Les mouvements cellulaires - 1er S

Classe: 
Première
 

Introduction  

Certaines cellules, comme les protozoaires, sont capables de se déplacer.
 
Il existe, par contre, dans toutes les cellules des mouvements internes caractéristiques de la matière vivante.

I. Mouvements cellulaires

1.1 Les mouvements et intracellulaires

Ces mouvements sont rendus visibles par les organites en suspension dans le cytoplasme : chloroplastes de l'élodée et vacuoles de la paramécie (fig. 1 et 2).
 
En réalité, ils sont entraînés par les courants cytoplasmiques appelés la cyclose. 
 
Celle-ci existe dans la plupart des cellules mais elle n'est pas facile à observer.
 
 

1.2 Les déplacements cellulaires

Il existe plusieurs modes de déplacements cellulaires : les déplacements amiboïdes, les déplacements ciliaires et les déplacements flagellaires.

1.2.1 Les déplacements amiboïdes

Ce type de déplacement décrit pour la première fois chez l'amibe (protozoaire) porte le nom de déplacement amiboïde.
 
Au cours de ce déplacement, l'amibe déforme sa membrane plasmique donnant des éléments de cytoplasme qui s'allongent et se rétractent appelés pseudopodes.

1.2.2 Les déplacements ciliaires: cas de la paramécie

La paramécie est un protozoaire cilié.
 
Tous les cils ne battent pas au même moment.
 
Ils s'inclinent les uns après les autres comme une onde qui se propage (fig. 3).
 
Individuellement, chaque cil effectue un battement en deux temps :
 
$-\ $au cours du premier temps, le cil, plutôt raide, pousse l'eau vers l'arrière, ce qui aide à la propulsion de la cellule vers l'avant ;
 
$-\ $au cours du deuxième temps, le cil revient en place de façon souple, ce qui diminue le freinage (fig. 3).
 
 

1.2.3 Les déplacements flagellaires

Chez les protistes comme l'euglène, le flagelle, par un mouvement ondulant, fait tirer la cellule vers l'avant, alors que c'est l'inverse pour les spermatozoïdes (fig. 5).
 

II. Interprétation

2.1 Cyclose et pseudopodes

Ces déplacements sont dus à des courants cytoplasmiques accompagnés parfois de déformation de la cellule.
 
En réalité, le hyaloplasme contient des micro filaments de protéines contractiles, en particulier l'actinie : on parle de cytosquelette.
 
Si des micro filaments attachés à la membrane se contractent, ils déforment cette dernière ; s'ils sont fixés à des organites, ils les entraînent.

2.2 Cils et flagelles

Le cil et le flagelle sont des structures dérivant du centrosome de la cellule.
 
Au microscope électronique, ils présentent une structure très voisine de celle d'un centriole : 9 doublets de tubules accompagnés d'une paire centrale (fig. 6).
 
Leur mouvement est dû à un glissement des doublets périphériques les uns par rapport aux autres, ce qui provoque une courbure.
 
Il nécessite de l'énergie libérée par l'hydrolyse de l'ATP.
 

Conclusion

Les mouvements cellulaires sont variés. Ce sont des phénomènes actifs qui nécessitent de l'énergie de la part de la cellule surtout s'il s'agit de déplacements cellulaires.
 

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