Solution des exercices : Applications linéaires - 4e
Classe:
Quatrième
Exercice 1
Complétons le tableau suivant pour que les suites de nombres S1 et S2 soient proportionnelles.
On utilisera le coefficient de proportionnalité permettant de passer de S1 à S2.
Ainsi, pour le passage des valeurs de la ligne S1 à celles de la ligne S2, on multipliera par ce même coefficient de proportionnalité.
On constate alors, pour passer de 4.8 à 14.4, on multiplie 4.8 par 3.
C'est-à-dire, 14.4=3×4.8
Par suite, le coefficient de proportionnalité permettant de passer de S1 à S2 est 3.
Réciproquement, pour passer de S2 à S1, on multiplie par 13, c'est-à-dire ; diviser par 3.
On obtient alors, le tableau suivant :
S12.433.64.86.211.3S27.2910.814.418.633.9
Exercice 2
Un gèrent de télé centre propose à ses clients le tarif suivant : "Chaque minute de communication 60F".
1) Exprimons la somme y à payer en fonction du nombre x de minutes de communication.
Soient x le nombre de minutes de communication et y la somme totale à payer.
On sait que pour chaque minute de communication, on paye 60F.
Donc, pour x minutes de communication, on payera x×60F.
Ainsi, la somme totale à payer, pour x minutes de communication est donnée par : y=x×60
Par suite, y=60x
2) a) Calculons la somme à payer pour un client qui a fait 7 minutes de communication.
Comme le client a fait 7 minutes de communication, alors pour calculer somme à payer on remplace x par 7 dans l'équation précédente.
Ainsi, pour x=7, on a : y=60×7=420
D'où, y=420
Donc, pour un client qui a fait 7 minutes de communication, la somme à payer est de 420F.
b) Un client dispose 4800F. Calculons le nombre de minutes qu'il peut faire.
Dans l'équation précédente, y représente la somme à payer. Donc, pour trouver le nombre de minutes à faire lorsqu'un client dispose d'une somme de 4800F, on remplace y par 4800F et essaie de trouver x.
Ainsi, pour y=4800, on a : 4800=60x
Par suite, le nombre de minutes que ce client peut faire sera donné par : x=480060=80
D'où, x=80
Donc, un client qui dispose 4800F peut faire 80 minutes de communication.
Exercice 3
Une bibliothèque de prêt demande à ses clients 300F par livre emprunté. On note x le nombre de livres empruntés par un client en une année et S(x) la somme à payer.
1) a) Exprimons S(x) en fonction de x.
Soit x le nombre de livres emprunté par un client en une année et soit S(x) la somme totale payée pour ces x livres empruntés.
On sait que pour chaque livre emprunté, on paye 300F.
Donc, pour x livres empruntés le client doit payer une somme égale à 300×xF.
Ainsi, si S(x) est la somme totale payée pour ces x livres empruntés alors, on aura : S(x)=300×xF
Par suite, S(x)=300x
b) Donnons la nature de cette application.
On constate que S(x)=300x est de la forme S(x)=ax avec a=300.
Ce qui est caractéristique d'une application linéaire.
Donc, S(x) est une application linéaire.
c) Déterminons son sens de variation.
Soit S(x)=300x, le coefficient de l'application linéaire S est donc 300.
Or, 300>0 donc, S est croissante
2) Représentons graphiquement S avec comme échelle :
− en abscisse : 1cm ⟶ 1 livre
− en ordonnée : 1cm ⟶ 300F
Comme S est une application linéaire alors, sa représentation graphique est une droite qui passe par O origine du repère et par le point A(1a) avec a le coefficient de l'application linéaire.
Donc, cette droite passe par O et par le point A(1300)
Par ailleurs, en tenant compte de l'échelle, on obtiendra une droite qui passe par O et par le point A(11)
Ainsi, on place donc le point A dans le repère et ensuite, on trace la droite passant par O et par A.

3) Déterminons graphiquement le nombre de livre emprunté par un client qui paie 2400F.
