Physique

Interactions entre objets : La Force - 2nd L

 
I. Interaction entre objets.
 
Une interaction implique que deux objets exercent une action l'un sur l'autre.
 
Il existe deux formes d'interactions ou d'actions mécaniques :
 
l'interaction de contact et l'interaction à distance
 
1. Interaction de contact
 
Une action est dite de contact si le point d'application se situe au point de contact entre les deux les objets
 
2. Interaction à distance
 
Elle correspond à une force qui s'exerce entre deux objets séparés par une distance
 
II. La force
 
1. Observations
 
Au cours d'un match de football entre deux équipes $A$ et $B$, un joueur de l'équipe de A tire un coup franc
 
Le gardien de but de l'équipe $B$ peut, soit arrêter la balle, soit la dévier. Le joueur met ainsi en mouvement et le gardien de but modifie ce mouvement.
 
Tous les deux ont exercé une action mécanique sur la balle
 
Un objet accroché à un ressort le déforme.
 
Le ressort, quant à lui, maintient l'objet au repos
 
Le ressort exercice une action mécanique sur l'objet. 
 
Il en va de même de l'objet sur le ressort
 
Remarque :
 
La déformation peut ne pas être visible.
 
C'est le cas, par exemple, d'un livre posé sur la table
 
Nous attribuerons tous les effets observés lors des situations précédentes, effets dynamiques et effets statiques à la même cause. 
 
Cette cause commune est appelée force
 
2. Définition
 
Une force est toute cause capable :
 
$-\ $de mettre un corps en mouvement ou de modifier le mouvement d'un corps (effets dynamiques)
 
$-\ $de déformer un corps ou de le maintenir au repos (effets statiques)
 
3. Caractéristiques et représentation.
 
3.1. Les caractéristiques d'une force
 
Les caractéristiques de cette force sont :
 
$-\ $Le point d'application :
 
C'est le point sur lequel la force exercice
 
La direction
 
C'est la droite suivant laquelle la force agit
 
Le sens
 
Le sens d'une force est le sens de déplacement que cette force tend à produire
 
La valeur ou l'intensité
 
C'est la grandeur de la force
 
L'intensité ou la norme est d'autant plus grande que ses effets sur le déplacement ou la déformation d'un corps sont plus importants
 
Dans le Système International, l'unité de la force est le newton (symbole : N)
 
L'intensité de la force se mesure à l'aide d'un appareil appelé dynamomètre
 
Il existe deux de dynamomètres : un dynamomètre simple et un dynamomètre circulaire
 
fig315
 
fig316
 
3.2. Représentation d'une force
 
Les caractéristiques d'une force sont celles d'un vecteur : la force est une grandeur vectorielle
 
Exemple : représentation d'une force
 
fig317
 
4. Exemples de forces
 
4.1. Forces de contact et forces à distance
 
4.1.1. Forces de contact
 
Elles se manifestent lorsqu'un corps est contact avec un autre corps
 
4.1.1. Les tensions
 
C'est la force exercée par ce fil sur un solide accroché à l'une de ses extrémités.
 
Point d'application : point d'attache
 
Direction : celle du fil tendu.
 
Sens : du point d'attache vers le fil
 
Intensité : égale à celle de la force exercée par l'objet accroché sur le fil.
 
fig318
 
C'est la force exercée par ce ressort sur un solide accroché à l'une de ses extrémités.
 
Point d'application : point d'attache
 
Direction : celle du ressort tendu.
 
Sens : du point d'attache vers le ressort
 
Intensité : égale à celle de la force exercée par l'objet accroché sur le ressort
 
fig319
 
$T=K\left|1_{0}-1\right|$ Avec k : constante de raideur du ressort en newtons $(N)$ ;
 
l : allongement du ressort et $10$ longueur à vide du ressort en mètres $(m)$
 
4.1.2. Les réactions
 
Dans le cas d'un objet posé sur un support, le support exerce une force sur l'objet (la réaction du support
 
fig320
 
fig321
 
fig322
 
fig323
 
4.1.2. Forces de contact
 
On appelle forces à distances des forces qui exercent entre objets séparés par une distance
 
Exemples : les forces de gravitation, les forces magnétiques, les forces électriques
 
fig324
 
fig325
 
fig326
 
4. 2. Forces localisées et forces réparties
 
4.2.1. Forces localisées 
 
Une force est localisée sur un corps qu'on connait la position exacte à partir de laquelle elle exerce
 
Exemples : les tensions, la réaction d'un crochet
 
4.2.2. Forces réparties
 
Une force est dite répartie si elle n'agit pas en un point, mais sur une surface
 
Exemples : l'action du vent sur la voile d'un bateau ; ou celle de la Terre sur un corps (elle s'exerce sur toutes les parties du corps)
 
Remarque :
 
Il est souvent possible de remplacer une force répartie par une force localisée ayant le même effet
 
III. Le principe des interactions
 
1. Observation
 
fig327
 
Le livre exerce une force $\overrightarrow{F}_{L}/T$ sur la table appelée action
 
La table réagit en exerçant une force $\overrightarrow{F}_{T}/L$ sur le livre appelée réaction
 
2. Énoncé du principe
 
Lorsqu'un solide $S_{1}$ est en interaction avec un solide $S_{2}$, la force $\overrightarrow{F}_{1}$ exercée par le solide $S_{1}$sur le solide $S_{2}$ (action) est égale à l'opposé de la force $\overrightarrow{F}_{2}$ exercée par le solide $S_{2}$ sur le solide $S_{1}$ (réaction) Les deux forces $\overrightarrow{F}_{1}$ et $\overrightarrow{F}_{2}$ ont la même droite d'action
$$\boxed{\overrightarrow{F}_{1}=-\overrightarrow{F}_{2}}\quad\text{ou}\quad\overrightarrow{F}_{1}+\overrightarrow{F}_{2}=0$$
 

Mouvement-vitesse - 2nd L

 
I. Mouvement
 
1. Notion de mouvement
 
fig300
 
Lorsqu'une voiture démarre, ses roues tournent, sa carrosserie se déplace par rapport à la route et les tous objets fixes sur la terre
 
Un corps est en mouvement lorsqu'il change de position dans le temps par rapport à d'autres corps
 
2. Relativité du mouvement 
 
Le mouvement et l'immobilité sont des notions toutes relatives. 
 
Un objet $A$ peut être en mouvement par rapport à un objet B mais immobile par rapport à un objet $C$
 
Ces observations montrent bien que l'état de mouvement ou de repos d'un corps dépend de l'objet de référence choisi appelé référentiel.
 
On dit que le mouvement a un caractère relatif : C'est la relativité du mouvement.
 
II. Référentiels et repères
 
1. Référentiels
 
1.1. Définition
 
Un référentiel est un solide (ou un ensemble de solides) par rapport auquel le mouvement est étudié
 
1.2. Exemples de référentiels
 
1.2.1. Référentiel héliocentrique
 
Il a pour origine le centre du système solaire et trois axes dirigés vers trois étoiles fixes
 
Il est généralement utilisé des astres ou des planètes du système solaire
 
fig301
 
1.2.2. Référentiel géocentrique 
 
Il a pour origine le centre de la Terre et comprend trois axes dirigés vers trois étoiles fixes, parallèles à ceux du référentiel héliocentrique. 
 
Il est généralement utilisé pour l'étude du mouvement d'un satellite de la Terre
 
fig302
 
1.2.3. Référentiel terrestre
 
Le solide de référence est la Terre.   
 
Il est utilisé dans le cadre des études mécaniques effectuées dans un laboratoire ou à partir du sol.
 
L'objet de référence peut être un arbre, un mur, une table d'expérience.
etc
 
Le référentiel terrestre est encore appelé référentiel de laboratoire
 
fig303
 
2. Repères d'espace et de temps
 
Pour décrire le mouvement d'un point mobile, il faut le situer dans l'espace et dans le temps ; d'où la nécessité de choisir un repère d'espace et repère de temps
 
2.1. Notion de point mobile
 
Tout objet en mouvement est appelé objet mobile.
 
Cet objet est considéré comme point mobile si l'étude, sur une distance grande par rapport à ses dimensions porte sur son mouvement global
 
2.2. Repères d'espaces
 
Le repère d'espace permet de repérer d'un mobile.
 
Il est lié au référentiel d'étude
 
Le choix du repère d'espace se ramène au choix d'un système d'axes liés à la référence
 
Le repère d'espace peut être :
 
2.2.1. Le repère cartésien
 
Dans l'espace tout point $M$ est repéré par ses coordonnées ou ses composantes $x$, $y$ et $z$ ; le vecteur position est :$\overrightarrow{OM}=x\vec{i}+y\vec{j}+z\vec{k}$
 
fig304
 
Dans le plan, le point $M$ est repéré par ses coordonnées $x$ et $y$, le vecteur position est : $\overrightarrow{OM}=x\vec{i}+y\vec{j}$
 
fig305
 
Sur un axe, le point $M$ est repéré par sa coordonnée $x$, le vecteur position est : $\overrightarrow{OM}=x\vec{i}$
 
fig306
 
2.2.2. Le repère curviligne
 
Le mobile est repéré par son abscisse curviligne $S=\overset{\displaystyle\frown}{OM}$
  
fig307
 
2.2.3. Le repère angulaire
 
Le repère est constitué par un point origine $O$ associé à une base $\vec{i}$
 
fig308
 
la position du mobile est déterminée par :
 
$-\ $la noms $S$ du vecteur $\overrightarrow{OM}:\rho=||\overrightarrow{OM}||$
 
$-\ $l'angle polaire $\left(\vec{i}\;,\ \overrightarrow{OM}\right)=\theta$
 
2.3. Repère de temps
 
On peut distinguer deux aspects du temps :
 
$-\ $l'instant, la date où se produit l'événement. 
 
Chaque instant est caractérisé par un nombre algébrique $t$ appelée date
$-\ $la durée du phénomène qui mesure l'intervalle de temps entre le début et la fin du phénomène 
 
Deux évènements lieu à des dates $t_{i}$ et $t_{f}$ sont séparés par une durée ou intervalle de temps que l'on note : $\delta_{t}=t_{f}-t_{i}$
 
Dans le système l'unité de temps est la seconde (symbole : s)
 
Le repère de temps est l'association :
 
$-\ $d'un instant origine ou origine des temps que l'on choisit arbitrairement
 
$-\ $d'une unité de temps associé à un compteur de temps : le chronomètre ou l'horloge
 
3. Trajectoire
 
Dans un référentiel donné, la trajectoire d'un point mobile est l'ensemble des positions successivement occupées par ce point mobile
 
Remarque :
 
$\blacktriangleright$Si la trajectoire est :
 
$-\ $une droite, le mouvement est rectiligne ;
 
$-\ $un cercle, le mouvement est circulaire ;
 
$-\ $ une courbe quelconque, le mouvement est curviligne
 
$\blacktriangleright$La trajectoire d'un point mobile est relative à un référentiel c'est-à-dire, elle dépend du référentiel
 
Par exemple, la valve d'un vélo en mouvement décrit par rapport au sol, une courbe appelée cycloïde alors que, par rapport à l'axe de la roue, elle décrit un mouvement décrit par rapport au sol, une courbe appelée cycloïde alors que, par rapport à l'axe de la roue, elle décrit un mouvement circulaire Par rapport à la roue, elle est immobile
 
fig309
 
III.Vitesse
 
Dans la vie courante, la distance parcourue et la durée du parcours sont toujours associées
 
1. Vitesse moyenne
 
Dans un référentiel donné, la vitesse moyenne d'un point ou d'un objet entre deux instants $t_{i}$ et $t_{f}$ est le rapport de la distance $d$ parcourue par ce point par la durée du parcours $\Delta t=t_{f}-t_{i}$ :
$$\boxed{V_{M}=\dfrac{d}{\Delta t}=\dfrac{d}{t_{f}-t_{i}}}\qquad\left|\begin{array}{lcl} d&=&\text{distance parcourue (en m)}\\ \Delta t&=&t_{f}-t_{i}=\text{durée du parcourue (en s)}\\ V_{M}&=&\text{vitesse en métre par seconce (en m/s)}\right. \end{array}$$
 
$\blacktriangleright$ Si la vitesse augmente, le mouvement est accéléré ;
 
$\blacktriangleright$ Si la vitesse diminue, le mouvement est ralenti ou décéléré ou retard
 
$\blacktriangleright$ Si la vitesse est constante, le mouvement est uniforme
 
Remarque :
 
$\blacktriangleright$ Il est fréquent d'exprimer une vitesse en kilomètre par heure
$$V\left(\text{en }m\cdot s^{-1}\right)\stackrel{\times 3.6}{\longrightarrow}\;V\left(\text{en }km\cdot h^{-1}\right)$$
 
$$V\left(\text{en }m\cdot s^{-1}\right)\stackrel{\times 3.6}{\longleftarrow}\;V\left(\text{en }km\cdot h^{-1}\right)$$
 
$\blacktriangleright$ La vitesse moyenne donne une information globale sur le parcours mais ne permet pas de savoir comment il a été : freinage, accélération, arrêt
 
2. Vitesse instantanée
 
2.1. Définition
 
La vitesse instantanée d'un point mobile $M$ est la vitesse à l'instant $t$
Pratiquement cette vitesse instantanée du point mobile, à la date $t$, est égale à sa vitesse moyenne calculée pendant un intervalle très court encadrant l'instant $t$ considérée
$$\boxed{V_{i}\left(t_{i}\right)=\dfrac{M_{i-1}M_{i+1}}{t_{i+1}-t_{i-1}}}\qquad\left|\begin{array}{lcl} i&\neq&0\\ t_{i+1}-t_{i-1}&=&\text{durée du parcours (en s}\\ V_{i}\left(t_{i}\right)&=&\text{vitesse en métre par seconde (en m/s)} \end{array}\right.$$
 
2.2. Détermination pratique
 
Le document ci-dessous est une production de l'enregistrement, à intervalle de temps réguliers du $t$ du mouvement d'un mobile $M$
 
fig310
 
Déterminons les expressions des vitesses instantanées $V_{1}$, $V_{2}$, $V_{3}$, et $V_{6}$
 
De manière générale  : 
$$\begin{array}{lll} V_{i}&=&V_{i}\left(t_{i}\right)\\\\&=&\dfrac{M_{i-1}M_{i+1}}{t_{i+1}-t_{i-1}}\\\\&=&\dfrac{M_{i+1}M_{i+1}}{2\tau}V_{1}\\\\&=&V_{1}\left(t_{i}\right)\\\\&=&\dfrac{M_{0}M_{2}}{t_{2}-t_{0}}\\\\&=&\dfrac{M_{0}M_{2}}{2\tau} \end{array}$$
 
$$\begin{array}{lll} V_{2}&=&V_{2}\left(t_{2}\right)\\\\&=&\dfrac{M_{1}M_{3}}{t_{3}-t_{1}}\\\\&=&\dfrac{M_{1}M_{3}}{2\tau}\end{array}$$
 
$$\begin{array}{lll}V_{3}&=&V_{3}\left(t_{3}\right)\\\\&=&\dfrac{M_{2}M_{4}}{t_{4}-t_{2}}\\\\&=&\dfrac{M_{2}M_{4}}{2\tau}\end{array}$$
 
$$\begin{array}{lll}V_{6}&=&V_{6}\left(t_{6}\right)\\\\&=&\dfrac{M_{5}M_{7}}{t_{7}-t_{5}}\\\\&=&\dfrac{M_{5}M_{5}}{2\tau}\end{array}$$
 
