Physique

Réactions chimiques Équation - bilan - 2nd S

Classe: 
Seconde
 

I. Exemples de réactions chimiques

1. Réaction entre le fer et le soufre

1.1 Expérience

Mélangeons fer-soufre dans un mortier
Sur une brique, plaçons le mélange
 

1.1.1 Observations

$-\ $ Après avoir chauffé l'extrémité du mélange, un point rouge apparaît. 
 
L'incandescence se poursuit et se propage jusqu'à l'autre extrémité
 
$-\ $ A la fin de l'expérience, il reste sur la brique un solide grisâtre

1.1.2 Interprétation

$-\ $ Le soufre a réagi avec le fer pour donner un solide grisâtre.
 
$-\ $ Le solide grisâtre est le sulfure de fer de formule $FeS$

1.2 Conclusion

Le soufre et le fer sont les réactifs de la réaction.
 
Le sulfure de fer est le produit de la réaction.

2. Réaction entre le fer et le dioxygène

2.1 Expérience

Plaçons de la paille de fer dans un flacon contenant du dioxygène pur et amorçons la combustion
 
 

2.1.1 Observation

La paille de fer incandescente introduite dans un flacon contenant du dioxygène brûle d'un éclat vif avec des étincelles

2.1.2 Interprétation

Un corps noir grisâtre pouvant-être attiré par un aimant se forme.
 
La combustion vive du fer produit un solide noir grisâtre (attiré par un aimant) appelé oxyde magnétique de formule $Fe_{3}O_{4}.$

2.2 Conclusion

$-\ $ La paille de fer et le dioxygène sont les réactifs
 
$-\ $ L'oxyde magnétique est le produit de la réaction

3. Définition 

Une réaction chimique est une transformation chimique au cours de laquelle une ou plusieurs les espèce(s) chimique(s) (atomes, ions ou molécules) appelée(s) réactifs se transforment en d'autre(s) espèce(s) chimique(s) appelée(s) produits

Remarque :

Une transformation chimique est une transformation qui altère la nature profonde du corps ; tandis que une transformation physique ne fait changer l'état du corps

4. Quelques caractéristiques d'une réaction chimique

4.1 Aspect énergétique

Une réaction chimique peut être :
 
$-\ $ exothermique : elle s'accompagne de dégagement de chaleur

Exemple : 

Les réactions de combustion.
 
Une réaction chimique peut être :
 
$-\ $ endothermique : elle absorbe de la chaleur

Exemple : 

la réaction de synthèse de l'eau
 
Une réaction chimique peut être :
 
$-\ $ athermique : la réaction chimique ne consomme ni ne libère de la chaleur

Exemple : 

la réaction d'estérification des acides carboxyliques

4.2 Aspect cinétique

Les réactions chimiques peuvent être rapides (souvent le cas des réactions spontanées) ou lentes (entre autre, le cas des réactions initiées ou amorcées qui nécessitent l'utilisation d'un catalyseur)
 
Un catalyseur est une espèce chimique qui accélère ou facilite une réaction chimique et que l'on retrouve non transformée chimiquement en fin de réaction.

4.3 Réactions totales et réactions partielles

Une réaction totale ou complète est une réaction où tous les réactifs ont été consommés pour synthétiser les produits ; sinon, elle est dite partielle

4.4 Les lois de conservation

$-\ $ La somme des masses des produits d'une réaction est égale à la somme des masses des réactifs transformés : c'est la loi de conservation de la masse ou loi de Lavoisier
 
$-\ $ les éléments se conservent au cours d'une réaction chimique
 
$-\ $ il y a conservation la charge au cours d'une réaction chimique

II. Équation-bilan d'une réaction chimique

1. Écriture de l'équation d'une réaction

On fait correspondre à toute réaction chimique une équation-bilan qui traduit à l'aide des formules les réactifs mis en jeu et les produits
 
Ainsi, la réaction entre le fer et le soufre peut se traduire par l'équation :
$$Fe\ +\ S\ \longrightarrow\ FeS$$
 
Cette équation signifie que le fer réagit avec le soufre $($signification du signe $« + »)$ pour donner (signification de la flèche) le sulfure de fer
 
De même, entre le fer et le dioxygène, l'équation s'écrit :
$$Fe\ +\ O_{2}\ \longrightarrow\ Fe_{3}O_{4}$$

2. Équilibrage de l'équation chimique

Une équation chimique doit toujours équilibrée pour rendre compte de la conservation de la matière : le nombre d'atomes de chaque élément doit être le même avant et après la réaction
 
Cette équation équilibrée est appelée équation-bilan de la réaction

Exemples :

$3Fe\ +\ 2O_{2}\ \longrightarrow\ Fe_{3}O_{4}$
 
$2H_{2}\ +\ 2O_{2}\ \longrightarrow\ 2H_{2}O$ 
 
ou $H_{2}\ +\ \dfrac{1}{2}O_{2}\longrightarrow\ H_{2}O$
 
$2C_{4}H_{10}\ +\ 13O_{2}\ \longrightarrow\ 8CO_{2}\ +\ 10H_{2}O$
 
ou $C_{4}H_{10}\ +\ \dfrac{13}{2}O_{2}\ \longrightarrow\ 4CO_{2}+\ 5H_{2}O$
 
Les coefficients utilisés pour équilibrer l'équation de la réaction sont appelés coefficients stœchiométriques

3. Double signification de l'équation-bilan d'une réaction chimique

Considérons l'équation - bilan de la réaction suivante :
$$CH_{4}\ +\ 2O_{2}\ \longrightarrow\ CO_{2}\ +\ 2H_{2}O$$

3.1 Signification microscopique

L'équation-bilan signifie : une molécule de méthane réagit avec deux molécules de dioxygène pour donner une molécule de dioxyde de carbone et deux molécules d'eau