D'après l'échelle, on a : 300F ⟶ 1cm
Donc, 2400F ⟶ 2400300×1cm=8cm
Ainsi, à partir de la valeur 8 en ordonnée, on trace une droite horizontale. Soit B le point de contact de cette droite avec la droite représentative de S. A partir du point B, on trace une autre droite verticale qui coupe l'axe des abscisses en un point.
L'abscisse de ce point correspond au nombre de livres emprunté par un client qui paie 2400F, en tenant compte de l'échelle.
On obtient alors la valeur 8cm. Or, d'après l'échelle, 1cm ⟶ 1 livre
Donc, 8cm ⟶ 8 livres
Par conséquent, un client qui paie 2400F peut emprunter 8 livres.
Exercice 4
On considère les trois tableaux ci-dessous.
1. x71435y1242. x1.522.5y4.567.53. x303639y101213
1) Véfifions si ces tableaux sont des tableaux de proportionnalité.
− Pour le tableau 1, on a :
17=0.142
214=0.142
435=0.114
Comme, 0.114 est différent de 0.142 alors, cette situation n'est pas proportionnelle à x.
Par conséquent, le tableau 1 n'est pas un tableau proportionnalité.
− Pour le tableau 2, on a :
4.51.5=3 donc, 4.5=3×1.5
62=3 donc, 6=3×2
7.52.5=3 donc, 7.5=3×2.5
Ainsi, pour le passage des valeurs de la première ligne à celles de la deuxième ligne, on multiplie par le même nombre 3.
Par suite, le tableau 2 représente une situation de proportionnalité.
− Pour le tableau 3, on a :
1030=13 donc, 10=13×30
1236=13 donc, 12=13×36
1339=13 donc, 13=13×39
Ainsi, pour le passage des valeurs de la première ligne à celles de la deuxième ligne, on multiplie par le même nombre 13.
Ce qui signifie que le tableau 3 représente un tableau de proportionnalité.
2) Déterminons l'application linéaire qui correspond aux tableaux 2 et 3 sous la forme y=ax
Pour le tableau 2, on sait que pour obtenir les valeurs de la ligne y, on multiplie celles de la ligne x par un même coefficient 3.
Donc, pour chaque valeur de x donnée, la valeur de y correspondante est obtenue en multipliant par 3 la valeur de x.
Ce qui se traduit par : y=3×x
Ainsi, l'application linéaire qui correspond au tableaux 2 est :
y=3x
De la même manière, dans le tableau 3, pour obtenir les valeurs de la ligne y, on multiplie celles de la ligne x par un même coefficient 13.
Donc, en multipliant chaque valeur de x par le même coefficient 13, on obtient la valeur de y correspondante.
Ce qui signifie alors : y=13×x
D'où, l'application linéaire qui correspond au tableaux 3 est :
y=13x
Exercice 5
Parmi ces relations, identifions celles qui traduisent une application linéaire puis déterminons le coefficient de linéarité et le sens de variation.
En effet, toute relation entre x et y de la forme y=ax avec a un nombre rationnel, traduit une application linéaire.
Donc, pour les relations suivantes, il suffit de vérifier si elles peuvent se mettre sous cette forme.
1) a) Soit : y=3x alors, on a une application linéaire, de coefficient de linéarité 3.
Comme 3>0 alors, cette application linéaire est croissante.
b) Soit : y=3x−1
On constate que cette relation ne peut pas se mettre sous la forme y=ax donc, elle ne traduit pas une application linéaire.
c) Soit : y=3
On remarque que cette relation n'est pas de la forme y=ax donc, elle n'est pas une application linéaire.
d) Soit y=−3x alors, on a une application linéaire, de coefficient de linéarité −3.
−3 étant négatif alors, l'application linéaire est décroissante.
e) Soit y=5x2
Comme la relation n'est pas de la forme y=ax alors, elle ne traduit pas une application linéaire.
f) Soit y=−x=(−1)×x, alors on a une application linéaire, de coefficient de linéarité −1.
Comme −1 est négatif alors, l'application linéaire est décroissante.
g) Soit y=x=1×x.
Donc, cette relation traduit une application linéaire, de coefficient de linéarité 1.
Or, 1 est positif donc, l'application linéaire est croissante.
h) Soit y=5x alors, on a une application linéaire, de coefficient de linéarité 5.