3. Vecteur vitesse instantanée
 
La valeur de la vitesse instantanée est insuffisante pour caractériser le mouvement d'un point mobile
 
Elle n'indique pas la direction du mouvement, le sens du mouvement
 
Pour ces informations, il faut introduire le vecteur vitesse instantanée
 
3.1. Définition
 
Le vecteur vitesse instantanée est pratiquement définie par la relation :
 
$$\begin{array}{lcl} \overrightarrow{V}_{i}&=&\overrightarrow{V}_{i}\left(t_{i}\right)\\\\&=&\dfrac{\overrightarrow{M_{i-1}M_{i+1}}}{t_{i+1}-t_{i-1}}\text{ avec }i\neq 0 \end{array}$$
 

Exemple : 

 
$$\begin{array}{lcl} \overrightarrow{V}_{2}&=&\overrightarrow{V}_{2}\left(t_{2}\right)\\\\&=&\dfrac{\overrightarrow{V}_{1}M_{3}}{t_{3}-t_{1}} \end{array}$$
 
$$\begin{array}{lcl} \overrightarrow{V}_{5}&=&\overrightarrow{V}_{5}\left(t_{5}\right)\\\\&=&\dfrac{\overrightarrow{M}_{4}M_{6}}{t_{6}-t_{4}} \end{array}$$
 
3.2. Caractéristiques du vecteur vitesse instantanée
 
Les caractéristiques du vecteur vitesse instantanée au point $M$ sont :
 
$\surd\ $Origine : le point $M$
 
$\surd$ Direction : tangente à la trajectoire au point $M$
 
$\surd$ Sens : celui du mouvement
 
$\surd$ Norme : la valeur 
 
$$\begin{array}{lcl} V_{i}&=&V_{1}(t)\\\\&=&\dfrac{M_{i-1}M_{i+1}}{t_{i+1}-t_{i-1}}\\\\\dfrac{M_{i-1}M_{i+1}}{2\tau} \end{array}$$
 
fig310
 
IV. Étude de quelques mouvements
 
1. Mouvement rectiligne
 
1.1. Définition
 
Un mobile est en mouvement rectiligne uniforme s'il se déplace sur une droite avec un vecteur vitesse constant
 
Remarque
 
Un mobile est en mouvement rectiligne si le mobile parcourt des distances égales pendant des durées égales
 
fig311
 
1.2 Loi horaire
 
Par définition : 
 
$$\begin{array}{lcl} v&=&\dfrac{MM_{0}}{t-t_{0}}\\\\&=&\dfrac{x-x_{0}}{t-t_{0}}\\\\\rightarrow x-x_{0}\\\\&=&v\left(t-t_{0}\right)\\\\\rightarrow\boxed{x=v\left(t-t_{0}\right)+X_{0}}\text{ Si }t_{0}\\\\&=&0\\\\\rightarrow x\\\\&=& v(t-0)+x_{0}\\\\rightarrow\boxed{x=vt+v_{0}} \end{array}$$
 
$x$ est une fonction affine du temps
 
2. Mouvement rectiligne varié
 
2.1. Définition
 
Un mobile est en mouvement rectiligne varié s'il se déplace sur une droite avec un vecteur vitesse de module variable
 
2.2. Mouvement accéléré et mouvement décéléré 
 
Le mouvement est accéléré si le module du vecteur vitesse croit ; le mouvement est décéléré ou retardé si le module du vecteur vitesse décroit
 
Remarque :
 
$-\ $Un mobile est en mouvement rectiligne accéléré si le mobile parcourt des distances de plus en plus grandes pendant des durées égales
 
fig312
 
$-\ $Un mobile est en mouvement rectiligne décéléré ou retardé si le mobile parcourt des distances de plus en plus petites pendant des durées égales
 
fig313
 
Le mouvement est uniformément varié si la vitesse est une fonction affine du temps
 
3. Mouvement circulaire uniforme
 
3.1. Définition
 
Un mobile est en mouvement circulaire uniforme s'il se déplace sur un cercle avec un vecteur vitesse de module constant
 
fig314
 
la vecteur vitesse varie en direction et en sens
 
3.2 Loi horaire
 
Par définition :
 
$$\begin{array}{lcl} V&=&\dfrac{\overset{\displaystyle\frown}{M_{0}M}}{t-t_{0}}\\\\&=&\dfrac{s-s_{0}}{t-t_{0}}\\\\\rightarrow S-S_{0}\\\\&=&V\left(t-t_{0}\right)\\\\\rightarrow S\\\\&=&V\left(t-t_{0}\\right)+S_{0}\text{ Par si }t_{0}\\\\&=&0\\\\\rightarrow S\\\\&=&Vt+S_{0} \end{array}$$
 
Il est une relation entre l'abscisse curviligne et l'angle : $S=R\theta$
 
3.3. La période du mouvement
 
La durée pour effectuer un tour est appelée période que l'on note $T$
 
Le mouvement étant uniforme
 
$$\begin{array}{lcl} V&=&\dfrac{d}{\Delta t}\\\\&=&\dfrac{2\pi\ R}{T}\\\\\rightarrow\\\\&=&\dfrac{2\pi R}{V} \end{array}$$
 
Test constant, car $R$ est fixe et $V$ est constant
 
3.3. La fréquence du mouvement
 
La fréquence du mouvement représente le nombre de périodes par seconde
 
$$\boxed{N=\dfrac{1}{T}}\text{ ou }N=\dfrac{V}{2\pi R}$$
 
La fréquence $N$ s'exprime en hertz (symbole : Hz)
 
V. Mouvement de translation et de rotation d'un solide
 
1. Mouvement de translation d'un solide
 
1.1. Définition
 
Un solide (ou objet indéformable) effectue un mouvement de translation lorsque n'importe quel segment de ce solide se déplace en conservant sa direction.
 
1.2. Les différents types de translation
 
La translation peut être :
 
$-\ $rectiligne : chaque point du solide décrit une droite
 
$-\ $curviligne : chaque du solide décrit une courbe
 
$-\ $circulaire : chaque du solide décrit un cercle
 
2. Mouvement de rotation d'un solide
 
2.1. Définition
 
Un solide est un mouvement de rotation si les points d'un mobile en rotation décrivent des cercles ou des arcs de cercle centrés sur la même droite, appelée axe de rotation. Cet axe est perpendiculaire aux plans du cercle.
 
2.2. Vitesse angulaire
 
La vitesse angulaire est l'angle balayé par seconde
$$\boxed{\omega=\dfrac{\alpha}{\Delta t}}\qquad\left|\begin{array}{lll} \alpha&&\text{angle radians (rad)}\\ \Delta t&=&t_{f}-t_{i}=\text{durée en secondes (S)}\\ \alpha&=&\text{vitesse angulaire en radians par seconde (rads^{-1}} \end{array}$$
 
2.2. Relation entre vitesse d'un point et vitesse angulaire
 
Par définition : 
 
$$\begin{array}{lcl} V&=&\dfrac{S}{\Delta t}\\\\&=&\dfrac{R\alpha}{\Delta t}\\\\R\dfrac{\alpha}{\Delta t}\text{ or}\omega\\\\\dfrac{\alpha}{\Delta t}\\\\rightarrow\boxed{v=\R\omega} \end{array}$$
 

Le circuit électrique - 2nd L

 
I. Circuit électrique
 
1. Générateurs et récepteurs 
 
1.1. Expérience
 
Nous nous proposons d'allumer la lampe nous pouvons pour cela allumer la lampe d'une façon beaucoup plus commode l'ampoule est montée sur son support puis reliée par des fils métalliques a la pile.
 
fig283
 
Le circuit électrique ainsi réalisé comporte :
 
$-\ $un appareil qui produit du courant ; c'est la pile
 
La pile est un générateur de courant
 
$-\ $un appareil qui reçoit le courant fourni par la pile ; c'est la lampe
 
La lampe est un récepteur de courant.
 
1.2. Conclusion
 
Un circuit électrique est généralement constitué d'une chaine de générateur (s) et de récepteur (s) reliés par les fils conducteurs
 
Remarque :
 
Un circuit doit comporter au moins un générateur
 
2. Exemples de circuits électriques
 
2.1 Dipôles et symboles
 
La lampe, la pile possèdent chacun deux bornes ce sont des dipôles électriques
 
Ils sont représentés conventionnellement par des symboles
 
Symboles de quelques dipôles
 
fig284
 
2.2 Schéma du circuit
 
Un circuit électrique peut être schématisé à l'aide des symboles normalises
 
Exemple :
 
fig285
 
2.3. Conducteurs et isolants
 
2.3.1. Expérience
 
Réalisons le circuit électrique fermé suivant en lui intercalant divers objets
 
fig286
 
fig287
$$\begin{array}{|l|l|l|} \hline \text{Objet}&\text{Substance}&\text{Etat de la lampe}\\ \hline \text{Stylo à bille}&\text{Pastique}&\text{Lampe éteinte}\\ \hline \text{Fil de fer}&\text{Fer}&\text{Lampe éteinte}\\
\hline \end{array}$$
 
Conclusion
 
Le fil de fer, comme tous les métaux laissent passer le courant électrique.
 
Ce sont des conducteurs électriques le stylo à bille (en plastique) le bois sec, le plastique le verre tout comme l'air ne laissent pas passer le courant électrique.
 
Ce sont des isolants électriques
 
2.4. Les types de circuits 
 
2.4.1. Le circuit série 
 
Dans un circuit série, les dipôles sont reliés les uns à la suite des autres par des fils de connexion formant ainsi une seule boucle
 
Exemple
 
fig288
 
Remarques
 
$-\ $ Un circuit est série est constituée d'une boule
 
$-\ $ Dans un circuit série, lorsqu'on dipôle ne fonctionne pas le courant ne circule plus et les autres dipôles ne fonctionnent pas
 
2.4.2. Le circuit en dérivation ou en parallèle
 
fig289
 
Un circuit en dérivation ou en parallèle est un montage électrique dans lequel on peut trouver au moins deux boucles.
 
Remarques
 
Dans un circuit en dérivation, si un dipôle ne fonctionne pas, les autres dipôles continuent de fonctionner
 
Un circuit en dérivation comporte des noeuds et des branches :
 
$-\ $Un nœud est un point où aboutissent au moins trois fils conducteurs (exemple ; les nœuds $A$ et $B$)
 
$-\ $une branche est une portion de circuit compris entre deux nœuds.
 
La branche qui contient le générateur est branche principale $(AKGB)$
 
Les autres branches sont des branches dérivées $(ALB et DEC)$
 
2.4.3. Le circuit électrique de la bicyclette
 
fig290
 
fig291
 
L'observation du circuit d'une bicyclette montre qu'il est apparemment composé de deux lampes (phare et le feu arrière), d'une génératrice (la dynamo) et deux fils conducteurs
 
Si l'on schématise ce montage, on constate alors qu'il ne peut manifestement pas fonctionner : il n'est pas fermé
 
Il existe nécessairement entre les points $1.2$ et $3$ une liaison électrique qui n'est pas constitué par un fil
 
Cette liaison est assurée par le cadre métallique donc par un conducteur de la bicyclette.
 
On dit que le circuit se ferme par le cadre ou encore par la masse
 
II. Les effets du courant électrique
 
Réalisons le circuit suivant
 
fig292
 
1. Effet calorifique
 
Si on ferme l'interrupteur la lampe s'allume et dégage de la chaleur.
 
La chaleur de la lampe est due au passage du courant qui chauffe et porte à incandescence le filament de la lampe c'est l'effet calorifique
 
2. Effet chimique
 
Si on ferme l'interrupteur, il apparait aux électrodes de l'électrolyseur contenant un électrolyte des dégagements de gaz : c'est l'effet chimique
 
3. Effet magnétique
 
lorsqu'on fait passer un courant dans un conducteur $AB$ placé au voisinage d'une aiguille aimantée, la position de cette dernière est modifiée comme dans le cas de la déviation de l'aiguille aimantée placé au
voisinage d'un aimant.
 
C'est l'effet magnétique
 
III. Sens conventionnel et nature du courant électrique
 
1. Sens conventionnel du courant électrique
 
Si nous fermons l'interrupteur, le courant se manifeste par trois effets : l'effet thermique, l'effet magnétique et l'effet chimique, L'inversion des branchements sur les bornes du générateur entraîne l'inversion des effets magnétique et chimique.
 
Nous pouvons donc dire, d'après les observations, que l'effet chimique et l'effet magnétique du courant électrique sont polarisés (ils dépendent du sens du courant électrique).
 
L'effet thermique est quant à lui non polarisé.
 
Pour le sens conventionnel, à l'extérieur d'un générateur, le courant circule de la borne positive du générateur vers la borne négative du générateur
 
2. Nature du courant électrique
 
2.1. Dans les conducteurs métalliques
 
fig293
 
2.1.1. Observations
 
Lorsqu'on ferme l'interrupteur le faisceau d'électrons du tube de Crookes et le conducteur (tige métallique) dévient dans le même sens : Dans la tige de cuivre le courant électrique est dû à une circulation d'électrons
 
2.1.2. Conclusion
 
Dans un conducteur métallique les porteurs de charges sont des électrons de conduction
 
Ils se déplacent en sens inverse conventionnel du courant électrique
 
2.2 Dans les électrolytes
 
fig294
 
2.2.1. Observations
 
Si on ferme l'interrupteur les ions positifs $Cu^{2+}$ migrent vers l'électrode négative (cathode) et les ions négatifs $(Cr_{2}O_{7}^{2-})$ vers l'électrode positive.
 
Cette migration des ions est à l'origine de la circulation du courant électrique dans l'électrolyte.
 
2.2.2. Conclusion
 
Dans un électrolyte les porteurs de charge sont des ions : les cations et les anions
 
Le sens conventionnel du courant est le sens de déplacement de porteurs de charge positive.
 
III. Dangers du courant électrique.
 
Le corps humain n'est pas un excellent conducteur mais, dans certains cas, un courant électrique peut le traverser.
 
On distingue deux types d'accidents : l'électrisation et l'électrocution.
 
1. L'électrisation
 
Une personne est électrisée si elle est traversée par un courant électrique.
 
Cela peut entraîner de graves brûlures, la tétanisation des muscles et des contractions rapides et irrégulières du cœur.
 
2. Électrocution 
 
Il y a électrocution lorsque le courant entraîne la mort.
 
Les effets du courant électrique dépendent de divers facteurs : état de santé, âge, durée de l'électrisation, conditions d'humidité et surtout de la valeur de la tension électrique $($tension de sécurité$=24V).$
 

Transformation de la matière - 2nd L

 
I. Transformations physiques
 
1. La dilatation
 
1.1. Dilatation d'un solide
 
1.1.1. Expérience
 
fig176
 
$-\ $Lorsqu'on chauffe la tige métallique ; sa longueur augmente.
 
