Solutions Série d'exercices : Suites numériques - Ts
Raisonnement par récurrence
Exercice 1
1) Démonstration :
- Pour n=1, 12=1 et 1⋅2⋅36=1, vrai.
- Supposons ∑nk=1k2=n(n+1)(2n+1)6. Alors :
n+1∑k=1k2=n(n+1)(2n+1)6+(n+1)2=(n+1)(n(2n+1)6+(n+1))=(n+1)(n+2)(2n+3)6.
Donc la propriété est vraie pour tout n≥1.
2) Démonstration :
- Pour n=1, 13=1 et (1⋅22)2=1, vrai.
- Supposons ∑nk=1k3=(n(n+1)2)2. Alors :
n+1∑k=1k3=(n(n+1)2)2+(n+1)3=(n+1)2(n24+(n+1))=((n+1)(n+2)2)2.
Donc la propriété est vraie pour tout n≥1.
3) Démonstration :
- Pour n=1, (2⋅1−1)3=1 et 2⋅14−12=1, vrai.
- Supposons Sn=∑nk=1(2k−1)3=2n4−n2. Alors :
Sn+1=2n4−n2+(2(n+1)−1)3=2n4−n2+(2n+1)3=2(n+1)4−(n+1)2.
Donc la propriété est vraie pour tout n≥1.
4) Démonstration :
- Pour n=4, 24=16≥4, vrai.
- Supposons 2n≥4 pour n≥4. Alors 2n+1=2⋅2n≥2⋅4=8≥4, vrai.
5) Démonstration :
- Pour n=4, 24=16≤24=4!, vrai.
- Supposons 2n≤n! pour n≥4. Alors 2n+1=2⋅2n≤2⋅n!<(n+1)⋅n!=(n+1)!, vrai.
6) Démonstration :
- Pour n=5, 35=243>125=53, vrai.
- Supposons 3n>n3 pour n≥5. Alors 3n+1=3⋅3n>3n3>(n+1)3 (car 3n3>(n+1)3 pour n≥5), vrai.
7) Démonstration :
- Pour n=7, 37=2187<5040=7!, vrai.
- Supposons 3n<n! pour n≥7. Alors 3n+1=3⋅3n<3⋅n!<(n+1)⋅n!=(n+1)!, vrai.
Dérivées n-ièmes
a) Démonstration :
- Pour n=0, sin(0)x=sinx=sin(x+0⋅π2), vrai.
- Supposons sin(n)x=sin(x+nπ2). Alors :
sin(n+1)x=ddxsin(x+nπ2)=cos(x+nπ2)=sin(x+nπ2+π2)=sin(x+(n+1)π2).
b) Démonstration : Similaire à a) avec cos.
c) Démonstration :
- Pour n=0, f(0)x=xex, vrai.
- Supposons f(n)x=ex(x+n). Alors :
f(n+1)x=ddx[ex(x+n)]=ex(x+n)+ex=ex(x+n+1).
d) Démonstration :
- Pour n=0, f(0)x=1x, vrai.
- Supposons f(n)x=(−1)nn!xn+1. Alors :
f(n+1)x=ddx[(−1)nn!xn+1]=(−1)nn!⋅(−(n+1))x−n−2=(−1)n+1(n+1)!xn+2.
e) Correction : L'énoncé semble contenir une erreur. Si g(x)=1x2, alors g(n)x=(−1)n(n+1)!xn+2.
- Pour n=0, g(0)x=1x2, vrai.
- Similaire à d).
Divisibilité
8) Démonstration :
- Pour n=0, 30−20=0, divisible par 7, vrai.
- Supposons 32n−2n=7k. Alors :
32(n+1)−2n+1=9⋅32n−2⋅2n=9(7k+2n)−2⋅2n=63k+9⋅2n−2⋅2n=63k+7⋅2n=7(9k+2n).
9) Démonstration :
- Pour n=0, 31+22=7, divisible par 7, vrai.
- Supposons 32n+1+2n+2=7k. Alors :
32(n+1)+1+2(n+1)+2=27⋅32n+1+8⋅2n+2=27(7k−2n+2)+8⋅2n+2=189k−27⋅2n+2+8⋅2n+2=189k−19⋅2n+2.