5 étant positif donc, l'application linéaire est croissante.
2) a) Soit y=−43x
Cette relation traduit une application linéaire, de coefficient de linéarité −43.
Comme −43<0 alors, l'application linéaire est décroissante.
b) Soit : y=3+54x
On constate que cette relation ne peut pas se mettre sous la forme y=ax.
Par conséquent, elle ne traduit pas une application linéaire.
c) Soit : y=3x+12−12 alors, on a :
y=3x+12−12=3x+1−12=3x+02=32x
Donc, on obtient finalement : y=32x qui traduit bien une application linéaire, de coefficient de linéarité 32
Comme 32>0 alors, l'application linéaire est croissante.
Exercice 6 "Image et antécédent"
On considère l'application : y=−2x.
1) a) Cette application est linéaire.
Justifions.
On a : la relation y=−2x signifie que pour tout nombre rationnel x, on associe le nombre rationnel y égal à −2×x.
Donc, l'application y=−2x est une application linéaire.
b) Le nombre −2 s'appelle le coefficient de linéarité de l'application.
c) y représente l'image de x par cette application linéaire
x représente l'antécédent de y par cette même application linéaire.
2) Calculons les images de : 2; −3; 0 et 3π.
− image de 2
Dans la relation y=−2x, on remplace x par 2 et on trouve la valeur de y.
On a alors :
y=−2x=−2×2=−4
Donc, l'image de 2 par cette application linéaire est égale à −4.
− image de −3
Dans la relation y=−2x, en remplaçant x par −3 et on obtient la valeur de y.
On a alors :
y=−2x=−2×(−3)=6
Donc, l'image de −3 par cette application linéaire est égale à 6.
− image de 0
Dans la relation y=−2x, en remplaçant x par 0 et on trouve y=0.
Ce qui signifie que 0 est l'image de 0 par cette application linéaire.
− image de 3π
Dans la relation y=−2x, en remplaçant x par 3π on obtient la valeur de y.
On a alors :
y=−2x=−2×3π=−6π
Donc, l'image de 3π par cette application linéaire est égale à −6π.
3) Calculons les antécédents des nombres : −4; 43 et 2π.
− antécédent de −4
D'après le résultat de la question 2), on a : −4 est l'image de 2 par cette application linéaire.
Ce qui signifie que 2 est l'antécédent de −4 par cette même application linéaire.
− antécédent de 43
Dans la relation y=−2x, en remplaçant y par 43 on obtient : 43=−2x
On résout alors l'équation −2x=43 pour trouver la valeur de x.
On a :
−2x=43⇔x=43−2⇔x=4×13×(−2)⇔x=4−6⇔x=2−3
Donc, 2−3 est l'antécédent de 43 par cette application linéaire.
− antécédent de 2π
Dans la relation y=−2x, on remplace y par 2π. Ce qui donne : 2π=−2x
On résout alors l'équation −2x=2π pour trouver la valeur de x.
On a :
−2x=2π⇔x=2π−2⇔x=−π
Donc, −π est l'antécédent de 2π par cette application linéaire.
4) a) Traçons (d) la représentation graphique de cette application dans un repère orthonormé.
On sait que : la représentation graphique d'une application linéaire est une droite qui passe par O ; origine du repère et par le point A(1a) avec a le coefficient de l'application linéaire.
on a : le coefficient de linéarité a de cette application est égal à −2.
Donc, (d) est la droite qui passe par O et par A(1−2).
On place alors le point A dans dans un repère orthonormé puis, on trace la droite (d) passant par O et par le point A.

b) Déterminons graphiquement l'image de −1.
Pour cela, on se place sur l'axe des abscisses à la valeur −1 puis, on trace une droite verticale.
Cette droite coupe la droite (d) au point B.
Alors, à partir de ce point B, on trace une droite horizontale.
On constate que cette droite coupe l'axe des ordonnées à la valeur 2.
Par conséquent, 2 est l'image de −1 par cette application linéaire.
Exercice 7 "Détermination d'une application linéaire"
f est une application linéaire, on sait que : f(2)=−4.