On dit que la tige métallique s'est dilatée ; c'est la dilation linéaire
 
$-\ $Lorsqu'elle se refroidit, elle reprend sa longueur initiale.
 
On dit qu'elle se contracte.
 
1.1.2. Conclusion
 
Quand on change la température d'un corps, les dimensions de ce dernier changent.
 
Généralement, les objets prennent de l'expansion quand la température augmente.
 
C'est le phénomène de dilatation
 
1.2. Dilatation d'un liquide
 
1.2.1. Expérience
 
fig277
 
Lorsqu'on chauffe l'eau colorée au bain-marie. 
 
Son volume augmente
 
1.2.2. Conclusion
 
Un liquide chauffé augmente de volume : le liquide se dilate.
 
En se refroidissant il diminue de volume : il se contracte.
 
1. 3. Dilatation d'un gaz
 
1.3.1 Expérience
 
fig278
 
1.3.2. Conclusion 
 
Un gaz chauffé augmente de volume : le gaz se dilate.
 
En se refroidissant il diminue de volume : il se contracte.
 
2. Définition
 
Une transformation physique (ou phénomène physique) est une transformation au cours de laquelle la nature de la matière n'est pas altérée (dénaturée ou détruite)
 
Remarque
 
Les principales sortes de transformations physiques sont :
 
$-\ $les changements d'état (fusion, vaporisation, liquéfaction, solidification, sublimation et condensation)
 
$-\ $les dissolutions
 
$-\ $la formation de mélanges homogènes ou hétérogènes 
 
$-\ $les compressions ou détentes
 
$-\ $le réchauffement ou le refroidissement d'un matériau
 
3. Changement d'état physique.
 
3.1. Définition
 
Le passage d'un état physique à un autre état physique est appelé changement d'état 
 
3.2. Digramme de changement d'état
 
Un changement d'état physique s'effectue toujours à une température constante sous une pression donnée
 
fig279
 
II. Transformations chimiques
 
1. Définition 
 
Une transformation chimique(ou phénomène chimique)  est une transformation au cours de laquelle la nature de la matière est altérée (dénaturée ou détruite)
 
Exemples : 
 
Action de l'eau de Javel sur une tache ; la décomposition de la craie par un acide ; feuille de papier brulée...
 
Une transformation chimique est l'évolution d'un système chimique, composé d'une ou plusieurs espèces chimiques, d'un état initial vers un état final
 
Les espèces présentes à l'état initial sont appelées les réactifs, et celles présentes à l'état final sont les produits
 
1. Combustion du carbone
 
Lorsque du carbone brûle dans le doxygène, la combustion est très vive : il se forme du dioxyde de carbone tandis que du carbone et du dioxygène disparaissent. 
 
Le carbone est le combustible.
 
Le dioxygène est le comburant.
 
Le dioxyde de carbone est un produit de la réaction. 
 
fig280
 
Le bilan de cette réaction chimique s'écrit :
$$\begin{array}{lll} \text{Carbone}+\text{dioxygéne}&\longrightarrow&\text{dioxyde de carbone}\\ \text{Réactifs}&&\text{Produit} \end{array}$$
 
2. Autres exemples de réactions chimiques
 
2.1. La combustion du butane
 
Un briquet contient du butane. Lorsqu'on crée une étincelle à l'aide du briquet, le butane gazeux qui s'échappe s'enflamme en réagissant avec le dioxygène de l'air.
 
Lors de la combustion complète du butane : le combustible (butane) et le comburant (dioxygène) sont consommés
 
Il se forme des produits nouveaux :
 
$-\ $de la vapeur d'eau (buée),
 
$-\ $du dioxyde de carbone (eau de chaux troublée)
 
Le bilan de cette réaction chimique s'écrit :
$$\begin{array}{lll} \text{Butane}+\text{dioxygéne}&\longrightarrow&\text{dioxyde de carbone+eau}\\ \text{Réactifs}&&\text{Produit} \end{array}$$
 
fig281
 
3. Équation-bilan d'une réaction chimique
 
Afin de représenter une transformation chimique en tenant compte des lois de conservation, on écrit une équation bilan.
 
Il s'agit d'une équation dans laquelle on écrit à gauche les formules des réactifs, à droite celles des produits, séparés par une flèche.
 
Ainsi, la réaction entre le fer et le soufre peut se traduire par l'équation :
$$Fe\ +\ S\ \longrightarrow\ FeS$$
 
Cette équation signifie que le fer réagit avec le soufre $($signification du signe $« + »)$ pour donner (signification de la flèche)  le sulfure de fer.
 
De même, entre le fer et le dioxygène, l'équation s'écrit :
$$Fe\ +\ O_{2}\ \longrightarrow\ Fe_{3}O_{4}$$
 
4. Équilibrage de l'équation chimique
 
Pour faire respecter les règles de conservation de la matière, il faut équilibrer l'équation bilan à l'aide de coefficients stoechiométriques : le nombre d'atomes de chaque élément doit être le même avant et après la réaction.
 
Cette équation équilibrée est appelée équation-bilan de la réaction
 
Exemples :
 
$3Fe\ +\ 2O_{2}\ \rightarrow\ F_{e3}O_{4}$
 
$2H_{2}\ +\ 2O_{2}\ \rightarrow\ 2H_{2}O$
 
$\test{ou }H_{2}\ +\ \dfrac{1}{2}O_{2}\ \rightarrow\ H_{2}O$
 
$2C_{4}H_{10}\ +\ 13O_{2}\ \rightarrow\ 8CO_{2}\ +\ 10H_{2}O$
 
$\text{ou }C_{4}H_{10}\ +\ \dfrac{13}{2}O_{2}\ \rightarrow\ 4CO_{2}\ +\ 5H_{2}O$
 
$-\ $bilan de la réaction suivante : Les coefficients utilisés pour équilibrer l'équation de la réaction sont appelés coefficients stœchiométriques. 
 
5. Double signification de l'équation-bilan d'une réaction chimique
 
Considérons l'équation
$$CH_{4}\ +\ 2O_{2}\ \rightarrow\ CO_{2}\ +\ 2H_{2}O$$
 
5.1 Signification microscopique
 
L'équation-bilan signifie : une molécule de méthane réagit avec deux molécules de dioxygène pour  donner une molécule de dioxyde de carbone et deux molécules d'eau.
 
5.2 Signification macroscopique
 
Elle signifie : une mole de méthane réagit avec deux moles de dioxygène pour une mole de dioxyde de carbone et deux moles d'eau
 
6. Bilan molaire et rendement d'une réaction chimique
 
6.1 Bilan molaire
 
L'équation-bilan permet d'établir une relation entre les quantités de matière (nombre de moles) des réactifs ayant effectivement réagis et les quantités de matière (nombre de moles) des produits obtenus
Considérons l'équation bilan suivant :
$$aA\ +\ bB\ \longrightarrow\ cC\ +\ dD$$
 
$a$, $b$, $c$ et $d$ sont des coefficients stœchiométriques positifs et non nuls
 
D'après le bilan-molaire
$$\begin{array}{lll} \dfrac{n_{A}(\text{réagi)}}{a}&=&\dfrac{n_{B}(\text{réagie}}{b}\\\\&=&\dfrac{n_{c}(formé)}{c}\\\\\dfrac{n_{D}(formé)}{d} \end{array}$$
 
Remarque :
$$aA(g)+bB(1)\longrightarrow\,cC(S)+dD(g)$$
 
Si l'équation-bilan comporte des composés gazeux $A$ et $D$ par exemple, alors le bilan volumique s'écrit :
$$\dfrac{V_{A}(réagi)}{a}=\dfrac{V_{D}(formé)}{d}$$
 
6.2. Rendement d'une réaction chimique
 
6.2.1. Définition du rendement
 
On appelle rendement d'une transformation chimique le rapport entre la quantité de matière (respectivement la masse) du produit effectivement obtenu et la quantité de matière (respectivement la masse) théorique que l'on obtiendrait si la réaction était total
$$r=\dfrac{m_{\text{produit}(obtenu)\times}100}{m_{\text{produit}(\text{théorique})}}$$
$$\text{ou}\quad\,r=\dfrac{n_{\text{produit}(\text{obtenu})\times100}{n_{\text{produit}(\text{théorique})}$$
 
6.2.2. Intérêt du calcul du rendement
 
Le calcul du rendement permet de déterminer l'efficacité d'une synthèse chimique. L'intérêt du chimiste sera déterminé des conditions opératoires permettant de l'optimiser pour s'approcher le plus près possible de $100\%$.
 
Les pertes de rendement peuvent avoir diverses origines : réactions parasites, pertes lors des diverses étapes de la synthèse (filtration, séchage, recristallisation)
 
Exercice d'application
 
On fait réagir $20\,g$ d'aluminium avec $20\,g$ de soufre, il se forme du sulfure d'aluminium $Al_{2}S_{3}$
 
1. Écrire l'équation-bilan de la réaction
 
2. Un des réactifs est en excès, lequel ? Justifier la réponse
 
3. Calculer la masse du réactif restant
 
4. Quelle la masse du sulfure d'aluminium peut-on espérer obtenir ?
 
5. En réalité, il se forme $30\,g$ du sulfure d'aluminium ; calculer le rendement de la réaction
 
5. Le cycle biogéochimique du carbone
 
Le cycle du carbone est un cycle biogéochimique qui correspond à l'ensemble des échanges de carbone sur la planète.
 
Celui de la Terre est complexe par l'existence d'importantes masses d'eau océaniques, et surtout par le fait que la vie y tient une place importante.
 
Il existe quatre réservoirs de carbone : l'hydrosphère, la lithosphère, la biosphère et l'atmosphère.
 
La plus grande partie du carbone terrestre est piégée dans des composés qui participent peu au cycle : roches sous forme de carbonates et océan profond.
 
L'essentiel du cycle se fait entre l'atmosphère, les couches superficielles du sol et des océans, et la biosphère
 
fig282
 
Le cycle du carbone est le cycle biogéochimique (ensemble des échanges d'un élément chimique) du carbone sur une planète. 
 

Mélanges et corps - 2nd L

Classe: 
Seconde
 

I. Mélange

1. Définition

Un mélange est un ensemble de deux ou plusieurs constituants
 
Il peut être solide,liquide ou gaz
 
2. Mélange hétérogène 
 
Un mélange hétérogène est un mélange dans lequel on peut distinguer à l'œil nu ses différents constituants
 
Exemple: eau+huile;eau+terre;boissons gazeuses
 
fig266
 
3. Mélange homogène (solution)
 
Un mélange homogène est un mélange dans lequel on ne peut pas distinguer à l'œil nu ses différents constituants
 
Exemple : lait ; sirop ; thé
 
fig267
 
Remarques
 
Une solution est un mélange homogène constitué de soluté (s) et de solvant
 
le soluté est l'espèce dissoute.Il peut être solide, liquide ou gaz.
 
le solvant est l'espèce qui dissout.
 
Lorsque le solvant est l'eau, la solution obtenue est dite solution aqueuse
 
II.Techniques de séparation
 
Il existe se nombreuses méthodes  variables de séparation selon la nature du mélange et la nature des constituants qui le constituent.
 
Parmi ces méthodes, on cite:
 
1.Décantation
 
L décantation est une séparation qui consiste à laisser le mélange au repos pour que les particules solides lourdes se déposent au fond du récipient. En transvasant.En transvasant, on peut séparer le liquide de ces particules.
 
le produit de la décantation est appelé décanta
 
Exemple de décantation
 
$-\ $Décantation d'un mélange solide-liquide:jus d'orange
 
fig268
 
$-\ $Décantation d'un mélange liquide-liquide
 
fig269
 
2. Filtration 
 
La filtration est une méthode de séparation qui consiste à faire passer le mélange liquide à travers un filtre.
 
Le produit de la filtration est appelé filtrat
 
fig270
 
3. Distillation
 
La distillation est une méthode de séparation basée sur la différence de température d'ébullition.
 
Elle consiste à vaporiser partiellement un mélange liquide homogène et à condenser les vapeurs formées pour les séparer.
 
Le produit de la distillation est appelé distillat
 
Exemple : distillation de l'eau sucrée
 
fig271
 
Remarque :
 
L'air est donc un mélange dont l'expérience montre qu'il est constitué de $78\%$ de diazote (4/5 en volume), de $21\%$ de dioxygène $(1/5$ en volume$)$ et $1\%$ d'autres gaz (gaz rares, dioxyde de carbone et de la vapeur d'eau)
 
4. Quelques autres méthodes de séparation
 
4.1. La congélation                                                                                                                                         
 
C'est une méthode de séparation basée sur la différence de cristallisation (température à laquelle un corps se congèle).
 
Le corps dont sa température d'ébullition est plus grande est récupéré le premier sous formes de cristaux
 
4.2. Le tamisage
 
Si les grains de différents solides ont des dimensions différentes, le passage au tamis permet de les séparer
 
4.3. La flottation
 
On mouille le mélange. Selon le liquide choisi, certaines particules flottent
 
4.4. Le triage magnétique
 
Si un des constituants du mélange contient du fer, les particules de ce constituant sont attirées par l'aimant
 
III. Corps purs
 
1. Corps pur 
 
Un corps pur est un corps qu'on ne peut pas fractionner par une méthode quelconque de séparation.
 
2. Critères de pureté d'un corps pur
 
Tout corps pur est défini par les constantes physiques parmi lesquelles on citer :
 
$-\ $la masse volumique
 
$-\ $les points de changement d'état : température de fusion, d'ébullition, de solidification etc...
 
Exemple : Valeurs de quelques constantes physiques de l'eau pure.
 
$-\ $masse volumique : $1\,kg/L$
$-\ $température de solidification ou de fusion : $t=0^{0}C$
 
$-\ $température d'ébullition ou de liquéfaction : $t=100^{0}C$
 
3. Corps purs simples et corps purs composés
 
3.1. Analyse de l'eau 
 
3.1.1. Définition 
 
Analyser un corps revient à chercher ses constituants par une méthode appropriée
 
3.1.2. L'électrolyse de l'eau 
 
fig272
 
Mettons de l'eau additionnée de quelques gouttes d'acide dans le voltamètre (ou cuve à l'électrolyse) et fermons l'interrupteur.
 
On constate que le courant circule et  des dégagements gazeux au niveau des tubes
 
A l'anode (signe+), le gaz recueilli rallume une buchette presque éteinte.
 
Ce gaz est le dioxygène
 
fig273
 
A la cathode (signe-), le gaz recueilli a volume deux fois grand et produit une légère détonation en présence d'une allumette enflammée.
 