3.2 Signification macroscopique

Elle signifie : une mole de méthane réagit avec deux moles de dioxygène pour une mole de dioxyde de carbone et deux moles d'eau

4. Bilan molaire et rendement d'une réaction chimique

4.1 Bilan molaire

L'équation-bilan permet d'établir une relation entre les quantités de matière (nombre de moles) des réactifs ayant effectivement réagis et les quantités de matière (nombre de moles) des produits obtenus
 
Considérons l'équation bilan suivant :
$$aA\ +\ bB \longrightarrow\ cC\ +\ dD$$
 
$a$, $b$, $c$ et $d$ sont des coefficients stœchiométriques positifs et non nuls
 
D'après le bilan-molaire :
$$\dfrac{n(A)réagi}{a}=\dfrac{n(B)réagi}{b}=\dfrac{n(C)formé}{c}=\dfrac{n(D)formé}{d}$$

Remarque :

$$aA(g)\ +\ bB(l)\ \longrightarrow\ cC(s)\ +\ dD(g)$$
 
Si l'équation-bilan comporte des composés gazeux $A$ et $D$ par exemple, alors le bilan volumique s'écrit :
$$\dfrac{V(A)réagi}{a}=\dfrac{V(D)formé}{d}$$
 
$-\ $ Avancement d'une réaction
 
Posons :
 
$\dfrac{n(A)réagi}{a}=\dfrac{n(B)réagi}{b}=\dfrac{n(C)formé}{c}=\dfrac{n(D)formé}{d}=x$
 
L'avancement d'une réaction, noté $x$, exprimé en moles, est une grandeur qui permet de décrire l'évolution du système chimique au cours du temps
 
$\dfrac{n(A)réagi}{a}=x\Rightarrow\;n(A)réagi=ax$
$$\begin{array}{|l|ccccccc|} \hline \text{Equation de la réaction}&&aA&+&bB&\longrightarrow&cC&+&dD&\\ \hline \text{Etat du système}&\text{avancement}&|&n_{A}&|&N_{b}&|&0&|&0&|&\\ \hline \text{Etat initial}&|&0&|&n_{A}&|&n_{B}&|&0&|&0\\ \hline \text{Etat intermédiaire}&x&|&n_{A}-ax&|&n_{B}-bx&|&cx&|&cx\\ \hline \text{Etat final}&|&x_{max}&|&n_{A}-ax_{max}&|&n_{B}-bx_{max}&|&cx_{max}&|&dx_{max}\\ \hline \end{array}$$

4.2 Rendement d'une réaction chimique

4.2.1 Définition du rendement

On appelle rendement d'une transformation chimique le rapport entre la quantité de matière (respectivement la masse) du produit effectivement obtenu et la quantité de matière (respectivement la masse) théorique que l'on obtiendrait si la réaction était totale

4.2.2 Intérêt du calcul du rendement

Le calcul du rendement permet de déterminer l'efficacité d'une synthèse chimique. 
 
L'intérêt du chimiste sera déterminé des conditions opératoires permettant de l'optimiser pour s'approcher le plus près possible de $100\%.$ 
 
Les pertes de rendement peuvent avoir diverses origines : réactions parasites, pertes lors des diverses étapes de la synthèse (filtration, séchage, recristallisation...)

Exercice d'application

On fait réagir $20g$ d'aluminium avec $20g$ de soufre, il se forme du sulfure d'aluminium $Al_{2}S_{3}$
 
1. Écrire l'équation-bilan de la réaction
 
2. Un des réactifs est en excès, lequel ? 
 
Justifier la réponse
 
3. Calculer la masse du réactif restant
 
4. Quelle la masse du sulfure d'aluminium peut-on espérer obtenir ?
 
5. En réalité, il se forme $30g$ du sulfure d'aluminium ; calculer le rendement de la réaction
 

Niveaux d’énergie de l’atome

Exercice 1  
Les énergies des différents niveaux, exprimés en électron-volt, sont données par la formule :
$E_{n}=\frac{13,6}{n^{2}}1$.Calculer les énergies correspondant à $n = 1, 2, 3$ et $\infty$ et représenter le diagramme
des niveaux d'énergie de l'atome d'hydrogène.
2. Quelle est l‟énergie minimale que l'on doit fournir à un atome d'hydrogène pour qu'il
passe de l'état fondamental à un état excité ? La transcrire sur le diagramme.
3. Cette énergie est apportée à l'atome par une radiation lumineuse monochromatique.
Calculer sa longueur d'onde.
4. Calculer la longueur d‟onde de la radiation susceptible d'ioniser l'atome d'hydrogène
Exercice 2
1 Rutherford a décrit l'atome d'hydrogène par le modèle planétaire : l'électron   a un
mouvement circulaire, de rayon $r$, autour d‟un noyau constitué de proton.
La force électrique subie l‟électron est dirigée selon la droite proton-électron, attractive de
valeur $F={Ke^{2}}{r^{2}}$
La force gravitationnelle est négligeable devant cette force    
a)  Montrer que le mouvement de l'électron est uniforme
b) Etablir l'expression de la vitesse v en fonction de $k, e, r$ et $m$
c) Exprimer son énergie cinétique en fonction de ces mêmes paramètres.
d) Exprimer en énergie mécanique E en fonction de $k$, e et r sachant que son énergie
potentielle est : $E_{p}=\frac{ke^{2}}{r}$
Quelle est sa limite quand $r$ tend vers l'infini  
2. Différents faits expérimentaux ontconduit Niels Bohr à formuler l'hypothèse suivante :
l'électron ne se déplacer que sur certains cercles dont les rayons $r_{n}$ obéissent à la loi :
$v_{n}r_{n}=\frac{nK}{m}$ ;
$K$ constante universelle :$ K=  1,054.10^{34}. K J s n$ : nombre entier $n\geq{1} ; v_{n}$ vitesse
de l'électron sur le cercle de rayon $ r_{n}$
a)Déterminer l'expression de $r_{n}$  en fonction des constantes $k, K, m, e$ et $n$. Exprimer $r_{n}$ en
fonction de $ r_{1}$ . Calculer $ r_{1}$                                                                                                    
b) Déterminer l'expression de $E_{n}$ , énergie mécanique de l'électron  sur le cercle de rayon $r_{n}$  
, en fonction des mêmes paramètres  Exprimer $E_{n}$  en fonction de $ E_{1}$
c) Calculer $ E_{1}$ et $ E_{2}$   en électronvolts. Quelle cause peut faire passer l'énergie de l'électron
de $ E_{1}$ à $ E_{2}$ . $m_{e} = 9,109.10^{-31}Kg ; e =1,602.10^{-19} ; k = 9,000.10^{9}SI$