1) Trouvons le coefficient a de cette application linéaire.
Comme f est une application linéaire alors, pour tout nombre rationnel x, on a :
f(x)=ax
avec a le coefficient de linéarité.
On sait que f(2)=−4
Donc, dans l'expression f(x)=ax, en remplaçant x par 2, on obtient :
f(2)=−4⇔a×2=−4⇔a=−42⇔a=−2
Donc, a=−2
2) Donnons l'expression de x par f puis la représentation graphique de cette application dans un repère orthonormé.
Dans l'expression f(x)=ax, on remplace a par −2.
On obtient alors :
f(x)=−2x
Comme f(x) est une application linéaire alors, sa représentation graphique est une droite qui passe par O ; origine du repère et par le point A(1a) avec a le coefficient de l'application linéaire.
on a : a=−2.
Donc, on trace la droite qui passe par O et par A(1−2).

3) Calculons de deux façons l'image de 2008.
1e façon : on utilise le calcul direct
On calcule f(2008). Pour cela, on remplace x par 2008, dans l'expression de f(x)=−2x.
On a alors :
f(2008)=−2×2008=−4016
Donc, l'image de 2008 par l'application linéaire f est égale à −4016.
2e façon : on utilise la propriété de la linéarité
On peut écrire : 2008=2000+8
Donc, on a : f(2008)=f(2000+8)
D'après une propriété de la linéarité, on a :
f(2000+8)=f(2000)+f(8)
Ainsi,
f(2008)=f(2000+8)=f(2000)+f(8)=−2×2000+(−2)×8=−4000−16=−4016
Donc, −4016 est l'image de 2008 par l'application linéaire f.
Exercice 8 "Propriété de la linéarité"
Calculons le coefficient des applications linéaires f, g et h.
1) f est telle que : f(2)+f(−3)=6
Soit f(x)=ax.
Comme f est une application linéaire alors, d'après une propriété de la linéarité, on a :
f(2)+f(−3)=f(2−3)=f(−1)
Ainsi,
f(2)+f(−3)=6⇔f(2−3)=6⇔f(−1)=6⇔a×(−1)=6⇔a=6−1⇔a=−6
Donc, a=−6
2) g est telle que : 3g(2)=1.5
Soit g(x)=ax
Comme g est une application linéaire alors, d'après une propriété de la linéarité, on a :
3g(2)=g(3×2)=g(6)
Donc,
3g(2)=1.5⇔g(3×2)=1.5⇔g(6)=1.5⇔a×6=1.5⇔a=1.56⇔a=0.25
Ainsi, a=0.25
3) h est telle que : h(−2)−12h(3)=2
Soit h(x)=ax
Comme h est une application linéaire alors, d'après une propriété de la linéarité, on a :
12h(3)=h(12×3)=h(32)
Donc, en remplaçant 12h(3) par h(32), on obtient :
h(−2)−12h(3)=h(−2)−h(32)
En appliquant encore une propriété de la linéarité, on trouve :
h(−2)−h(32)=h(−2−32)=h(−42−32)=h(−72)
Ainsi, on a :
h(−2)−12h(3)=2⇔h(−2)−h(32)=2⇔h(−72)=2⇔a×(−72)=2⇔a=2−72⇔a=−2×27⇔a=−47
D'où, a=−47
Exercice 9 "Détermination d'une application linéaire"
1) Déterminons l'application linéaire g définie par : 3g(2)+g(1)=−14
Comme g est une application linéaire alors, pour tout nombre rationnel x, on a :
g(x)=ax
Déterminons alors son coefficient de linéarité a.
On sait que : 3g(2)+g(1)=−14
Or, d'après une propriété de la linéarité, on a :
3g(2)=h(3×2)=g(6)
Donc :
3g(2)+g(1)=g(6)+g(1)
En appliquant encore une propriété de la linéarité, on obtient :
g(6)+g(1)=g(6+1)=g(7)
Ainsi, on a :
3g(2)+g(1)=−14⇔g(6)+g(1)=−14⇔g(7)=−14⇔a×7=−14⇔a=−147⇔a=−2
D'où, a=−2
Par conséquent, l'application linéaire g est définie par :
g(x)=−2x
2) Déterminons le sens de variation de g puis calculons g(−13)
Comme le coefficient de linéarité −2 est inférieur à 0 alors, l'application linéaire g est décroissante.