Ce gaz est le dihydrogène
 
fig274
 
Conclusion :
 
$-\ $L'eau est décomposé par le courant électrique en dioxygène et en dihydrogène
 
$-\ $Le volume de dihydrogène le double du volume de dioxygène : $V_{\text{dihydrogéne}}=2V_{\text{dioxygène}}$
 
$-\ $La masse totale des gaz (dihydrogène et dioxygène) est égale à la d'eau disparue : $m_{e}=m_{H}+m_{O}$
$$\begin{array}{lll} \text{Eau}&\longrightarrow\ \text{dioxygène}&+\ \text{dihydrogène}\\ 18\,g&16\,g&2\,g \end{array}$$
 
Les masses de dihydrogène et de dioxygène sont proportionnelles à la masse d'eau disparue.
 
\begin{eqnarray} \dfrac{m_{H}}{m_{E}}&=&\dfrac{2\,g}{18\,g}\nonumber\\\\\Rightarrow\;m_{h}&=&\dfrac{1}{9}m_{E} \end{eqnarray}
 
\begin{eqnarray} \dfrac{m_{O}}{m_{E}}&=&\dfrac{16\,g}{18\,g}\nonumber\\\\\Rightarrow\;m_{o}&=&\dfrac{8}{9}m_{E} \end{eqnarray}
 
$-\ $Un corps pur qui peut décomposer en deux ou plusieurs corps purs est un corps pur composé
 
Exemple : l'eau
 
$-\ $Un corps pur qui ne peut être décomposé en d'autres corps purs est un corps simple
 
Exemples : le dioxygène et le dihydrogène
 
3.2. Synthèse de l'eau
 
3.2.1. Définition
 
La synthèse de l'eau est la formation de l'eau à partir du mélange du dihydrogène et du dioxygène.
 
3.2.2. Synthèse eudiométrique
 
fig275
 
On déclenche des étincelles électriques au niveau des électrodes pour amorcer le processus
 
$-\ $ La pression des gaz baisse, le niveau de mercure qui va remonter lorsque les deux gaz réagissent en formant une buée (eau) sur la paroi interne du tube eudiométrique
 

L'électricité dans notre environnement - 2nd L

Classe: 
Seconde L
 

I. Phénomènes d'électrisation

1. Électrisation par frottement

1.1. Expérience

$-\ $Un bâton en verre bien sèche, frotté à l'aide d'un morceau de drap en soie ou en laine, tenue à la main, attire de petits morceaux de papier 
 
$-\ $On obtient le même résultat si on remplace le bâton en verre par un bâton d'ébonite et si on répète la même opération.
 
 
Les corps frottés sont également capables d'attirer des cheveux ou un mince filet d'eau qui coule d'un robinet.
 
Les corps frottés sont également capables d'attirer des cheveux ou un mince filet d'eau qui coule d'un robinet. 

1.2. Conclusion 

Il est possible d'électriser ou de charger d'électricité la matière en la frottant.
 
Ce phénomène s'appelle l'électrisation par frottement.
 
Des corps électrisés peuvent attirer d'autres corps plus légers.

2. Électrisation par contact

2.1. Expérience

On constitue, à présent, un pendule électrostatique en suspendant au fil de soie une boule de polystyrène recouverte d'une matière conductrice. Celle-ci est initialement neutre. Approchons un bâton en verre, électrisée par frottement, de la boule jusqu'au contact. 
 
On constate que la boule est repoussée sous l'effet de son interaction avec la partie électrisée de la tige
 

2.2. Conclusion 

Un corps qui, après contact avec un autre corps électrique, acquiert la propriété d'attirer des corps légers a été électrisé par contact

3  Électrisation par influence 

3.1. Expérience

L'électroscope est constitué d'une tige métallique qui comporte à son extrémité inférieure deux feuilles d'or très minces qui tombent librement.
 
Un plateau ou une boule métallique sont fixés à l'extrémité supérieure et l'ensemble est enfermé dans une cage métallique vitrée. 
 
Le bâton d'ébonite, chargé négativement, est approché du plateau. 
 
On constate les feuilles d'or du pendule se repoussent.
 
Si on éloigne l'ébonite, l'ensemble (plateau, tige, feuilles) retrouve sa neutralité ; les feuilles de l'électroscope reprennent leur position verticale initiale
 
 

3.2. Conclusion 

Les deux feuilles se repoussent parce qu'elles sont électrisées sous l'influence du bâton
 
Un corps peut être électrisé par influence en rapprochant un autre corps électrique 

II. Les Charges électriques 

1. Les deux espèces d'électricité 

1.1. Expérience

Les pendules sont constitués d'une potence, fixée sur un socle en bois, à laquelle est relié un fil de soie sans torsion. 
 
Suspendons, en son milieu, un bâton d'ébonite dont une extrémité a été électrisé par frottement.
 
Approchons de cette extrémité la partie électrisée, par la même méthode, d'un second bâton d'ébonite. L'interaction de ces parties électrisées se traduit par une répulsion.
 
 
Répétons la même expérience, en remplaçant les bâtons d'ébonite par des tiges de verre électrisées comme précédemment. Là encore l'interaction se traduit par une répulsion.
 
Dans une troisième expérience, on met en présence l'extrémité électrisée du bâton d'ébonite et celle de la tige de verre électrisée. Il en résulte, à présent, une attraction

1.2. Interprétation

Ces expériences mettent en évidence deux types d'électricité :
 
La première apparait dans le verre : c'est l'électricité vitreuse à laquelle on a attribué arbitrairement un signe positif.
 
La seconde se manifeste dans l'ébonite et d'autres résines : c'est l'électricité résineuse ; on lui a attribué un signe négatif.
 
En outre, ces expériences montrent que : 
 
$-\ $deux corps chargés d'une électricité de même signe, positive ou négative, se repoussent ; 
 
$-\ $deux corps chargés de signes contraires s'attirent 
 
Un corps qui n'est pas chargé est neutre.

2. La quantité de charge électrique

La quantité de charge électrique est mesurée en coulomb $(C).$
 
Comme un atome est électriquement neutre, la valeur absolue de la charge d'un électron est égale à celle d'un proton. Cette charge élémentaire, notée e, vaut $e=1.602\cdot 10^{-19}C.$
 
Toute autre charge électrique Q est un multiple entier de la charge élémentaire :

III. Interprétation électronique de l'électrisation

1. Structure de la matière

La matière est constituée d'atomes
 
Un atome peut être considéré comme se composant de deux parties : 
 
$-\ $un noyau, constitué de protons chargés positivement et de neutrons électriquement neutres ;
 
$-\ $une enveloppe, appelée nuage électronique, constituée d'électrons chargés négativement

Remarque

Un atome électriquement neutre contient autant d'électrons que de protons, la charge des protons et des électrons étant la même en valeur absolue. 

2. Électrisation par frottement.

Avant le frottement les corps sont électriquement neutres.
 
En les frottant on agit sur les atomes situés à la surface des corps.
 
Les électrons les moins liés sont arrachés d'un des corps et sont transférés sur l'autre.
 
L'un des corps a un défaut d'électrons : il est chargé positivement.
 
L'autre présente un excès d'électrons et est chargé négativement.
 
 
Un bâton d'ébonite par exemple arrache des électrons au chiffon de laine et se charge négativement.
 
Il est important de remarquer que la charge électrique ne peut être ni créée, ni détruite.
 
Les corps n'électrisent uniquement par transfert d'électrons
 
Lorsqu'un corps est électrisé par frottement, il y a lieu un transfert de charges: les électrons les plus faiblement liés sont transférés d'un corps à l'autre.
 
Ainsi :
 
$-\ $un corps chargé positivement présente un défaut d'électrons ;
 
$-\ $un corps chargé négativement présente un excès d'électrons.

3. Électrisation par contact.

Lors d'une électrisation par contact, il y a aussi un transfert de charges :
 
$-\ $un corps chargé négativement transmet des électrons au corps initialement neutre ;
 
$-\ $un corps chargé positivement arrache des électrons au corps initialement neutre.

4. Électrisation par influence

Lorsqu'on approche un corps chargé du corps neutre, les électrons libres sont attirés.
 
Il s'établit un déséquilibre des charges dans le corps neutre : les électrons sont en excès du côté du corps positif, ils sont en défaut du côté opposé.
 
Il y a donc séparation des charges à l'intérieur du corps neutre.
 
La région plus près du corps chargé sera chargée négativement, le côté opposé sera chargé positivement.
 
Dès qu'on éloigne le corps chargé, les électrons se répartissent de nouveau de façon uniforme dans le corps neutre.
 
L'électroscope est électrisé par influence, les électrons sont repoussés vers la partie inférieure de l'électroscope.
 
L'électroscope reste neutre et les électrons retrouvent leur disposition initiale si on éloigne la baguette.

Remarque

Cette observation permet d'expliquer pourquoi des petits bouts de papier sont attirés par un corps chargé

II. Conducteurs et isolants.

1. Conducteurs

1.1. Expérience

Électrisons par frottement (ou par contact) une règle en plexiglas.
 
Intercalons entre la règle et la boule une tige en carbone (crayon taillé des deux bouts), posée sur un support isolant.
 
Remplaçons la tige en carbone par une tige en cuivre puis, par une tige en aluminium
 

1.1.1. Observation 

La boule est repoussée dans le cas du cuivre, de l'aluminium et du carbone.
 
La boule s'électrise positivement par contact avec les tiges en cuivre, en aluminium et en carbone.

1.1.2. Interprétation

Par contact avec la règle en plexiglas, la tige en cuivre (ou en aluminium ou en carbone) s'électrise positivement en cédant des électrons à la règle.
 
Ces électrons ayant quitté la tige font apparaitre une charge positive sur toute la tige.
 
La charge positive qui apparaît sur le cuivre (ou l'aluminium ou le carbone) n'est pas localisée à la zone touchée par la règle.
 
L'extrémité de la tige, en contact avec la boule, arrache des électrons à cette dernière, l'amenant ainsi à devenir chargée positivement ce qui explique la répulsion.
 
Le cuivre, l'aluminium et le carbone sont des matériaux qui laissent circuler les électrons ; ils sont appelés des conducteurs.

1.2. Conclusion

Les conducteurs sont des matériaux dont les charges électriques internes (électrons libres) se déplacent librement.
 
Exemples de conducteurs : tous les métaux, le carbone

2. Isolants électriques

2.1. Expérience

Reprenons la même expérience en remplaçant la tige en carbone par une autre en verre, puis en bois, puis en $P.V.C$, enfin en plexiglas.

2.1.1. Observation

La boule garde sa position dans le cas du bois, du verre, du $P.V.C$ et du plexiglas.
 
La boule ne s'électrise pas, malgré le contact avec les autres tiges

2.1.2. Interprétation

Le bois, le plexiglas, le verre et le $P.V.C$ sont des matériaux qui ne permettent pas une circulation des électrons (la charge électrique reste localisée au bout des tiges du côté de la règle en plexiglas) ils sont appelés des isolants.

2.2. Conclusion

Les isolants électriques sont des matériaux dont les charges électriques internes (électrons libres) ne se déplacent pas librement

Exemples d'isolants :

le verre, l'ébonite, le Plexiglas, le caoutchouc, la porcelaine.

IV. Histoire de l'électricité

L'histoire de l'électricité débute durant l'Antiquité, avec la découverte des propriétés attractives de l'ambre frottée, et continue de s'écrire aujourd'hui encore avec plusieurs thèmes d'actualité : moteurs électriques, batteries rechargeables, panneaux solaires, etc.

1.Découverte de l'électricité

L'électricité est un phénomène physique qui a toujours existé, c'est le résultat d'échange d'énergie comme les éclairs.
 
L'électricité provient du mot Grec « électron » qui désigne l'ambre jaune.
 
C'est une résine fossile qui possède des propriétés électrostatiques.

2. Début de l'étude de l'électricité                                                           

Ce n'est qu'à partir du $18^{ème}$ siècle, qu'elle a commencé à être étudiée par les scientifiques, pour en comprendre ses mécanismes et établir des lois. 
 
En $1752$, Benjamin Franklin démontre que la foudre est un phénomène dû à l'électricité et invente le paratonnerre pour s'en protéger.
 
En $1785$, Charles Colomb présente un deuxième mémoire à l'académie des Sciences, dans lequel il expose la loi selon laquelle les corps chargés électriquement interagissent.
 
En $1799$, Alessandro Volta invente la pile électrique en empilant alternativement des disques de métaux différents (cuivre, zinc) séparés par des disques de feutre imbibés d'acide.
 
En $1820$, Hans Eristian Ansted découvre la relation entre électricité et magnétisme, qui sera mise en forme par James Clerk Maxwell.
 
Peter Barlow $(1776-1862)$ construit en $1822$ ce qui peut être considéré comme le premier moteur électrique de l'histoire : la « roue de Barlow » qui est un simple disque métallique découpé en étoile et dont les extrémités plongent dans un godet contenant du mercure qui assure l'arrivée du courant.
 
Gustave Froment $(1815-1865)$ construit la première machine à résultat variable en $1845.$
 
En $1869$, le Belge Gramme invente la dynamo, qui est la base de la production de l'électricité.
 
En $1879$, Thomas Alva Edison invente la première lampe électrique à incandescence qui reste allumée $45$ heures.
 
En $1883$, Marcel de Prez réalise une expérience de transport d'électricité entre Vizille et Grenoble sur une distance de $14\,km$ en courant continu, pour éclairer la halle du centre ville de Grenoble.
 
Dans la même année, Lucien Gaulard invente un transformateur qui permet d'élever la tension délivrée par un alternateur et facilite ainsi le transport de l'énergie électrique par des lignes à haute tension.
 
En $1886$, George Westinghouse impose le courant alternatif pour la distribution de l'électricité dans tout le territoire des pays développés.
 
La ville lumière de Bourganeuf en Creuse est la première en France, même en Europe, à inaugurer un éclairage électrique de l'ensemble des rues.
 
En La $1890$, mise en service de la première locomotive électrique de métro à Londres.
 
En $1891$, en Allemagne, première installation  de transmission de courant triphasé entre une centrale hydraulique et Francfort de $175\,km$
 

Le Circuit Électrique

 

I. Circuit électrique

1. Générateurs et récepteurs

1.1. Expérience

Nous nous proposons d'allumer la lampe nous pouvons pour cela allumer la lampe d'une façon beaucoup plus commode l'ampoule est montée sur son support puis reliée par des fils métalliques a la pile.
 
 
Le circuit électrique ainsi réalisé comporte :
 
$-\ $un appareil qui produit du courant ; c'est la pile
 
La pile est un générateur de courant
 
$-\ $un appareil qui reçoit le courant fourni par la pile ; c'est la lampe
 
La lampe est un récepteur de courant

1.2. Conclusion

Un circuit électrique est généralement constitué d'une chaine de générateur $(s)$ et de récepteur $(s)$ reliés par les fils conducteurs

Remarque :

Un circuit doit comporter au moins un générateur

2. Exemples de circuits électriques

2.1 Dipôles et symboles

La lampe, la pile possèdent chacun deux bornes ce sont des dipôles électriques
 
Ils sont représentés conventionnellement par des symboles
 
Symboles de quelques dipôles 
 
 

2.2 Schéma du circuit

Un circuit électrique peut être schématisé à l'aide des symboles normalises

Exemple

 

2.3. Conducteurs et isolants

2.3.1. Expérience

Réalisons le circuit électrique fermé suivant en lui intercalant divers objets
 
 
 
$$\begin{array}{|l|l|l|} \hline \text{Objet}&\text{Substance}&\text{Etat de la lampe}\\ \hline \text{Stylo à bille}&\text{Plastique}&\text{lampe éteinte}\\ \hline \text{Fil de fer}&\text{Fer}&\text{Lampe éteinte}\\ \hline \end{array}$$

Conclusion

Le fil de fer, comme tous les métaux laissent passer le courant électrique.
 
