Bac Physique chimie 1er groupe S1, S1A, S3 2020

Exercice 1 (04 points)

L'éthanoate de sodium est un composé chimique de formule CH3COONa, soluble dans l'eau; sa dissolution  produit des ions éthanoate CH3COO et des ions sodium Na+.
 
L'objectif de l'exercice est l'étude de la réaction des ions éthanoate avec l'eau d'une part et avec l'acide méthanoïque d'autre part.

Données :

 La masse molaire de l'éthanoate de sodium M(CH3COONa)=82gmol1

 Le produit ionique de l’eau à 25C est : Ke=1.01014

 La constante d’acidité du couple CH3COOH/CH3COO  à  25C est Ka1=1.78105

 Toutes les mesures sont faites à la température 25C.

1.1  Etude de la réaction des ions éthanoate avec l’eau.

Des cristaux d’éthanoate de sodium de masse m=410mg sont dissous dans V=500mL d'eau distillée pour obtenir une solution S1 de concentration molaire volumique  C1.

La mesure du pH de la solution S1 donne pH=8.4

1.1.1 Ecrire l’équation-bilan de la réaction entre les ions éthanoate et l’eau. (0.25 point)

1.1.2 En négligeant l’autoprotolyse de l’eau, exprimer le coefficient de transformation des ions éthanoate dans l'eau α1=[OH]C1 en fonction de pKe, C1  et  pH.

Calculer α1. (0.5 point)

1.1.3 Etablir la relation liant la constante de réaction réduite Kr, associée à l’équation écrite à la question

1.1.1 en fonction de C1  et  α1 puis vérifier que Kr=6.31010. (0.75 point)

1.2 Etude de la réaction des ions éthanoate avec l’acide méthanoïque.

Un  volume  V1=50.0mL d'une solution aqueuse d’éthanoate de sodium de concentration C=1.00102molL1 est mélangé avec un même volume d’une solution aqueuse d’acide méthanoïque de même concentration C.

1.2.1 Ecrire l'équation-bilan de la réaction entre les ions éthanoate et l'acide méthanoïque  (0.5 point)

1.2.2 La valeur de la constante de réactionassociée à l’équation de la réaction est K=10.

a La réaction est-elle totale ?

Justifier. (0.5 point)

b En déduire la valeur de la constante d’acidité Ka2 du couple HCOOH/HCOO. (0.5 point)

Exercice 2 (3 points)

Un groupe d’élèves, sous la supervision de leur professeur, étudie la saponification de l’éthanoate d’éthyle.

L’éthanoate d’éthyle est un ester qui peut être utilisé comme solvant.

A la date t=0s, il effectue un mélange équimolaire d’ester et d’hydroxyde de sodium, de volume V=1L, contenant nester=5102mol  et  nsoude=5102mol.

Le mélange est maintenu à une température constante.

Toutes les quatre minutes, le groupe d’élèves prélève 5mL du mélange qu’il dilue avant de doser l’hydroxyde de sodium restant par une solution d’acide chlorhydrique de concentration molaire Ca=102mol/L.

On désigne par aVle volume d’acide versé.

Les résultats sont consignés dans le tableauindiqué ci-après.
t(min)048121620242832364044Va(mL)25,022,019,818.016.515.013.812.812.011.511.010.5[ester] en mol.L1

2.1. Définir la saponification et rappeler ses caractéristiques. (0.5 point)

2.2. Quel est l’intérêt de la dilution avant le dosage ?  (0.25 point)

2.3. L’équation bilan complète de la réaction de saponification s’écrit :

CH3COOC2H5+(Na++OH)(CH3COO+Na+)+C2H5OH2.

2.3.1.  Montrer que la concentration de l’ester contenu dans chaque prélèvement est donnée parla relation : [ester]=0.01Va5 en mol/L avec Va en mL. (0.25 point)

2.3.2. Recopier le tableau ci-dessus et le compléter en calculant la concentration de l’ester pour chaque prélèvement. (0.5 point)

2.3.3 Tracer la courbe représentative de la concentration de l’ester en fonction du temps : [ester]=f(t).  (0.5 point)

Echelles : 1cm pour 4min ; 1cm pour 0.5102molL1

2.4 Le groupe d’élèves s’intéresse à la vitesse de la réaction.

2.4.1 Déterminer graphiquement la vitesse moyenne de disparition de l’ester entre les instants  t1=10min  et  t2=30min. (0.5 point)

2.4.2 Donner la relation définissant la vitesse instantanée de disparition de l’ester.

Déterminer graphiquement la valeur de cette vitesse à t0=0min  et à  t3=20min.  