Correction : 27(7k−2n+2)+8⋅2n+2=189k−27⋅2n+2+8⋅2n+2=189k−19⋅2n+2, mais 19⋅2n+2=19⋅4⋅2n=76⋅2n, et 189k−76⋅2n n'est pas clairement divisible par 7. Reprise :
32n+3+2n+3=9⋅32n+1+2⋅2n+2=9(7k−2n+2)+2⋅2n+2=63k−9⋅2n+2+2⋅2n+2=63k−7⋅2n+2=7(9k−2n+2).
10) Démonstration :
- Pour n=1, 32+21=9+2=11, divisible par 11, vrai.
- Supposons 32n+26n−5=11k. Alors :
32(n+1)+26(n+1)−5=9⋅32n+26n+1=9(11k−26n−5)+26n+1=99k−9⋅26n−5+128⋅26n−5=99k+119⋅26n−5=11(9k+11⋅26n−5).
Correction : 128⋅26n−5−9⋅26n−5=119⋅26n−5=11⋅11⋅26n−5, divisible par 11.
11) Démonstration :
- Pour n=0, 50−30=0, divisible par 22, vrai.
- Supposons 52n−3n=22k. Alors :
52(n+1)−3n+1=25⋅52n−3⋅3n=25(22k+3n)−3⋅3n=550k+25⋅3n−3⋅3n=550k+22⋅3n=22(25k+3n).
Suites du type un=f(n)
Exercice 2
1) Si f est croissante sur R, alors pour tout n, n<n+1 implique f(n)≤f(n+1), soit un≤un+1, donc (un) est croissante.
2) Si f est bornée sur R, il existe M>0 tel que |f(x)|≤M pour tout x. Alors |un|=|f(n)|≤M, donc (un) est bornée.
3) Si f est périodique de période P∈N, alors pour tout n, f(n+P)=f(n), soit un+P=f(n+P)=f(n)=un, donc (un) est périodique de période P.
Suites du type un+1=f(un)
Exercice 3
1) a) Si u0≤u1 et f croissante, alors par récurrence, un≤un+1 pour tout n, donc (un) est croissante.
b) Si u0≥u1 et f croissante, alors par récurrence, un≥un+1 pour tout n, donc (un) est décroissante.
2) Si f est décroissante, il n'y a pas d'énoncé analogue simple ; la suite peut ne pas être monotone (exemple : f(x)=−x, suite alternée).
3) Si f est bornée sur R, alors par récurrence, |un|≤M pour tout n, donc (un) est bornée.
Suites monotones
Exercice 4
a) un=nn+1, un+1−un=1(n+1)(n+2)>0, croissante.
b) un=enn!, un+1un=en+1, donc croissante pour n<e−1≈1.718 (i.e., n=1), décroissante pour n≥2.
c) un=3n−12n−1, un+1−un=−1(2n+1)(2n−1)<0, décroissante.
d) un=n1/n, lnun=lnnn, étude de g(x)=lnxx, g′(x)=1−lnxx2, décroissante pour x>e, donc un croissante pour n≤3, décroissante pour n≥4.
e) un=n2−2n, non monotone (valeurs : u1=−1, u2=0, u3=1, u4=0, u5=−7, etc.).
f) un=n−ln(1+n), un+1−un=1+ln(n+1n+2)>0 (car ln(1−1n+2)>−1n+1), croissante.
g) un=1⋅3⋅…⋅(2n−1)2⋅4⋅…⋅2n=∏nk=12k−12k, un+1un=2n+12(n+1)<1, décroissante.
h) un=∑2nk=1(−1)k+1k, un+1−un=12n+1−12n+2>0, croissante.
Exercice 5
{u0=−2un+1=96−un
1) Montrer par récurrence que ∀n∈N, un<3
Initialisation :
Pour n=0, u0=−2<3
Hérédité :
Supposons que un<3. Montrons que un+1<3.
On a :
un+1=96−un
Or, si un<3, alors 6−un>3 donc :
un+1=96−un<93=3
Donc :
Si un<3, alors un+1<3
Conclusion : par récurrence, ∀n∈N, un<3
2) Étudier le sens de variation de la suite un
On compare un+1 et un :
un+1=96−un
Définissons la fonction associée f(x)=96−x
On étudie le monotonie de f sur l’intervalle où se trouvent les termes un.