Ce sont des conducteurs électriques le stylo à bille (en plastique) le bois sec, le plastique le verre tout comme l'air ne laissent pas passer le courant électrique.
 
Ce sont des isolants électriques

2.4. Les types de circuits

2.4.1. Le circuit série

Dans un circuit série, les dipôles sont reliés les uns à la suite des autres par des fils de connexion formant ainsi une seule boucle

Exemple

 

Remarques

$-\ $Un circuit est série est constituée d'une boule
 
$-\ $Dans un circuit série, lorsqu'on dipôle ne fonctionne pas le courant ne circule plus et les autres dipôles ne fonctionnent pas

2.4.2. Le circuit en dérivation ou en parallèle

 
Un circuit en dérivation ou en parallèle est un montage électrique dans lequel on peut trouver au moins deux boucles

Remarques

Dans un circuit en dérivation, si un dipôle ne fonctionne pas, les autres dipôles continuent de fonctionner
 
Un circuit en dérivation comporte des nœuds et des branches :
 
$-\ $Un nœud est un point où aboutissent au moins trois fils conducteurs $\left(\text{exemple ; les nœuds }A\text{ et }B\right)$
 
$-\ $une branche est une portion de circuit compris entre deux nœuds 
 
La branche qui contient le générateur est branche principale $(AKGB)$
  
Les autres branches sont des branches dérivées $(ALB$ et $DEC)$

2.4.3. Le circuit électrique de la bicyclette

 
 
L'observation du circuit d'une bicyclette montre qu'il est apparemment composé de deux lampes (phare et le feu arrière), d'une génératrice (la dynamo) et deux fils conducteurs
 
Si l'on schématise ce montage, on constate alors qu'il ne peut manifestement pas fonctionner : il n'est pas fermé
 
Il existe nécessairement entre les points $1.2$ et $3$ une liaison électrique qui n'est pas constitué par un fil
 
Cette liaison est assurée par le cadre métallique donc par un conducteur de la bicyclette. 
 
On dit que le circuit se ferme par le cadre ou encore par la masse

II. Les effets du courant électrique

Réalisons le circuit suivant
 
 

1. Effet calorifique

Si on ferme l'interrupteur la lampe s'allume et dégage de la chaleur.
 
La chaleur de la lampe est due au passage du courant qui chauffe et porte à incandescence le filament de la lampe c'est l'effet calorifique

2. Effet chimique

Si on ferme l'interrupteur, il apparait aux électrodes de l'électrolyseur contenant un électrolyte des dégagements de gaz : c'est l'effet chimique

3. Effet magnétique

Lorsqu'on fait passer un courant dans un conducteur $AB$ placé au voisinage d'une aiguille aimantée, la position de cette dernière est modifiée comme dans le cas de la déviation de l'aiguille aimantée placé au voisinage d'un aimant.
 
C'est l'effet magnétique

III. Sens conventionnel et nature du courant électrique

1. Sens conventionnel du courant électrique

Si nous fermons l'interrupteur, le courant se manifeste par trois effets :
 
l'effet thermique, l'effet magnétique et l'effet chimique,L'inversion des branchements sur les bornes du générateur entraîne l'inversion des effets magnétique et chimique.
 
L'inversion des branchements sur les bornes du générateur entraîne l'inversion des effets magnétique et chimique.
 
Nous pouvons donc dire, d'après les observations, que l'effet chimique et l'effet magnétique du courant électrique sont polarisés (ils dépendent du sens du courant électrique).
 
L'effet thermique est quant à lui non polarisé.
 
Pour le sens conventionnel, à l'extérieur d'un générateur, le courant circule de la borne positive du générateur vers la borne négative du générateur

2.  Nature du courant électrique

2.1. Dans les conducteurs métalliques

 

2.1.1. Observations

Lorsqu'on ferme l'interrupteur le faisceau d'électrons du tube de Crookes et le conducteur (tige métallique) dévient dans le même sens : Dans la tige de cuivre le courant électrique est dû à une circulation d'électrons

2.1.2. Conclusion

Dans un conducteur métallique les porteurs de charges sont des électrons de conduction
 
Ils se déplacent en sens inverse conventionnel du courant électrique

2.2. Dans les électrolytes 

 

2.2.1. Observations

Si on ferme l'interrupteur les ions positifs $Cu^{2+}$ migrent vers l'électrode négative (cathode) et les ions négatifs  vers l'électrode positive.
 
Cette migration des ions est à l'origine de la circulation du courant électrique dans l'électrolyte.

2.2.2. Conclusion

Dans un électrolyte les porteurs de charge sont des ions : les cations et les anions
 
Le sens conventionnel du courant est le sens de déplacement de porteurs de charge positive.

III. Dangers du courant électrique.

Le corps humain n'est pas un excellent conducteur mais, dans certains cas, un courant électrique peut le traverser. 
 
On distingue deux types d'accidents : l'électrisation et l'électrocution.

1. L'électrisation

Une personne est électrisée si elle est traversée par un courant électrique.
 
Cela peut entraîner de graves brûlures, la tétanisation des muscles et des contractions rapides et irrégulières du cœur.

2. Électrocution

Il y a électrocution lorsque le courant entraîne la mort.
 
Les effets du courant électrique dépendent de divers facteurs : état de santé, âge, durée de l'électrisation, conditions d'humidité et surtout de la valeur de la tension électrique $\left(\text{tension de sécurité}= 24V\right).$
 

Structure de la matière - 2nd L

Classe: 
Seconde
 

I. Structure de la matière

1. Molécule et élément chimique

1.1 Molécule

1.1.1 Observation

Le dihydrogène es un gaz est formé de petites particules toutes identiques, animées de mouvements incessants et désordonnés, auxquelles on donne le nom de molécules. 

1.1.2 Définition 

La molécule est plus petite partie d'un corps pur (simple ou composé) qui conserve toutes les propriétés chimiques de ce corps et qui puisse exister à l'état libre.

2. Clément chimique

2.1 Mise en évidence de l'élément carbone

2.1.1 Pyrolyse du bois 

 
La pyrolyse du bois donne du charbon de bois

2.1.2 Pyrolyse du sucre

La pyrolyse du sucre donne un solide noir appelé charbon de sucre
 
 

2.1.3 Conclusion

Le charbon de bois (produit de la pyrolyse du bois), le solide noir (résidu de la pyrolyse du sucre) contiennent un constituant commun : le carbone 

2.2 Définition de l'élément chimique

Un élément chimique est un constituant commun à tous les corps qui le contiennent

Remarque :

$-\ $Les corps purs simples sont formés d'un seul élément

Exemples : 

le dihydrogène est formé de l'élément hydrogène ; le dioxygène est formé de l'élément oxygène
 
$-\ $Les corps purs composés sont formés de plusieurs éléments

Exemples : 

L'oxyde de dihydrogène (eau) est formé de l'élément oxygène et de l'élément hydrogène ; le dioxyde de carbone (gaz carbonique) est formé de l'élément oxygène et de l'élément carbone

2.3 Notation chimique

Pour faciliter l'étude de la chimie, les éléments sont représentés par des symboles 
 
Généralement, on utilise la première lettre majuscule du nom (français, latin, grec, étranger...)
 
Lorsque plusieurs éléments commencent par la même lettre, on ajoute une seconde lettre minuscule pour les différencier
Symboles de quelques éléments chimiques
$$\begin{array}{|l|l|l|l|l|l|l|l|l|} \hline \text{Elément}&\text{Hydrogène}&\text{Carbone}&\text{Fer}&\text{Sodium}&\text{Azote}&\text{Oxygène}&\text{Fluor}&\text{Calcium}\\ \hline \text{Symbole}&H&C&F&Na&N&O&F&Fa\\ \hline \end{array}$$

2.4 Classification périodique des éléments chimiques

2.4.1 Principe de la classification 

$-\ $Les éléments chimiques sont classés par numéro atomique Z croissant 
 
$-\ $Les éléments dont les atomes ont le même nombre d'électrons sur leur couche externe sont disposés dans une même colonne verticale et constituent un groupe ou une famille
 
$-\ $Chaque ligne ou période correspond au remplissage d'une couche électronique

2.4.2 Tableau simplifiée de la classification périodique

Le tableau simplifié comporte trois lignes ou périodes et huit colonnes ou groupes
 
 

2.4.3 Intérêt de la classification périodique 

Les atomes des éléments de même colonne ont le même nombre d'électrons périphériques. Ils ont des propriétés chimiques semblables et forment un groupe ou famille 
 
Considérons quelques exemples :

2.4.3.1 La famille des métaux alcalins

$-\ $A l'exception de l'hydrogène, les éléments de la première colonne constituent le groupe des alcalins.
 
$-\ $Ils ont la même structure électronique externe. Ils possèdent un électron sur la couche électronique externe. 
 
$Li$ (Lithium) ;

$Na$ (Sodium) ;

$K$ (Potassium)

 
$-\ $Les corps simples correspondant à ces éléments sont appelés les métaux alcalins.
 
$-\ $Ce sont des corps mous, légers à l'éclat métallique, très réactifs chimiquement.
 
$-\ $Ils sont oxydés par le dioxygène de l'air. Il faut les conserver dans le pétrole, à l'abri de l'air.

2.4.3.2 La famille des Halogènes

$-\ $Les éléments de la septième colonne constituent la famille des halogènes. Ces éléments possèdent la même structure électronique externe à sept électrons.
 
$F$ (Fluor) ;

$Cl$ (Chlore) ;

$Br$ (brome) ;

$I$ (iode)

 
$-\ $Ils existent sous la forme de molécules diatomiques :
 
$-\ $Le difluor, le dichlore (gaz jaune-vert), le dibrome (liquide jaune-orangé), le diiode (solide violet foncé).

2.4.3.3 La famille des gaz nobles

$-\ $Ce sont les éléments de la dernière colonne.
 
$-\ $L'hélium mis à part, ils possèdent une structure externe à huit électrons appelée octet d'électrons.
 
$He$ (Hélium) ;

$Ne$ (Néon) ;

$Ar$ (Argon)

 
$-\ $Ils possèdent une grande stabilité chimique. Ce sont des gaz monoatomiques, on les appelle les gaz rares ou gaz inertes

3. Atome et ion

3.1 Atome 

3.1.1 Définition 

Un atome est la plus petite partie d'un corps simple pouvant se combiner chimiquement avec un autre.

3.1.2 Dimensions et constituants

3.1.2.1 Dimensions

L'atome est représenté par une sphère infiniment petite. Le diamètre de l'atome est de l'ordre de l'Angstrom $($symbole ; $A^{\circ})$ ; $1A^{\circ}=10^{-15}m$

3.1.2.2 Les constituants de l'atome

3.1.2.2.1 Le modèle atomique

L'atome peut être modélisé par une structure présentant un noyau autour duquel existe une zone dans laquelle on peut trouver les électrons. Cette partie de l'atome est appelée nuage électronique
 
 

3.1.2.2.2 Les caractéristiques des constituants de l'atome

Les expériences montrent que l'atome est constitué de protons, de neutrons et d'électrons
$$\begin{array}{|l|l|l|} \hline \text{Particule}&\text{Masse}&\text{Charge}\\ \hline \text{Proton}&m_{p}=1.672\cdot 10^{-26}Kg&q_{p}=1.6\cdot 10^{-19}C\\ \hline \text{Neutron}&m_{n}=1.674\cdot 10^{-26}Kg&q_{n}=0C\\ \hline \text{Electron}&m_{e}=9.1\cdot 10^{-31}Kg&q_{e}=-1.6\cdot 10^{-19}C\\ \hline \end{array}$$

Remarque :

$-\ $La masse $m_{P}=m_{n}=1836m_{e}.$
 
La masse des électrons est $1836$ fois plus petite que celle du proton ; donc négligeable par rapport à celle-ci
 
$-\ $Les charges des protons et des électrons sont identiques et ces particules sont en même nombre dans l'atome ; l'atome est donc électriquement neutre 

3.1.3 Structure électronique 

3.1.3.1 Le noyau 

Le noyau est constitué de deux types de particules : les neutrons et les protons .Ces deux types particules constituants du noyau sont appelés nucléons 
 
Chaque atome est caractérisé par :
 
$-\ $le nombre de protons $Z$ qu'il renferme. Ce nombre est aussi appelé numéro atomique ou nombre de charge
 
$-\ $le nombre de nucléons $A$ qu'il renferme. Ce nombre est aussi appelé nombre de masse : $A=Z+N$
 
$N$ étant le nombre de neutrons 
 
On symbolise le noyau des atomes par :
 
$_{Z}^{A}X$ $A=Z+N=$ nombre de masse d'un noyau, c'est le nombre de nucléons (protons + neutrons) qu'il contient.
 
$Z=$ numéro atomique d'un noyau, c'est le nombre de protons qu'il contient.

Exemples : 

$_{6}^{12}C$ ;

$_{8}^{16}O$ ;

$_{1}^{1}H$ ;

$_{7}^{14}N$

Remarque :

Des atomes sont dits isotopes lorsqu'ils renferment le même nombre de protons mais de nombre de nucléons (ou nombre de neutrons) différents 

Exemples :

$_{6}^{12}C$, $_{6}^{13}C$ et $_{6}^{14}C$ ;

$_{1}^{1}H$, $_{1}^{2}H$ et $_{1}^{3}H$ 

3.1.3.2 Le nuage électronique 

3.1.3.2.1 Notion du niveau d'énergie

Les électrons d'un atome sont répartis en couche de niveau d'énergie différent. Pour arracher les électrons d'une même couche, il faut lui fournir la même énergie. On dit que les électrons d'une même couche ont le même niveau d'énergie 
 
Les couches sont désignées par des lettres $K$, $L$, $M$, $N$, $O$, $P$, $Q\ldots$
 
A chaque couche correspond un nombre entier positif $n$ 
$$\begin{array}{|l|c|c|c|c|c|c|c|} \hline n&1&2&3&4&5&6&7\\ \hline \text{Lettre}&K&L&M&N&O&P&Q\\ \hline \end{array}$$

3.1.3.2.2 Règle de remplissage des couches

La répartition des électrons d'un atome sur les différentes couches ou niveaux d'énergie obéit à deux règles :
 
$-\ $la première règle : le nombre maximal d'électrons pouvant appartenir à une couche est : $N=2n^{2}$

Exemples :

Couche $K$ : $N=2\times 1^{2}\Rightarrow\;N=2$ électrons
 
Couche $L$ : $N=2\times 2^{2}\Rightarrow\;N=$ électrons
 
Couche $M$ : $N=2\times 3^{2}\Rightarrow\;N=18$ électrons
 
$-\ $la deuxième règle : on remplit successivement les couches dans l'ordre $K$, $L$, $M$, $N\ldots\ldots$
 
Une couche ne commence à se remplir que si la précédente est saturée 

3.1.3.2.3 La configuration électronique 

Pour donner la structure électronique ou la configuration électronique, on représente tous les électrons par des points $(.)$ dans des cases portant autant de places disponibles dans une couche déterminée
 

Exemples :

 

3.1.3.2.4 La formule électronique

On écrit la lettre qui correspond à chaque couche et on indique en exposant en haut à droite le nombre d'électrons par couche

Exemples :

$H$ $(Z=1)$ : $K^{1}$ ;

$He$ $(Z=2)$ : $K^{2}$ ;

$Li$ $(Z=3)$ : $K^{2}L^{1}$ ;

$C$ $(Z=6)$ : $K^{2}L^{4}$ ;

$O$ $(Z=8)$ : $K^{2}L^{6}$ ;

$Al$ $(Z=13)$ : $K^{2}L^{8}M^{3}$

3.1.3.3 Structure de Lewis d'un atome

La représentation de Lewis permet de mettre en évidence les électrons de la couche externe ou couche périphérique. Les électrons célibataires sont représentés par des points $(.)$ ; les doublets sont représentés par un tiret $(-)$ placé autour de l'élément considéré

Exemples :

3.1.4 Valence d'un atome

Le nombre d'électrons célibataires que possède l'élément est la valence
 
 
Hydrogène : monovalent ; 
 
Oxygène : divalent ; 
 
Azote : trivalent ; 
 
Carbone : Tétravalent.

