Introduction à l'écologie - 2nd L

 

Les sciences biologiques telles que l'anatomie, la physiologie etc. se sont intéressées pendant longtemps uniquement aux individus isolés.

 

Cependant, en suivant un individu dans la nature on découvre une relation entre la structure de ses organes et leurs fonctions : l'idée d'adaptation est née.

 

Avec l'apport de différentes sciences on assiste à la naissance d'une nouvelle discipline qui considère l'être vivant et son milieu comme un ensemble unique, c'est l'écologie.

La première introduction du mot "Écologie" dans le langage scientifique est l'œuvre du biologiste allemand Ernst Haeckel en $1866.$ 

 

Le terme écologie dérive du grecque "oikos" qui signifie "habitat, maison" et "logos" qui signifie "connaissance, science ou étude". 

 

On peut définir l'écologie comme étant : « la science qui étudie les conditions d'existence des êtres vivants et les interactions de toute nature qui existent entre ces êtres vivants et entre ces êtres vivants et leur milieu de vie ». 

L'écologie peut être subdivisée en autoécologie, synécologie et dynamique des populations.

L'Autoécologie C'est une branche de l'écologie qui étudie l'influence des facteurs extérieurs sur un individu. 

 

Ces facteurs sont de deux sortes : abiotiques (indépendants des êtres vivants) et biotiques (liés aux êtres vivants). 

La synécologie étudie les communautés d'êtres vivants et le milieu qui les entoure c'est-à-dire les rapports qui s'établissent entre les diverses espèces végétales et animales et le milieu extérieur. 

Elle s'intéresse aux variations numériques des populations d'êtres vivants, et plus particulièrement de celles des animaux sexués. 

 

Ces études ont pour but, non seulement de prévoir les accroissements ou diminutions des populations, mais aussi de comprendre les influences environnementales sur les effectifs des populations.

On note une méthode d'étude qui s'occupe des êtres vivants, une méthode qui s'occupe du milieu et d'une méthode qui s'occupe de l'interaction des êtres et du milieu. 

 

Ces trois méthodes se nomment successivement biocénose, biotope et écosystème.

Elle correspond à une communauté d'êtres vivants qui habitent une portion du paysage et sont adaptés aux conditions de ce milieu.

Le biotope est le milieu physique et chimique dans lequel vivent les êtres vivants. 

 

Ce milieu est l'élément non vivant ou abiotique de l'écosystème. 

 

Il renferme la totalité des ressources nécessaires à la vie. 

L'écosystème l'ensemble formé par le biotope et la biocénose constitue l'écosystème. 

 

Le terme écosystème peut être appliqué à des unités d'étendue très variables (tronc d'arbre mort ou forêt, étang ou océan,...) 

 

Le passage d'une biocénose a une autre peut se faire plus ou moins brutalement. 

 

Dans beaucoup de cas, il existe une zone de transition plus ou moins large appelée écotone où la faune et la flore sont souvent plus riches que dans les biocénoses adjacentes dont les espèces se mélangent plus ou moins. 

Partant de la définition « large » du terme écologie, on voit que celle-ci joue un rôle important car elle crée des interactions interdisciplinaires en reliant des domaines tels que : l'économie, la sociologie, la santé (individuelle et publique), l'agriculture, la technologie, le bien-être, la production industrielle et l'organisation sociale.

 

Le but de l'écologie est de contrôler les activités et les populations humaines pour ne pas agresser la planète, en conservant sa biodiversité et en réduisant la pollution de l'environnement et le changement climatique, en développant une réglementation convenable à caractère universel avec un type de planification familière rendue effective dans toute la géographie.  

L'écologie s'applique à tous les niveaux d'organisation du vivant mais les principales cibles de recherche sont les populations, les espèces et les ensembles d'espèces (peuplements) qui habitent un espace donné. 

 

Un principe fondamental en écologie est de ne pas dissocier l'organisme qu'on étudie de son environnement.