Solution des exercices : Limites et continuité-Ts
Classe:
Terminale
Déterminer l'ensemble de définition d'une fonction
Exercice 1
1) Le réel x appartient à l'ensemble de définition Df de la fonction f si, et seulement si, il est solution du système : (∗) {x2+2x+3≥0(1)x2−3x−4≥0(2)
Le discriminant : Δ associé au trinôme : x2+2x+3 vaut :
Δ=22−4×1×3=4−12=−8.
Il est strictement négatif et le coefficient de « x2 » est positif (il vaut 1).
On en déduit :
∀x∈R, x2+2x+3>0
Le discriminant Δ associé au trinôme : x2−3x−4 vaut :
Δ=(−3)2−4×1×(−4)=9+16=25.
Il est strictement positif et on vérifie aisément que le trinôme a pour racines −1 et 4.
On en déduit que (x2−3x−4≥0)⇔(x≤−1) ou (x≥4).
Faisons un tableau conjoint pour déterminer l'ensemble des solutions du système (∗)
x−∞−14+∞L'inéquation (1) est vérifiéeoui|oui|ouiL'inéquation (2) est vérifiéeoui|non|ouiLe système est vérifiéeoui|non|oui
Finalement : Df=]−∞; −1]∪[4; +∞[.
2) Soit f1 la fonction définie par : f1(x)=x+2√x+4.
Alors f1(x) existe si et seulement si x+4>0, soit : x>−4.
Df1=]−4; +∞[ et Df1∩]−∞; 0]=]−4; 0].
Soit f2 la fonction définie par : f2(x)=x+3−√x2+x−2.
Alors f2(x) existe si et seulement si x2+x−2≥0⇔(x≤−2) ou (x≥1).
Df2=]−∞; −2]∪[1; +∞[ et Df2∩[0; +∞[=[1; +∞[.
3) f(x) existe si et seulement si : {x2+5x≠0(1) et1−3xx2+5x≥0(2)
La condition (1) équivaut à x≠0 et x≠−5.
La condition (2) se résout à l'aide d'un tableau de signes :
x−∞−5−130+∞1−3x+|+|+|−x2+5x+|−|+|+Q+||−||+|−
Il en résulte que : Df=]−∞; −5[∪]0; 13].
4) f(x) existe si et seulement si : {1−3x≥0(1) etx2+5x>0(2)
On résout ces deux inéquations simultanées à l'aide d'un tableau de signes :
x−∞−5013+∞1−3x+|+|+|−x2+5x+||−||+|+
Il en résulte que : Df=]−∞; −5[∪]0; 13].
5) f(x) existe si et seulement si : x3−12x+16>0.
On peut remarquer que 2 est une racine évidente du polynôme au premier membre de cette inégalité.
Par la méthode de Hörner, par exemple, on vérifie que celui-ci se factorise en (x+4)(x−2)2.
Il est alors clair que Df=]−4; 2[∪]2; +∞[.
6) f(x) existe si et seulement si : Il en résulte que : {1−x>0(1) et|x−3|−5≠0(2)
La condition (1) équivaut à : x<1 et le contraire de la condition (2) s'écrit : |x−3|=5, ce qui équivaut à {x−3=5x−3=−5ou soit x=8 ou x=−2.
La condition (2) signifie donc qu'on doit avoir :
x≠8 et x≠−2.
Or, si x<1, x est certainement différent de 8.
En résumé, x doit être inférieur (strictement) à 1 et différent de −2, ce qui donne : Df=]−∞; −2[∪]−2; 1[.
7) f(x) existe si et seulement si : {x≥0(1) etπxn'est pas un multiple entier deπ(2)
En résumé, si x n'est pas un entier naturel.
Df=R∖N.
8) f(x) existe si et seulement si : x n'est pas un multiple impair de π2 (pour que tanx existe) et x2−π2 n'est pas un multiple entier de π.
Or x2−π2=kπ⇔x2=π(k+π)⇔
{k≥−πx=√π(k+π)oux=−√π(k+π)
Df est donc l'ensemble R privé des nombres de la forme (2h+1)π2, où h est un entier relatif quelconque, et de la forme √π(k+π) ou −√π(k+π), où k est un entier relatif supérieur ou égal à −3.
9) f(x) existe si et seulement si : {2sinx−1≥0(1) et2sin2x−1≠0(2)
Résolvons ces conditions dans [0; 2π[ par exemple.