− Calcul de g(−13)
On a :
g(−13)=−2×(−13)=23
Donc, g(−13)=23
3) Représentons g dans un repère orthonormé.
Comme g est une application linéaire alors, sa représentation graphique est une droite qui passe par O ; origine du repère et par le point A(1a) avec a le coefficient de l'application linéaire.
on a : a=−2.
Donc, on trace la droite passant par O et par A(1−2).

Exercice 10 "Triangle équilatéral et application linéaire"
On désigne x le côté d'un triangle équilatéral et p(x) le périmètre du triangle.

1) Exprimons p(x) en fonction de x puis donnons la nature de cette application.
On sait que : dans un triangle équilatéral, les côtés ont même longueur.
Alors, on a :
Périmètre du triangle équilatéral=3×Longueur d'un côté
Donc, si x est la longueur d'un côté alors, le périmètre p(x) de ce triangle équilatéral est donné par :
p(x)=3×Longueur d'un côté=3×x=3x
D'où, p(x)=3x
L'application p(x)=3x est donc une application linéaire de coefficient de linéarité 3.
2) Calculons x si le périmètre est de 27m.
Le périmètre est égal à 27m signifie que p(x)=27m.
Comme p(x)=3x alors, pour trouver la valeur de x, on va résoudre l'équation : 3x=27
On a :
3x=27⇔x=273⇔x=9
D'où, x=9m
Exercice 11 "Le rectangle et application linéaire"
Soit x la longueur d'un rectangle de largeur 6m.
1) Exprimons le périmètre p(x) en fonction de x.
On sait que le périmètre d'un rectangle de longueur L et de largeur ℓ est donné par :
Périmètre du rectangle=2×(L+ℓ)
Donc, si la longueur L est égale à x et la largeur ℓ égale à 6m alors, le périmètre p(x) de ce rectangle est donné par :
p(x)=2×(L+ℓ)=2×(x+6)=2×x+2×6=2x+12
D'où, p(x)=2x+12
2) Exprimons l'aire A(x) en fonction de x.
On sait que l'aire A(x) de ce rectangle est donnée par :
A(x)=ℓ×L
On remplace L par sa valeur x et ℓ par sa valeur 6.
On obtient alors :
A(x)=ℓ×L=6×x=6x
D'où, A(x)=6x
3) Calculons x si le périmètre est de 38m.
D'après le résultat de la question 1), on a : p(x)=2x+12.
Comme le périmètre est égal à 38m alors, cela signifie que p(x)=38m.
Donc, pour trouver la valeur de x, on va résoudre l'équation : 2x+12=38
On a :
2x+12=38⇔2x=38−12⇔2x=26⇔x=262⇔x=13
D'où, x=13m
4) Calculons l'aire A si la longueur est égale à 6.5m
D'après le résultat de la question 2), on a l'aire A(x)=6x avec x la longueur de ce rectangle.
Donc, si cette longueur x est égale à 6.5m alors, pour trouver l'aire A, on remplace x par 6.5 dans l'expression de A(x).
C'est-à-dire, on calcule A(6.5).
On a alors :
A(6.5)=6×6.5=39
D'où, A=39m2

Exercice 12 "Représentation graphique d'une application linéaire"
On considère les applications linéaires f et g telles que :
f(x)=−12xetg(x)=2x
1) Calculons les images par f des nombres : 0; −3 et −π.
− image de 0
On calcule f(0) en remplaçant x par 0 dans la relation f(x)=−12x.
On a alors :
f(0)=−12×0=0
Donc, l'image de 0 par f est égale à 0.
− image de −3
On calcule f(−3). Pour cela, on remplace x par −3 dans la relation f(x)=−12x.
Alors, on a :
f(−3)=−12×(−3)=32
Donc, 32 est l'image de −3 par l'application linéaire f.
− image de −π
On calcule f(−π) en remplaçant x par −π dans la relation f(x)=−12x.
