ESEA (ex ENEA) - Épreuve de Culture générale - 2011

 

Traiter au chois l'un des deux sujets

D'après ce que les historiens savent, aucun peuple ne s'est développé uniquement à partir de l'extérieur. Si on se développe, c'est en tirant de soi-même les éléments de son propre développement. En réalité, tout le monde s'est développé de façon endogène. Personne ne s'est installé sur la place publique en tendant sa sébile dans la main en attendant d'être développé. Si l'on voulait représenter par une figure géométrique ce type de développement idéal, il faudrait le voir comme une spirale ascendante ou comme le paradigme de l'arbre. L'arbre est enraciné, il puise dans les profondeurs de la culture sous-jacente, mais il est ouvert aussi vers des échanges multiformes, il n'est pas emmuré et scellé. Donc, c'est en étant profondément enraciné qu'on est prêt à toutes les ouvertures. Comme disait Aimé Césaire : "Poreux à tous les souffles du monde".

 

En vous inspirant de cette réflexion de Joseph Ki-Zerbo, montrez les limites des stratégies de développement mises en œuvre en Afrique et indiquez la voie à suivre pour le développement du continent africain.

 

Un célèbre philosophe a tenu les propos suivants : "La politique, c'est l'amour de la patrie et rien de plus".

 

Quels commentaires pouvez-vous faire en vous basant sur l'exemple du Sénégal ?

 

 

$$\text{Durée 3 heures}$$