Pour cela, on s'aide d'un schéma du cercle trigonométrique (voir le rappel sur les inéquations trigonométriques ci-dessus) :

1) signifie qu'un point d'abscisse curviligne x doit être situé sur l'arc rouge et (2) signifie que x doit être différent de π4, 3π4, 5π4 et 7π4.
Finalement Df∩[0; 2π[=[π6; π4[∪]π4; 3π4[∪]3π4; 5π6].
On en déduit le domaine de définition complet dans R en ajoutant 2π à chaque extrémité d'intervalle :
Df est la réunion des ensembles de la forme :
[π6+2kπ; π4+2kπ[∪]π4+2kπ; 3π4+2kπ[∪]3π4+2kπ; 5π6+2kπ], pour k appartenant à Z.
Calculs de limites
Exercice 2
1) La fonction f : x↦x3−3x+5 est une fonction polynôme.
Par conséquent limx→1(x3−3x+5)=f(1)=13−3×1+5=3.
2) La fonction f : x↦2x2+x−2 est une fonction polynôme.
Par conséquent limx→−1(2x2+x−2)=f(−1)=2×(−1)2−1−2=−1.
3) La fonction f : x↦3x+1x−3 est une fonction rationnelle définie au point x0=2.
Par conséquent limx→2(3x+1x−3)=f(2)=3×2+12−3=−7.
Extension de la notion de limite
Exercice 3
1) a) ∗ limx→+∞(x2−3x+1)=limx→+∞(x2)=+∞ (application du théorème sur la limite d'un polynôme à l'infini et d'une limite de référence).
∗ limx→−∞(x2−3x+1)=limx→−∞(x2)=+∞ (application du théorème sur la limite d'un polynôme à l'infini et d'une limite de référence).
b) La fonction f : ↦(x3−x)(x+1) est visiblement une fonction polynôme dont le monôme de plus haut degré est x3×x=x4.
On obtient alors :
∗ limx→+∞[(x3−x)(x+1)]=limx→+∞(x4)=+∞.
∗ limx→−∞[(x3−x)(x+1)]=limx→−∞(x4)=+∞.
c) En tenant compte du signe de l'expression sous la valeur absolue, on voit que f(x) s'exprime de deux manières suivant les valeurs de x : {Si x≤3,alorsf(x)=x2−x+3Si x≥3,alorsf(x)=x2+x−3
Il en résulte que :
limx→+∞f(x)=limx→+∞(x2+x−3)=limx→+∞(x2)=+∞.
Et : limx→−∞f(x)=limx→−∞(x2−x+3)=limx→−∞(x2)=+∞.
d) Méthode analogue au c) ci-dessus.
{Si x≤−45,alorsf(x)=2x2+5x−4Si x≥−45,alorsf(x)=2x2−5x+4
D'où : limx→+∞f(x)=limx→+∞(2x2−5x+4)=limx→+∞(2x2)=+∞.
Et : limx→−∞f(x)=limx→−∞(2x2+5x−4)=limx→+∞(2x2)=+∞.
e) Par application du théorème sur la limite d'une fonction rationnelle à l'infini :
∗ limx→+∞(2x2−xx+3)=limx→+∞(2x2x)=limx→+∞(2x)=+∞.
∗ limx→−∞(2x2−xx+3)=limx→−∞(2x2x)=limx→−∞(2x)=−∞.
f) Par application du théorème sur la limite d'une fonction rationnelle à l'infini :
∗ limx→+∞(x+1x2+2)=limx→+∞(xx2)=limx→+∞(1x)=0.
∗ limx→−∞(x+1x2+2)=limx→−∞(xx2)=limx→−∞(1x)=0.
g) Par application du théorème sur la limite d'une fonction rationnelle à l'infini :
∗ limx→+∞(x3−3xx3+x+2)=limx→+∞(x3x3)=limx→+∞(1)=1.
∗ limx→−∞(x3−3xx3+x+2)=limx→−∞(x3x3)=limx→−∞(1)=1.
h) Attention, ici on n'a pas affaire à une fonction rationnelle.
Il est donc hors de question d'utiliser les « monômes » de plus haut degré.
On procède ainsi :
∗ limx→+∞(√x+1√x−1)=limx→+∞(√x(1+1√x)√x(1−1√x))=limx→+∞(1+1√x)(1−1√x)=1
car limx→+∞1√x=0.
∗ Cette fonction n'étant définie que pour x≥0 et x≠1(vérification laissée au lecteur), sa limite en −∞ n'existe pas.