On a alors :
f(−π)=−12×(−π)=π2
D'où, l'image de −π par f est égale à π2.
2) Calculons les images par g des nombres : 2; 3 et −5π.
− image de 2
On calcule alors g(2) en remplaçant x par 2 dans la relation g(x)=2x.
Ce qui donne :
g(2)=2×2=4
Donc, l'image de 2 par l'application linéaire g est égale à 4.
− image de 3
On calcule g(3). Pour cela, on remplace x par 3 dans la relation g(x)=2x.
On a alors :
g(3)=2×3=6
D'où, 6 est l'image de 3 par l'application g.
− image de −5π
On calcule g(−5π) en remplaçant x par −5π dans la relation g(x)=2x.
Alors, on a :
g(−5π)=2×(−5π)=−10π
Donc, l'image de −5π par g est égale à −10π.
3) Calculons les antécédents par f des nombres 4 et −6.
− antécédent de 4
Dans la relation f(x)=−12x, en remplaçant f(x) par 4 on obtient : 4=−12x
On résout alors l'équation −12x=4 pour trouver la valeur de x.
On a :
−12x=4⇔−x=4×2⇔−x=8⇔x=8−1⇔x=−8
Donc, −8 est l'antécédent de 4 par l'application linéaire f.
− antécédent de −6
Dans la relation f(x)=−12x, on remplace f(x) par −6.
Ce qui donne : −6=−12x
On résout alors l'équation −12x=−6 pour trouver la valeur de x.
On a :
−12x=−6⇔−x=−6×2⇔−x=−12⇔x=−12−1⇔x=12
Ainsi, l'antécédent de −6 par f est égal à 12.
4) Calculons les antécédents par g des nombres 4 et −6.
− antécédent de 4
Dans la relation g(x)=2x, en remplaçant g(x) par 4 on obtient : 4=2x
On résout alors l'équation 2x=4 pour trouver la valeur de x.
On a :
2x=4⇔x=42⇔x=2
Donc, 2 est l'antécédent de 4 par l'application linéaire g.
− antécédent de −6
Dans la relation g(x)=2x, on remplace g(x) par −6.
On obtient alors : −6=2x
Donc, en résolvant l'équation 2x=−6, on trouve la valeur de x.
On a :
2x=−6⇔x=−62⇔x=−3
D'où, l'antécédent de −6 par g est égal à −3.
5) Traçons la droite (d) représentation graphique de f.
On a : f(x)=−12x
Comme f est une application linéaire de coefficient −12 alors, sa représentation graphique est une droite qui passe par O ; origine du repère et par le point A(1−12).
Donc, on place le point A(1−12) et on trace la droite (d) passant par O et A.
6) Traçons la droite (d′) représentation graphique de g.
On a : g(x)=2x
Comme g est une application linéaire de coefficient 2 alors, sa représentation graphique est une droite qui passe par O ; origine du repère et par le point B(12).
On place alors le point B(12) puis, on trace la droite (d′) passant par O et B.
7) Vérifions que (d) et (d′) sont perpendiculaires.
On remarque que les deux droites (d) et (d′) sont sécantes en O.
En mesurant l'angle ^AOB formé par ces deux droites, on trouve 90∘.
Ce qui signifie que les droites (d) et (d′) sont perpendiculaires.

Exercice 13
On donne les applications linéaires suivantes m, k et l telles que :
m(x)=x3, k(x)=−12x, l(x)=7x
1) Indiquons le coefficient de linéarité de chaque application linéaire.
On a :
m(x)=x3=13x donc, le coefficient de linéarité de m est égal à 13.
k(x)=−12x, ce qui signifie que 12 est le coefficient de linéarité de k.
l(x)=7x=7 donc, l'application l a pour coefficient de linéarité 7.
2) Calculons l'image de chacun des rationnels suivants : −2; 13; −32 par les applications linéaires m, k et l.
− image de −2 par m
On calcule m(−2) en remplaçant x par −2 dans la relation m(x)=x3.
Alors, on a : m(−2)=−23
Donc, l'image de −2 par m est égale à −23.