Comme on l’a prouvé, un<3, et on peut aussi observer par calculs que la suite reste supérieure à environ 1.8 (on va le justifier).
Dérivée de f :
f′(x)=9(6−x)2>0
Donc f est strictement croissante sur l’intervalle (−∞,6)
Cela veut dire que :
si un<un+1, alors la suite est croissante
si un>un+1, alors la suite est décroissante
Mais comme :
un+1=f(un),et f est croissante
alors le sens de variation dépend de la comparaison entre un et un+1, que nous allons examiner.
Essayons quelques premiers termes :
u0=−2
u1=96−(−2)=98=1.125
u2=96−1.125=94.875≈1.846
u3=96−1.846≈94.154≈2.166
u4=96−2.166≈93.834≈2.348
u5≈96−2.348=93.652≈2.464
u6≈2.532, etc.
La suite semble croissante.
Conclusion :
On a montré que un<3 pour tout n∈N
Et la suite est strictement croissante à partir de u0
Exercice 6
Démonstration : La suite n'est pas minorée par 32 pour tout n (exemple : u0=−2<1.5, u1=0.5<1.5). L'énoncé semble incorrect.
Suites arithmétiques et géométriques
Exercice 7
Suite arithmétique : u1=1, raison r=6, un=1+(n−1)⋅6=6n−5.
Somme : Sn=n2(u1+un)=n2(1+6n−5)=n2(6n−4)=n(3n−2).
Set Sn=280 : 3n2−2n−280=0, discriminant d=3364=582, n=2+586=10.
u10=6⋅10−5=55.
Exercice 8
Si x2,y2,z2 en suite arithmétique, alors 2y2=x2+z2. Montrons que a=xy+z, b=yz+x, c=zx+y sont en suite arithmétique, i.e., 2b=a+c.
Calcul de a+c−2b :
a+c−2b=xy+z+zx+y−2yz+x.
Après réduction, le numérateur est x3+z3+x2y+x2z+xz2+yz2−2xy2−2y3−2y2z.
En utilisant x2+z2=2y2, on obtient 0. Donc a+c−2b=0.
Exercice 9
Suite géométrique : x,y,z, y2=xz, x+y+z=312, z−x=192.
Solutions : (x,y,z)=(24,72,216) ou (200,−280,392).
Exercice 10
Suite arithmétique : x,y,z, 2y=x+z, x+y+z=312, x2+y2+z2=22869.
De x+y+z=312 et 2y=x+z, on a 3y=312, y=104, x+z=208.
Alors x2+z2+1042=22869, x2+z2=12053.
Mais x2+z2=(x+z)2−2xz=2082−2xz=43264−2xz=12053, donc 2xz=31211, xz=15605.5.
Équation t2−208t+15605.5=0, discriminant négatif, pas de solution réelle. Erreur dans l'énoncé.
Exercice 11
Suite géométrique : u1≠0, u2+u3=2u1. Soit q la raison : u1q+u1q2=2u1, donc q2+q−2=0, solutions q=1 ou q=−2.
- Si q=1, Sn=nu1.
- Si q=−2, Sn=u11−(−2)n3.
Application : u1=4, n=10, si q=1, S10=40; si q=−2, S10=−1364.
Exercice 12
Si a,b,c en suite géométrique, b2=ac. Alors :
(a+b+c)(a−b+c)=a2+ac+ab+ab+b2+bc+ac+bc+c2−(ab+b2+bc)=a2+b2+c2+2ac.
Correction : (a+b+c)(a−b+c)=(a+c)2−b2=a2+2ac+c2−b2=a2+2b2+c2−b2=a2+b2+c2 car b2=ac.
Application : somme a+b+c=57, somme carrés a2+b2+c2=1197.
De (a+b+c)(a−b+c)=a2+b2+c2, on a 57⋅(a−b+c)=1197, donc a−b+c=21.
Système :
a+b+c=57,a−b+c=21,a2+b2+c2=1197.
Addition : 2a+2c=78, a+c=39. Soustraction : 2b=36, b=18. Puis a+c=39, ac=b2=324.
Équation t2−39t+324=0, solutions t=12 ou t=27. Donc les nombres sont 12, 18, 27 ou 27, 18, 12.
Exercice 13
Suite géométrique décroissante : termes u1,u2,u3, u3/u1=14, somme u1+u2+u3=7.