Exercice3 L’atomed’hydrogène  
Diagramme d'énergie de l'atome d'hydrogène obtenu à partir de la formule : $E_{n} =\frac{13,6}{n^{2}} (en eV)$

1) Quel est le nom du nombre noté $"n"$ qui apparaît dans le diagramme ?
2) Quand dit-on qu'un atome est dans son état fondamental ? Quel est l'état fondamental de
l'atome d'hydrogène ? Le noter sur le schéma.
3) Considérons une population d'atomes d'hydrogène au repos, sans apport d'énergie de la part de l'extérieur.
 Dans quel état se trouvent les atomes (ou du moins l‟immense majorité) ?
4) Que représente le niveau noté : $n = ∞$ ? Noter son nom sur le schéma.
5) Quelle énergie minimale, en $eV$, faut-il fournir à un atome d'hydrogène pour l'ioniser
lorsqu'il est dans son état fondamental ?
6) Un atome d‟hydrogène a la configuration électronique telle que : $n = 3$
.Est-il dans son état fondamental ? Comment s'appelle un tel état ?
.Le représenter par un petit point sur le diagramme précédent.
7) L'atome d'hydrogène peut-il se trouver dans un état situé entre les niveaux $n = 1$ et $n = 2$ ?
8) L'atome d'hydrogène est excité sur le niveau : $n = 3$.
.Comment peut-on exciter cet atome ?
.Montrer qu'en se désexcitant vers le niveau $2$, il émet un photon de longueur d'onde : $\lambda= 656,1 nm$.
Cette radiation est-elle située dans les $X$, les $UV$, le visible ou l'IR ?  
.Représenter par une flèche, sur le diagramme précédent, la transition correspondant à cette désexcitation.
9) Une radiation émise par l'atome d'hydrogène a une énergie égale à : $E = 2,54 eV$
Cette radiation émise par l'atome d'hydrogène fait partie de la série de Balmer (retour au niveau $n = 2$).
Déterminer la transition électronique correspondant à l'émission de cette
radiation. La noter sur le schéma.
. Calculer la longueur d'onde correspondante.
10) Une lampe à décharge à hydrogène émet-elle un spectre continu de radiations ou un spectre discontinu ?
Exercice 4
Données : célérité de la lumière dans le vide :$3 108 m/s$; constante de Planck : $h=6,62 10-34 Js$ ;
charge élémentaire : $e = 1,6 10^{-19} C$ ; masse de l'électron $m = 9 10^{-31} kg$.
La figure représente un diagramme très simplifié des niveaux
d'énergie de l'atome de lithium de numéro atomique $Z=3$, de formule
 électronique $K^{2}L^{1}$.
On considère les quatre transitions représentées sur le diagramme.
Les longueurs d'ondes correspondantes sont $λ_{1} = 671 nm ; λ_{2} = 812
nm ; λ_{3} = 323 nm$ et $λ_{4} = 610 nm$.
1. Expliquer brièvement niveau d'énergie et spectres de raies.  
2. Montrer qu'entre l'énergie $E(en eV)$ d'un photon et sa longueur
d'onde $λ$ il existe la relation $E= 1240 /λ. λ$ étant exprimé en $nm$ et $E$ en $eV$.
- Déterminer l'énergie $(eV)$ des photons émis lors de chacune des $4$ transitions.  
3. L'énergie du niveau $I$ vaut $E_{1} = - 5,39 eV$. C'est l'énergie de l'électron externe dans son état
fondamental. Affecter l'énergie $E_{i} (eV)$ à chaque niveau du diagramme.  
Pour quelle valeur de la longueur d'onde des radiations incidentes les atomes de lithium
subiront-ils une ionisation à partir de l'état fondamental ?
Exercice5 : Niveaux d’énergie de l’atome d’hydrogène  
On s'intéresse dans ce qui suit aux niveaux d'énergie des atomes d'hydrogène et de sodium,
tous deux éléments de la première colonne du tableau de classification périodique.  
1/ Les niveaux d'énergie de l'atome d'hydrogène sont donnés par la relation :$E_{n}=-13,6/n²$ où
En en $eV$ et $n$ un entier naturel non nul.                                                              
1-1 Déterminer l‟énergie minimale en $eV$, qu'il faut fournir à l'atome d'hydrogène pour
l'ioniser dans les cas suivants :

1-1.1 L'atome d'hydrogène est initialement à son état fondamental $(n = 1)$
1-1.2 L'atome d'hydrogène est à l'état excité correspondant au niveau d'énergie $(n = 2)$.
1-2 Faire le schéma du diagramme des niveaux d'énergie de
l'atome d'hydrogène en utilisant l'échelle :
$1 cm$ pour $1 eV$. On ne représentera que les six premiers
niveaux.

