Hydrographie - 5e | Sunudaara

Classe:

Cinquième

Introduction

Le Sénégal dispose d'énormes potentialités en eau. Ses ressources hydriques se divisent entre les eaux de surface et les eaux souterraines.

I. Les eaux de surface

Le réseau hydrographique du Sénégal est tributaire, d'une part, de la configuration géologique et géomorphologique, et d'autre part, du régime et de la répartition de la pluviométrie dans la sous-région. On distingue plusieurs cours d'eau.

1. Le Fleuve Sénégal

Le fleuve Sénégal, long de $1\ 770\,km$, a un bassin de $337\ 000\,km^{2}$ dont $60\ 000\,km^{2}$ en territoire national. Il est formé par la confluence Bafing et du Bakoye à Bafoulabé. La Falémé est son seul affluent de la rive gauche de grande importance. Le fleuve prend sa source dans la partie nord du Fouta Djallon, à une altitude de $800$ met son embouchure est située à Saint-Louis.

2. Le lac de Guiers

Il s'est constitué sur une vaste dépression naturelle, peu profonde, de 50 km de long avec un volume de $601$ millions $m^{3}$ d'eau douce.

3. La Gambie

Long de $1\ 150\,km$ dont $477\,km$ en territoire sénégalais, la Gambie a un débit moyen annuel de $135m^{3}/s$ à Gouloumbou. Ses principaux affluents sont le Niériko, le Koulountou et le Niokolo Koba.

4. La Casamance

Long de $350\,km$, elle draine un bassin de $14\ 000\,km^{2}.$ Elle prend sa source à une altitude de $50\,m$, à Fafacourou se jette à Kolda. Son débit moyen annuel s'élève à $1.65$ millions $m^{3}.$ Son principal affluent est le Soungroungou. Elle reçoit d'autres affluents: Tiangol, Dianguina, Dioulacolon, Niampampo et une profusion de bolongs vers l'embouchure.

5. L’Anambé et la Kayanga

L'Anambé est un affluent de la Kayanga et couvre une superficie de $110\ 000\,ha.$ La Kayanga est une rivière prenant sa source au Fouta Djallon. Après un parcours de $150\,km$, il pénètre au Sénégal et est rejointe par l'Anambé au sud de Vélingara et y couvre un bassin de $4\ 070\,km^{2}.$

6. Le Sine Saloum

Le complexe estuarien Sine-Saloum est constitué de trois " bras de mer " : le Saloum, le Diomboss et le Bandiola. Ce réseau enserre de nombreuses îles. Long de $130\,km$, il décrit un parcours sinueux.

II. Les eaux souterraines

Il existe au Sénégal quatre groupes d'aquifères :

$\bullet\ $Les nappes superficielles : le Continental terminal qui sert dans les usages des villageois. Sa potentialité est évaluée à $450\ 000\,m^{3}$ par jour ;

$\bullet\ $Les nappes semi profondes : elles sont très fréquentes à l'est et à l'ouest du massif de Diass et du lac Tamna et entre Bambey et Louga ;

$\bullet\ $Les nappes profondes : le Maeschtrchien couvre les $4/5^{ième}$ du territoire national. Ses potentialités s'élèvent à $500\ 000\,m^{3}$ d'eau par jour ;

$\bullet\ $Les nappes de la zone du socle : elles sont situées dans la partie orientale du pays.

Conclusion

Les ressources du Sénégal sont largement exploitées pour les besoins domestiques et de l'agriculture essentiellement. Ces eaux sont cependant inégalement réparties et leur accès est très difficile dans certaines zones du pays.

Support de cours

Document n°1 : Les principaux cours d'eau du Sénégal

Document n°2 : Quelques cours d'eau

Document n°3 : Utilisation des ressources en eau

$$\begin{array}{|l|l|l|} \hline \text{Catégories d'utilisation}&M_{3}/\text{jour}&M_{3}/\text{an}\\ \hline \text{Consommation Humaine Rurale}&93750&34218750\\ \hline \text{Consommation Humaine Urbaine}&558928&204008720\\ \hline \text{Cheptel}&83718&30557070\\ \hline \text{Irrigation : culture de contre-saison}&583&212795\\ \hline \text{Industrie. mine. artisanat. Tourisme}&42020&15337300\\ \hline \text{Total}&778999&284334635\\ \hline \end{array}$$

Auteur:

Penda Dieye

Commentaires

Anonyme (non vérifié)

mar, 05/18/2021 - 00:58

Permalien

D

répondre

Sana camara (non vérifié)

mer, 03/02/2022 - 19:46

Permalien

Demander pour savoir

Quels sont les rôles de ces eaux de surface au Sénégal

répondre

tapha niang (non vérifié)

jeu, 02/13/2025 - 13:34

Permalien

element de reponse

les eaux de surface développent certaines activités comme l'agriculture, élevage, la pêche, la navigation mais surtout la production de l'electricité à travers les barrages fluviaux .