2) a) limx→1(1x−1)
Le graphique de signe de l'expression (x−1) autour de 1 est :

Il en résulte que : limx→1+(1x−1)=+∞ car {N→1D→0+
où N et D désignent le numérateur et le dénominateur de la fonction.
De même, limx→1−(1x−1)=−∞ car {N→1D→0+
b) limx→2(−3x2−4) et limx→−2(−3x2−4)
Le graphique de signe de l'expression (x2−4) autour de −2 et de 2 est :

Il en résulte que : limx→(−2)+(−3x2−4)=−∞ car {N→−3D→0− et limx→(−2)+(−3x2−4)=+∞ car {N→−3D→0−
De même, limx→2+(−3x2−4)=−∞ car {N→−3D→0+ et limx→2−(−3x2−4)=+∞ car {N→−3D→0−
c) limx→−3(x2+x+3(x+3)2(−2)) et limx→2(x2+x+3(x+3)2(x−2))
Ici encore, on a affaire à une limite du type ″réelzéro″, donc il faut étudier le signe du dénominateur.
Le tableau de signe de l'expression (x+3)2(x−2) autour de −3 et de 2 est :
x−∞−32+∞(x+3)2+|+|+(x−2)−|−|+Produit−|−|+
Il en résulte que : limx→(−3)−(x2+x+3(x+3)2(x−2))=−∞ car {N→9D→0− et limx→(−3)+(x2+x+3(x+3)2(x−2))=−∞ car {N→9D→0−
De même, limx→(2)+(x2+x+3(x+3)2(x−2))=−∞ car {N→9D→0− et limx→(2)−(x2+x+3(x+3)2(x−2))=+∞ car {N→9D→0+
d) limx→(2k+1)π2(tanx)
Posons x0=(2k+1)π2, (k∈Z)
∗ Si k est pair, (nombres du type, −3π2, π2, 5π2, etc...) le cosinus est positif pour les valeurs de x inférieures à x0 et négatif pour les valeurs de x supérieures à x0 (le vérifier sur un graphique dans le cas de π2 par exemple), tandis que le sinus tend vers 1.
D'où : limx→x+0tanx=−∞ car {N→1D→0− et limx→x−0tanx=+∞ car {N→1D→0+
∗ Si k est impair, (nombres du type, −π2, 3π2, 7π2, etc...) le cosinus est négatif pour les valeurs de x inférieures à x0 et positif pour les valeurs de x supérieures à x0 (le vérifier sur un graphique dans le cas de −π2 par exemple), tandis que le sinus tend vers −1.
D'où : limx→x+0tanx=−∞ car {N→−1D→0+ et limx→x−0tanx=+∞ car {N→1D→0−
Dans les deux cas, limx→x0tanx n'existe pas !
e) limx→π(21+cosx)
L'expression (1+cosx) est toujours positive car l'on a −1≤cosx≤1 pour tout réel x.
limx→π+(21+cosx)=+∞ car {N→2D→0+ et limx→π−(21+cosx)=+∞ car {N→2D→0+
On peut donc conclure que :limx→π(21+cosx)=+∞.
f) limx→−π6(31+2sinx)
Le graphique ci-dessous :

montre que l'on a sinx>−12 (ou, ce qui est équivalent 2sinx+1>0) lorsque x>−π6 et sinx<−12 lorsque x<−π6.
Par conséquent, le dénominateur de l'expression 31+2sinx tend vers 0− lorsque x tend vers (−π6) par valeurs inférieures et vers 0+ lorsque x tend vers (−π6) par valeurs supérieures.
Le calcul suivant en découle :
limx→(−π6)−(31+2sinx)=−∞ car {N→3D→0− et limx→(−π6)+(31+2sinx)=−∞ car {N→3D→0+
3) a) f : x↦1−cosxx2−2x|x|x0=0
On a : f(x)={1−cosx3x2si <01−cosx−x2si ≥0
Par suite, en utilisant la limite usuelle : limx→0(1−cosxx3)=12 on obtient :
limx→0−f(x)=limx→0−(13×1−cosxx2), soit limx→0−f(x)=16.
