Calcul intégral - T S

Classe: 
Terminale
 

I Primitive 

I.1 Définition

Soit I un intervalle de R  et  f une fonction continue sur I. On dit que F est une primitive de f sur I notée f si, F  est dérivable sur I  et  xI, F(x)=f(x)

Exemple 

Soit f  et  F deux fonctions définies par : 
 
f(x)=x2,F(x)={13x3six013x31six>0
 
F est-elle une primitive de f sur :
 
], 0] ?,[0, +[ ?,]0, +[ ?,R ?

Résolution

limx0F(x)F(0)x0=limx013x3x=limx013x2 =0
 
Donc, F est dérivable à gauche de 0.
 
limx0+F(x)F(0)x0=limx0+13x31x=limx0+13x21x=

Donc, F n'est pas dérivable à droite de 0.
 
F est dérivable sur ], 0] et F(x)=x2=f(x), donc F est une primitive de f sur ], 0].
 
F n'est pas dérivable sur [0, +[, donc F n'est pas une primitive de f sur [0, +[.
 
F est dérivable sur ]0, +[ et F(x)=f(x), donc F est une primitive de f sur ]0, +[.
 
F non dérivable sur R, donc F n'est pas une primitive de f sur R.

Théorème 1

Toute fonction continue sur I y admet une primitive.

Théorème 2

Si F est une primitive de f sur I, alors toute fonction G définie par G(x)=F(x)+c;c  une constante est aussi une primitive de f sur I.
 
Donc deux primitives quelconques d'une fonction diffèrent d'une constante et il existe une unique primitive qui prend une valeur y en x0.

Théorème 3

Soit f une fonction dérivable sur I de dérivée f continue sur I et g une fonction continue sur I de primitive G définie sur un intervalle J contenant f(I), alors (gf)f a pour primitive sur I, Gf

I.2 Opération sur les primitives 

Si F est une primitive de f et G une primitive de g, alors 
 
αF+βG est une primitive de αf+βg;α, βR

Tableau de quelques primitives

u et v sont deux fonctions continues et c une constante.
 
fFaRax+c1x; x>0ln|x|+cexexsinxcosx+ccosxsinx+c1x; x>02x1x2; x>01xfFxnxn+1n+1+c1cos2x=1+tan2xtanxuunun+1n+1uuln|u|ueueuuu21u
 
fFucosusinuusinucosuucos2u=1+tan2utanuuu2uuv+vuuvλf; λRλFuvuvv2uv

Théorème 

Si u et v sont dérivables sur I de dérivées u et v continues sur I, alors uv=uvuv 
En effet, (uv)=uv+vuuv=(uv)uvuv=(uv)uvuv=uvuv

Exemple 

Déterminer les primitives de :
 
f(x)=xcosx,g(x)=xex,h(x)=lnx

Résolution 

Posons u=cosx  u=sinx  et  v=x  v=1 donc, f(x)=F(x)=xsinxsinx=xsinx+cosx
On pose : u=ex  u=ex  et  v=x  v=1 alors, g(x)=G(x)=xexex=xexex
Posons : u=x  u=1  et  v=lnx  v=1x alors, h(x)=H(x)=xlnx1=xlnxx

II Définition et propriétés

II.1 Définition 

Soit I un intervalle de R, a, bI et f une fonction continue sur I. On appelle intégrale de a à b de f le réel noté baf(x)dx=[F(x)]ba=F(b)F(a)
où  F est une primitive quelconque de f sur [a, b] ou [b, a]

Remarques 

   Le choix de la primitive F n'influe pas le résultat de l'intégrale. En effet, si F et G sont deux primitives d'une même fonction f sur I, alors elles différent d'une constante. Les quantités F(b)F(a) et G(b)G(a) sont donc égales. Soit G(x)=F(x)+c,  alors baf(x)dx=[G(x)]ba=G(b)G(a)=F(b)+c(F(a)+c)=F(b)F(a)
   Soit I un intervalle et x0I, Pour tout réel x de I, nous avons : xx0f(t)dt=[F(t)]xx0=F(x)F(x0) La fonction F définie sur I par F(x)=xx0f(t)dt est donc la primitive de f sur I qui s'annule en x0.
 