Dans quel sens évolue la vitesse instantanée ?

Justifier cette évolution. (0.5 point)

Exercice 3 (05 points)

L’oscilloscope bicourbe estun dispositifqui permet de visualiser à la fois deux tensionsélectriques injectéesà partir des voies d’entrées mais aussi leurrésultante en supprimant la base de temps.

Desélectrons produits au centre O, par un dispositif non représenté, sont déviésdans un système constitué de deux condensateurs C1  et  C2 placés perpendiculairement (voir figure 1).


 


    
Entre les plaques des condensateurs règneun vide poussé.    
    
Les condensateurs C1  et  C2 sont alimentés respectivement par les tensions u1(t)=u01cos(ωt)  et  u2(t)=u02cos(ωt+φ) ; u01  et  u02 sont les amplitudes des tensions u1(t)  et  u2(t).
    
Les distances entre les armatures des condensateurs C1  et  C2 sont respectivement d1  et  d2.
    
On notera e la charge élémentaire.
    
3.1.On considère le dispositif à l’instant t=0.
    
Sur la figure 1, onmontre la polarité des armatures des condensateurs C1  et  C2 à cette date t=0.
    
On prendra φ=0.
    
Reproduire la figure 1 et y représenter les vecteurs champs électriques E1  et  E2 régnant respectivement dans C1  et  C2 au point O. (1 point)
    
3.2. Les expressions vectorielles des champs E1  et  E2, à l’instant t, s’écrivent :
E1=iu01d1cos(ωt)  et  E2=ju02d2cos(ωt)    
Un système de réglage permet de visualiser les tensions u1(t)  et  u2(t) en ayant la base de temps suivant l’axe Ox et la tension suivant l’axe Oy ; avec u01>u02.
    
3.2.1. Pour une même sensibilité verticale, esquisser l'allure des courbes visualisées sur l'écran de l'oscilloscope bicourbe (1 point)
    
3.2.2. Préciser le signal correspondant à chaque tension. (0.5 point)
    
3.3. Les électrons sont émis au centre O sans vitesse initiale.  
    
On visualise maintenant diverses formes de courbes obtenues en supprimant la base de temps.
    
3.3.1. En appliquant la relation fondamentale de la dynamique, montrer queles coordonnées de l’accélération d’un électron de  masse m et de charge q=e peuvent se mettre sous la forme {¨x=Acos(ωt)¨y=Bcos(ωt+φ) où  A et B sont des constantes à exprimer en fonction de m, e, u01, u02, d1 et d2. (01 point)
        
3.3.2. En déduireles expressions des coordonnées de la vitesse et de la position
        
3.3.3. Écrire l'équation de la trajectoire des électrons en précisant la nature de cette trajectoire dans les cas suivants :
        
a) Pour φ=0, d1=d2=d et u01=u02=u0. (0.5 point)
        
b) Pour φ=π2; d1=d2=d et u01=u02=u0.

Exercice 4 (05 point)

Un solide S1 de masse m1 est propulsé, le long d'une piste à coussin d'air, grâce à un choc avec un solide S2, de masse m2.
        
Le solide S2 est lui même relié à un ressort  horizontal, de masse négligeable et de constante de raideur k.
        
L'autre extrémité du ressort est fixe en O.
        
La piste comporte une rampe AB de longueur L inclinée d'un angle α sur l'horizontale.
        
Un trou T placé sur l'horizontal permet de recevoir le solide S1 (voir figure).

 


 
A l'équilibre, la position du centre d'inertie du solide S2 est notée G0 telle que OG0=0.
        
Tous les frottements sont négligés.

4.1. Un joueur comprime le ressort : la nouvelle position du centre d'inertie G2 du solide S2 devient O1 telle que OO1=0.250.
        
Puis ce même joueur le lâche sans vitesse initiale à un instant pris comme origine des dates.