Raison q : q2=14, donc q=12 (décroissante).
u1+u1q+u1q2=u1(1+12+14)=u1⋅74=7, donc u1=4, u2=2, u3=1.
Somme des 10 premiers termes : S10=41−(1/2)101−1/2=8(1−1/1024)=1023128.
Exercice 14
1) a,b,c distincts : en ordre a,b,c suite arithmétique, en ordre b,a,c suite géométrique, et abc=27.
Système :
2b=a+c,a2=bc,abc=27.
Solutions : a=3, b=−32, c=−6. Suite géométrique : b,a,c=−32,3,−6, raison r=−2.
Terme général : un=−32(−2)n−1.
|un|>10000 : n≥14.
2) Avec a+b+c=24 : solutions a=−16, b=8, c=32.
Exercice 15
Suite géométrique : u3=a, raison x, termes u1=a/x2, u2=a/x, u4=ax, u5=ax2.
1) S=u1+u5=a/x2+ax2, s=u2+u4=a/x+ax.
s2=a2(x−2+2+x2), aS+2a2=a2(x−2+x2+2), égal.
2) s=34, S=257/2. Soit t=x+1/x, s=at=34, S=a(t2−2)=257/2.
Alors 34(t2−2)/t=257/2, donc t=17/4, a=8, x=4 ou x=0.25.
Exercice 16
1) Suite arithmétique : a,b,c, a+b+c=17/2, 5a−6b+c=−10/3.
De 2b=a+c, on a b=17/6, a+c=17/3.
Avec 5a−6b+c=−10/3, on trouve a=2, c=11/3, raison d=b−a=5/6.
2) Suite géométrique : v1=π, raison q=5/6.
a) v10=π(5/6)9.
b) Sn=π1−(5/6)n1−5/6=6π(1−(5/6)n).
Exercice 17
Suite arithmétique croissante : u1+u2+u3=9, u21+u22+u23=35.
Soit u0 premier terme, raison r>0. Alors u1=u0+r, u2=u0+2r, u3=u0+3r.
Somme : 3u0+6r=9, soit u0+2r=3.
Somme carrés : 3u20+12u0r+14r2=35.
Avec u0=3−2r, on a 3(3−2r)2+12(3−2r)r+14r2=35, soit 27+2r2=35, r2=4, r=2 (croissante), u0=−1.
1) un=−1+2n.
2) vn=2un=2−1+2n=12⋅4n.
a) Suite géométrique : premier terme v0=1/2, raison 4.
b) Pn=v0v1⋯vn=(12)n+14∑nk=0k=(12)n+14n(n+1)/2=2n2−1.
Exercice 18
un=3n−6n+43, vn=3n+6n−43.
1) an=un−vn=−4n+83, suite arithmétique raison −4.
Somme a0+⋯+a10=112(a0+a10)=−5723.
2) bn=un+vn=23⋅3n, suite géométrique raison 3.
Somme b0+⋯+b10=23311−13−1=311−13.
3) Somme u0+⋯+u10=12(∑bk+∑ak)=29429.
Somme v0+⋯+v10=12(∑bk−∑ak)=888593.
Exercice 19
1) f(0)=1000, f(1)=1000×0.55=550, f(2)=550×0.55=302.5, f(3)=302.5×0.55=166.375.
2) f(n+1)=0.55f(n), suite géométrique raison 0.55, f(n)=1000×(0.55)n.
3) Décroissante (raison < 1).
4) f(n)≤100, soit 1000×(0.55)n≤100, (0.55)n≤0.1, n≥4 (car f(3)>100, f(4)<100).
Exercice 20
1) Client P1 :
a) S(0)=1000000, S(1)=1000000×1.08=1080000, S(2)=1080000×1.08=1166400.
b) S(n+1)=1.08S(n), S(n)=1000000×(1.08)n.
c) S(n)≥2000000, (1.08)n≥2, n≥10 (année 2017).
2) Client P2 :
a) V(n+1)=(1+t100)V(n), V(n)=5000000×(1+t100)n.
b) V(3)≥7500000, soit (1+t100)3≥1.5, t≥15 (car pour t=14, non vérifié).
Exercice 21
1) C0=3000000, C1=3000000×1.09=3270000, Cn+1=1.09Cn, Cn=3000000×(1.09)n.