   La lettre t ( ou x) choisie pour la variable est une variable "muette" ; elle peut être notée par toute autre lettre. Ce qui signifie que : baf(x)dx=baf(t)dt=baf(u)du=F(b)F(a)

Exemple 

Calculer I=541x29dx,J=10xx+1dx,K=e1lnxxdx

Résolution 

Soit I=541x29dx
 
On a : 1x29=1(x3)(x+3)=16(x3)16(x+3), alors I=541x29dx=54(16(x3)16(x+3))dx=[16ln|x3|16ln|x+3|]54=16ln216ln8(16ln116ln7)=16ln216ln23+16ln7=16ln236ln2+16ln7=13ln2+16ln7
Donc, I=541x29dx=13ln2+16ln7
 
J=10xx+1dx.  Or, xx+1=11x+1 donc, J=10xx+1dx=10(11x+1)dx=[xln|x+1|]10=1ln2
Donc J=10xx+1dx=1ln2
K=e1lnxxdx=[12ln2|x|]e1=12ln2e0=12
Donc, K=e1lnxxdx=12

II.2 Propriétés

Soit I un intervalle de R, a, b, cI, f et g deux fonctions continues sur I, α, βR, alors 
 
   aaf(x)dx=0
 
    baf(x)dx=abf(x)dx
 
   Relation de Chasles baf(x)dx=caf(x)dx+bcf(x)dx
 
   Linéarité de l'intégration ba(αf+βg)(x)dx=αbaf(x)dx+βbag(x)dx
 
   Si f est paire, alors aaf(x)dx=2a0f(x)dx
 
   Si f est impaire, alors aaf(x)dx=0
 
   Si f est périodique de période T, alors a+Taf(x)dx=T0f(x)dx
 
   Positivité de l'intégration : Si ab et f0 sur [a, b], alors baf(x)dx0
 
   Conservation de l'ordre de l'intégration : Si ab et fg sur [a, b], alors baf(x)dxbag(x)dx
 
   |baf(x)dx|ba|f(x)|dx
 
   Inégalité de la moyenne : La fonction f étant continue sur [a, b], alors il existe deux réels m et M tels que, pour tout réel x[a, b] on ait mf(x)M et donc : m(ba)baf(x)dxM(ba)
En effet mf(x)Mbamdxbaf(x)dxbaMdxm(ba)baf(x)dxM(ba)

Théorème de la moyenne

Pour toute fonction f définie et continue sur l'intervalle [a, b], d'après le théorème des valeurs intermédiaires, il existe au moins un réel c[a, b] tel que
f(c)=1babaf(x)dx Le réel f(c) est appelé valeur moyenne de f sur [a, b].

Interprétations géométriques

Le plan est muni d'un repère orthogonal (O; i, j). Soit f une fonction continue et positive de courbe représentative (Cf), alors
 
   L'encadrement m(ba)baf(x)dxM(ba) signifie que l'aire du domaine coloré est minorée par l'aire du rectangle ABCD, et majorée par celle du rectangle ABEF.
 
   L'égalité f(c)=1babaf(x)dx signifie que l'aire du domaine coloré est égale à celle du rectangle ABGH.

 

 

Exercice d'application

Soit la suite (un) définie par un=e1x(lnx)ndx Montrer que un est décroissante.

Résolution 

un+1un=e1x(lnx)n+1dxe1x(lnx)ndx=e1(x(lnx)n+1x(lnx)n)dx=e1x(lnx)n(lnx1)dx
Or, xe  lnx1, donc lnx10. De plus x(lnx)n>0.
 
Alors, x(lnx)n(lnx1)<0 et donc e1x(lnx)n(lnx1)dx<0 d'où un+1un<0 ce qui signifie que (un) est décroissante.

III Méthodes d'intégration

III.1 A l'aide du tableau de primitives

Exemple 

Calculer I=10x1x2dx,J=π60sin2xcos3xdx
Posons u=1x2  u=2x, donc x1x2=12uu1/2.
 