2/ On donne ci-après le diagramme simplifié des niveaux d'énergie de l'a tome de sodium
(l'échelle n‟est pas respectée).
L'état fondamental correspond au niveau d'énergie $E_{1}$. Les niveaux d'énergie $E_{2}$ et $E_{3}$
correspondant à des états excités.
2-1 Lorsque l'atome passe de $E_{2}$ à $E_{1}$ il émet une radiation de longueur d'onde $λ_{1}=589 nm$;
lorsqu'il passe de $E_{3}$ à $E_{2}$, il émet une radiation de longueur d'onde $λ_{2}=568,8nm$.
En expliquant le raisonnement, calculer la différence d‟énergie $(E_{3}-E_{1})$ en $eV$.
2-2 Lorsque l'atome, initialement dans son état fondamental, est éclairé par un faisceau
monochromatique de longueur d'onde $λ$ convenable, il peut directement passer du niveau
d'énergie $E_{1}$ au niveau d‟énergie $E_{3}$.
Exprimer la longueur d'‟onde $λ$ de ce faisceau en fonction des longueurs d'onde $λ_{1}$ et $λ_{2}$.
Faire l'application numérique
Exercice 6
La mécanique quantique montre que l'état fondamental de l'atome d'hydrogène est caractérisé
par une énergie $E_{1} =-13,6ev$ et chaque niveau excité $n >1$ est définie par une énergie  
$E_{n}=\frac{E_{0}}{n^{2}} (n$ est un entier naturel positif) avec $E_{0} = 13,6ev$.
1-/A quoi correspond l'énergie $E_{0}$ ?
2-/ Quelle relation simple existe entre l'énergie de transition$ \Delta{E}$ d'un niveau $n$ à un niveau $p$ et
la longueur d'onde du photon émis ou absorbé. (Traiter chaque cas à part)
3-/a-/ Montrer que pour une transition d'un niveau $p$ à un niveau $n$ tel que $p > n$, on peut écrire
la relation $\frac{1}{\lambda}=R_{H}(\frac{1}{n^{2}}-\frac{1}{P^{2}})$.
b-/ Vérifier que RH (appelée constante de Rydberg) vaut $RH = 1,10.10^{+7}m^{-1}$
c--/Dans la série de Balmer (le retour au niveau $n = 2$) l'atome $H$ émet $1$ spectre contenant $4$
raies visibles, on se propose de calculer deux longueurs d'ondes de $2$ raies de ce spectre
correspondant à $p=3 ( \lambda{3,2})$ et $p =4 (  \lambda{4,2})$. Sans faire de calcul, et en utilisant $\lambda{E}$, comparer
$\lambda{3,2}$ et $\lambda{4,2}$ puis calculer leurs valeurs.
4-/ L'atome $H$ est dans son état fondamental $(n=1)$, on l'excite à l'aide d'un photon incident
d'énergie $W=13,8 e$v. Que se passe-t-il ? Calculer ( en $ev$) l'énergie cinétique $Ec$ de l'électron de
$H$ éjecté.
5/ si l'atome entre en choc inélastique avec un électron ayant une énergie cinétique égale
$11 ev$, que se passe-t-il ?
Exercice7

Données :
charge élémentaire :  $e = 1,6.10^{-19} C$        Constante de Planck : $h = 6,62.10^{-34} J.s$
célérité de la lumière dans le vide : $c = 3.10^{8} m.s^{-1}  
1eV = 1,6.10^{-19} J          1nm = 10^{-9} m$

Le spectre de l'atome d‟hydrogène est obtenu par décharge électrique dans un tube contenant
du dihydrogène sous faible pression. Deux électrodes situées à chaque extrémité du tube
permettent d'appliquer une différence de potentiel.
Lorsque les paramètres ($d.d.p$, température, pression) sont correctement fixés, on observe
l'émission de lumière dont l'analyse est faite à l'aide d'un spectroscope.
Le spectre obtenu est constitué, dans sa partie visible, de quatre raies notées $ H_{\alpha} H_{\beta}H_{\gamma}H_{\delta}$
de longueurs d'onde respectives dans le vide : $656,27 nm ; 486,13 nm ; 434,05 nm ; 410,17 nm$.

Spectre d'émission de l'atome d'hydrogène
1. Sachant que les couleurs des raies émises sont bleue, indigo, rouge et violette, restituer à
chaqueradiationsa couleur.
2. En $1885$, le physicien suisse Balmer, remarque que les longueurs d'onde $\lambda$ de ces quatre
radiations satisfont à une relation empirique :