Et de manière analogue limx→0+f(x)=−12.
b) f : x↦{x2−1,x≤0x2+1,x>0x0=0
limx→0−f(x)=limx→0−(x2−1)=−1 et limx→0+f(x)=limx→0+(x2+1)=1.
c) f : x↦x2+x√x2x0=0
On a pour tout x non nul, √x2=|x|, d'où
limx→0−f(x)=limx→0−(x2+x−x)=limx→0−(−x+1)=−1
et limx→0+f(x)=limx→0+(x2+xx)=limx→0+(x+1)=1
d) f : x↦|2x+1|2x+1x0=−12
On a : f(x)={−1 si x<−121 si x>−12,
D'où : limx→(−12)+f(x)=1 et limx→(−12)−f(x)=−1.
e) f : x↦x√(x−1)2x0=1
On a : f(x)=x|x−1|={x(−x+1)si x≤1x(x−1)si ≥1
On a limx→0−f(x)=limx→0+f(x)=0.
9)limx→0f(x)=limx→0[tan2x√1−cosx]=limx→0[tan2x√2sin2(x2)]=limx→0[tan2x√2×|sin(x2)|].
Levée l'indétermination
Exercice 4
1) f : x↦x3+3x−4x−1 en 1, −∞, +∞
Df=R∖1=]−∞; 1[∪]1; +∞[
∙ Le calcul de la limite de f en 1 se présente a priori sous la forme d'une indétermination du type « 00 », car lorsque x tend vers 1, aussi bien le numérateur que le dénominateur de la fraction f(x) tendent vers 0.
On cherche donc à factoriser le numérateur et le dénominateur qui sont des polynômes ayant une racine commune, à savoir, 1.
Par la méthode de Hörner ou la division euclidienne, on obtient facilement pour le numérateur : x3+3x−4=(x−1)(x2+x+4).
D'où, en simplifiant : limx→1f(x)=limx→1(x2+x+4)=6.
∙ Pour les limites en +∞ et en −∞, on utilise le théorème relatif à la limite d'une fonction rationnelle à l'infini :
limx→−∞f(x)=limx→−∞(x3x)=limx→−∞(x2)=+∞
limx→+∞f(x)=limx→+∞(x3x)=limx→+∞(x2)=+∞
2) f : x↦x2+4x+4x2+8 en −2, −∞, +∞
Méthodes analogues à celles du 1) précédent.
∗ limx→−2f(x)=limx→−2[(x+2)2(x+2)(x2−x+4)]=lim→−2[(x+2)(x2−x+4)]=0
car {N→0D→10
∗ limx→−∞f(x)=limx→−∞(x2x3)=limx→−∞(1x)=0
∗ limx→+∞f(x)=limx→+∞(x2x3)=limx→+∞(1x)=0
3) f : x↦√1+x2−x en −∞, +∞
∙ En −∞, le calcul de la limite ne présente pas d'indétermination car : {limx→−∞(1+x2)=+∞ et limx→+∞√x=+∞
d'où, par composition : limx→−∞√1+x2=+∞(1) et limx→−∞(−x)=+∞(2)
Par somme, on en déduit alors que : limx→−∞=+∞
∙ En +∞, on a une indétermination du type « +∞−∞ ».
On utilise l'expression conjuguée pour la lever.
limx→+∞f(x)=limx→+∞[(√1+x2−x)(√1+x2+x)(√1+x2+x)]=limx→+∞[1+x2−x3(√1+x2+x)]=limx→+∞[1(√1+x2+x)]
Or, on a : {limx→+∞(1+x2)=+∞ et limx→+∞√x=+∞
d'où, par composition :
limx→+∞√1+x2=+∞(3)
et limx→+∞(x)=+∞(4).
Par somme, on en déduit alors que : limx→+∞(√1+x2+x)=+∞.
On en conclut alors que limx→+∞f(x)=limx→+∞[1(√1+x2+x)]=0
car {N→1D→+∞
4) f : x↦√3+x−2xx−1 en 1, +∞
On vérifie aisément que Df=[−3; 1[∪]1; +∞[.
∙ En 1, on a une indétermination du type « 00 ».
On la lève en multipliant numérateur et dénominateur par l'expression conjuguée du numérateur :
limx→1f(x)=limx→1[(√3+x−2x)(√3+x+2x)(x−1)(√3+x+2x)]=limx→1[3+x−4x2(x−1)(√3+x+2x]
Le numérateur de cette dernière expression est un trinôme du second degré qui a pour racines 1 et −34.
Il se factorise donc en −4(x−1)(x+34) ou encore en (x−1)(−4x−3).
Ainsilimx→1f(x)=limx→1[(x−1)(−4x−3)(x−1)(√3+x+2x)]=limx→1[(−4x−3)(√3+x+2x)]=−74
car {N→−7D→4
∙ En +∞, on a, en factorisant par x, au numérateur et au dénominateur :
limx→+∞f(x)=limx→+∞x(−2+√3+xx)x(1−1x)=limx→+∞−2+√3+xx(1−1x)
Or limx→+∞[√3+xx]=limx→+∞[√3+xx2] (car au voisinage de +∞, on a x=√x2).
