Corrigé BFEM Maths 2018 2ième groupe

 

Exercice 1

1) Les coordonnées du vecteur RT sont, d'après une formule du Cours (xTxRyTyR) en désignant par xM et yM les coordonnées du point M. 
 
En remplaçant par les valeurs données dans l'énoncé, on voit que RT a pour coordonnées (1(3)35), soit (48).
 
La bonne réponse est donc la réponse 4)
 
2) La distance RS est donnée par la formule : 
 
RS=(xSxR)2+(ySyR)2, soit en remplaçant les coordonnées de R et S par leurs valeurs données dans l'énoncé, RS=(5(3))2+(15)2=64+36=100=10.
 
La bonne réponse est donc la réponse 3)
 
3) Le quadrilatère RTSI est un parallélogramme si et seulement si on a l'égalité vectorielle RT=IS. 
 
Or le couple de coordonnées du vecteur RT est (48) (calcul déjà fait à la question 1) et celui du vecteur  IS est, en désignant par xI et yI les coordonnées du point I, (5xI1yI), soit en remplaçant xS et yS par leurs valeurs respectives 5 et 1, (5xI1yI).
 
D'après la propriété d'égalité de deux vecteurs, on a : 
{5xI=41yI=8   {xI=1yI=7
 
Le point I a donc pour coordonnées (17) et la bonne réponse est donc la réponse 3)
 
4) Il y a plusieurs méthodes pour déterminer une équation de la droite (ST).
 
Nous en donnerons deux.
 
1er méthode :
 
Un point M(x; y) appartient à la droite (ST) si et seulement si les vecteurs ST et SM sont colinéaires, ce qui se traduit, en désignant par xu et yu les coordonnées du vecteur u, par :
xSTySMySTxSM=0
 
Or le vecteur ST a pour coordonnées (xTxSyTyS), soit (153(1)) ou encore (42) et le vecteur SM a pour coordonnées (xxSyyS), soit (x5y(1)) ou encore (x5y+1).
 
La condition précédente s'écrit donc :
 
4(y+1)(2)(x5)=0, soit après simplification : 
 
x2y7=0, ce qui s'écrit également 2y=x7 ou y=12x72.
 
2ième méthode :
 
Rappelons tout d'abord que si u (ab) est un vecteur directeur de la droite (AB), une équation de cette droite est de la forme bxay+k=0
 
Le vecteur ST (42) (voir la méthode précédente) est un vecteur directeur de la droite (ST). 
 
Ce vecteur, n'étant pas colinéaire à j, une équation réduite de la droite (ST) est de la forme :
 
2x+4y+k=0. 
 
Le point S étant un point de cette droite, ses coordonnées doivent vérifier cette équation, d'où 2xS+4yS+k=0, soit en remplaçant :
 
2×5+4×(1)+k=014+k=0k=14.
 
Finalement, une équation de (ST) est :
 
2x+4y+14=0, soit en divisant par (2) :
 
x2y7=0, ou encore en transposant le terme en y et en divisant par 2
 
y=12x72.
 
Dans toutes les deux méthodes, la bonne réponse est donc la réponse 2)
 
5) La droite (TR) a pour coefficient directeur :
 
yRyTxRxT=5(3)31=2.
 
La parallèle à (TR) passant par S a même coefficient directeur que (TR) et par conséquent, son équation réduite est de la forme : 
 
y=2x+k. 
 
S étant un point de cette droite, les coordonnées de S doivent vérifier cette équation, d'où : 
 
yS=2xS+k, ce qui s'écrit : 
 
1=2×5+kk=9.
 
L'équation de la parallèle à (TR) passant par S est donc, finalement : 
 
y=2x+9.
 
La bonne réponse est la réponse 3)
 

Exercice 2

1) Chaque effectif partiel est proportionnel à l'angle au centre correspondant (propriété des diagrammes circulaires), en d'autres termes le rapport Effectif partielAngle correspondant est une constante. 
 
Or, ce rapport vaut 45360=18, dans le cas de l'effectif total.
 
Par suite, on a les égalités suivantes :
 
Nombre de chauffeurs80=Nombre de commerciaux72=Nombre de stylistes24=Nombre de tailleurs152=Nombre de gardiens32=18.
 
En utilisant l'égalité de ces rapports, on a facilement :
 
Nombre de chauffeurs=80×18=10.
 
Nombre de commerciaux=72×18=9.
 
Nombre de stylistes=24×18=3.
 
Nombre de tailleurs=152×18=19.
 
Nombre de gardiens=32×18=4.
 
2) Le salaire moyen est donné par la somme des produits du salaire de chaque catégorie professionnelle par l'effectif partiel correspondant :
 
(3×250 000)+(9×175 000)+(15×200 000)+(19×150 000)+(10×100 000)+(4×75 000)45=210555.55

Exercice 3

1) Voir Figure ci-dessous :
 
 
 
2) Il suffit de montrer, comme le suggère la figure, que les distances EG et EF sont égales et que les vecteurs EG et EF sont orthogonaux.
 