$\lambda=\lambda_{0}\frac{n^{2}}{n^{2}-4}$

$\lambda_{0} = 367,7 nm,n$ est un nombre entier naturel non nul ($n\ne{N*}$)  
2.1. Indiquer la plus petite valeur possible de $n$. En déduire la longueur d'onde de la raie correspondante.
2.2. Quelles valeurs doit prendre $n$ pour retrouver les autres raies visibles du spectre ?
3. Les niveaux d'énergie quantifiés de l'atome d'hydrogène sont donnés par la relation :
$E_{n}=-\frac{E^{0}}{n^{2}}(eV)$
Pour $n = 1$ l'énergie de l'atome est minimale, l'atome est dans son état fondamental.
Pour toutes les autres valeurs de $n (n\geq{2} )$, l'atome est dans un état excité.
3.1. Expliquer brièvement le terme “ niveau d'énergie quantifié ”.
Que représente $E_{0}$ pour l'atome d'hydrogène ?
3.2. Etablir, en fonction de $n$, la fréquence $2 ,V_{n,2}$ (exprimée en $Hz$) des radiations émises
lorsque cet atome passe d'un état excité $n> 2$ à l'état excité $n = 2$.
3.3. Retrouver l'expression empirique de Balmer :  $\lambda=\lambda_{0}\frac{n^{2}}{n^{2}-4},
\lambda$ étant exprimée en $nm$.
$A$ quelle transition correspond l'émission de la radiation de longueur d'onde $\lambda_{0}$ ? Justifier la
réponse.
3.4. Tracer le diagramme représentant les transitions entre les différents niveaux d'énergie de
l'atome d'hydrogène pour les quatre raies $ H_{\alpha} ,H_{\beta},H_{\gamma},H_{\delta}$de la série de Balmer.
4.1. Quelle est l'énergie cinétique minimale d'un électron projectile capable de provoquer par
choc l'excitation d'un atome d'hydrogène de son état fondamental à son deuxième état excité ?
4.2. Sous quelle tension minimale cet électron projectile, initialement au repos, a-t-il été accéléré ?
4.3. L'atome d'hydrogène précédemment excité revient à son état fondamental avec émission de deux photons.
Déterminer les longueurs d'onde de ces deux photons.
Exercice 8 :Données :$h = 6,62\times{10^{-34}} J.s ; c = 3,00\times{10^{8}} m.s^{-1}$ et $e = 1,60\times{10^{-19}}C$
Les lampes à vapeur de lithium contiennent de la vapeur de lithium à très faible pression.
Cette vapeur est excitée par un faisceau d‟électrons qui traverse le tube. Les atomes de lithium
absorbent l'énergie des électrons. L'énergie est restituée lors du retour à l'état fondamental
sous forme de radiations lumineuses.
On représente le diagramme des niveaux d'énergie de l'atome de lithium (figure 1) de
numéro atomique $Z=3$. L'analyse du spectre d'émission d'une lampe à vapeur de lithium
révèle la présence de raies de longueur d'onde $\lambda$ bien définie.
On donne le spectre d'émission et le spectre d'absorption de l'atome de lithium (figure 2).
1- Préciser le spectre d‟émission de l'atome de lithium et le spectre d‟absorption.
2- Représenter le schéma du montage qui permet d'obtenir le spectre d'émission.
3- A l'aide du spectre d'émission, interpréter la quantification de l'énergie de l'atome de lithium.
4- L'énergie du l'état fondamental vaut $E_{1} = -5.39 eV$. (C'est l'énergie de l'électron de la
couche externe dans son état fondamental).  
a-  Prélever les valeurs des longueurs d'onde $\lambda_{1} ; \lambda_{2}$ et $\lambda_{3}$.
b-  Montrer que la longueur d'onde $\lambda$ du photon émis lors d'une transition du niveau $n$ au
niveau $p (n>p)$ est $\lambda= \frac{1241}{ En - Ep}$ avec $\lambda$ en $nm$ et $En – Ep$ en $ev$.
c-  trouver les valeurs d'énergie des autres niveaux sachant que la longueur d'onde du photon
émis lors d'une transition du niveau :
.3 au niveau est égale à $812 nm$.
.4 au niveau est égale à $323 nm$.
5- définir l'énergie d'ionisation de l'atome de lithium. Donner sa valeur.
6- L'atome de sodium, considéré maintenant à l'état fondamental, reçoit une radiation
lumineuse dont le quantum d'énergie a une longueur d‟onde $\lambda$ égale à :
a- $220 nm$.
$b- 300nm$

Exercice 9
Dans le spectre d'émission de l'atome d'hydrogène on trouve
les quatre raies suivantes, caractérisées par leur longueur
d'onde :
$\lambda_{1}=410 nm$ (violet),$ \lambda_{2}=434,1 nm$ (indigo),$ \lambda_{3}=486,1 nm$
(bleu) et$ \lambda_{4}=656,3 nm$ (rouge). On donne le diagramme des
niveaux d'énergie de l'atome d'hydrogène.
1) Justifier la discontinuité du spectre d‟émission.
a- Que signifie l'état fondamental de l'atome ?
b-Définir l'énergie d'ionisation de l'atome d'hydrogène.
Donner sa valeur.
2) a-Calculer la longueur d'onde maximale $\lambda_{max}$
correspondant à la transition de l'électron d‟un niveau $n>2$
au niveau $2$. Déduire que $\lambda_{max} = \lambda_{4}$.
b-A quelle transition correspond chacune des radiations de
longueur d'onde $\lambda_{1}, \lambda_{2}$ et $\lambda_{3}$.
3) a- L'atome 'hydrogène est dans son niveau d'énergie$ E_{2}
(n=2)$, reçoit un photon incident de longueur d‟onde $\lambda=486.1
nm$. Ce photon est-il absorbé ? justifier sans calcul.
b-L'atome d'hydrogène est dans son état fondamental, reçoit :
. Un photon d‟énergie $11 ev$.
. Un électron incident d'énergie cinétique $11 ev$.
. Un photon d‟énergie $14,3 ev$.
Dire, en le justifiant ce qui se passe dans chaque cas (dans le cas où l'atome est ionisé donner
l'énergie cinétique de l'électron émis).
Exercice 10
Etoile Vega et son spectre L'étoile Véga se trouve dans la constellation de la   Lyre.  Elle émet de la lumière que l'on
peut décomposer. On obtient un spectre dont voici sa représentation :
La première raie à $x = 0 cm$ correspond à la longueur d'onde $λ=400nm$ et la dernière raie
correspondant à $x=8,5 cm$ est la longueur d'onde $λ=700nm$.
A chaque raie correspond une abscisse $x$ sur l‟axe orienté. La longueur d'onde $λ$ est fonction
affine de $x$ de la forme $λ = ax +b$.
1°/Quelle est la nature du spectre ?
2°/En déduire si l'étoile possède une atmosphère.
3°/Tracer, rapidement, avec seulement $2$ points, $λ$ en fonction de $x$.
4°/En  déduire  le  coefficient  directeur  de  la  droite  ainsi  que  son  ordonnée  à  l'origine.  
Donner alors l'équation numérique de $λ = ax +b$
5°/A l'aide de l'équation numérique trouver les valeurs des longueurs d'onde émises par l'étoile.
6°/Y-a-t-il de l'hydrogène ou de l'hélium dans l'étoile Véga ? Conclure. Données :
-longueurs d'onde en nm émise par l'élément $H : 398 – 410 – 434-486$
-longueurs d'onde en $nm$ émise par l'élément $He : 380 – 403 – 414-447$
Exercice 11
On donne les spectres de deux éléments, le titane et le nickel, ainsi que le spectre d'une étoile.
Ces spectres ont été réalisés dans les mêmes conditions et les réglages du spectroscope étaient les mêmes.
1) Quel nom donne-t-on aux spectres des deux éléments ?
2) Expliquer l'allure du spectre de l'étoile en utilisant les mots ou les expressions suivantes :
spectre (ou fond) continu ; raies d'absorption.
3) La comparaison du spectre de l'étoile et des spectres de chaque élément permet de faire
uneaffirmation relative à la composition chimique de l'étoile. Laquelle ?