Et les relationslimx→+∞(3+xx2)=limx→+∞(xx2)=limx→+∞(1x)=0
Limite d'une fonction trigonométrique en 0
Exercice 5
1)limx→0f(x)=limx→0[sin5x2x]=limx→0[sin5x5x×5x2x]=1×52=52.
2)limx→0f(x)=limx→0[xsin3x]=limx→0[x3x×3xsin3x]=1×13=13.
3)limx→0f(x)=limx→0[sin5xsin4x]=limx→0[sin5x5x×5x4x×4xsin4x]=1×54×1=54.
4)limx→0f(x)=limx→0[tanxx]=limx→0[sinxx×1cosx]=1×11=1.
5)limx→0f(x)=limx→0[tan2xsinx]=limx→0[tan2x2x×2xx×xsinx]=1×2×1=2.
6)limx→0f(x)=limx→0[sinx√x]=limx→0[sinxx×x√x]=[sinxx×√x]=1×0=0.
7)limx→0f(x)=limx→0[1−cosxx2]=limx→0[2sin2(x2)4×(x2)2]=limx→0[12×(sin(x2)2(x2))2]=12×12=12.
8)limx→0f(x)=limx→0[1−cosxx2]=limx→0[−2sin2(2x)x2]=limx→0[−2sin2(2x)4x2×4]=limx→0[−8×(sin(2x)(2x))2]=−8×12=−8
9)limx→0f(x)=limx→0[tan2x√1−cosx]=limx→0[tan2x√2sin2(x2)]=limx→0[tan2x√2×|sin(x2)|].
Il y a lieu de distinguer deux cas :
limx→0+f(x)=limx→0+[tan2x√2×sin(x2)]=limx→0+[1√2×tan2x2x×2xx2×x2sin(x2)]=1√2×1×4×1=4√2=2√2.
limx→0−f(x)=limx→0−[tan2x−√2×sin(x2)]=limx→0−[−1√2×tan2x2x×2xx2×x2sin(x2)]=−1√2×1×4×1=−4√2=−2√2.
10)limx→0f(x)=limx→0[1−cosxsin2πx]=limx→0[2sin2(x2)sin2πx]=limx→0[2sin2(x2)(x2)2×(x2)2(πx)2×(πx)2sin2πx]=limx→0[2sin2(x2)(x2)2×14π2×(πxsinπx)2]=2×12×14π2×12=12π2.
Il y a lieu de distinguer deux cas :
Limite d'une fonction trigonométrique en x0
Exercice 6
1) f : x↦sin(2x−π)tan(2x−π)x0=π2
Posant X=x−π2, on obtient :
limx→π2sin(2x−π)tan(2x−π)=limX→0sin2Xtan2X=limX→0sin2X2X×2Xtan2X
Les quantités sin2X2X et 2Xtan2X tendant tous deux vers 1 lorsque X tend vers 0, (voir exercice précédent) il est clair que :
limx→π2sin(2x−π)tan(2x−π)=1.
2) f : x↦sin6x2cosx−√3x0=π6
Posons X=x−π6.
Alors x=X+π6.
limX→π6sin6x2cosx−√3=limX→0sin6(X+π6)2cos(X+π6)−√3=limX→0sin(6X+π)2(cosXcosπ6−sinXπ6)−√3=limX→0sin2X√3cosX−sinX−√3=limX→0sin2X√3(cosX−1)−sinX=limX→02sinXcosX√3(−2sin2X2)−2sinX2cosX2=limX→04sinX2cosX2cosX−2sinX2(√3sinX2+cosX2)=4×1×1−2(√3×0+1)=−2.
3) f : x↦tanxsin2x−1x0=π4
On a limx→π4tanx=1 et limx→π4(sin2x−1)=0−.
D'où limx→π4tanxsin2x−1=−∞.
Morale : il faut toujours vérifier si l'on a bien affaire à une forme indéterminée avant de se lancer « tête baissée » dans les calculs.
Déterminer une limite par lecture graphique
Exercice 7
1) Df=R∖0 (on n'a pas indiqué si le point d'abscisse 0 fait partie de la courbe).