3.1.4 Masse de l'atome

La masse $M$ de l'atome est donnée la relation suivante :
 
$M=m_{\text{noyau}}+m_{\text{éléctrons}}\Rightarrow\boxed{M=Zm_{p}+Nm_{n} +Zm_{e}}$
 
\begin{eqnarray} \text{Si }m_{p}&=&m_{n}\nonumber\\\\\Rightarrow\,M &=&Zm_{p}+Nm_{p}+Zm_{e}\nonumber\\\\\Rightarrow\,M&=&(Z+N)m_{p}+Zm_{e}\nonumber\\\\\Rightarrow\,M&=&Am_{p}+Zm_{e} \end{eqnarray}
 
Si on néglige la masse des électrons $\Rightarrow\,M=Am_{p}$

3.1.5 Structure lacunaire de l'atome

La matière de l'atome est essentiellement concentrée dans son noyau. Les électrons tournent autour du noyau. Les distances séparant le noyau des électrons sont très grandes. Ainsi, la plus grandes partie (volume) est constituée de vide. On dit que l'atome a une structure lacunaire

3.2 Les ions monoatomiques

Certains atomes peuvent perdre ou gagner des électrons et deviennent des ions simples

3.2.1 Les cations

Un cation ou ion positif provient d'un atome qui a perdu un ou plusieurs électron(s)

Exemples : 

$Na\longrightarrow\;Na^{+}+e^{-}$             
 
$Al\longrightarrow\;Al^{3+}+3e^{-}$      
 
$B\longrightarrow\;B^{3+}+3e^{-}$
 
$Mg\longrightarrow\;Mg^{2+}+2e^{-}$          
 
$H\longrightarrow\;H^{+}+e^{-}$          
 
$Li\longrightarrow\;Li^{+}+e^{-}$
 
De manière générale : $M\longrightarrow\;M^{n+}+ne^{-}$

3.2.2 Les anions

Un anion ou ion négatif provient d'un atome qui a gagné un ou plusieurs électron(s)

Exemples :

$Cl+e^{-}\longrightarrow\;Cl^{-}$ ;  
 
$P+3e^{-}\longrightarrow\;P^{3-}$ ;  
 
$N+3e^{-}\longrightarrow\;N^{3-}$ ; 
 
$O+2e^{-}\longrightarrow\;O^{2-}$ ; 
 
$F+e^{-}\longrightarrow\;F^{-}$ ; 
 
$H+e^{-}\longrightarrow\;H^{-}$
 
De manière générale :

$M+ne^{-}\longrightarrow\;M^{n-}$

4. Liaison chimique 

Exceptés, les gaz rares, les éléments chimiques n'existent pas l'état libre mais en combinaison pour former des édifices moléculaires

4.1 Liaison covalente ou liaison de covalence

4.1.1 Définition

La liaison de covalence (ou liaison covalente) résulte de la mise en commun par deux atomes d'une ou plusieurs paires d'électrons célibataires appelées doublets de liaison ou doublets liants

Exemple :

 

4.1.2 La valence d'un atome

La valence d'un atome est le nombre de liaisons de covalence qu'il peut former 
 
Le nombre de liaisons covalentes que peut former un atome est égal au nombre d'électrons qu'il doit acquérir pour saturer sa couche externe à un octet d'électrons (ou un duet pour l'atome d'hydrogène).
 
Le nombre de liaisons $n_{L}$ peut être calculé par la relation : 
$$n=n_{\text{max}}-p$$
 
$n_{\text{max}}$ : nombre d'électrons pour saturer la couche externe et $p$ : nombre d'électrons périphériques d'un atome 
 
Pour les couches $K$ : $n=2-p$
 
Pour les couches $L$ et $M$ : $n=8-p$

Exemples

$$\begin{array}{|l|l|l|l|} \hline \text{Atome}&Z&\text{Formule}&\text{Nombre}\\ & &\text{électronique}&\text{de liaisons}\\ \hline \text{Hydrogène }H&1&(K)^{1}&n=2-1=1\\ \hline \text{Chlore }Cl&17&(K)^{2}(L)^{8}(M)^{7}&n=8-7=1\\ \hline \text{Oxygène }O&8&(K)^{2}(L)^{6}&n=8-6=2\\ \hline \text{Azote }N&7&(K)^{2}(L)^{5}&n=8-5=3\\ \hline \text{Carbone }C&6&(K)^{2}(L)^{4}&n=8-4=4\\ \hline \end{array}$$
 
$\surd$ Le nombre des doublets non liants $n_{d}$ est : $n_{d}=\left(p-n_{L}\right)/2$
 

4.1.3 Formule brute d'une molécule 

La formule brute d'une molécule est constituée des symboles des éléments qui composent cette molécule affectés en indice de coefficients indiquant leur nombre dans la molécule

Exemples :   

$H_{2}$, $O_{2}$, $Cl_{2}$, $NH_{3}$, $CH_{4}$, $C_{2}H_{6}$

4.1.4 Atomicité d'une molécule 

L'atomicité d'une molécule représente le nombre de d'atomes qu'elle comporte
$$\begin{array}{|l|c|c|c|c|c|c|} \hline \text{Molécule}&H_{2}&NH_{3}&CH_{4}&C_{2}H_{6}&KMnO_{4}&K_{2}Cr_{2}O_{7}\\ \hline \text{Atomicité}&2&4&5&6&11\\ \hline \end{array}$$

4.1.5 Représentation de Lewis d'une molécule

La représentation de Lewis d'une molécule est une représentation des atomes et de tous les doublets d'électrons périphériques liants et non-liants de cette molécule

Exemples :

4.1.6 Formule développée et formule semi-développée

4.1.6.1 Formule développée

La formule développée d'une molécule est une représentation de Lewis de la molécule où les doublets non liants ne sont pas représentés

Exemples 

4.2 Liaison covalente polarisée et liaison dative

4.2.1 L'électronégativité

$-\ $L'électronégativité est la tendance d’un atome à capter des électrons. 
 
Elle traduit l'aptitude de l'atome à attirer les électrons des liaisons 

Remarque : 

L'électronégative augmente de la gauche vers la droite le long d'une période et du bas vers le haut le long d'une colonne dans la classification périodique 
 
Le fluor est l'élément le plus électronégatif
 
$-\ $L'électropositivité est la tendance d'un élément chimique à céder des électrons

4.2.2 Liaison covalente polarisée

Une liaison entre deux atomes, $A$ et $B$, ayant des électronégativités différentes est polarisée : ils forment une liaison covalente polarisée (ou polaire) 
 
Les électrons ne sont alors pas répartis de manière symétrique entre les deux atomes. On considère alors que :
 
$-\ $L'atome $A$ porte un excès de charges négatives $\left(\text{noté }\delta^{-}\right)$ ;
 
$-\ $L'atome $B$ porte un défaut de charges négatives $\left(\text{noté }\delta^{+}\right).$
 
Les symboles $\delta^{-}$ et $\delta^{+}$ représentent des fractions de la charge élémentaire $e$ $\left(e=1.6\cdot 10^{-19}C\right)$ : on parle de charges partielles (négative ou positive) sur la liaison

Exemples :

 
$-\ $Dans une liaison polaire, le barycentre des charges électriques $(-)$ n'est pas confondu avec celui des charges électriques $(+).$
 
$-\ $Plus la différence d'électronégativité entre les deux atomes est importante, plus la liaison est polarisée

4.2.3 Liaison covalente dative

C'est une liaison covalente dans laquelle le doublet d'électrons de la liaison à partager est apporté par un seul atome.  L'atome qui donne le doublet s'appelle donneur, l'autre s'appelle accepteur.  
 
La liaison dative se représente par une flèche allant du donneur à l'accepteur. Une fois formée, cette liaison est égale aux autres liaisons covalentes.

Exemple :

 

4.3 Liaison ionique

4.3.1 Définition

La liaison ionique est une liaison établie par attraction électrostatique entre deux ions de signes opposés dans les composés ioniques.
 
Sa cohésion est assurée par la force de l'attraction électrostatique qui unit les deux ions

4.3.2 Le cristal ionique

4.3.2.1 Formule ionique et formule statistique d'un solide ionique

4.3.2.1.1 La formule ionique 

La formule ionique représente un ensemble électriquement neutre écrit avec des ions constituant le composé

Exemples :

$-\ $Chlorure de sodium $\left(Na^{+}\ ;\ Cl^{-}\right)$ ou $\left(Na^{+}+Cl^{-}\right)$
 
$-\ $Fluorure de calcium $\left(Ca^{2+}\ ;\ 2F^{-}\right)$ ou $\left(Ca^{2+}+2F^{-}\right)$
 
$-\ $Chlorure de magnésium $\left(Mg^{2+}\ ;\ 2Cl^{-}\right)$ ou $\left(Mg^{2+}+2Cl^{-}\right)$
 
$-\ $Sulfate de sodium $\left(2Na^{+}\ ;\ SO_{4}^{2-}\right)$ ou $\left(2Na^{+}+SO_{4}^{2-}\right)$

4.3.2.1 La formule statistique 

La formule statistique d'un composé ionique représente un ensemble électriquement neutre et indique la proportion de chacun des ions (cations et anions) qui la compose

Exemples :

$-\ $Chlorure de sodium : $NaCl$
  
$-\ $Fluorure de calcium : $CaF_{2}$
 
$-\ $Chlorure de magnésium : $MgCl_{2}$
 
$-\ $Sulfate de sodium : $Na_{2}SO_{4}$

4.3.3 Nomenclature de quelques ions 

$$\begin{array}{|l|l|l|} \hline &\text{CATIONS}&\text{ANIONS}\\ \hline\\ \text{Ion portant une seule charge}&H^{+}\text{ proton}&F^{-}\text{ ion fluorure} &Na^{+}\text{ ion sodium}&NO_{3}^{-}\text{ ion nitrate}\\ &Ag^{+}\text{ ion argent}&Cl^{-}\text{ ion chlorure}\\ &H_{3}O^{+}\text{ ion hydronium}&HO^{-}\text{ ion hydroxyde}\\ &K^{+}\text{ ion potassium}&MnO_{4}^{-}\text{ ion permanganate}\\ &NH_{4}^{+}\text{ ion ammonium}&\\ \hline \text{Ion portant deux charges}&Mg^{2+}\text{ ion magnésium}&O^{2-}\text{ ion oxyde}\\ &Ca^{2+}\text{ ion calcium}&S^{2-}\text{ ion sulfure}\\ &Ba^{2+}\text{ ion baryum}&SO_{3}^{2-}\text{ ion sulfite}\\ &Fe^{2+}\text{ ion fer II}&SO_{4}^{2-}\text{ ion sulfate}\\ &Ni^{2+}\text{ ion nickel}&CO_{3}^{2-}\text{ ion carbonate}\\ &Cu^{2+}\text{ ion cuivre II}&Cr_{2}O_{7}^{2-}\text{ ion dichromate}\\ &Zn^{2+}\text{ ion zinc}&S_{2}O_{3}^{2-}\text{ ion thiosulfate}\\ &Sn^{2+}\text{ ion étain}&S_{4}O_{6}^{2-}\text{ ion tétrathionate}\\ &Pb^{2+}\text{ ion plomb}&\\ \hline \text{Ion portant trois charges}&Al^{3+}\text{ ion aluminium}&PO_{4}^{3-}\text{ ion phosphate}\\ &Fe^{3+}\text{ ion fer III}&N^{3-}\text{ ion nitrure}\\ &Au^{3+}\text{ ion or}&\\ \hline \text{Ion portant quatre charges}&P^{4+}\text{ ion platine IV}&C^{4-}\text{ ion carbure}\\ \hline \end{array}$$

4.4 Structure des corps

4.4.1 Corps à structure moléculaire

Un corps pur à structure moléculaire est corps est formé uniquement d'une seule espèce chimique. Cette espèce chimique est représentée par des molécules qui sont formées par des atomes liés entre eux par des liaisons chimiques.
 
Si les atomes constituant ces molécules sont identiques, on est donc en présence de molécules simples. 

Exemples :

La molécule d'hydrogène $H_{2}$ formée par deux atomes d'hydrogène. 
 
La molécule d'oxygène $O_{2}$ formée par deux atomes d'oxygène.  
 
Si les atomes constituant ces molécules ne sont pas identiques, on est donc en présence de molécules composées. 

Exemples :

La molécule de dioxyde de carbone $CO_{2}$ formée de  deux atomes d'oxygène et un atome de carbone. 
 
La molécule d'eau $H_{2}O$ formée de deux atomes d'hydrogène et un atome d'oxygène.

4.4.2 Corps à structure atomique

Ces corps purs à structure atomique sont des corps qui existent dans la nature sous forme d'atomes.
 
Les atomes qui constituent les corps purs à structure atomique sont indépendants les uns des autres, c'est à dire, il n'existe aucune liaison entre eux.

Exemples :

Les gaz rares, les métaux sont des corps à structure atomique 

4.4.3 Corps à structure ionique

Un corps à structure ionique est formé par un assemblage géométrique simple d'ions chargés positivement, les cations, et d'ions chargés négativement, les anions liés entre par des forces d'origine essentiellement électrostatique.