Mole et grandeurs molaires - 2nd S

Classe: 
Seconde
 

I. La mole

1. Nécessité de changement d'échelle

L'échelle infiniment petit ou échelle microscopique permet de considérer un seul de carbone dont la masse est voisine $m_{atome}=2.0\cdot10^{-23}g$
 
A notre échelle ou échelle macroscopique, c'est la masse de quelques grammes de charbon essentiellement de carbone que nous utilisons pour faire la combustion
 
Déterminons le nombre d'atomes de carbone contenu dans une masse de charbon $m_{Charbon}=84g$
 
$N=\dfrac{84}{2.0\cdot10^{-23}}\Rightarrow\;N=42\cdot10^{23}$ atomes de carbone
 
Ce nombre est considérable !
 
En considérant que l'on puisse voir ces atomes, il faudrait plusieurs siècles aux habitants de toute la Terre pour les compter !

2. La mole, unité de la quantité de matière

3.1. Observations

Pour faciliter le comptage d'un grand d'objets, ceux ci sont regroupés en paquets
 
 
Ainsi les feuilles de papier ne sont pas vendues à l'unité. 
 
Elles sont conditionnées en rame de $500$ feuilles
 
De même, il est commode de regrouper les atomes en paquets d'atomes comportant toujours le même nombre d'atomes
 
Les chimistes sont amenés à utiliser une nouvelle grandeur physique la quantité de matière dont l'unité est la mole (symbole mol)

2.2 Définition de la mole

La mole est la quantité de matière d'un système contenant autant d'entités élémentaires qu'il y a d'atomes dans $12g$ de carbone $12$

Remarque :

Lorsqu'on emploi la mole, les entités élémentaires doivent être spécifiées (atomes, molécules, ions,...etc).
 
Ces entités élémentaires peuvent être des atomes, molécules, ions, des électrons, des protons... etc.

3. La constante d'Avogadro

Nombre d'atomes dans $12g$ de carbone $\left(_{6}^{12}C\right)$
$$\left\lbrace\begin{array}{lllll} m\left(_{6}^{12}C\right)&=&A\cdot m_{p}&\longrightarrow& 1\;atome\\ m&=&12g&\longrightarrow&N\ atomes \end{array} \right.$$
 
On déduit 
 
$\begin{array}{lcl} N&=&\dfrac{m}{A\cdot m_{p}}\\&=&\dfrac{12\cdot10^{-3}}{12\times 1.66\cdot 10^{-27}}\\&\Rightarrow& N=6.02\cdot10^{23} \end{array}$
 
Le nombre $6.02\cdot10^{23}$ porte le nom de constante d'Avogadro. 
 
On note cette constante : $N_{A}=6.02\cdot10^{23}\cdot mol^{-1}$ $($ce qui signifie $6.02\cdot10^{23}$ entités par mole$)$
 
$-\ $ Une mole d'atomes (ou d'ions ou de molécules...) contient $6.02\cdot10^{23}$ atomes (ou ions, ou molécules).
 
Conséquence : le nombre $N$ d'entités élémentaires contenues dans un système est proportionnel à la quantité de matière $n$ correspondante :
$$N=n\times N_{A}\quad\text{ou}\quad n=\dfrac{N}{N_{A}}$$

Exercice d'application

1) Quel est le nombre de moles de molécules d'eau contenu dans $12.7\cdot10^{24}$ molécules d'eau
 
2) Quel est le nombre d'ions chlorure $Cl^{-}$ contenu dans $1.5$ mole de chlorure de sodium $NaCl$
 
On donne : $N_{A}=6.02\cdot10^{23}\cdot mol^{-1}$

Résolution

1) Nombre de moles d'eau
 
$n=\dfrac{N}{N_{A}}=\dfrac{12.7\cdot10^{24}}{6.02\cdot10^{23}}\Rightarrow\;n=21.1\,mol$
 
2) Le nombre d'ions chlorure
 
$N=n\times N_{A}=1.5\times 6.02\cdot10^{23}\Rightarrow N=9.0\cdot10^{23}$ ions

II. Masses molaires

La masse molaire d'une espèce chimique est la masse d'une mole de cette espèce chimique
 
Elle s'exprime en grammes par mole $($symbole : $mol^{-1})$

1. Masse molaire atomique

La masse molaire atomique d'une espèce chimique est la masse d'une mole d'atomes de cette espèce chimique. 
 
Elle s'exprime en grammes par mole $($symbole : $mol^{-1})$

Exemple : 

La masse molaire atomique du fer est $M(Fe)=56\,g\cdot mol^{-1}.$
 
On peut déterminer la masse molaire atomique moyenne d'un élément constitué d'isotopes

Exemple :

$$\begin{array}{|l|l|l|} \hline \text{Isotope}&\text{Chlore }35&\text{Chlore }37\\ \hline \text{Pourcentage}&75.8\%&24.2\%\\ \hline \text{Masse d'une mole en gramme}&35.0&37.0\\ \hline \end{array}$$
 
$M=\dfrac{35.0\times 75.8}{100}+\dfrac{37.0\times 24.2}{100}\Rightarrow\,M=35.5\,g\cdot mol^{-1}$

Remarque

Les valeurs des masses molaires atomiques sont indiquées pour chaque élément dans le tableau de classification périodique des éléments.