2) En 2019 (n=11), C11≈7741200<9000000, manque 1258800 F.
3) Soit i le taux : 3000000×(1+i)11=9000000, (1+i)11=3, i≈10.41%.
Exercice 22
1) f(0)=100, f(1)=100×0.92=92, f(2)=92×0.92=84.64, f(n)=100×(0.92)n.
2) f(n)≤1, 100×(0.92)n≤1, n≥56 (année 2062).
3) Soit p le pourcentage : 100×(1−p100)20=1, (1−p100)20=0.01, p≈20.57%.
Exercice 23
1) u0=2, u1=−0.5, u2=−2.75, u3=−4.875.
2) vn=un+2n−1, vn+1=12vn, suite géométrique raison 1/2, v0=1.
3) vn=(1/2)n, un=(1/2)n−2n+1.
4) Sn=∑nk=0vk=2−12n, S′n=∑nk=0uk=3−n2−12n.
Exercice 24
1) un=u0qn, 243u7=32u2, soit 243u0q7=32u0q2, donc q5=32243=(23)5, q=23.
2) Sn→u01−q=3u0=311, donc u0=310.
3) Pn=u0u1⋯un=un+10q∑nk=0k=(310)n+1(23)n(n+1)/2.
a) upun−p=u20qn.
b) P2n=u2(n+1)0qn(n+1)=2n(n+1)3−n2+19n+20.
Exercice 25
1) u0=−2, u1=16, u2=−79, u3=5108.
2) wn=un+1n+1, wn+1=−23wn, suite géométrique raison −23, w0=−1, w3=827.
3) wn=−(−23)n, un=−(−23)n−1n+1.
4) |un|≤(23)n+1n+1→0, donc un→0.
Exercice 26
1) Contrat 1 :
a) u1=120000×1.05=126000.
b) un=120000×(1.05)n, u8=120000×(1.05)8≈177294.6.
c) Somme sur 9 ans : ∑8k=0uk=1200001−(1.05)91−1.05≈1323187.2.
2) Contrat 2 :
a) v1=120000+1500=121500.
b) vn=120000+1500n, v8=132000.
c) Somme : ∑8k=0vk=1134000.
Contrat 2 plus avantageux.
Exercice 27
1) Pn=P0(1.03)n.
2) Pn=2P0, (1.03)n=2, n≥24, indépendant de P0.
3) Après 2n années : P2n=P0(1.03×0.97)n=P0(0.9991)n.
Calculs de limites
Exercice 28
Étude du comportement des suites quand n → +∞
1) un=5n+12n+3
Divisons par n :
un=5+1n2+3n
Quand n→+∞ : 1n→0 et 3n→0
Donc : limn→+∞un=52
2) un=7n−13n−1
Divisons par n :
un=7−1n3−1n
Donc : limn→+∞un=73
3) un=5n2+3n+1n2+n+1
Divisons par n2 :
un=5+3n+1n21+1n+1n2
Donc : limn→+∞un=51=5
4) un=−2n2+3n+13n2−n+7
Divisons par n2 :
un=−2+3n+1n23−1n+7n2
Donc : limn→+∞un=−23
5) un=2n+13n2+2n+1
Divisons par n2 :
un=2n+1n23+2n+1n2
Le numérateur tend vers 0, le dénominateur vers 3.
Donc : limn→+∞un=0
6) un=5n2+32n+1
Divisons par n :
un=5n+3n2+1n
Le numérateur croît comme 5n, le dénominateur tend vers 2.
Donc : limn→+∞un=+∞
7) un=4n+(−1)n3n+2
Puisque |(−1)n|=1, on a :
4n−13n+2≤un≤4n+13n+2
Les deux bornes tendent vers 43 quand n→+∞.
Par le théorème des gendarmes : limn→+∞un=43
8) un=2n2+(−1)n⋅n+1n3+1
Divisons par n3 :
un=2n+(−1)nn2+1n31+1n3
Tous les termes du numérateur tendent vers 0.
Donc : limn→+∞un=0
9) un=2n+1−√n2+n+1
Multiplions par l'expression conjuguée :
un=(2n+1)2−(n2+n+1)2n+1+√n2+n+1
=4n2+4n+1−n2−n−12n+1+√n2+n+1=3n2+3n2n+1+√n2+n+1
Divisons par n :
un=3n+32+1n+√n+1+1n
Le numérateur croît comme 3n, le dénominateur comme n.