2) limx→0−f(x)=+∞; limx→0+f(x)=0 (voir l'allure de la courbe au voisinage de 0);
limx→+∞f(x)=+∞ (car Cf est asymptote à la droite d'équation y=35x au voisinage de +∞ et limx→+∞(35x)=+∞)
limx→−∞f(x)=2 (car Cf admet pour asymptote horizontale la droite d'équation y=2 au voisinage de −∞).
Exercice 8
Déterminons tout d'abord une équation de la droite Δ.
Elle est visiblement de la forme y=ax+b.
Puisqu'elle passe par le point de coordonnées (0; 1), on a b=1 et elle passe par exemple par le point de coordonnées (1; 2), donc on a aussi : 2=a+1⇒a=1.
Finalement l'équation réduite de Δ est : y=x+1.
∗ limx→+∞f(x)=+∞ (car Cf est asymptote à la droite d'équation y=x+1 au voisinage de +∞ et limx→+∞(x+1)=+∞)
∗ limx→−∞f(x)=0 (car Cf admet pour asymptote horizontale l'axe des abscisses (y=0) au voisinage de −∞).
∗ limx→0−f(x)=+∞ (voir l'allure de la courbe au voisinage de 0 à gauche) ;
∗ Puisque f admet pour asymptote oblique la droite Δ d'équation y=x+1, on a limx→+∞f(x)x=1.
Exercice 9
a) limx→−∞f(x)=1 (car Cf admet pour asymptote horizontale la droite d'équation y=1 au voisinage de −∞).
limx→+∞f(x)=+∞ (car Cf est asymptote à la droite d'équation y=x au voisinage de +∞ et limx→+∞f(x)=+∞)
b) limx→0−f(x)=+∞ ; limx→0+f(x)=+∞ (voir l'allure de la courbe au voisinage de 0) ;
c) limx→+∞[f(x)−x]=0 (puisque, par hypothèse, la droite d'équation y=x est une asymptote à la courbe au voisinage de +∞).
d) Quand x tend vers α par valeurs inférieures, f(x) tend vers 0 mais en restant positif.
On en déduit que :
limx→α+1f(x))=+∞ car {N→1D→0+
e) Quand x tend vers α par valeurs supérieures, f(x) tend vers 0 mais en restant négatif.
On en déduit que :
limx→α−1f(x))=−∞ car {N→1D→0−
Limite d'une fonction composée
Exercice 10
1) f : x↦cosπ(x+1)x
Posons u(x)=π(x+1)x et v(x)=cosx.
Les relations limx→+∞u(x)=π et limx→πv(x)=−1, entraînent, d'après le théorème sur la limite d'une fonction composée, que :
limx→+∞[cosπ(x+1)x]=−1.
2) f : x↦√2x2−1x
Posons u(x)=2x2−1x et v(x)=√x.
Les relations limx→+∞u(x)=limx→+∞2x2x=limx→+∞2x=+∞ et limx→+∞v(x)=+∞, entraînent, d'après le théorème sur la limite d'une fonction composée, que :
limx→+∞u(x)=[√2x2−1x]=+∞.
3) f : x↦sin1√x en +∞
Posons u(x)=1√x et v(x)=sinx.
Les relations limx→+∞u(x)=0 et limx→0sinx=0, entraînent, d'après le théorème sur la limite d'une fonction composée, que :
limx→+∞[sin1√x]=0.
4) f : x↦1−√|x|2+√|x| en −∞
Posons u(x)=x−12+x, v(x)=√x et w(x)=|x|.
On vérifie aisément les relations
limx→−∞w(x)=+∞, limx→+∞v(x)=+∞ et limx→+∞u(x)=limx→+∞−xx=1.
D'où, d'après le théorème sur la limite d'une fonction composée (ici il y en a trois) : limx→+∞[1−√|x|2+√|x|]=−1.
5) f : x↦√2x+1x−3 en +∞
Posons u(x)=2x+1x−3 et v(x)=√x.
Les relations limx→+∞u(x)=limx→+∞2xx=2 et limx→2v(x)=√2, entraînent, d'après le théorème sur la limite d'une fonction composée, que :
limx→+∞[√2x+1x−3]=√2.
6) f : x↦√2x+1x−3 en −12, puis en 3
Notons d'abord que la fonction f n'est définie que si x≠3 et si 2x+1x−3≥0.
En tenant compte de ces deux conditions, on voit facilement que Df=]−∞; −12]∪]3; +∞[.
∗ En −12 :
Avec les notations de la question précédente, on a :
limx→−12u(x)=0 et limx→0v(x)=0.
d'où, d'après le théorème sur la limite d'une fonction composée :limx→−12(√2x+1x−3)=0.
