Généralités sur les fonctions - 2nd
Classe:
Seconde
Activité 1
Donner les ensembles de définition des fonctions suivantes :
f:R→R; f(x)=x2+2x
g:[0; +∞[→R; g(x)=xx2−1
h:[0; +∞[→R; h(x)=√1−x
k:[0; 5]→R; k(x)=xx−3
Activité 2
ABCD est un rectangle de périmètre 18m et de coté variable; AB=x.
1) Exprimer AB en fonction de x.
2) Soit f(x) l'aire de ABCD. Donner l'ensemble de définition de f et déterminer l'expression de f(x).
I. Définition
Soient I et Jdeux ensembles non vides. On appelle fonction de I vers J, toute relation qui lie, à tout élément x de I, au plus un élément y de J
Exemple
f:[0; +∞[⟶Rx⟼x2+1
I=[0; +∞[, J=R

⋅ l'ensemble I est appelé de départ et J l'ensemble d'arrivé.
⋅ f(x) est l'image de x par f
⋅ Si y=f(x), on dit que x est l'antécédent de y par f.
⋅ Si J=R, on dit que f est une fonction numérique.
⋅ Si I et J sont des parties de R, on dit que f est une fonction numérique de la variable réelle.
⋅ f définie sur I par f(x)=… est notée parfois
f:I⟶Rx⟼f(x)
II. Ensemble de définition
f : I→R, l'ensemble x⟼f(x) de définition de f noté Df est l'ensemble des x appartenant à I tels que f(x) existe.
Df={x∈I/f(x) existe }
Df={x∈I/f(x) existe }
III. Représentation graphique
III.1 Définition
Soit (O; →i, →j), un repère orthonormé. On appelle représentation graphique d'une fonction f ou graphe de f ou la courbe de f qu'on peut noter Cf, l'ensemble des points M(xy) du plan tels que y=f(x)
Exercice d'application
Soit f(x)=2x2−3x et Cf la courbe de f.
a) Parmi les points suivants quels sont ceux qui appartiennent à Cf
A(1−1), B(320), C(−22), E(√2−0.2), F(−690)
b) Quels sont les points de Cf d'ordonnée 5 ?
c) Déterminer les coordonnées du point G d'abscisse −1
d) Déterminer les points d'intersections de Cf avec les axes du repère
Résolution
a) A(1−1), on a :
f(xA)=f(1)=2(1)2−3=−1=yA
Donc, A∈Cf
B(320), on a :
f(xB)=f(32)=2(32)2−3(32)=0=yB
D'où, B∈Cf
Soit C(−22) alors, on a :
f(xC)=f(−2)=2(−2)2−3(−2)=14≠yC
D'où, C∉Cf
Soit E(√2−0.2) alors, on a :
f(xE)=f(√2)=2(√2)2−3(√2)=4−3√2≠yE
Donc, E∉Cf
F(−690) alors, on a :
f(xF)=f(−6)=2(−6)2−3(−6)=90=yF
D'où, F∈Cf
b) Soit M(xy)∈Cf, y est l'ordonnée de M et x est l'abscisse.
Déterminer les points d'ordonnée 5 revient à résoudre l'équation f(x)=5.
f(x)=5⇔2x2−3x=5⇔2x2−3x=5−0
Δ=9+40=49 ⇒ x1=3−74=−1etx1=3+74=52
On a donc deux points d'ordonnée 5 : K(525) et L(−15)
c) L'ordonnée du point d'abscisse −1 est donnée par
f(−1)=2(−1)2−3(−1)=5 ; donc G(−15)
d) Pour l'intersection avec l'axe des abscisses, on résout l'équation f(x)=0
f(x)=0⇔2x2−3x=0⇔x(2x−3)=0⇔x=0oux=32
Donc on a deux points d'intersection avec l'axe des abscisses : O(00) et N(320)
Pour l'intersection avec l'axe des ordonnées, on calcule f(0)
f(0)=0 alors l'origine du repère O(00) reste l'unique point d'intersection avec l'axe des ordonnées.