Exemples : 

$M_{H}=1.0\,g\cdot mol^{-1}$ ; 
 
$M_{C}=12.0\,g\cdot mol^{-1}$ ; 
 
$M_{O}=16.0\,g\cdot mol^{-1}$ ; 
 
$M_{N}=14.0\,g\cdot mol^{-1}$

2. Masse molaire moléculaire

La masse molaire moléculaire ou masse molaire d'une espèce chimique moléculaire représente la masse d'une mole de ses molécules
 
Elle est égale à la somme des masses molaires atomiques des éléments constituant la molécule.
 
Elle s'exprime en grammes par mole $($symbole : $mol^{-1})$
 
La masse molaire moléculaire d'un composé est la masse d'une mole de molécules de ce composé.

Exemples

$M(H_{2}O)=2\cdot M_{H}+M_{O}=2\times 1.0+16.0=18\,g\cdot mol^{-1}$
 
$M(C_{2}H_{6}O)=2\cdot M_{C}+6\cdot M_{H}+M_{O}$
 
$=2\times12.0+6\times1.0+16.0=46.0\,g\cdot mol^{-1}$

3. Masse molaire ionique

La masse molaire ionique est la masse d'une mole d'ions de l'espèce considérée
 
On peut négliger la masse des électrons par rapport à celle du noyau

Exemples

$M(Cl^{-})=M_{Cl}=35.5\,g\cdot mol^{-1}.$
 
$M_{Al(OH)_{4}^{-}}=M_{Al}+4M_{O}+4M_{H}=27+4\times 16+4\times 1$
 
$\Rightarrow\;M_{Al(OH)_{4}^{-}}=95\,g\cdot mol^{-1}$

4. Relation entre masse et quantité de matière

La quantité de matière $n$ d'un composé de masse $m$ et de masse molaire $M$ est donnée par la relation :
$$n=\dfrac{m}{M}\quad\text{ou}\quad m=n\times M$$

Exercice d'application : 

Calculer la quantité de matière contenue dans une masse d'eau de $360\,g.$
 
On donne : Masse molaire moléculaire de l'eau $M_{H_{2}O}=18\,g\cdot mol^{-1}$
 
$n_{H_{2}O}=\dfrac{m_{H_{2}O}}{M_{H_{2}O}}=\dfrac{360}{18}\Rightarrow\;n_{H_{2}O}=20\,mol$

III. Le volume molaire

1. Définition

Le volume molaire d'un gaz est le volume occupé par une mole de ce gaz dans des conditions de pression et de température données
 
Le volume molaire d'un gaz se note $V_{m}$, on l'exprime en litres par mole $($symbole : $L\cdot mol^{-1})$

2. Notion de température

La température absolue mesure le degré d'agitation thermique des molécules d'une substance donnée
 
Son unité est le kelvin $($symbole : $K).$ 
 
La relation entre la température absolue et la température à échelle Celsius est :
$$\boxed{T(K)=t(C^{\circ})+273}$$

Remarque :

Le $0K$ (zéro kelvin) représente l'absence totale d'agitation des molécules soit : $-273\,C^{\circ}$

3. Notion de pression

La pression correspond au nombre de chocs entre les molécules et les parois du récipient qui les renferme par unité de temps et de surface. 
 
Elle traduit également la force qui s'exerce sur une surface donnée
 
Son unité est le pascal $($symbole : $Pa)$ et elle est notée $P$
$$\boxed{P=\dfrac{F}{S}}$$
 
$F$ en newton $(N)$
 
$S$ en mètres carrés $(m)$
 
$P$ en pascals $(Pa)$
 
$1\,atm=1.013\cdot10^{5}Pa=760\;mmHg$
 
$1\,bar=10^{5}Pa$

4. Équation d'état du gaz parfait

A faible pression, tous les gaz ont un comportement identique de celui d'un gaz idéal appelé gaz parfait.
 
Un gaz parfait suit une équation d'état suivant :
$$\boxed{PV=n\,RT}$$
 
$P$ en $Pa$
 
$V$ en $m^{3}$
 
$n$ en mol
 
$T$ en $K$
 
$R=8.314\,Pa\cdot m^{3}\cdot mol^{-1}K^{-1}$
 
ou $R=8.314\cdot10^{3}\,Pa\cdot L\cdot mol^{-1}K^{-1}$ est la constante des gaz parfaits

Remarque :

$R=0.082\,atm\cdot L\cdot mol^{-1}\cdot K^{-1}$

5. La loi d'Avogadro-Ampère

Dans les mêmes conditions de température et de pression, le volume occupé par une mole de molécules d'un gaz
 
Autrement dit, des volumes égaux différents, pris dans les mêmes conditions de température et de pression contiennent le même nombre de moles (donc le même nombre de molécules)

6. Expression du volume molaire

$PV=n\,RT$
 
Pour $n=1\,mol\Rightarrow\;PV_{m}=RT\Rightarrow\;V_{m}=\dfrac{RT}{P}$
 
On définit conventionnellement des conditions de référence appelées Conditions Normales de Température et de Pression $(C.N.T.P)$
 
Dans les $C.N.T.P$ :
$$\left\lbrace\begin{array}{lll} T&=&0^{\circ}C&=&273K\\ P&=&10^{5}Pa \end{array}\right.$$
 
$\Rightarrow\;V_{m}=\dfrac{8.314\cdot 10^{3}\times 273}{10^{5}}\Rightarrow\;V_{m}=22.4\,L\cdot mol^{-1}$
 
Dans les conditions ordinaires :
$$\left\lbrace\begin{array}{lll} T&=&24^{\circ}C&=&297K\\ P&=&10^{5}Pa \end{array}\right.$$
 
$\Rightarrow\;V_{m}=\dfrac{8.314\cdot 10^{3}\times 297}{10^{5}}\Rightarrow\;V_{m}=24\,L\cdot mol^{-1}$

