Bac Maths, S Amérique du Nord juin 2000

Exercice 1 5 points

Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal (O,u,v).
 
Dans tout l'exercice, z est un nombre complexe non nul.
 
À tout point M d'affixe z, on associe le point M d'affixe z= 1z, puis le point I milieu du segment [MM]. L'affixe de
I est donc 12(z1z).
 
Note : les questions 2, 3 et 4 sont largement indépendantes.
 
1.a Donner une relation entre les modules de z et z.
       Donner une relation entre leurs arguments.
   b. Sur la figure ci-dessous est placé le point M1 d'affixe z1 sur le cercle de centre O et de rayon 2.
         Expliquer comment on peut obtenir géométriquement le point M1, puis le
         point I1 milieu du segment [M1M1]. Effectuer cette construction.
 


    

 
2. Pour cette question, θ est un réel et M est le point d'affixe z=eiθ.
     a. Calculer sous forme algébrique l'affixe de I.
     b. Sur la figure ci-dessous est placé le point M2 d'affixe z2 sur le
         cercle C, de centre O et de rayon 1.

Expliquer comment, en utilisant le résultat de la question 2. a., on peut obtenir géométriquement le point I2 milieu du segment [M2M2].
        Effectuer cette construction.
Donner (sans justification) l'ensemble décrit par I lorsque M décrit C.
   
3. Dans cette question, M est un point du plan, distinct de O.
    a. Déterminer les points M du plan complexe pour lesquels M et I sont confondus.
    b. Développer (z2i)2+3.
          Déterminer les points M du plan complexe pour lesquels l'affixe de I est 2i.

4. Dans cette question, M est un point du plan, distinct de O, d'affixe z=x+iy  (x~et y réels).
    a. Exprimer en fonction de x et y la partie réelle et la partie imaginaire de l'affixe de I.
    b. Déterminer l'ensemble A des points M du plan pour lesquels I appartient à l'axe des abscisses.
    c. Déterminer l'ensemble B des points M du plan pour lesquels I appartient  à l'axe des ordonnées.

Exercice 2  5 points

Enseignement obligatoire
 

 Soit le cube OABCDEFG représenté par la figure ci-dessus.

L'espace est orienté par le repère orthonormal direct (O ; OA, OC, OD).

On désigne par a un réel strictement positif.
 
L, M et K sont les points définis par OL=aOC, OM=aOA, et BK=aBF.

1.
    a. Calculer les coordonnées du veceur DMDL.
    b. En déduire l'aire du triangle DLM.
    c. Démontrer que la droite (OK) est orthogonale au plan (DLM).
    
2. On note H le projeté orthogonal de O et de K sur le plan (DLM).

    a. Démontrer que OMOK=OHOK.
    b. Les vecteurs OH et OK étant colinéaires, on note λ le réel tel que OH=λOK.
        Démontrer que λ=aa2+2.
        En déduire que H appartient au segment [OK].
    c. Déterminer les coordonnées de H.
    d. Exprimer HK en fonction de OK. En déduire que HK=a2a+2a2+2.
   
3. À l'aide des questions précédentes, déterminer le volume du tétraèdre DLMK en fonction de a.

Exercice 2   5 points

Enseignement de spécialité

Dans le plan orienté, on considère un triangle direct OAB, rectangle et isocèle en O.
 
On a donc (OA, OB)=π2 [2π].
 
On note RA et RB les rotations de centres respectifs

A et B et de même angle π2 et SO la symétrie de centre O.
 
On place un point C, non situé sur la droite (AB) , on trace les carrés

BEDC et ACFG directs.

On a donc (BE, BC)=π2 [2π] et(AC, AG)=π2 [2π].
1.
    a. Déterminer S(AO)S(AB) composée des réflexions d'axes (AB) et (AO).

    b. En écrivant RB sous la forme d'une composée de deux réflexions,
démontrer que RARB=SO.

2.
     a. Déterminer l'image de E par RARB.             
     b. En déduire que O est le milieu du segment [EG].
     c. On note RF et RD les rotations de centres respectifs F et D et de même angle.
        Étudier l'image de C par la transformation RFSORD.
        Déterminer la transformation RFSORD.
    d. Placer H le symétrique de D par rapport à O.
         Démontrer que RF(H)=D. Démontrer que le triangle FOD est rectangle et isocèle en O.

Problème   10 points

 Soit f la fonction définie sur [0, + [ par :
{f(x)=x2+x+1x2e 1x pour x>0f(0)=0.
On note C la courbe représentative de f dans un repère orthonormal(O,i,j) (unité graphique 5~cm).

Partie A

1. Démontrer que la droite (Δ) d'équation y=1 est asymptote à C.
2. Pour x>0 , calculer f(x)f(0)x. Étudier la limite de cette expression quand x tend vers 0.
   (on pourra utiliser, pour n entier naturel non nul, limu+ uneu=0.
    Que peut-on en déduire pour la fonction f ? Que peut-on en déduire pour la courbe C ?
3. Démontrer que pour tout x de ]0,+ [ on a f(x)=1xx4e1x.
4. Étudier les variations de la fonction f et dresser le tableau des variations de f.

Partie B

On note g la fonction définie sur ]0 ; +[ par g(x)=f(x)xf(x).

1. Montrer que dans ]0 ; +[, les équations g(x)=0 et x3+x2+2x1=0 sont équivalentes.
2. Démontrer que l'équation x3+x2+2x1=0 admet une seule racine
réelle α dont on justifiera un encadrement à 10 2 près.
3. On pose A=f(α)α. Encadrer A à 2×10 1 près (justifier) et montrer que A=f(α).
4. Pour tout a>0, on note Ta la tangente à C au
point d'abscisse a.
Montrer que Ta a pour équation y=Ax. Tracer Ta, puis la courbe C.
5. Déduire des questions précédentes que de toutes les tangentes Ta à C (en des points d'abscisses non nulles), seule Tα passe par l'origine O.
6. On admettra que Tα est au-dessus de C sur ]0 ; +[.
     a. Par lecture graphique (et sans justification), donner le nombre de solutions
de l'équation f(x)=m , suivant le réel m donné.
      b. Par lecture graphique (et sans justification), donner le nombre de solutions de l'équation f(x)=mx selon le réel m donné.
 
Partie C

1. Pour nN on pose un=11nf(x)dx. Sans calculer explicitement un, déterminer le signe de un+1un. En déduire que la suite (un) est croissante.
2. Démontrer que la fonction h, définie sur ]0 ; +[ par h(x)=(x+1)e1x est une primitive de f sur ]0 ; +[.
3. Calculer un. Interpréter graphiquement le résultat.
4. Étudier la convergence de la suite (un).

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