Évolution d'un écosystème - 2nd L

 

Les écosystèmes ne sont pas des entités statiques, mais connaissent tous une évolution au cours du temps.

 

Ainsi, nous distinguerons les séries évolutives progressives (le biotope se reconstitue en entité complexe et stable) et les séries évolutives régressives (le biotope se dégrade).

L'ensemble des successions qui touchent l'écosystème est une série évolutive qui connaît ses propres règles de déroulement.

 

L'évolution progressive désigne le fait qu'un biotope (milieu physique) mis à nu est à nouveau colonisé par des espèces pionnières (mousses, lichens) qui transforment à nouveau le biotope pour le rendre viables aux espèces colonisatrices secondaires.

 

Les différents stades d'une évolution progressive sont :

Ce stade débute avec la disponibilité du milieu physique biotope.

 

Une fois mis à nu, ce biotope sera colonisé par des communautés d'espèces dites pionnières telles que : bactéries, algues terrestres, lichens, plantes annuelles et animaux de petite taille (Pipit, Alouette, Mésange à longue queue)...

 

Ce stade est également caractérisé par la simplicité de son réseau trophique.

Il est caractérisé par l'augmentation du nombre d'espèces, mais aussi une densification de son réseau trophique. 

 

On peut y observer des espèces telles que : plantes pérennes et bisannuelles, animaux carnivores, des oiseaux (Bruant jaune).

Le climax désigne l'état ultime de développement maximum d'un écosystème. 

 

Il est caractérisé par une complexité de son réseau trophique et l'apparition d'espèces très évoluées telles que les carnivores de second ordre, des oiseaux (Pinson, Pic voire planche 1)...

 

 

Il arrive parfois qu'une perturbation externe ou interne(stress) soit si intense que tous les êtres vivants de l'écosystème en soient affectés voire anéantis...).

 

Ainsi, de son état d'évolution, l'écosystème voit la diminution progressive du nombre d'espèces et la dégradation des réseaux trophiques.

Elles sont nombreuses et variées :

 

Elles peuvent être d'origines anthropiques : incendie, exploitation abusive, construction d'édifices publics...

 

Ou naturelles : sécheresse,  désertification, glaciations, incendies, pluies acides...

Quelques soient les causes de la destruction des écosystèmes, les conséquences en sont toujours nombreuses et variées. 

 

Parmi elles, on peut noter :

 

$\bullet\ $La disparition d'espèces animales et ou végétales synonyme de pertes de la biodiversité ;

 

$\bullet\ $Pertes des services rendus à l'homme par les écosystèmes (ressources économiques, sociales, culturelles...) ;

 

$\bullet\ $L'exode rural et l'augmentation de la pauvreté.

Le premier moyen de lutter contre la destruction des écosystèmes reste la meilleure connaissance de ces derniers entrainant une prise de conscience du caractère indispensable des écosystèmes dans la vie des hommes. 

 

Outre cette mesure, nous pouvons :

 

$\bullet\ $Éviter les incendies (feux de brousses), 

 

$\bullet\ $Éviter les gaspillages inutile (prélever des écosystèmes uniquement nos besoins et laisser intacte le reste ;

 

$\bullet\ $Étudier les impacts  écologiques des grands ouvrages de génie civil...

 

La lutte contre la destruction des écosystèmes trouve toute sa valeur sur le fait que ces derniers constituent de véritables réservoirs de connaissances, de ressources naturelles et une assurance à la satisfaction des besoins de l'humanité.

Les écosystèmes bien que de plus en plus connus, reste également de plus en plus menacés des hommes et de leurs activités.

 

Pour assoir les base de tout développement durable, il est nécessaire voir indispensable de protéger nos écosystèmes.