Corrigé Bac Maths S2 2017 - Remplacement 2e groupe

 

Exercice 1

1) a) f(x) existe si et seulement si x>0 et x0 (conditions d'existence sur l'expression lnx et sur le dénominateur de la fraction 2lnx1x).
 
La bonne réponse est ]0; +.[
 
 ]0; +[, ]; 0[]0; +[, ]e; +[, ]1; +[
 
b) f(12)=12+2+2ln(12)112=52+2×(2ln21)=5224ln2=124ln2
 
La bonne réponse est 4ln2+12.
 
 12 124ln2 4ln2+12 12ln8
 
2) a) g est dérivable en 1 comme produit de fonctions dérivables sur ]0; +[ et pour tout x>0,
on a :
 
g(x)=(x)lnx+x(lnx) (dérivée d'un produit), soit, d'après les formules usuelles de dérivation : 
g(x)=lnx+x×1x=lnx+1.
 
En particulier, g(1)=ln1+1=1 et g(1)=1×ln1=0.
 
L'équation de la tangente au point d'abscisse 1 est donc :
 
y=1×(x1)+0, soit : y=x1
 
La bonne réponse est y=x1. 
 
 y=x y=2x y=x y=x1
 
b) On ne peut pas obtenir directement une primitive de g à l'aide des formules usuelles.
 
On pourrait dériver chacune de expressions proposées et voir laquelle est égale à g(x), mais le plus simple est de faire une intégration par parties.
 
En effet, on sait que la fonction xxag(x)dt, où a est un réel quelconque de ]0; +[, est une primitive de g sur cet intervalle.
 
Intégrons donc par parties en posant :
{u(t)=lntv(t)=t {u(t)=1tv(x)=t22
 
La formule d'intégration par parties donne alors :
xag(x)dx=[t22×lnt]xaxat22×1tdt soit : xag(x)dx=(x22×lnxa22×lna)xat2dt=(x22×lnxa22×lna)[t24]xa=x22×lnxx24a22×lnaa24
 
Une primitive de g est donc la fonction G définie par :
 
G(x)=12x2lnx14x2.
 
 G(x)=12x2lnxx2G(x)=2lnx G(x)=2x2lnxx2
 
 G(x)=12x2lnx14x2
 
N.B : Donner une mauvaise réponse devait être pénalisé pour cet exercice, sinon l'évaluation n'a aucun sens, puisque n'importe qui peut alors avoir des points.

Exercice 2

1) La probabilité conditionnelle p(MT) est celle, pour une famille, d'avoir un magnétoscope sachant qu'elle a déjà un téléviseur couleur.
 
2) a) p(T)=60%, puisque l'énoncé nous dit que :
 
60% des familles ont un téléviseur couleur.
 
b) On complète d'abord la colonne Total :
 
puisque p(T)+p(¯T)=1 (propriété fondamentale d'une probabilité, on a p(¯T)=1p(T)=0.4.
 
M¯MTotalT0.6¯T0.30.4Total0.41
 
On complète ensuite la ligne comportant T.
 
On a p(M¯T)+p(¯M¯T)=p(¯T), d'où en remplaçant :
 
p(M¯T)=p(¯T)p(¯M¯T)=0.40.3=0.1.
 
M¯MTotalT0.6¯T0.30.4Total0.41
 
Puis, on complète d'abord la ligne Total :
 
puisque p(M)+p(¯M)=1, on a p(¯M)=1p(M)=10.4=0.6.
 
M¯MTotalT0.6¯T0.10.30.4Total0.40.61
 
On complète enfin les colonnes M et ¯M pour avoir les totaux indiqués, ce qui donne finalement :
 
M¯MTotalT0.30.30.6¯T0.10.30.4Total0.40.61
 
c) p(MT)=0.3 (lecture directe sur le tableau).
 
p(MT)=p(MT)p(T) (définition d'une probabilité conditionnelle), soit p(MT)=0.30.6=12.
 
3) p(TM)=p(TM)p(M)p(MT)p(M)=0.30.4=34.

Exercice 3

1) a) L'égalité p2=2p1 est l'une des hypothèses de l'énoncé.
 
L'égalité p4=p1 vient du fait que, puisque p2, p4 et p6 forment, dans cet ordre,
 
une progression géométrique de raison 12, on a en particulier 
 
p4=12p212(2p1)=p1.
 
L'égalité p5=14p1 vient du fait que, puisque p1, p3 et p5 forment, dans cet ordre, une progression géométrique de raison 12, on a p3=12p1
 
On a aussi, pour la même raison, p5=12p3=12(12p1)=14p1.
 