∗ En 3 :
Avec les notations de la question précédente, on a :
limx→3+u(x)=+∞ (car le numérateur de u(x) tend vers 3 tandis que son dénominateur tend vers 0+) et limx→+∞v(x)=+∞, d'où, d'après le théorème sur la limite d'une fonction composée : limx→−12(√2x+1x−3)=+∞.
7) f : x↦√1x2−1 en −1, 1, −∞, +∞
f(x) existe si et seulement si 1x2−1>0.
Df=]−∞; −1[∪]1; +∞[
∗ En −1 :
Posons u(x)=1x2−1 et v(x)=√x.
On a limx→(−1)−u(x)=+∞
car {N→1D→0+ et limx→+∞v(x)=+∞,
d'où, d'après le théorème sur la limite d'une fonction composée :
limx→(−1)−(√1x2−1)=+∞
∗ En 1 :
Avec les notations de la question précédente, on a :
limx→1+u(x)=+∞ (car le numérateur de u(x) tend vers 1 tandis que son dénominateur tend vers 0+)
et limx→+∞v(x)=+∞, d'où, d'après le théorème sur la limite d'une fonction composée :
limx→−12(√1x2−1)=+∞.
∗ En −∞ :
Avec les notations de la question précédente, on a :
limx→−∞u(x)=limx→−∞(1x2)=0
et limx→0v(x)=0, d'où, d'après le théorème sur la limite d'une fonction composée :
limx→−∞(√1x2−1)=0.
∗ En +∞ :
On a d'une manière analogue au cas ci-dessus :
limx→+∞(√1x2−1)=0.
8) f : x↦sin(πx−12x+1) en −∞, +∞
Posons u(x)=πx−12x+1 et v(x)=sinx.
On a limx→−∞u(x)=limx→−∞πx2x=π2
et limx→π2v(x)=1, d'où, d'après le théorème sur la limite d'une fonction composée :
limx→−∞(sinπx−12x+1)=1.
La démarche est tout à fait analogue en +∞ avec le même résultat.
Déterminer une limite par comparaison
Exercice 11
1) f : x↦1+x2sin1x en x0=0
On a, pour tout x non nul et en particulier pour tout x de [−1; 0[∪]0; 1] :
−1≤sin1x≤1, d'où en multipliant les 3 membres par x2≥0, −x2≤x2sin1x≤x2, puis en ajoutant 1 aux 3 membres de cette dernière inégalité :
1−x2≤1+x2sin1x≤1+x2.
Puisque limx→0(1−x2)=limx→0(1+x2)=1, le théorème dit “ des gendarmes ” (ou théorème d'encadrement) permet de conclure que limx→0(1+x2sin1x)=1.
2) f : x↦sinxx en +∞ et en −∞
On a pour tout x réel, et en particulier pour tout x de ]−∞; 0[, −1≤sinx≤1, d'où en multipliant les 3 membres par 1x<0, −1x≥sinxx≥1x ou encore 1x≤sinxx≤−1x.
Les relations limx→−∞(1x)=limx→−∞(−1x)=0 et le théorème d'encadrement entraînent alors que :
limx→−∞(sinxx)=0
De même on a pour tout réel x strictement positif, −1≤sinx≤1, d'où en multipliant les 3 membres par 1x>0, −1x≤sinxx≤1x.
Les relations limx→+∞(−1x)=0 et le théorème d'encadrement nous donnent : limx→+∞(sinxx)=0
3) f : x↦sin1x+1x en x0=0
Pour tout réel x non nul, on a par définition du sinus d'un réel :
−1≤sin1x≤1.
En ajoutant 1x aux trois membres de cette dernière inégalité, il vient :
−1+1x≤sin1x+1x≤1+1x.
∙ Pour x<0, l'inégalité sin1x+1x≤1+1x et le fait que limx→0−(1+1x)=−∞ entraînent d'après un théorème de comparaison (théorème de majoration) que :
limx→0−(sin1x+1x)=−∞.
∙ Pour x>0, l'inégalité sin1x+1x≥1+1x et le fait que limx→0+(1+1x)=+∞ entraînent d'après un théorème de comparaison (théorème de minoration) que :
limx→0+(sin1x+1x)=+∞.
4) f : x↦sinx+2x en +∞ et en −∞
Pour tout réel x, on a par définition du sinus d'un réel : −1≤sinx≤1.
D'où en ajoutant 2 aux trois membres, 1≤2+sinx≤3.