Notion d'intensité et de tension - 2nd L

Classe: 
Seconde
 

I. Intensité d'intensité du courant électrique

1. Notion d'intensité électrique

1.1 Variation des effets et intensité

Réalisons un circuit électrique constitué : 
 
$-\ $d'un générateur
 
$-\ $de deux récepteurs : l'ampoule $(L)$, la cuve à l'électrolyse $(C)$, contenant de l'eau distillée
 
$-\ $d'un interrupteur $(K)$
 
$-\ $reliés par des fils conducteurs
 
 
On ferme l'interrupteur la lampe reste éteinte, il ne passe rien dans la cuve
On ajoute quelques gouttes de soude dans l'eau de la cuve :
 
$-\ $l'ampoule s'allume
 
$-\ $des bulles de gaz se dégagent aux électrons de la cuve 
Ces effets du courant deviennent plus importants que le courant est intense ou son intensité a augmenté

1.2 Définition de l'intensité

 
Si en une durée t exprimée en seconde(s). $N$ nombre de charges qui traverse une section de conducteur métallique
 
Le débit de porteurs de charges est défini par la relation
 
$$D=\dfrac{N}{t}$$
 
Si ce débit est constant, l'intensité $I$ d'un courant continu est le rapport de la valeur absolue de la quantité d'électricité $Q$ sur la durée de passage $t$
$$\begin{array}{lcl} D&=&\dfrac{Q}{t}\\\\\text{or }Q&=&N_{e}\\\\\Rightarrow\,I&=&\dfrac{N_{e}}{t}\\\\\Rightarrow\,I&=&D_{e} \end{array}$$

1.3 Ordre grandeur de quelques intensités 

$$\begin{array}{|l|l|l|l|l|l|} \hline \text{Foudre}&\text{Génératrice de}&\text{Démarreur}&\text{Plaque}&\text{Lampe}&\text{Montre}\\ &\text{centrale électrique}&\text{de voiture}&\text{ de cuisson}&\text{halogène}&\text{à quartz}\\ \hline \text{Jusqu'à }200KA&5KA&50A&2\text{ à }20A&1\text{ à }2A&\text{Quelques }nA\\ \hline \end{array}$$

2. Mesure de l'intensité du courant électrique

2.1 Représentation des ampèremètres

L'ampèremètre est un appareil qui permet de mesurer l'intensité du courant électrique 
 
On distingue deux types d'ampèremètres :
 
$-\ $les ampèremètres à aiguilles
 
$-\ $les ampèremètres numériques (ou digitaux)
 
Pour mesurer des courants d'intensité très faible ou déceler simplement le passage du courant électrique on utilise le galvanomètre
 
 
L'ampèremètre est schématisé par le symbole : 
 
 
L'ampèremètre comporte deux parties essentielles :
 
$-\ $un cadran
 
$-\ $des calibres $(3A.$ $1A...$etc$)$
 
Le calibre d'un ampèremètre indique l'intensité maximale pour laquelle l'aiguille est en fin de course
 
$-\ $des divisions

2.2 Branchement et précautions

2.2.1 Branchement

Pour mesurer l'intensité du courant électrique qui traverse un dipôle $D$ placé dans un circuit
 
On ouvre :
 
$-\ $le circuit immédiatement avant (ou après) $D$ et on intercale l'ampèremètre
 
$-\ $l'ampèremètre et le dipôle $D$ sont en série.
 
 
De nombreux appareils ampèremètres sont polarisés. Le courant électrique doit entrer dans l'ampèremètre par la borne positive et sortir par la borne négative

2.2.2 Précaution

Lors d'une mesure il est important pour ne pas détériorer l'ampèremètre d'essayer d'abord les calibres les plus élevés, on effectuera ensuite la mesure avec le calibre qui donne la déviation la plus nette.

2.3 Lecture et intensité de mesure

2.3.1 Lecture

Les grandeurs déviation $n$ et l'intensité I sont proportionnelles et on associe
 
$\text{Calibre}\ \longrightarrow\ N\text{ avec }N\ :\ \text{nombre total de division}$
 
$I\ \longrightarrow\ n\text{ avec }n\ :\ \text{nombre de divisions lues}$
 
$$I=\text{Calibre}\times\dfrac{n}{N}$$

Exemple

Le cadran d'ampèremètre comporte $100$ décisions équidistantes on l'utilise sur le calibre $300\,mA.$
 
Quelle est la valeur de l'intensité du courant quand l'aiguille s'arrête sur la division $80.$

Solution                                                                              

La valeur de l'intensité du courant
 
\begin{eqnarray} I&=&\text{Calibre}\times\dfrac{n}{N}\nonumber\\\\ &=&300\times\dfrac{80}{100}\nonumber\\\\\Rightarrow\,I&=&240mA \end{eqnarray} 

Remarque 

Dans le cas des ampèremètres digitaux la valeur de l'intensité du courant est affichée directement Incertitude de mesure

2.3.2 Classe

La classe de l'ampèremètre est une donnée technique du constructeur permettant d'évaluer l'incertitude absolue sur la mesure de l'intensité 
$$\Delta I=\text{Classe}\times\dfrac{\text{Calibre}}{100}$$

2.4 Présentation du résultat de la mesure de l'intensité

Par définition :  
 
$I=I_{0}\pm\Delta I$ ou
 
$I=I_{0}-\Delta I\leq\,I\leq\,I_{0}+\Delta I$

3. Propriétés de l'intensité du courant électrique

3.1 Unicité de l'intensité du courant électrique dans un circuit en série

3.1.1 Observation

Les ampèremètres $A_{1}$, $A_{2}$ et $A_{3}$ montrent les intensités $I_{1}$, $I_{2}$ et $I_{3}$ on constate que les ampèremètres indiquent la même valeur $I_{1}=I_{2}=I_{3}=I$
 
 
Mettre un dipôle supplémentaire en série dans le circuit produit une diminution de l'intensité

3.1.2 Conclusion

$-\ $Dans un circuit en série l'intensité du courant électrique est la même en tout point du circuit : c'est la loi de l'unicité de l'intensité du courant électrique.
 
$-\ $Quand on ajoute un récepteur en série dans le circuit l'intensité du courant électrique diminue

3.2 Loi des nœuds dans un circuit en dérivation

3.2.1 Observation

L'ampèremètre $A_{1}$ mesure l'intensité du courant dans la branche principale $A_{2}$ mesure l'intensité $I_{2}$ du courant dans une branche en dérivation et $A_{3}$ L'intensité $I_{3}$ du courant dans une autre branche en dérivation
 
Nous constatons que $I_{2}+I_{3}=I_{1}$
  
Si l'on devise un dipôle il ne fonctionne pas et l'autre continue à fonctionner
 

3.2.2 Conclusion

Dans un circuit en dérivation l'intensité du courant de la branche principale est égale à la somme des intensités des courants dans les branches en dérivation
 
Ce résultat ne généralise également au cas où plusieurs courant arrivent au nœud et ou plusieurs courants partent.
 
La somme des intensités des courants qui arrivent à un nœud est égale à la somme des intensités des courants qui partent c'est la loi des nœuds 

II. Tension électrique 

1. Notion de tension électrique

 

1.1 Observations

Dans une pile neuve il existe une importante dissymétrie entre les bornes plus et moins.
 
Sur la borne $-$ se trouve un excès d'électrons et la borne $+$ un déficit d'électrons
 
En revanche dans une pile usagée (utilisée) cette dissymétrie est très faible. 
 
On dit que la tension entre les bornes de la pile neuve est supérieure à celle qui existe entre les bornes de la pile usagée

1.2 Définition

La tension électrique caractérise la dissymétrie électrique de deux points d'un circuit :
 
Elle est nécessaire pour qu'un courant circule enterre ces deux points

1.3 Tension électrique grandeur algébrique

Relions deux points $A$ et $B$ par un fil conducteur.
 
Si le courant circule de $A$ vers $B$ à travers ce conducteur nous dirons la tension $U_{AB}$ entre $A$ et $B$ à travers ce conducteur est positive $\left(U_{AB}>0\right)$
 
Si au contraire le courant circule de $B$ vers $A$ nous dirons que la tension $U_{BA}$ entre $A$ et $B$ est négative $\left(U_{AB}<0\right)$ 
 
S'il ne circule aucun courant, la tension est nulle $(UAB=0)$

Conclusion :

La tension électrique entre deux points $A$ et $B$ d'un circuit est une grandeur algébrique

1.4 Tension représentée par une fléchée

Par convention on note $U_{AB}$ la tension entre les points $A$ et $B$ et on le représente par un segment fléché vers $A$
 
Cette flèche est dessinée à côté du symbole 
 
 

Remarque :

Cette flèche n'est pas vecteur mais seulement une représentation conventionnelle

1.5 Unités

Dans le Système International la tension s'exprime en volt $(V)$
 
On utilise également les multiples et les sous-multiples du volt 
 
Quelques multiples et sous-multiples du volt
$$\begin{array}{|l|l|} \hline \text{Multiples}&\text{Sous-multiples}\\ \hline \text{Mégavolt : }1MV=10^{6}V&\text{Déci volt : }1dV=10^{-1}V\\ \text{Kilovolt : }1kV=10^{3}V&\text{Centi volt : }1cV=10^{-2}V\\ \text{Hecto volt : }1hV=10^{2}V&\text{Millivolt : }1mV=10^{-3}V\\ \text{décavolt : }1daV=10^{1}V&\text{Microvolt : }1\mu V=10^{-6}V\\ \hline \end{array}$$

1.6 Ordre de Grandeurs de quelques tensions

$$\begin{array}{|l|l|l|l|} \hline \text{Tensions aux bornes}&\text{Réseau d'éclairage}&\text{Ligne de transmission}&\text{Tension entre les nuages}\\ \text{d'une pile}&\text{urbain}&\text{électrique}&\text{pendant l'orage}\\ \hline 4.5V&110V\text{ à }220V&500000V&100.000.000V\\ \hline \end{array}$$

2. Mesure de tension électrique

2.1 Utilisation du voltmètre 

On distingue deux types de voltmètres pour la mesure des tensions électriques
 
$-\ $les voltmètres à aiguille
 
$-\ $les voltmètres numériques (digitaux)
 
 
Le voltmètre est schématisé par le symbole :
 

2.1.1 Le branchement du voltmètre 

Le principe d'utilisation du voltmètre est la même que celui de l'ampèremètre a la différence que le voltmètre est branché en dérivation ou en parallèle
 

2.1.2 Lecture de la tension électrique

La tension mesurée aux bornes d'un dipôle à l'aide d'un voltmètre à aiguille a pour expression
$$I=\text{Calibre}\times\dfrac{n}{N}$$
 
$n$ : nombre de divisions devant lesquels s'immobilise l'aiguille
 
$N$ : nombre total de divisions sur le cadran

2.1.3 Incertitude de mesure

Tout comme l'intensité du courant électrique l'incertitude des classes que l'on commet en mesurant une tension électrique est définie par la relation suivante
 
$$\boxed{\Delta U=\dfrac{\text{Calibre}\times\text{Clase}}{100}}$$
 
La précision de la mesure est donnée par $\dfrac{\Delta U}{U}$

2.2 Utilisation l'oscilloscope

On peut mesurer la tension entre deux points $A$ et $B$ a l'aide de l'oscilloscope
 
Mesure
 
Soit un dipôle de borne $A$ et $B$ relions $A$ à une borne $Y$ et $B$ a la masse $M$ : Le spot initialement en $0$ subit une déviation $Y$
 
Nous poserons : $U_{AB}=Ky$                
 
$K$ est la sensibilité verticale en $V/div$
 
Si $U_{AB}$ supérieur à $0$, $y$ supérieur a aussi à $0$
 
 
La lecture de la déviation $y$ permet de calculer $U_{AB}$ la valeur de $k$ lue directement

Remarque

On peut vérifier facilement la tension entre deux points d'un même fil de connexion est nul

3. Propriétés des tensions

3.1 Loi d'additivité des tensions


 
Mesurons les tensions $U_{PN}$, $U_{AD}$, $U_{AB}$, $U_{BC}$ et $U_{CD}$
 
On constate :
$$U_{PN}=U_{AD}=U_{AB}+U_{BC}+U_{CD}$$
   
La tension aux bornes d'une association de dipôles montés en série est égale à la somme des tensions aux bornes de chacun des dipôles

3.2 Unicité de la tension entre deux points

 
Mesurons les tensions $U_{PN}$, $U_{AB}$, $U_{BC}$ et $U_{DE}$
 
On constate :   
$$U_{PN}=U_{AB}=U_{BC}=U_{DE}$$
 
La tension est la même aux bornes de plusieurs dipôles montés en dérivation ou parallèle 

4. Tensions variables

4.1 Tension continue et tension variable

Une tension qui ne varie pas au cours du temps ni en grandeur ni en signe est dite continue
 
En revanche quand le signe ou la valeur de la tension change elle est variable
 
Exemples de tensions variables
 
Certains générateurs sont conçus pour fournir des tensions variables particulaires dont la trace sur l'eau a la forme
 
 

Remarque

Certaines Tensions variables reprennent la même valeur a un intervalle de temps régulier elles sont dites périodiques

4.2 Tension alternative

Une Tension alternative est une tension qui prend alternativement des valeurs positives et négatives 

Exemples : 

tension créneau, tension triangulaire et tension sinusoïdale

4.3 Tension sinusoïdale

4.3.1 Définition

Une tension est dite sinusoïdale si la courbe représentant la tension $U$ en fonction du temps est une courbe régulière appelé sinusoïde

4.3.2 Caractéristiques d une tension sinusoïdale

 
La tension sinusoïdale est caractérisée par :
 
La période $T$ ou la fréquence $N$
 
La période $T$ est plus petit intervalle de temps au bout duquel la tension se reproduit identique à elle-même
 
La fréquence $N$ est le nombre de périodes par unité de temps
$$N=\dfrac{1}{T}$$
 
Elle s'exprime en Hertz $(Hz)$
 
La tension maximale ou la tension efficace 
 
La tension maximale se déduit de la déviation maximale 
$$M_{\text{MAX}}=Ky_{\text{MAX}}$$
 
La tension maximale est liée à la tension efficace par la relation :
$$U_{\text{MAX}}=U\sqrt{2}$$
 
$U_{\text{MAX}}$ et $U$ étant respectivement la tension maximale et la tension efficace

5. Convention récepteur et mesure de sécurité

5.1 Convention Récepteur

Considérons un dipôle $D$ parcouru par un courant
 
Soient $A$ et $B$ les deux bornes du dipôle
 
Orientons arbitrairement le dipôle de $A$ vers $B$ pour algébriser l'intensité du courant traversant le dipôle que nous noterons alors $U_{AB}$
 
Dans la convention récepteur la flèche qui symbolise l'orientation du dipôle pour l'intensité et celle qui représente la tension à considérer sont de sens contraire

5.2 Mesure de Sécurité

5.2.1 Le danger du courant électrique de la tension électrique

Dans une installation domestique la tension aux bornes de la prise est de $220V$ à $380V$
 
Le seuil de tension dangereuse (mortelle) est de $50V$ et de $24V$ dans un local humide.
 
La tension dans les branchements domestiques étant de $220V$ à $380V$, il y'a un danger réel à toucher un fil de phase
 
L'électrocution se produit lorsqu'on touche un fil de phase.
 
N'étant pas soi-même isolé du sol. Les risques d'électrocution sont plus grands lorsque l'on est mouillé ou quand le sol est mouillé

5.2.2 Les règles de sécurité

$-\ $L'isolation des conducteurs doit être rigoureuse
 
$-\ $S'abstenir de manipuler des appareils électriques quand on est mouillé. 
 
Pour changer une ampoule de salle de bain prendre soin de très isoles du sol de manière qu'entre les pieds et le sol aucun corps ne puisse conduire des charges électriques.
 