Or, uu1/2 a pour primitive 23u3/2 donc 12(23u3/2)=13u3/2 est primitive de 12uu1/2.
Donc, I=10x1x2dx=[13(1x2)1x2]10=13
On a : sin2xcos3x=12[sin5x+sin(x)] donc, J=π60sin2xcos3xdx=π60(12sin5x12sinx)dx=[110cos5x+12cosx]π60=320+34+11012=6320410
Donc, J=π60sin2xcos3xdx=331025

III.2 A l'aide de la linéarisation

Exemple 

Calculer I=π0sin5xdx
On a sin5x=(eixeix2i)5,

après développement (chapitre - nombres complexes) on obtient sin5x=116(sin5x5sin3x+10sinx),

donc, I=π0sin5xdx=π0116(sin5x5sin3x+10sinx)dx=[180cos5x+548cos3x58cosx]π0=180548+58+180548+58=140524+54

III.3 Par changement de variables

Théorème 

Si g est continue sur [a, b] et de dérivée g continue sur [a, b].
 
Si f est continue sur [α, β] avec α=g(a) et β=g(b), alors bafg(x)g(x)dx=βαf(u)du

Exemple 

Calculer A=π40tanxdx,B=π0sinxcos4xdx

Résolution 

Soit A=π40tanxdx=π40sinxcosxdx
Posons : u=cosx  du=sinxdx, alors u=dudx  du=udx et donc A=π40tanxdx=221duu=[ln|u|]2/21=ln12=ln2 = 12ln2
Soit  B=π0sinxcos4xdx
Posons : u=cosx  du=sinxdx,
alors, B=π0sinxcos4xdx=11u4du=11u4du=210u4du  car g(u)=u4  est paire=2[15u5]10=25

Remarque 

baαf(αt+β)dt=αb+βαa+βf(u)du
u=αt+β  du=αdt

III.4 Intégration par parties

Si u et v sont dérivables sur I de dérivées u et v continues sur I et a, bI, alors bau(x)v(x)dx=[u(x)v(x)]babau(x)v(x)dx

Exemple 

Calculer les intégrales suivantes A=π0xcosxdx,B=e1xlnxdx

Résolution 

Posons : u=cosx  u=sinx  et  v=x  v=1, donc A=π0xcosxdx=[xsinx]π0π0sinxdx=0+[cosx]π0=2
On pose u=x  u=x22  et  v=lnx  v=1x,

alors, B=e1xlnxdx=[x22lnx]e1e1x2dx=e22[x24]e1=e22e24+14=e2+14

IV Calcul approché d'une intégrale

Méthode des rectangles

Soit I=[a, b] un intervalle (a<b) de R, f une fonction continue strictement croissante et positive sur I.
 
baf(x)dx est la surface du plan ou l'aire du domaine comprise entre la courbe Cf, l'axe (xOx) et les droites d'équations x=a et x=b.
 
On subdivise [a, b] en n segments de même longueur ban, on a donc :
 
x0=a, x1=a+ban, x2=a+2(ba)n,, xk=a+k(ba)n et xn=a+n(ba)n=b.

On a ainsi un découpage régulier de l'intervalle I car k[0, (n1)], xk+1xk=ban.

 
Soit sn la somme des aires des rectangles AkAk+1Bk+1Bk et Sn la somme des aires des rectangles AkAk+1Bk+1Ak,0kn1.
 
L'aire du domaine sous la courbe est donc encadrée par deux suites adjacentes d'aires de rectangles associés à une subdivision de l'intervalle [a, b],

on a alors snbaf(x)dxSn avec : sn=f(a)(ban)+f(a+ban)×ban++f(a+(n1)(ba)n)×ban=bann1k=0f(a+k(ba)n) donc sn=bann1k=0f(a+k(ba)n)

 
Sn=f(a+ban)×ban+f(a+2(ba)n)×ban++f(a+(n1)(ba)n)×ban+f(b)×ban=bannk=1f(a+k(ba)n) donc, Sn=bannk=1f(a+k(ba)n)

 

 

Autre méthode

Sur [xk, xk+1], f est croissante alors, f(xk)f(x)f(xk+1) et donc xk+1xkf(xk)dxxk+1xkf(x)dxxk+1xkf(xk+1)dxf(xk)(xk+1xk)xk+1xkf(x)dxf(xk+1)(xk+1xk)banf(a+k(ba)n)xk+1xkf(x)dxbanf(a+(k+1)(ba)n)bann1k=0f(a+k(ba)n)n1k=0xk+1xkf(x)dxbann1k=0f(a+(k+1)(ba)n)bann1k=0f(a+k(ba)n)baf(x)dxbannk=1f(a+k(ba)n)
Ainsi, snbaf(x)dxSn
Sn+sn2 est une valeur approchée de baf(x)dx à Snsn2 près. 
 