∙ Pour tout réel x strictement positif, multiplions les trois membres par 1x>0 pour obtenir :
1x≤2+sinxx≤3x.
Les relations limx→+∞(1x)=limx→+∞(3x)=0 et le théorème d'encadrement nous donnent : limx→+∞(2+sinxx)=0
∙ Pour tout réel x strictement négatif, multiplions les trois membres par 1x<0 pour obtenir :
1x≤2+sinxx≤3x.
Les relations limx→−∞(1x)=limx→−∞(3x)=0 et le théorème d'encadrement nous donnent : limx→−∞(2+sinxx)=0
5) f : x↦cosx−x en +∞ et en −∞
Pour tout réel x, on a par définition du cosinus d'un réel : −1≤cosx≤1.
D'où en ajoutant −x aux trois membres, −1−x≤cosx−x≤1−x.
∙ Pour x<0, l'inégalité cosx−x≥−1−x et le fait que limx→−∞(−1−x)=+∞ entraînent d'après un théorème de comparaison (théorème de minoration) que :
limx→0−(cosx−x)=+∞.
∙ Pour x>0, l'inégalité cosx−x≤1−x et le fait que limx→+∞(1−x)=−∞ entraînent d'après un théorème de comparaison (théorème de majoration) que : limx→0−(cosx−x)=−∞.
6) f : x↦1+x2sin1x en 0
Pour tout réel x non nul, on a par définition du sinus d'un réel : −1≤sin1x≤1.
D'où en multipliant les 3 membres par x2≥0,
−x2≤x2sin1xx2.
Puis, en ajoutant 1 aux trois membres, on obtient :
1−x2≤1+x2sin1x≤1+x2.
Les relations limx→0(1−x2)=limx→0(1+x2)=1 et le théorème d'encadrement nous donnent : limx→0(1+x2sin1x)=1.
Étude des branches infinies
Exercice 12
1) Posons f(x)=x+22x−3.
Df=]−∞; 32[∪]32; +∞[.
limx→−∞f(x)=limx→−∞(x2x)=12 :
il en résulte que la droite D2 d'équation y=12 est asymptote à C au voisinage de −∞.
Le tableau de signes de 2x−3 autour de 32 étant :
x−∞32+∞2x−3−|+
On a :
limx→(32)−f(x)=−∞ car {N→72D→0−
et limx→(32)+f(x)=+∞ car {N→72D→0+.
Il en résulte que la droite D1 d'équation x=12 est asymptote verticale à C.
Enfin limx→+∞f(x)=limx→+∞(x2x)=12 :
Il en résulte que la droite D2 d'équation y=12 est asymptote à C au voisinage de +∞.
Exercice 13
1) ∗ limx→(−2)+f(x)=limx→(−2)+(√x+2)=0 ;
∗ limx→(−2)−f(x)=limx→(−2)−(2x2−|x3|x+2)=limx→(−2)−(2x2+x3x+2)=limx→(−2)+(x2(2+x)x+2) (car au voisinage de −2, x est négatif, donc x3 aussi).
D'où limx→(−2)−f(x)=(−2)2=4.
Enfin f(−2)=√−2+2=0.
Il résulte de ces calculs que f est continue à droite, mais pas à gauche en −2.
En résumé, f n'est pas continue en −2.
2) On a, pour tout x de ]−∞; −2[, f(x)=2x2+x3x+2=x2 (après simplification par (x+2) comme ci-dessus).
Exercice 14
1) f : x↦3x2+x−1
f est définie et continue sur R comme fonction polynôme.
2) f : x↦2x+12x−1
f est définie et continue sur R∖{12} comme fonction rationnelle.
3) f : x↦√x2+5x−5
f(x) existe si et seulement si x2+5x−5≥0, soit après calcul des racines du trinôme, x∈D=]−∞; −5+3√52]∪[−5+3√52; +∞[.
La fonction g\ :\ x\mapsto x^{2}+5x-5 étant continue et positive sur D, il résulte d'un théorème du cours de Première que la fonction f=\sqrt{g} est continue sur D.
Auteur:
Mouhamadou ka
Commentaires
AMANI (non vérifié)
ven, 10/01/2021 - 13:01
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DEMANDE INTEGRATION
AMANI (non vérifié)
ven, 10/01/2021 - 13:01
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DEMANDE INTEGRATION
Anonyme (non vérifié)
ven, 07/19/2024 - 02:51
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Bien
Serigne fallou sarr (non vérifié)
lun, 11/11/2024 - 23:48
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Bac
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