Or, d'après la formule donnant la distance entre deux points dans le plan muni d'un repère orthonormé, on a :
 
EG=(xGxE)2+(yGyE)2=(2(1))2+(30)2=9+9=18=32.
 
Et EF=(xFxE)2+(yFyE)2=(2(1))2+(30)2=9+9=18=32.
 
Donc les distances EG et EF sont égales.
 
Calculons maintenant les coordonnées des vecteurs EG et EF et vérifions qu'ils sont orthogonaux.
 
On a :
 
EG(xGxEyGyE), soit EG(2(1)30) ou encore  EG(33) et
 
EF(xFxEyFyE), soit EF(2(1)30) ou encore EF(33).
 
On vérifie alors aisément que : 
 
xEGxEF+yEGyEF=3×3+(3)×3=0
 
Les vecteurs EG et EF sont orthogonaux et par conséquent les droites (EF) et (EG) sont perpendiculaires.
 
Il résulte de tout cela que le triangle EFG est rectangle et isocèle en E.
 
3) Les points E et A étant tous deux situés sur l'axe des abscisses, car leurs ordonnées sont égales à 0, l'axe (EA) n'est autre que l'axe des abscisses. 
 
Pour montrer que les points F et G sont symétriques par rapport à cet axe, il suffit de vérifier qu'ils ont la même abscisse et des ordonnées opposées, ce qui est vrai d'après les données de l'énoncé, car ils ont pour abscisse 2 et pour ordonnée 3 et 3.
 
4) Puisque le triangle EFG est rectangle et isocèle en E, il est clair que EF=EG et que l'angle ^FEG vaut 90.
 
 
 
Par suite, l'angle de la rotation de centre E qui applique F sur G est égal à 90.
 
5) La rotation précédente est de sens indirect (sens des aiguilles d'une montre). 
 
L'image du point G est le point M de la figure ci-dessus, où EGM est un triangle rectangle et isocèle en M.
 
 
 
6) Il est clair, d'après les propriétés précédentes et en examinant la figure, que les points F et M sont symétriques par rapport à E, donc que le point E est le milieu du segment [FM].
 
Les coordonnées de E sont les demi-sommes des abscisses et des ordonnées des points F et M :
 
E(xF+xM2yF+yM2), soit E(2+xM23+yM2). 
 
Or, E a pour coordonnées (1; 0) d'après l'énoncé, d'où les égalités :
 
{2+xM2=13+yM2=0   (2+xM=2) et (3+yM=2×0=0). 
 
On obtient aisément :
xM=4 et yM=3
 
Ce qui se vérifie d'ailleurs directement sur la figure.

Exercice 4

1) Voir figure ci-dessous
 
 
 
Justification de la figure : 
 
Prenons pour B un point quelconque du cercle (C) de centre O et de rayon 2, puis traçons le cercle (C) de centre B et de rayon 2. 
 
Puisque BC=OB=2, C est l'un des deux points d'intersection de (C) et (C). 
 
Désignons par C1 et C2 ces deux points. 
 
Le triangle OC1C2 est isocèle en O. 
 
Si donc C est l'un des points C1 ou C2, alors A est l'autre point car (OB) doit être la bissectrice de ^AOC et A doit être sur le cercle (C).
 
2) D'après les hypothèses de l'énoncé, on a OB=BC=OC=2cm, donc le triangle est équilatéral. 
 
Chacun de ses angles vaut donc 60 et on a bien : 
 
^OBC=^OCB=^BOC=60.
 
3) Voir figure ci-dessous.
 
L'angle ^CAB est un angle inscrit dans le cercle (C) qui a pour angle au centre correspondant ^BOC. 
 
Il résulte du théorème de l'angle inscrit et de la question précédente que :
^CAB=12^BOC=12×60=30.
 
De même : 
 
^BCA=12^BOA=12×60=30. 
 
(On a ^BOA=^BOC=60 car, par hypothèse, (OB) est la bissectrice de ^AOC.
 
 
 
Enfin, pour calculer le dernier angle ^ABC du triangle ABC, on peut :
 
- soit remarquer qu'il s'agit d'un angle inscrit dans le cercle (C) qui intercepte le même arc que l'angle au centre rentrant COA de ce cercle et puisque ^COA=2×60=120, on a : 
 
COA=360120=240.
 
Le théorème de l'angle inscrit entraîne alors que : 
 
^ABC=12COA×240=120.
 
- soit, tout simplement appliquer le théorème sur la somme des angles d'un triangle :
^ABC+^BCA+^BAC=180 et d'après les calculs précédemment effectués, on a ^BCA=^BAC=30, d'où : ^ABC=180(30+30)=120.

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