Snsn2=(f(b)f(a))(ban)
 
Donc en subdivisant de plus en plus finement l'intervalle [a, b], les suites sn et Sn convergent vers un même nombre, ce nombre est l'aire sous la courbe Cf.
 
limn+sn=limn+Sn=baf(x)dx

V Fonction définie par une intégrale

   Soit I un intervalle de r et a, bR, l'intégrale baf(x)dx existe si f est continue sur [a, b].
 
   Soit f une fonction continue sur I, pour tous a, xI la fonction F définie par F(x)=xaf(t)dt est une fonction définie par une intégrale.
 
  f est continue sur I, alors f admet une primitive G sur I, donc F(x)=[G(t)]ax=G(x)G(a). Ainsi, F(x)=G(x)=f(x)

Exemple 

Soit F la fonction définie par F(x)=x011+t2dt
On a 11+t2 continue sur R, donc F est définie sur R et xR, F(x)=x011+t2dt=x011+u2du=F(x) après changement de variables u=t  du=dt, donc F est impaire.
 
11+t2 est continue sur R, donc admet une primitive F1 et donc 
 
F(x)=F1(x)F1(0)  F(x)=F1(x)=11+x2>0, donc F est strictement croissante. On a :
1+t2t211+t21t20x011+t2dtx01t2dt0F(x)[1t]x00F(x)1x+1
Ainsi, 0limx+F(x)1
 
  f continue sur R, u(x) et v(x) dérivable sur R, alors
F(x)=v(x)u(x)f(t)dt existe si, et seulement, u(x) et v(x) existent et appartiennent au domaine de continuité de f.
 
f continue sur R donc admet une primitive F1, alors F(x)=[F1(t)]v(x)u(x)=F1(v(x))F1(u(x))
F1 dérivable sur R, alors F1(u(x)) est dérivable sur R, idem pour F1(v(x)), d'où F dérivable sur R.
 
Donc F(x)=v(x)F1(v(x))u(x)F1(u(x))=v(x)f(v)u(x)f(u)

VI Calcul d'aire et de volume 

VI.1 Calcul d'aires

Soit (O; i, j) un repère orthogonal, ||i||=mcm, ||j||=ncm.
 
L'unité d'aire est l'aire du quadrilatère construit sur les vecteurs de bases du repères. 1 unité d'aire (u.a)=m×ncm2

 

 
   Soit f0 sur [a, b].
 
L'aire A de la partie du plan comprise entre Cf, l'axe des abscisses et les droites d'équation x=a et x=b est égale à : A=baf(x)dxu.a

Exemple 

Soit (O; i, j) un repère orthogonal, ||i||=||j||=1cm. On considère la parabole Cf représentant la fonction f définie sur R par f(x)=x2.
 
Calculer l'aire A en cm2 du domaine délimité par Cf, l'axe des abscisses et les droites d'équation x=1 et x=2

Résolution

On a 1u.a=1cm2
 
A=21f(x)dx=21x2dx=[x33]21=83+13=3cm2

 

 
   Soit f0 sur [a, b].
 
L'aire de la partie du plan comprise entre Cf, l'axe des abscisses et les droites d'équation x=a et x=b est égale à : baf(x)dxu.a

Exemple 

Soit f la fonction définie sur R par f(x)=x2.
 
Calculer l'aire A du domaine délimité par Cf, l'axe des abscisses et les droites d'équation x=1 et x=2

Résolution

A=21f(x)dx=21x2dx=[x33]21=83+13=3cm2

 

 
   Soit f et g deux fonctions continues sur [a, b].
 
L'aire de la partie du plan comprise entre Cf, Cg et les droites d'équation x=a et x=b est égale à : ba|f(x)g(x)|dxu.a

Exemple : cas particulier d'une fonction changeant de signe

Soit f et g les fonctions définies sur R par f(x)=ex1 et g(x)=0
 
Calculer l'aire A du domaine délimité par Cf, Cg et les droites d'équation x=1 et x=1

Résolution 

A=11|f(x)g(x)|dx=11|ex1|dx=01(ex1)dx+10ex1dx=[exx]01+[exx]10=[11e1]+[e11]=1e+e2

 

 
 
   Soit f une fonction continue sur [a, b] et D une droite d'équation αx+β.
 