− image de −2 par k
On calcule k(−2) en remplaçant x par −2 dans la relation k(x)=−12x.
On a alors :
k(−2)=−12×(−2)=22=1
D'où, l'image de −2 par k est égale à 1.
− image de −2 par l
On calcule l(−2) en remplaçant x par −2 dans la relation l(x)=7x.
Alors, on a :
l(−2)=7×(−2)=−14
Ainsi, −14 est l'image de −2 par l.
− image de 13 par m
On calcule m(13) en remplaçant x par 13 dans la relation m(x)=13x.
Alors, on a :
m(13)=13×13=13×3=19
D'où, l'image de 13 par m est égale à 19.
− image de 13 par k
On calcule k(13) en remplaçant x par 13 dans la relation k(x)=−12x.
On a alors :
k(13)=−12×13=−12×3=−16
Donc, l'image de 13 par k est égale à −16.
− image de 13 par l
On calcule l(13) en remplaçant x par 13 dans la relation l(x)=7x.
Alors, on a :
l(13)=7×13=73
Ainsi, 73 est l'image de 13 par l.
− image de −32 par m
On calcule m(−32) en remplaçant x par −32 dans la relation m(x)=13x.
Alors, on a :
m(−32)=13×(−32)=−33×2=−12
D'où, l'image de −32 par m est égale à −12.
− image de −32 par k
On calcule k(−32) en remplaçant x par −32 dans la relation k(x)=−12x.
On a alors :
k(−32)=−12×(−32)=1×32×2=34
Ainsi, 34 est l'image de −32 par k.
− image de −32 par l
On calcule l(−32) en remplaçant x par −32 dans la relation l(x)=7x.
Alors, on a :
l(−32)=7×(−32)=−212
D'où, −212 est l'image de −32 par l.
Exercice 14
Soit l'application linéaire g telle que g(6)=18.
18 est l'image de 6 par g et 6 représente l'antécédent 18 par g.
Exercice 15
Soit l'application k définie par k(x)=12x.
Calculons l'antécédent de 34 par k.
Dans la relation k(x)=12x, on remplace k(x) par 34.
On obtient alors : 34=12x.
Donc, en résolvant l'équation 12x=34, on trouve la valeur de x.
On a :
12x=34⇔x=3412⇔x=34×21⇔x=3×24⇔x=32
Ainsi, l'antécédent de 34 par l'application linéaire k est égal à 32.
Exercice 16
Déterminons l'application linéaire g pour laquelle −18 est l'image de 3.
Comme g est une application linéaire alors, pour tout nombre rationnel x, on a :
g(x)=a×x
avec a coefficient de linéarité.
Trouvons alors la valeur de a.
On sait que −18 est l'image de 3 par g.
Ce qui peut encore s'écrire : g(3)=−18.
Alors, en remplaçant x par 3 dans la relation g(x)=ax, on obtient : g(3)=a×3
Donc, a×3=−18
Ce qui donne : a=−183=−6
D'où,
g(x)=−6x
Exercice 17
Soit g(x)=12x.
1) Déterminons l'image par g de chacun des nombres suivants : −4; 2; 25.
On a :
g(−4)=12×(−4)=−42=−2
Donc, −2 est l'image de −4 par g.
On a :
g(2)=12×2=22=1
Donc, l'image de 2 par g est égale à 1.
On a :
g(25)=12×25=22×5=15
Donc, 15 est l'image de 25 par g.
2) Notons les résultats dans un tableau de correspondance.
x−4225g(x)−2115
3) Justifions que c'est un tableau de proportionnalité.
D'après les résultats de la question 1), on constate que les valeurs de la deuxième ligne du tableau sont obtenues en multipliant celles de la première ligne par le même nombre 12.
Par conséquent, ce tableau représente une situation de proportionnalité.
Exercice 18
Soit l'application linéaire h telle que h(−4)=8; h(7)=−14.
Sans déterminer le coefficient de linéarité, calculons h(3); h(21); h(−28) et h(11).