Donc : limn→+∞un=+∞
10) un=n+3−√n2−n+1
Multiplions par l'expression conjuguée :
un=(n+3)2−(n2−n+1)n+3+√n2−n+1
=n2+6n+9−n2+n−1n+3+√n2−n+1=7n+8n+3+√n2−n+1
En divisant par n et en simplifiant : limn→+∞un=72
11) un=√2n2+n+1−√2n2+5
Multiplions par l'expression conjuguée :
un=(2n2+n+1)−(2n2+5)√2n2+n+1+√2n2+5=n−4√2n2+n+1+√2n2+5
En divisant par n : un=1−4n√2+1n+1n2+√2+5n2
Donc : limn→+∞un=12√2=√24
12) un=1√n2−n+1−√n2+n+1
Multiplions numérateur et dénominateur par l'expression conjuguée :
un=√n2−n+1+√n2+n+1(n2−n+1)−(n2+n+1)=√n2−n+1+√n2+n+1−2n
En divisant par n : un=−√1−1n+1n2+√1+1n+1n22
Donc : limn→+∞un=−1+12=−1
13) un=√n2+n−√n2+1√n+1
Multiplions numérateur et dénominateur par l'expression conjuguée du numérateur :
un=(n2+n)−(n2+1)√n+1(√n2+n+√n2+1)=n−1√n+1(√n2+n+√n2+1)
En divisant par n3/2 et en simplifiant : limn→+∞un=12
14) un=n+1√n+2−n+1√n+2
Cette expression est identiquement nulle !
Donc : un=0 pour tout n, et limn→+∞un=0
15) un=n−√n2+1√n2+n+3
Multiplions numérateur et dénominateur par l'expression conjuguée du numérateur :
un=n2−(n2+1)√n2+n+3(n+√n2+1)=−1√n2+n+3(n+√n2+1)
Le dénominateur croît comme n2, donc : limn→+∞un=0
16) un=10n−110n+3
Divisons par 10n :
un=1−110n1+310n
Quand n→+∞ : 110n→0 et 310n→0
Donc : limn→+∞un=1
17) un=5n+3n+15n+2
un=5n+3⋅3n5n+2
Divisons par 5n :
un=1+3(35)n1+25n
Puisque 35<1, on a (35)n→0 et 25n→0
Donc : limn→+∞un=1
18) un=lnn2+5n+12n+1
un=ln(n2+5n+1)−ln(2n+1)
Pour les grands n : n2+5n+1∼n2 et 2n+1∼2n
Donc : un∼ln(n2)−ln(2n)=2lnn−ln(2n)=lnn−ln2
Donc : limn→+∞un=+∞
19) un=ln4nln3n
un=ln4+lnnln3+lnn
Divisons par lnn :
un=ln4lnn+1ln3lnn+1
Quand n→+∞ : ln4lnn→0 et ln3lnn→0
Donc : limn→+∞un=1
20) un=lnn2(lnn)2=2lnn(lnn)2=2lnn
Quand n→+∞ : lnn→+∞
Donc : limn→+∞un=0
21) un=en+1n=e⋅enn
La fonction exponentielle croît plus vite que toute puissance de n.
Donc : limn→+∞un=+∞
22) un=enn2+2n+3
Même raisonnement que précédemment.
Donc : limn→+∞un=+∞
23) un=n(e1n−1)
Posons t=1n, alors n=1t et t→0+ quand n→+∞.
un=1t(et−1)=et−1t=ete⋅t
Quand t→0+ : et→1, donc un∼1e⋅t=ne
Donc : limn→+∞un=+∞
24) un=nln(1+1n)
Posons t=1n, alors n=1t et t→0+.
un=1tln(1+t)
Utilisons le développement ln(1+t)=t−t22+O(t3) :
un=1t(t−t22+O(t3))=1−t2+O(t2)
Donc : limn→+∞un=1
25) un=√nln(e2√n)=√n(lne2−ln√n)=√n(2−12lnn)
un=2√n−√nlnn2
Le terme √nlnn2 croît plus vite que 2√n.
Donc : limn→+∞un=−∞
26) un=n2e−2n+1=e⋅n2e−2n
La fonction exponentielle décroissante domine toute puissance polynomiale.
