eπ est > 0, donc f est > 0 dans I3.
 
Voici le tableau de variations de f.
 
tπ2π43π43π2f+||+r0f0s
 
s=22e3π4,r=22eπ4
Et voici les courbes représentatives de f, u et v.

 
 
3) a) Pour tout k appartenant à Z et tout t appartenant à R, g(t+2kπ)=et2kπcost parce que la fonction cosinus est périodique de période 2π.
Donc g(t+2kπ)=e2kπg(t).
En dérivant cette dernière expression par rapport à t on obtient : g(t+2kπ)=e2kπg(t).
En particulier pour tout t appartenant à I et tout k appartenant à Z, g(t+2kπ)=e2kπf(t).
Cette relation permet de déterminer parfaitement le signe de g dans R.
 
Plus précisément :
 
Si t appartient à un intervalle du genre [π2+2kπ, π4+2kπ]  ou  [3π4+2kπ, 3π2+2kπ], kZ alors g(t) est positif
 
Si t appartient à un intervalle du genre [π4+2kπ, 3π4+2kπ], kZ alors g(t) est positif
 
b) Un point M de coordonnées (t, u(t)) appartient à ΓCu si et seulement si u(t)=g(t) c'est
à dire cost=1 ou t=2kπ, k appartenant à Z, et alors u(t)=e2kπ.
 
Donc ΓCu={M(2kπ, e2kπ), kZ}
 
Un point M de coordonnées (t, v(t)) appartient à ΓCv si et seulement si v(t)=g(t) c'est
à dire cost=1 ou t=(2k+1)π, k appartenant à Z, et alors v(t)=e(2k+1)π.
 
Donc ΓCv={M((2k+1)π, e(2k+1)π), kZ}
 
c) En un point M(2kπ, e2kπ) commun à Γ et à Cu, la pente de la tangente à Γ est 
g(2kπ)=e2kπg(0)=e2kπf(0)=e2kπ
et la pente de la tangente à Cu est
u(2kπ)=et|t=2kπ=e2kπ
 
Les deux tangentes ayant même pente et passant par le point M sont confondues.
 
En un point M((2k+1)π, e(2k+1)π) commun à Γ et à Cv, la pente de la tangente à Γ est
g((2k+1)π)=e2kπg(π)=e2kπf(π)=e(2k+1)π
et la pente de la tangente à Cv est
v((2k+1)π)=et|t=(2k+1)π=e(2k+1)π
 
Les deux tangentes ayant même pente et passant par le point M sont confondues.
 
d) 0|costet|et. Or limt+et=0
 
Le théorème des gendarmes permet de conclure que limt+g(t)=0.
 
4) a) Pour simplifier posons rk=π2+kπ, sk=π2+kπ de sorte que ak=skrkgk(t)dt
ensuite intégrons une première fois par parties en posant :
 
{u(t)=etu(t)=etv(t)=costv(t)=sint
 
Alors ak=[sintet]skrk+skrksintetdt
 
intégrons une deuxième fois par parties en posant :
 
{u(t)=etu(t)=etv(t)=sintv(t)=cost
 
Alors ak=[sintet]skrk+[costet]skrkskrkcostetdt
 
c'est à dire ak=[(sintcost)et]skrkak ou ak=12[(sintcost)et]skrk
 
Or cosrk=cossk=0 et sinrk=(1)k+1 et sinsk=(1)k
 
Donc 
ak=12(1)k[esk(1)k+1erk]=12(1)k[esk+erk]=12(1)kekπ[eπ2+eπ2]
 
b) sn=Chnk=0ekπ avec Ch=12[eπ2+eπ2]
 
La somme est la somme des n+1 premiers termes de la progression géométrique de premier terme 1 et de raison eπ
 
Donc sn=Ch.1.1e(n+1)π1eπ
 
Puisque limn+e(n+1)π=0, la suite (sn) admet une limite et cette limite est égale à : s=limn+sn=Ch11eπ
 
sn représente l'aire géométrique du domaine plan délimité par l'axe des abscisses, la verticale d'équation x=π2, la verticale d'équation x=π2+nπ et la courbe représentative de g.
 
s représente l'aire géométrique du domaine plan délimité par l'axe des abscisses, la verticale d'équation x=π2 et la courbe représentative de g.
 
5) a) xt=(cost+sint)et et yt=(costsint)et
 
On a : 
xt=(cost+sint)et=cos(tπ4)2et=cos(π+tπ4)2et=cos(t+3π4)2et
 
et 
yt=(costsint)et=sin(tπ4)2et=sin(π+tπ4)2et=sin(t+3π4)2et
 
Les zéro de x sont t1=π4 et t2=3π4
 
Le zéro de y est t3=π4
 
On détermine les signes de x et y par la méthode utilisée pour déterminer le signe de f.
 
Voici le tableau de variations conjointes.
 
tπ2π4π43π43π2x+|||+r||0x|s|0||t|s|yr|tv|||uy+|+||
 
r=22eπ4,s=22eπ4,t=22e3π4,u=e3π2,v=eπ2
 
Voici la courbe (Λ)

 
 
La tangente (Ts0) au point de paramètre s0=π2 est la droite passant par le point de coordonnées (0, es0) et dont un vecteur directeur a pour coordonnées (xs0, ys0)=(es0, es0) ou (1, 1).
 
La tangente (T0) au point de paramètre 0 est la droite passant par le point de coordonnées (1, 0)
 
et dont un vecteur directeur a pour coordonnées (xs0, ys0)=(1, 1).
 
b) Rappelons que θ étant un réel, le plan étant muni d'un repère orthonormé (O; i, j) et en désignant par Mθ le point de cordonnées (λcosθ, λsinθ), λ>0 alors θ est une mesure de l'angle (i, OMθ).
 
On en déduit que (i, OMt)t
 
 
Vt a pour coordonnées xt=cos(t+3π4)2et et yt=sin(t+3π4)2et
 
Donc (i, Vt)t+3π4.
 
Puis (OMt, Vt)=(OMt, i)+(i, Vt)3π4.

Auteur: Mouhamadou Ka

 

Ajouter un commentaire

Plain text

  • Aucune balise HTML autorisée.
  • Les adresses de pages web et de courriels sont transformées en liens automatiquement.