L'aire de la partie du plan comprise entre Cf, D et les droites d'équation x=a et x=b est égale à : ba|f(x)(αx+β)|dxu.a

Exemple 

Soit f la fonction définie sur R+ par f(x)=x et D : x+12
 
Calculer l'aire A du domaine délimité par Cf, D et les droites d'équation x=12 et x=2
 
A=21/2|f(x)(αx+β)|dx=21/2(x+12x)dx=[x22+12xx3/232]21/2=(2+1423)(18+1426)=338726

 

 

VI.2 Calcul de volume

Soit (O\;;\ \vec{i}\;,\ \vec{j}\;,\ \vec{k}) un repère orthogonal.
 
L'unité de volume est le volume du parallélépipède construit sur les vecteurs de bases du repères.

 

 
Soit S un solide de hauteur h. Un plan \mathcal{P} parallèle au plan (x'Ox) coupe S suivant une figure plane de surface S(z). Le volume \mathcal{V} de S est égal à \mathcal{V}=\int_{0}^{h}S(z)\mathrm{d}z\;u.v 
1\;u.v=\text{une unité de volume}

 

 

Exemples 

a) Cylindre (R\;,\ h)

S(z)=\pi R^{2} \begin{eqnarray} \mathcal{V}&=&\int_{0}^{h}S(z)\mathrm{d}z\nonumber \\ \\&=&\int_{0}^{h}\pi R^{2}\mathrm{d}z\nonumber \\ \\&=&[\pi R^{2}]_{0}^{h}\nonumber \\ \\&=&\pi R^{2}h\nonumber \end{eqnarray}

 

 

b) Cône (R\;,\ h)

S(z)=\pi r^{2}, d'après Thalès \dfrac{r}{R}=\dfrac{z}{h}, donc S(z)=\pi\dfrac{R^{2}}{h^{2}}z^{2}.
Donc \begin{eqnarray} \mathcal{V}&=&\int_{0}^{h}S(z)\mathrm{d}z\nonumber \\ \\&=&\int_{0}^{h}\pi\dfrac{R^{2}}{h^{2}}z^{2}\mathrm{d}z\nonumber \\ \\&=&\pi\dfrac{R^{2}}{h^{2}}\int_{0}^{h}z^{2}\mathrm{d}z\nonumber \\ \\&=&\pi\dfrac{R^{2}}{h^{2}}\left[\dfrac{z^{3}}{3}\right]_{0}^{h}\nonumber \\ \\&=&\pi\dfrac{R^{2}h}{3}\nonumber \end{eqnarray}

 

 

c) Sphère de rayon R

S(z)=\pi r^{2} or r^{2}+z^{2}=R^{2}\ \Rightarrow\ r^{2}=R^{2}-z^{2}, donc S(z)=\pi(R^{2}-z^{2}).
Alors \begin{eqnarray} \mathcal{V}&=&\int_{-R}^{R}S(z)\mathrm{d}z\nonumber \\ \\&=&\int_{-R}^{R}\pi(R^{2}-z^{2})\mathrm{d}z\nonumber \\ \\&=&2\pi\int_{0}^{R}(R^{2}-z^{2})\mathrm{d}z\nonumber \\ \\&=&2\pi\left[R^{2}z-\dfrac{z^{3}}{3}\right]_{0}^{R}\nonumber \\ \\&=&2\pi\left(R^{3}-\dfrac{R^{3}}{3}\right)\nonumber \\ \\&=&\dfrac{4}{3}\pi R^{3}\nonumber \end{eqnarray}

 

 

Remarque 

Soit f une fonction continue sur [a\;,\ b], alors le volume engendré par la rotation de C_{f}\;,\ x=a et x=b autour de l'axe des abscisses est égal à \mathcal{V}=\int_{a}^{b}\pi(f(x))^{2}\mathrm{d}x 
Auteur: 
Diny Faye & Seyni Ndiaye

Commentaires

Merci à vous pour tout ce que vous faites pour nous apprenants et éducateurs.

C'est très intéressant, merci infiniment

ghferuipguitg-ioiuug tefg"o^rii

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