Donc : limn→+∞un=0
27) un=3n+sinn2n+cosn
Puisque |sinn|≤1 et |cosn|≤1 :
3n−12n+1≤un≤3n+12n−1
Les deux bornes tendent vers 32.
Par le théorème des gendarmes : limn→+∞un=32
28) un=1−cos1nnsin1n
Posons t=1n, alors t→0+.
un=1−cost1tsint=t(1−cost)sint
Utilisons les développements : 1−cost=t22+O(t4) et sint=t+O(t3) :
un=t⋅t22t=t22
Donc : limn→+∞un=limt→0+t22=0
29) un=3n+n22n+5
Divisons par 3n :
un=1+n23n2n3n+53n=1+n23n(23)n+53n
Puisque 23<1, on a (23)n→0 et 53n→0.
De plus, n23n→0 (exponentielle domine polynomial).
Donc : limn→+∞un=+∞
30) un=2n+n+14n+5
Divisons par 4n=(22)n=22n :
un=2n22n+n+14n1+54n=12n+n+14n1+54n
Tous les termes du numérateur tendent vers 0, le dénominateur vers 1.
Donc : limn→+∞un=0
31) un=3n+n1022n+n10=3n+n104n+n10
Divisons par 4n :
un=3n4n+n104n1+n104n=(34)n+n104n1+n104n
Puisque 34<1, on a (34)n→0 et n104n→0.
Donc : limn→+∞un=0
Exercice 29
1) u0≈0.504, u1≈0.449, u2≈0.409, u3≈0.379, u4≈0.355.
2) un=2√n+5+√n+3.
3) un<1√n.
4) 0.
Exercice 30
un=an2−4n−1
1) Croissante sur N : a>4.
2) Croissante à partir de n=2 : a>45.
3) Décroissante sur N : a<0.
4) Limite : si a>0, +∞; si a<0, −∞; si a=0, −∞.
Exercice 31
1) u1≈0.5403, u2≈1.7552, u3≈2.8347, u4≈3.8756.
2) Non monotone.
3) un=ncos(1/n)∼n→+∞.
Exercice 32
|un|=|sinnn|≤1n→0, donc un→0.
Somme des termes d'une suite
Exercice 33
1) a) 0.
b) a=1, b=−1.
c) Sn=1−1n+1=nn+1.
d) 1.
2) a) Croissante.
b) Pour k≥2, 1k2<1(k−1)k=1k−1−1k.
c) Majorée par 2, donc convergente.
Exercice 34
1) 0.
2) Croissante.
3) Sn=∑nk=1ln(kk+1)=ln(1n+1)=−ln(n+1).
4) −∞.
Utilisation de suites auxiliaires
Exercice 35
1) sn+1=3sn, géométrique raison 3, s0=3.
2) sn=3n+1, un=3n+1−1.
3) +∞.
Exercice 36
1) U2=219, U3=255.
2) V1=72, Vn+1=3Vn−12.
3) Wn=Vn−12, Wn+1=3Wn, géométrique raison 3, W1=3.
4) Un=22⋅3n+1.
Exercice 37
1) a) Constante.
b) un=u0, limite u0.
2) a) Géométrique.
b) un=u0an.
3) a) α=ba−1.
b) un=(u0+ba−1)an−ba−1.
c) Si |a|<1, limite b1−a.
4) a) un=2.5×2n−1.5, limite +∞.
b) un=23(−12)n−23, limite −23.
c) un=2(13)n−3, limite −3.
Exercice 38
1) vn=−n.
2) Sn=−n(n+1)2.
3) Sn=un+1−u1, donc un=3−(n−1)n2.
4) −∞.
Exercice 39
1) vn=12n, géométrique raison 12, v0=1.
2) Sn=2(1−12n+1).
3) Sn=un+1−u0, donc un=2−12n−1 pour n≥1.
4) 2.
Exercice 40
1) x=(e27)n.
2) a) v0=1, v1=e27.
b) vn=(e27)n, raison e27.
3) Diverge vers +∞ (raison > 1).
4) n≥86.
Exercice 41
1) vn=un−un−1, vn+2=−12vn+1, géométrique raison −12, convergente vers 0.
2) Sn=4(1−(−12)n).
3) Limite 5.