III.2 Sens de variation d'une fonction
III.2.1 Définitions
⋅ On dit qu'une fonction f est croissante sur un intervalle I si, et seulement si, ∀x, y ∈I si x≤y ⇒ f(x)≤f(y) (ou si x≥y ⇒ f(x)≥f(y))

⋅ On dit qu'une fonction f est décroissante sur un intervalle I si, et seulement si, ∀x, y ∈I si x≤y ⇒ f(x)≥f(y) (ou si x≥y ⇒ f(x)≤f(y))

⋅ On dit qu'une fonction f est constante sur un intervalle I si, et seulement si, ∀x, y ∈I, f(x)=f(y)

III.2.2 Taux de variation
Le taux de variation d'une fonction f entre x1 et x2 noté Tx2x1=f(x2)−f(x1)x2−x1
Exemple
Déterminer le taux de variation de f(x)=x2
On a : Tx1x2=f(x2)−f(x1)x2−x1=x22−x21x2−x1=(x2−x1)(x2+x1)x2−x1=x2+x1
III.2.3 Monotonie et tableau de variation
Soit Tx2x1=f(x2)−f(x1)x2−x1 le taux de variation de x1 à x2, d'une fonction f.
⋅ Si f est ↗ alors on a : x≤y ⇒ f(x)≤f(y)
Ainsi, x2−x1≥0 et f(x2)−f(x1)≥0 ⇒ Tx2x1≥0
⋅ Si f est ↘ alors on a : x≤y ⇒ f(x)≥f(y)
Donc, x2−x1≥0 et f(x2)−f(x1)≤0 ⇒ Tx2x1≤0
En conclusion on a :
⋅ Si Tx2x1≥0 sur un intervalle I alors, f est ↗ sur I.
⋅ Si Tx2x1≤0 sur un intervalle I alors, f est ↘ sur I.
Exemple :
f(x)=x2
On a f↗ sur [0; +∞[ et f↘ sur ]−∞; 0]
En effet, Tx1x2=x2+x1
⋅ sur [0; +∞[x1≥0 et x2≥0, donc, x2+x1≥0 ⇒ Tx2x1≥0
D'où, f est croissante sur [0; +∞[
⋅ sur ]−∞; 0]x1≤0 et x2≤0, donc, x2+x1≤0 ⇒ Tx2x1≤0
D'où, f est décroissante sur ]−∞; 0]
Enfin, les variations de f sont représentées dans le tableau ci-après, appelé souvent tableau de variation de f
x−∞0+∞variations de f↘↗0
IV. Fonctions usuelles
IV.1 Parité d'une fonction
⋅ On dit qu'une fonction f est paire si, et seulement si, les deux conditions suivantes sont vérifiées
C1 si x∈Df alors, −x∈Df
C2 ∀x∈Df;f(−x)=f(x)
⋅ On dit qu'une fonction f est impaire si, et seulement si, les deux conditions suivantes sont vérifiées
C1 si x∈Df alors, −x∈Df
C2 ∀x∈Df;f(−x)=−f(x)
Exemple
Étudier la parité des fonctions suivantes :
f(x)=x2−4
g(x)=x3−3x
h(x)=√x2−1
k(x)=x2−4x
f1=x2−4x+1
f2=2xx2−x
Résolution
f(x)=x2−4,Df=R
Si x∈Df alors, −x∈Df
f(−x)=(−x)2−4=x2−4=f(x)
Donc, f est paire
g(x)=x3−3x,Df=R
Si x∈Dg alors, −x∈Dg
g(−x)=(−x)3−3(−x)=−x3+3x=−g(x)
Donc, g est impaire
h(x)=√x2−1
h(x) existe ⇔x2−1≥0⇔(x−1)(x+1)≥0⇔x≤−1 ou x≥1
D'où, Dh=]−∞; −1]∪[1; +∞[
Si x∈Dh alors, x≤−1 ou x≥1 ⇒ −x≥1 ou −x≤−1
Donc, −x∈Dh
h(−x)=√(−x)2−1=√x2−1=h(x)
Ainsi, la fonction h est paire
f1=x2−4x+1,Df1=R
Si x∈Df1 alors, −x∈Df1
f1(−x)=(−x)2−4(−x)+1=x2+4x+1≠f1(x) et ≠−f1(x)
Donc, f1 n'est ni paire ni impaire
f2=2xx2−x
f2(x) existe ⇔x2−x≠0⇔x(x−1)≠0⇔x≠0 ou x≠1
Par suite, Df2=R∖{0; 1}
On a : 1∈Df2 et −1∉Df2 donc, la condition C1 n'est pas vérifiée.