$-\ $Débrancher tout appareil électrique avant démontage
 
$-\ $vérifier que la fiche de terre des appareils qui en comportent est bien mise à la terre

III. Loi d'ohm

1. Caractéristique d'un résistor ou d'un conducteur ohmique

1.1 Définition

On appelle caractéristique d'un dipôle la représentation (très souvent expérimentale) d'une relation fonctionnelle entre deux grandeurs physiques
 
En électricité quand les grandeurs sont la tension $U$ et l'intensité $I$
 
$-\ $La caractéristique tension-intensité d'un dipôle est la courbe représentant les variations de l'intensité $I$ dans le dipôle en fonction de la tension $U$ à ses bornes $I=f(u)$
 
$-\ $La caractéristique intensité-tension d'un dipôle est la courbe représentant les variations de la tension $U$ à ses bornes en fonction de l'intensité $I$ du courant qui le traverse

1.2 Expérience

Montage
 
Considérons le montage suivant
 
 
le rhéostat $R_{h}$ on fait varier $I_{AB}$ lue sur l'ampèremètre pour chaque valeur de $I_{AB}$ on lit $U_{AB}$ sur le voltmètre Tracé de la caractéristique
 
En agissant sur
Une expérience permet d'obtenir le tableau de valeurs suivantes
$$\begin{array}{|l|c|c|c|c|c|c|} \hline U_{AB}(V)&0&0.9&1.5&2.4&3.0&3.7\\ \hline I_{AB}(mA)&0&30&50&80&100&123\\ \hline \end{array}$$
 
Ce tableau nous permet de tracer la caractéristique intensité-tension
 
 
La caractéristique intensité-tension d'un résistor ou conducteur ohmique est une droite passant par l'origine limitée à la valeur maximale de $I_{AB}$ supportable par le résistor le résistor est un dipôle passif linéaire
 
On obtiendrait la même courbe en intervertissant les bornes du résistor $U_{AB}=f\left(I_{AB}\right)$ le résistor est un dipôle symétrique
 
Le coefficient directeur de la droite représente une caractéristique du conducteur ohmique : la résistance notée $R$
 
La résistance électrique traduit la propriété des matériaux à s'opposer au déplacement des électrons 
Dans l'expérience décrite :
 
\begin{eqnarray} R&=&\dfrac{\Delta U_{AB}}{\Delta I_{AB}}\nonumber\\\\ &=&\dfrac{3-1.2}{(100-40)\cdot 10^{-3}}\nonumber\\\\\Rightarrow\,R&=&30\Omega \end{eqnarray}

2. Loi d'ohm

Énoncé :
 
La tension appliquée aux bornes d'un conducteur ohmique est une fonction linéaire de l'intensité qui le traverse 
$$\boxed{U=RI}$$
 

Solution des exercices : Effet Photoélectrique - Ts

Classe: 
Terminale
 

Exercice 1

a) Calcul du travail d'extraction $W_{O}$
 
$\begin{array}{lll} W_{0}&=&E-E_{C}\\\\&=&\dfrac{h_{C}}{\lambda}-E_{C}\\\\&=&\dfrac{6.62\cdot 10^{-34}\times 3.00\cdot 10^{8}}{0.150\cdot 10^{-6}\times 1.6\cdot 10^{-19}}-4.8\\\\\Rightarrow\,W_{0}&=&3.5eV \end{array}$
 
b) Nature du métal 
 
$\begin{array}{lll} \lambda_{0}&=&\dfrac{h_{C}}{W_{0}}\\\\&=&\dfrac{6.62\cdot 10^{-34}\times 3.00\cdot 10^{8}}{3.5\times 1.6\cdot 10^{-19}}\\\\\Rightarrow\lambda_{0}&=&3.5\cdot 10^{-7}\\\\&=&0.35\mu m \end{array}$
 
La longueur d'onde seuil correspond à celle du zinc ; le métal est le zinc
 
c) Tension nécessaire pour arrêter cette émission
 
$\begin{array}{lll} e\left|U\right|&=&E_{C}\\\\\Rightarrow\,e\left|U\right|&=&4.8eV\\\\\Rightarrow\left|U\right|&=&4.8V\\\\\Rightarrow\,U&=&-4.8V \end{array}$
 
d) Pour augmenter la vitesse maximale d'émission, il faut changer la longueur d'onde de la lumière en la diminuant. 

Exercice 2

1) Description d'une cellule photoélectrique dite cellule photoémissive à vide.
 
 
a) Énergie d'extraction $W_{O}$ d'un électron 
 
$\begin{array}{lll} W_{0}&=&\dfrac{h_{C}}{\lambda_{0}}\\\\&=&\dfrac{6.62\cdot 10^{-34}\times 3\cdot 10^{8}}{0.66\cdot 10^{-6}}\\\\\Rightarrow\,W_{0}&=&3.0\cdot 10^{-19}J \end{array}$ 
 
b) Détermination de l'énergie cinétique maximale $E_{C}$ d'un électron émis au niveau de la cathode. 
 
$\begin{array}{lll} E_{C}&=&\dfrac{h_{C}}{\lambda}-W_{0}\\\\&=&\dfrac{6.62\cdot 10^{-34}\times 3\cdot 10^{8}}{0.44\cdot 10^{-6}}-3.0\cdot 10^{-19}\\\\\Rightarrow\,E_{C}&=&4.5\cdot 10^{-19}J\\\\E_{C}&=&\dfrac{4.5\cdot 10^{-19}}{1.6\cdot 10^{-19}}\\\\\Rightarrow\,E_{C}&=&2.0eV \end{array}$

Exercice 3

1) Expression de l'énergie cinétique de l'électron en fonction de la fréquence $\lambda$ et du travail d'extraction $W_{O}$
 
$E_{C}=\dfrac{h_{C}}{\lambda}-W_{0}$
 
2) Schéma du montage utilisé.
 
 
Expression de la tension d'arrêt en fonction de $\lambda$ et $W_{0}$
 
\begin{eqnarray} eU &=&hv-W_{0}\nonumber\\\\\Rightarrow\,U&=&\dfrac{h}{e}v-\dfrac{W_{0}}{e} \end{eqnarray}
 
3) Calcul des fréquences $\lambda$ des radiations utilisées  
 
\begin{eqnarray} v&=&\dfrac{c}{\lambda}\nonumber\\\\&=&\dfrac{3.0\cdot 10^{8}}{0.60\cdot 10^{-6}}\nonumber\\\\\Rightarrow\,v&=&5\cdot 10^{14}Hz\ ; \end{eqnarray}
 
$v=6\cdot 10^{14}Hz$ ;
 
$v=7.5\cdot 10^{14}Hz$ ;
 
$v=10\cdot 10^{14}Hz$ 
   
4) Tracer la courbe représentant la fonction $U=f(υ)$ 
$$\begin{array}{|l|c|c|c|c|} \hline U(V)&0.19&0.60&1.22&2.26\\ \hline v(Hz)&5\cdot 10^{14}&6\cdot 10^{14}&7.5\cdot 10^{14}&10\cdot 10^{14}\\ \hline \end{array}$$
 
 
Fréquence $υ_{0}$ du seuil photoélectrique du césium.
 
$v_{0}=5\cdot 10^{14}Hz$
 
Longueur d'onde $\lambda_{0}$ du seuil photoélectrique.
 
\begin{eqnarray} \lambda_{0}&=&\dfrac{c}{v_{0}}\nonumber\\\\&=&\dfrac{3\cdot 10^{8}}{5\cdot 10^{14}}\nonumber\\\\\Rightarrow\lambda_{0}&=&0.6\cdot 10^{-6}m \end{eqnarray}

Exercice 4

1) Expression de l'énergie d'un photon de fréquence $\lambda$
 
$E=\dfrac{h_{C}}{\lambda}$ 
  
Expression de l'énergie maximale des électrons émis par la cathode en fonction de $U_{0}$
 
$E_{\text{max}}=eU_{0}$
 
$\begin{array}{lll} E&=&E_{\text{max}}+W_{0}\\\\\Rightarrow\,hv&=&eU_{0}+W_{0}\\\\\Rightarrow\,U_{0}&=&\dfrac{h}{e}v-\dfrac{W_{0}}{e} \end{array}$ 
 
2) Représentation graphique des variations de $U_{0}$ en fonction de $v$
 
 
En déduire le seuil de fréquence $v_{0}$ de la cellule, la constante de Planck $h$ et $W_{0}$ (exprimé en électron-volt)
 
$v_{0}=5\cdot 10^{14}Hz$
 
$U_{0}=\dfrac{h}{e}v-\dfrac{W_{0}}{e}$ C'est une droite de coefficient directeur $\dfrac{h}{e}.$
 
$\begin{array}{lll} \dfrac{h}{e}&=&\dfrac{\Delta U_{0}}{\Delta f}\\\\\Rightarrow\,h&=&e\times\dfrac{\Delta U_{0}}{\Delta f}\\\\&=&1.6\cdot 10^{-19}\times\dfrac{1.52-0}{8.5\cdot 10^{14}-5\cdot 10^{14}}\\\\\Rightarrow\,h&=&6.95\cdot 10^{-34}J\cdot s \end{array}$

Exercice 5

1) Détermination graphique l'équation de la courbe représentant $\left|U_{0}\right|=f\left(\dfrac{1}{\lambda}\right)$
 
 
C'est une de la forme : $\left|U_{0}\right|=a\dfrac{1}{\lambda}+b$
 
$\begin{array}{lll} a&=&\dfrac{\Delta\left|U_{0}\right|}{\Delta\left(\dfrac{1}{\lambda}\right)}\\\\&=&\dfrac{1.5-0}{(3-1.5)\times 10^{6}}\\\\\Rightarrow\,a&=&10^{-6} \end{array}$                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  
 
$\begin{array}{lll} \left|U_{0}\right|&=&0\\\\\Rightarrow\,a\dfrac{1}{\lambda}+b&=&0\\\\\Rightarrow\,b&=&-a\dfrac{1}{\lambda}\\\\&=&-10^{-6}\times 1.5\cdot 10^{6}\\\\\Rightarrow\,b&=&-1.5V\\\\\Rightarrow\left|U_{0}\right|&=&10^{-6}\dfrac{1}{\lambda}-1.5 \end{array}$
 
2) a) Relation entre le potentiel d'arrêt $U_{0}$, le travail d'extraction $W_{0}$ d'un électron du métal de la cathode et l'énergie $W$ d'un photon incident.
 
$W=W_{0}+E_{C}=e\left|U_{0}\right|+W_{0}$
 
Expression de $\left|U_{0}\right|$ en fonction de $\dfrac{1}{\lambda}$ 
 
$\begin{array}{lll} W&=&e\left|U_{0}\right|+W_{0}\\\\\Rightarrow\dfrac{h_{C}}{\lambda}&=&e\left|U_{0}\right|+W_{0}\\\\\Rightarrow\left|U_{0}\right|&=&\dfrac{h_{C}}{e}\dfrac{1}{\lambda}-\dfrac{W_{0}}{e} \end{array}$
 
b) Détermination de la valeur approchée de la constante de Planck $h$
 
$\left|U_{0}\right|=10^{-6}\dfrac{1}{\lambda}-1.5\ ;$
 
$\begin{array}{lll} \left|U_{0}\right|&=&\dfrac{h_{C}}{e}\dfrac{1}{\lambda}-\dfrac{W_{0}}{e}\\\\\Rightarrow\dfrac{h_{C}}{e}&=&a\\\\\Rightarrow\,h&=&\dfrac{ae}{c}\\\\&=&\dfrac{10^{-6}\times 1.6\cdot 10^{-19}}{3\cdot 10^{8}}\\\\\Rightarrow\,h&=&5.4\cdot 10^{-34}J\cdot s\end{array}$ 
 
Calcul de $W_{0}$
 
$-\dfrac{W_{0}}{e}=-1.5\Rightarrow\,W_{0}=1.5eV$
 
3) a) Calcul de l'énergie $W$
 
$\begin{array}{lll} W&=&\dfrac{h_{C}}{\lambda}\\\\&=&\dfrac{6.62\cdot 10^{-34}\times 3\cdot 10^{8}}{0.588\cdot 10^{-6}}\\\\\Rightarrow\,W&=&3.4\cdot 10^{-19}J \end{array}$
 
d) Calcul de la vitesse maximale d'émission d'un électron par la cathode
 
$\begin{array}{lll} E_{C}&=&W-W_{0}\\\\\Rightarrow\dfrac{1}{2}mv^{2}\Rightarrow\,v&=&\sqrt{\dfrac{2}{m}\left(W-W_{0}\right)}\\\\&=&\sqrt{\dfrac{2}{9.1\cdot 10^{-31}}\left(3.4\cdot 10^{-19}-1.5\times 1.6\cdot 10^{-19}\right)}\\\\\Rightarrow\,v&=&4.7\cdot 10^{5}m\cdot s^{-1} \end{array}$

Exercice 6

1) Valeur $\lambda_{0}$ de la longueur d'onde du seuil photoélectrique
 
$\begin{array}{lll} W_{0}&=&\dfrac{h_{C}}{\lambda_{0}}\\\\\Rightarrow\lambda_{0}&=&\dfrac{h\times c}{W_{0}}&=&\dfrac{6.62\cdot 10^{-34}\times 3\cdot 10^{8}}{2.5\times 1.6\cdot 10^{-19}}\\\\\Rightarrow\lambda_{0}&=&497nm \end{array}$
 
2) a) Les valeurs de $\lambda_{1}$ et $\lambda_{2}$
 
Les électrons sont extraits du métal que si les longueurs d'onde des photons incidents sont inférieures à la longueur d'onde seuil $\lambda\leq\lambda_{0}$
 
$\lambda_{1}=413.7nm$ ;
 
$\lambda_{2}=451.4nm$ ;
  
b) Montrons que l'expression du potentiel d'arrêt s'écrit $U_{0}=-\dfrac{E_{C}}{e}$
 
Le théorème de l'énergie cinétique appliqué l'électron s'écrit :
 
$\begin{array}{lll} \Delta E_{C}&=&\sum\,W_{\overrightarrow{F}}\\\\\Rightarrow\,E_{C}-0&=&-eU_{0}\\\\\Rightarrow\,U_{0}&=&-\dfrac{E_{C}}{e} \end{array}$
  
a) Calcul de la valeur du potentiel d'arrêt correspondant à chacune des deux radiations
 
$\begin{array}{lll} U_{01}&=&\dfrac{h_{C}}{e}\dfrac{1}{\lambda_{1}}-\dfrac{W_{0}}{e}\\\\&=&\dfrac{6.62\cdot 10^{-34}\times 3\cdot 10^{8}}{413.7\cdot 10^{-9}\times 1.6\cdot 10^{-19}}-2.5\\\\\Rightarrow\,U_{01}&=&0.50V \end{array}$
 
$\begin{array}{lll} U_{02}&=&\dfrac{h_{C}}{e}\dfrac{1}{\lambda_{2}}-\dfrac{W_{0}}{e}\\\\&=&\dfrac{6.62\cdot 10^{-34}\times 3\cdot 10^{8}}{451.4\cdot 10^{-9}\times 1.6\cdot 10^{-19}}-2.5\\\\\Rightarrow\,U_{02}&=&0.25V \end{array}$
 
3) Détermination de la valeur du potentiel d'arrêt correspondant à cette expérience
 
$U_{0}=U_{01}=0.50V.$ Car c'est la valeur la plus élevée.
 

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