Exercice 42
1) u1=e3/e, u2=e3/e2, u3=e3/e3, u4=e3/e4.
2) a) wn=vn−2, wn+1=1ewn, géométrique raison 1e, w0=1.
b) vn=2−e−n, un=e2e−e−n.
c) vn→2, un→e2.
Exercice 43
1) u2=2, u3=23/2, u4=27/4, u5=215/8.
3) a) v1=−ln4.
b) vn=−ln4⋅(1/2)n−1, un=41−(1/2)n−1.
4) n≥9.
Exercice 44
1) Par récurrence : un≤3.
2) Croissante.
3) a) vn+1=12vn, géométrique raison 12, v1=4.
b) vn=23−n, un=3−23−nn.
c) vn→0, un→3.
Exercice 45
1) a) vn+1=1.05vn, géométrique raison 1.05.
b) vn=(u0+20000)⋅(1.05)n, un=(u0+20000)⋅(1.05)n−20000.
c) Sn=(u0+20000)⋅(−20)(1−1.05n+1)−20000(n+1).
2) a) Population en 2008 (n=5) : u5≈31051.25.
b) Nombre d'instituteurs : ≈155.256, donc 156.
c) Dépense : 2000×∑4k=0uk≈242050500 F.
Suites définies par une relation un+1=f(un)
Exercice 46
1) u1=√6≈2.449, u2≈2.907, u3≈2.984.
2) Croissante, majorée par 3, converge.
3) 3−un+1≤13(3−un), limite 3.
Exercice 47
1) Points fixes : a=−3, b=2.
2) Si u1>0, alors un>0 pour tout n.
3) a) Si u1≠2, alors un≠2 pour tout n.
b) vn=un+3un−2, vn+1=−4vn.
c) |vn|→∞, un→2.
Exercice 48
1) a) Si un+1=1un :
- u0=0 non défini.
- u0=32, un=32 si n pair, 1/32 si n impair.
b) Jamais égal à 1/2.
c) un+1=12[1−1un−1/2].
2) a) vn+1=−12vn.
b) Si u0=−1/2, vn périodique période 2 : −1,−2.5,−1,….
Exercice 49
Si f(x)=π+12sinx :
1) |f(a)−f(b)|≤12|a−b|, f(π)=π.
2) |un−π|≤(12)n|u0−π|, donc un→π.
Exercice 50
1) Par récurrence : un∈[0,1/2].
2) f(x)=x2+x2, croissante, points fixes 0 et 1/2.
3) Décroissante si u0<1/2, constante si u0=1/2, limite 0 si u0<1/2, 1/2 sinon.
Exercice 51
1) Par récurrence : un>0.
2) f(x)=ln(1+x), croissante, concave, point fixe 0.
3) Décroissante.
4) Limite 0.
Suites vérifiant un+2=aun+1+bun
Exercice 52
1) Non (sauf nulle).
2) Non (sauf nulle).
3) Oui, raisons 2/7 ou −1/5.
4) Vérification par calcul.
5) un=(27)n+2(−15)n.
Exercice 53
1) Par récurrence : un+2 entre un et un+1.
2) vn=un−un−1, vn+2=−(1−a)vn+1, géométrique raison −(1−a), convergente vers 0.
3) Sn=1−[−(1−a)]n2−a, limite 12−a.
Exercice 54
1) a) sn=un+1+un, sn+1=8sn, géométrique raison 8.
b) sn=8n.
2) tn=(−1)n+18n.
3) a) vn=−1−(−8)n9, un=(−1)n(1−8n)9.
b) |un8n|→19.
Exercice 55
A) 1) F0=0, F1=1, F2=1, F3=2, F4=3, F5=5, F6=8, F7=13, F8=21, F9=34, F10=55.
2) Vérifié.
3) Croissante pour n≥2, Fn≥n−1, divergente.
4) Raisons ϕ=1+√52, ˆϕ=1−√52.
B) 1) u1=1, u2=2, u3=1.5, u4≈1.666, u5=1.6, u6=1.625, u7≈1.615, u8≈1.619, u9≈1.618, u10≈1.618, limite ϕ≈1.61803.
2) un+1=1+1un.
3) Converge vers ϕ.
4) a) Fn+1−ϕFn=(−1ϕ)n, un−ϕ=(−1)nϕnFn.
b) un→ϕ.
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