Par conséquent, la fonction f2 n'est ni paire ni impaire
IV.2 Périodicité d'une fonction
⋅ On dit qu'une fonction f est périodique de période T si, et seulement si, les deux conditions suivantes sont vérifiées
C1 si x∈Df alors x+T∈Df
C2 ∀x∈Df;f(x+T)=f(x)
IV.3 Axe de symétrie et centre de symétrie d'une fonction
⋅ Soit Δ la droite d'équation x=a. On dit que Δ est axe de symétrie de Cf si, et seulement si, les deux conditions suivantes sont vérifiées
C1 si x∈Df alors, x+a et x−a∈Df
C2 ∀x∈Df;f(2a−x)=f(x)
Exemple
Soit f la fonction définie sur Df=R par f(x)=2x2−5x+1.
Montrer que sa représentation graphique admet comme axe de symétrie la droite Δ d'équation : x=54.
En effet,
f(2(54)−x)=2(104−x)2−5(104−x)+1=2(10016+x2−5x)−504+5x+1=252+2x2−10x−252+5x+1=2x2−5x+1=f(x)
Ainsi, la droite Δ d'équation : x=54 est bien axe de symétrie pour Cf
⋅ Soit I(ab)∈Cf. On dit que I est centre de symétrie de Cf si, et seulement si, les deux conditions suivantes sont vérifiées
C1 si x∈Df alors x+a et x−a∈Df
C2 ∀x∈Df;f(2a−x)+f(x)=2b
Exemple
Soit f la fonction définie sur Df=R∖{53} par f(x)=2x+13x−5.
Montrer que sa représentation graphique admet I(5323) comme centre de symétrie.
En effet,
f(2(53)−x)+f(x)=2(103−x)+13(103−x)−5+2x+13x−5=203−2x+110−3x−5+2x+13x−5=233−2x5−3x+2x+13x−5=−203+4x3x−5=12x−203(3x−5)=43=2(23)
donc I(5323) est centre de symétrie pour Cf
Remarque
Soit M(xf(x)) et N(−xf(−x)) deux points de Cf.
⋅ Si f est paire alors f(−x)=f(x), donc M(xf(x)) et N(−xf(−x)) sont symétriques par rapport à l'axe des ordonnées (y′Oy).
D'où, si f est paire alors l'axe des ordonnées est un axe de symétrie pour la courbe Cf.
⋅ Si f est impaire alors f(−x)=−f(x), donc M(xf(x)) et N(−xf(−x)) sont symétriques par rapport à O origine du repère.
Ainsi, pour les fonctions impaires, l'origine du repère est un centre de symétrie pour Cf.
Auteur:
Diny Faye & Seyni Ndiaye
Commentaires
Anonyme (non vérifié)
dim, 03/31/2019 - 20:15
Permalien
Très bon cours
Birane DIONE (non vérifié)
mar, 01/14/2020 - 09:57
Permalien
J'ai besoin des cours en svt
Jacques (non vérifié)
lun, 02/01/2021 - 00:14
Permalien
Excellent
Anonyme (non vérifié)
jeu, 02/25/2021 - 17:52
Permalien
Intéressant
Anonyme (non vérifié)
sam, 03/13/2021 - 23:00
Permalien
super
Anonyme (non vérifié)
lun, 03/04/2024 - 08:43
Permalien
Tres utile,j'ai besoin des
Ajouter un commentaire