Et comme p1=p4 d'après ce qui précède, on en tire que 
 
p3=12p4=12(2p6)=p6 car dans la progression géométrique p2, p4, p6 de raison 12, on a en particulier p6=12p4, donc p4=2p6.
 
Enfin, l'égalité p1+p2+p3+p4+p5+p6=1 résulte d'une propriété fondamentale de la probabilité sur un ensemble fini, à savoir que la somme des probabilités de tous les événements élémentaires doit être égale à 1.
 
Ainsi toutes les relations du système proposé sont bien vérifiées.
 
Elles permettent alors d'exprimer toutes les probabilité p1, p2, p3, p4, p5 et p6 en fonction de p1.
 
En effet, on a :
 
p2=2p1,p3=12p1,p4=p1,p5=14p1,p6=12p1  (car p6=p3)
 
Cela nous permet d'écrire, avec la dernière égalité du système :
 
p1+2p1+12p1+p1+14p1+12p1=1,
 
soit, d'après un calcul facile :
 
p1=421.
 
Il en découle aussitôt que :
 
p1=421, p2=821, p3=221, p4=421, p5=121 et p6=221.
 
2) a) Dressons un tableau à double entrée pour déterminer les valeurs possibles de X.
 
D2D1123456123456723456783456789456789105678910116789101112
 
L'ensemble des valeurs possibles de X est donc : {2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10}
 
b) L'univers Ω est l'ensemble des couples (x, y), où x est le résultat affiché par le dé D1y le résultat affiché par le dé D2.
 
On peut supposer que les deux lancers sont indépendants, de sorte que p(x, y)=p(x)×p(y).
 
Les probabilités p(x) sont les probabilités pi précédemment calculées.
 
Tous les p(y) sont égaux à 16, vu l'hypothèse d'équiprobabilité des résultats de D2.
 
D'autre part, la probabilité d'un ensemble de couples est égale à la somme des probabilités des couples qui le constituent.
 
D'après le tableau précédent, on a donc :
p(X=2)=p({(1, 1)})=p1×16=421×16=263
 
p(X=3)=p({(2, 1), (1, 2)})=p2×16+p1×16=821×16+421×16=663=221
 
p(X=4)=p({(3, 1), (2, 2), (1, 3)})=p3×16+p2×16+p1×16=16(1421)=19
 
p(X=5)=p({(4, 1), (3, 2), (2, 3), (1, 4)})=16(p4+p3+p2+p1)=16(1821)=17
 
p(X=6)=p({(5, 1), (4, 2), (3, 3), (2, 4), (1, 5)})=16(p5+p4+p3+p2+p1)=16(1921)=19126
 
p(X=7)=p({(6, 1), (5, 2), (4, 3), (3, 4), (2, 5), (1, 6)})=16(p6+p5+p4+p3+p2+p1)=16(1)=16
 
p(X=8)=p({(6, 2), (5, 3), (4, 4), (3, 5), (2, 6)})=16(p6+p5+p4+p3+p2)=16(1721)=17126
 
p(X=9)=p({(6;, 3), (5, 4), (4, 5), (3, 6)})=16(p6+p5+p4+p3)=16(921)=114
 
p(X=10)=p({(6, 4), (5, 5), (4, 6)})=16(p6+p5+p4)=16(721)=118
 
p(X=11)=p({(6, 5), (5, 6)})=16(p6+p5)=16(321)=142
 
p(X=12)=p({(6, 6)})=16(p6)=16(221)=163
 
On vérifie ensuite que l'on a bien 263+221+19+17+19126+16+17126+114+118+142+163=1
 
On obtient la loi de probabilité suivante :
 
xi23456789101112p(X=xi)2632211917191261617126114118142163

Exercice 4

a) L'exponentielle d'un réel étant toujours strictement positive, les termes un=en de la suite (un) sont tous strictement positifs.
 
b) La suite (un) étant positive d'après la question précédente, on peut utiliser le critère de la
 
comparaison de un+1un à 1 pour étudier le sens de variation de (un).
 
Or, un+1un=e(n+1)en=e1 et on a 0<e1<1. 
 
Il en résulte que la suite (un) est strictement décroissante.
 
c) La relation un+1un=e1(constante), établie au b), montre que (un) est une suite géométrique de raison e1.
 
d) Le fait que 0<e1<1 entraine d'après les questions précédentes que : limn+un=0 
 
(limite d'une suite géométrique dont la raison q est strictement comprise entre -1 et 1).
 
Commentaire : Les calculs demandés dans l'exercice 3 sont un peu longs et il était difficile de tout rédiger dans le temps imparti pour l'épreuve.

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