4.1.1 Montrer que l'équation différentielle du mouvement du centre d'inertie du palet S2 s'écrit : ¨x+km2x=0x est l'abscisse de S2 à un instant t sur l'axe (Ox) dont l'origine est G0. (0.75 point)

 4.1.2 L'éqution horaire du mouvement de S2 peut s'écrire sous la forme de : x(t)=Qsin(ω0t+φ)x et l'abscisse de S2 à l'instant t sur l'axe (Ox). (0.5 point)

4.1.2.1 Indiquer la nature du mouvement de S2 ? (0.5 point)

4.1.2.2 Établir l'expression littérale de la période T0 du mouvement.

Calculer T0. (0.5 point)

On prendra  m2=200g et k=20N/m4.

1.2.3 Déterminer les valeurs des constantes Q et φ et en déduire numériquement l'équation horaire x(t). (0.75 point)

4.2 Le choc entre les palets a lieu lorsque le centre d'inertie G2 du solide S2 passe en G0. 
    
Le solide S1 acquiert alors une certaine vitesse qui lui permet d'aborder la rampe AB avec un vecteur-vitesse v1 colinéaire et de même sens que AB et de valeur V1=3.6m/s.

4.2.1 Calculer la vitesse VB du solide S1 au passage au sommet de la rampe, sachant que B est situé à une hauteur hB=25cm au-dessus du plan horizontal passant par A. (0.5 point)

4.2.2 On se propose d'étudier la trajectoire du centre d'inertie G1 du solide S1 au-delà du point B

L'origine des dates est choisie à l'instant où le solide S1 quitte le point B avec la vitesse vB

On suppose que le solide S1 n'est soumis qu'à son poids.
        
4.2.2.1 Établir l'équation de la trajectoire du centre d'inertie G1 du solide S1 au-de là de B, dans le repère (O2xz). (0.5 point)

4.2.2.2 Établir l'expression littérale, puis numérique, de la vitesse du solide S1 au sol. (0.5 point)

4.2.2.3 A quelle distance du point O2 faut-il placer le trou T ? (0.5 point)

Données :

m2=200g ; k=20N/m ;l0=24cm ; g=10m/s2 ; α=30.

Excercice 5 (04 point)

L'idée d'une quantification de l'énergie transportée par la lumière a été développée par Albert Einstein en 1905.
        
Les photons sont assimilés à des « paquets » d'énergie élémentaire, ou quanta d'énergie qui sont échangés lors de l'absorption ou l'émission de la lumière par la matière.
        
Le photon est considéré comme une particule de masse nulle et d'énergie E=hv.
        
5.1. Excitation et désexcitation de l'atome d'hydrogène.
        
L'énergie d'un niveau n de l'atome d'hydrogène est donnée par la relation En=E0n2 avec E0=13.6eV.
        
Le diagramme ci-dessous donne des transitions possibles de l'électron de l'atome d'hydrogène (figure 3)

 


 
Des photons d'énergie 1.51eV  et  12.09eV arrivent respectivement  sur  deux tubes T1  et  T2 contenant des atomes d'hydrogène dans leur état fondamental.
        
5.1.1 Dans lequel des deux tubes peut-on avoir une absorption des photons ?

Justifier. (0.75 point)
        
5.1.2 Calculer la longueur d'onde λ1 du rayonnement émis lors de la transition de l'électron du niveau d'énergie n=2 au niveau d'énergie n=1. (0.5 point)
        
5.1.3 La longueur d'onde λ2 du rayonnement émis lors de la transition du niveau énergétique p au niveau énergétique n=2 est λ2=489nm.
        
Déterminer p. (0.75 point)
        
5.2 Interaction entre la lumière et le zinc
        
5.2.1 Les radiations précédentes de longueur d'onde λ1  et  λ2 sont utilisées pour éclairer la cathode en zinc d'une cellule photoémissive.
        
Le travail d'extraction d'un électron du métal zinc est W0=3.3eV.
        
a) Calculer la fréquence seuil et la longueur d'onde seuil du métal zinc.(0.75 point)
        
b) Calculer l'énergie cinétique maximale d'éjection des électrons et leur vitesse. (0.75 point)
        
5.2.2 On éclaire la cathode en zinc par la lumière blanche.
        
Un effet photoélectrique est-t-il observé ? (0.5 point)

Justifier.
        
Données Pour la lumière blancheon a 400nmλ800nm.
        
Constante de Planck h=6.631034Js ;  

célérité de la lumière dans le vide C=3108ms1 ;

1eV=1.6021019J ;

masse de l’électron : m=9.11031kg.
 Fin du sujet

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