− calcul de h(3)
On sait que : −4+7=3
Donc, on a : h(3)=h(−4+7)
Or, d'après une propriété de la linéarité, on a :
h(−4+7)=h(−4)+h(7)
On obtient alors :
h(3)=h(−4+7)=h(−4)+h(7)=8−14=−6
D'où, h(3)=−6
− calcul de h(21)
On sait que : 21=3×7
Donc, on peut écrire : h(21)=h(3×7)
En appliquant une propriété de la linéarité, on obtient :
h(3×7)=3×h(7)
Ainsi :
h(21)=h(3×7)=3×h(7)=3×(−14)=−42
Donc, h(21)=−42
− calcul de h(−28)
On sait que : −28=−4×7
Alors, on a : h(−28)=h(−4×7)
D'après une propriété de la linéarité, on a :
h(−4×7)=−4×h(7)
On obtient alors :
h(−28)=h(−4×7)=−4×h(7)=−4×(−14)=56
Donc, h(−28)=56
− calcul de h(11)
On remarque que : 11=7−(−4)
Ce qui donne alors : h(11)=h(7−(−4))
Or, d'après une propriété de la linéarité, on a :
h(7−(−4))=h(7)−h(−4)
Ainsi, on a :
h(11)=h(7−(−4))=h(7)−h(−4)=−14−8=−22
D'où, h(11)=−22
Exercice 19
Représentons graphiquement l'application linéaire m définie par m(x)=x.
On a : m(x)=x=1×x.
Donc, le coefficient de linéarité de m est égal à 1.
Ainsi, sa représentation graphique est une droite qui passe par O ; origine du repère et par le point A(11).
On place alors le point A(11) puis, on trace la droite passant par O et A.

Exercice 20
On considère l'application linéaire g telle que g(11)=66; g(5)=30.
1) Sans calculer le coefficient, calculons g(16); g(22); g(15).
− calcul de g(16)
On sait que : 16=11+5
Alors, on peut écrire : g(16)=g(11+5)
Or, d'après une propriété de la linéarité, on a :
g(11+5)=g(11)+g(5)
On obtient :
g(16)=g(11+5)=g(11)+g(5)=66+30=96
Ainsi, g(16)=96
− calcul de g(22)
On a : 22=2×11
Donc, on peut écrire : g(22)=g(2×11)
En appliquant une propriété de la linéarité, on obtient :
g(2×11)=2×g(11)
On a alors :
g(22)=g(2×11)=2×g(11)=2×66=132
D'où, g(22)=132
− calcul de g(15)
On sait que : 15=3×5
Alors, on peut écrire : g(15)=g(3×5)
Or, en appliquant une propriété de la linéarité, on obtient :
g(3×5)=3×g(5)
Ainsi, on a :
g(15)=g(3×5)=3×g(5)=3×30=90
Donc, g(15)=90
2) Représentons graphiquement l'application g.
Comme g est une application linéaire alors, sa représentation graphique est une droite qui passe par l'origine O du repère.
Par ailleurs, on sait que : g(5)=30
Cela signifie que l'image de 5 par g est égale à 30.
D'où, le point A(530) appartient à cette droite.
Donc, on place le point A puis, on trace la droite passant par O et A.
3) Déterminons graphiquement l'ordonnée du point M d'abscisse 2.
Pour cela, on se place sur l'axe des abscisses à la valeur 2 puis, on trace une droite verticale.
Cette droite coupe la droite qui représente l'application g au point M.
Ensuite, à partir de M, on trace une autre droite horizontale.
On constate que cette droite horizontale coupe l'axe des ordonnées à la valeur 12.
Par conséquent, 12 l'ordonnée du point M d'abscisse 2.
4) Déterminons graphiquement l'abscisse du point N d'ordonnée −6.
On se place sur l'axe des ordonnées à la valeur −6 puis, on trace une droite horizontale.
Cette droite coupe la droite qui représente l'application g au point N.
Ensuite, à partir de ce point N, on trace une autre droite verticale.
On constate que cette droite verticale coupe l'axe des abscisses à la valeur −1.
Par conséquent, −1 l'abscisse du point N d'ordonnée −6.

Auteur:
Diny Faye
Commentaires
hannieltougma@g... (non vérifié)
dim, 07/04/2021 - 18:00
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les exercices sont très
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