7. Relation entre le volume molaire et la quantité matière

La quantité de matière d'un gaz se note $n$ de volume $V$ et $V_{m}$ représente le volume molaire
$$\left\lbrace\begin{array}{lcl} 1\,mol&\longrightarrow&V_{m}\\ n\,mol&\longrightarrow&V \end{array}\right.$$
 
$\Rightarrow\;n=\dfrac{V}{V_{m}}\quad\text{ou}\quad V=n\cdot V_{M}$
 
$n$ en mole
 
$V$ en $L$
 
$V_{m}$ en $L\cdot mol^{-1}$

8. La densité $d$ d'un gaz densité par rapport à l'air

$-\ $ La densité du gaz est donc égale à la masse d'un certain volume de ce gaz divisée par la masse du même volume d'air, les volumes étant mesurés dans les mêmes conditions de température et de pression.
$$d=\dfrac{m}{m_{air}}$$
 
$-\ $ On définit également la densité $d$ d'un gaz comme le rapport de la masse volumique du gaz sur la masse volumique du gaz de référence : l'air.
$$d=\dfrac{\rho}{\rho_{air}}$$
 
$-\ $ La densité est une grandeur sans unité.
 
$-\ $ Si on s'intéresse à $1$ mol du gaz : il occupe le volume molaire et sa masse est $M$, masse molaire du gaz la masse du même volume d'air est sensiblement de $29\,g$ dans les $C.N.T.P$
$$d=\dfrac{\rho}{\rho_{air}}=\dfrac{\rho\,V_{m}}{\rho_{air}V_{m}}\Rightarrow\;d=\dfrac{M}{29}$$

Exercice d'application

Une bouteille de gaz contient une masse $m=420\,g$ d'un corps liquide de formule $C_{x}H_{y}$ et de masse molaire $M=58\,g\cdot mol^{-1}$
 
1. Déterminer la quantité de matière du gaz présent dans la bouteille
 
2. Calculer le volume occupé par ce corps liquide. 
 
On donne la masse volumique de ce liquide $\rho=0.6\,gm\cdot L^{-1}$
 
3. Le détendeur permet d'abaisser la pression et le liquide sort de la bouteille à l'état gazeux
 
3.1 Calculer le volume molaire du gaz à $250C$ et sous la pression de $1\,bar$
 
3.2 Quel volume peut-on récupérer à la température de $250C$ et sous la pression normale
 
3.3 Peut-on espérer vider complètement la bouteille de son gaz ? 
 
Pourquoi ?
 
4. Le corps $17.2\%$ en masse d'hydrogène.
 
Donner sa formule brute et les formules semi-développées possibles
 

Liaisons chimiques - 2nd S

Classe: 
Seconde
 
 
Exceptés, les gaz rares, les éléments chimiques n'existent pas l'état libre mais en combinaison pour former des édifices moléculaires

I. Liaison covalente ou liaison de covalence

1. Définition

La liaison de covalence (ou liaison covalente) résulte de la mise en commun par deux atomes d'une ou plusieurs paires d'électrons célibataires appelées doublets de liaison ou doublets liants

Exemple :

 

2. La valence d'un atome

La valence d'un atome est le nombre de liaisons de covalence qu'il peut former
 
Le nombre de liaisons covalentes que peut former un atome est égal au nombre d'électrons qu'il doit acquérir pour saturer sa couche externe à un octet d'électrons (ou un duet pour l'atome d'hydrogène).
 
Le nombre de liaisons $n_{L}$ peut être calculé par la relation :
$$n=n_{max}-p$$
 
$n_{max}$ nombre d'électrons pour saturer la couche externe et $p$ nombre d'électrons périphériques d'un atome
 
Pour les couches $K$ : $n=2-p$
 
Pour les couches $L$ et $M$ : $n=8-p$

Exemples :

$$\begin{array}{|c|c|c|c|} \hline \text{Atome}&Z&\text{Formule électronique}&\text{Nombre de liaisons}\\ \hline \text{Hydrogène }H&1&(K)^{1}&n=2-1=1\\ \hline \text{Chlore }Cl&17&(K)^{2}(L)^{8}(M)^{7}&n=8-7=1\\ \hline \text{Oxygène }O&8&(K)^{2}(L)^{6}&n=8-6=2\\ \hline \text{Azote }N&7&(K)^{2}(L)^{5}&n=8-5=3\\ \hline \text{Carbone }C&6&(K)^{2}(L)^{4}&n=8-4=4\\ \hline \end{array}$$
 
$\surd\ $ Le nombre des doublets non liants $n_{d}$ est : $n_{d}=\dfrac{(p-n_{L})}{2}$
 
 

3. La molécule

3.1 Définition

Une molécule est une entité chimique électriquement neutre formée d'un nombre limité d'atomes liés entre eux par des liaisons de covalence

Remarque :

Dans une molécule, on retrouve :
 
$-\ $ une liaison simple, entre les atomes $A$ et $B$, est notée : $A-B$
 
$-\ $ une liaison double, entre les atomes $A$ et $B$, est notée : $A=B$
 
$-\ $ une liaison triple, entre les atomes $A$ et $B$, est notée : $A\equiv B$

3.2 Formule brute d'une molécule

La formule brute d'une molécule est constituée des symboles des éléments qui composent cette molécule affectés en indice de coefficients indiquant leur nombre dans la molécule

Exemples : 

$H_{2}$, $O_{2}$, $Cl_{2}$, $NH_{3}$, $CH_{4}$, $C_{2}H_{6}$

3.3 Atomicité d'une molécule

L'atomicité d'une molécule représente le nombre de d'atomes qu'elle comporte
$$\begin{array}{|c|c|c|c|c|c|c|} \hline \text{Molécule}&H_{2}&NH_{3}&CH_{4}&C_{2}H_{6}&KMnO_{4}&K_{2}Cr_{2}O_{7}\\ \hline \text{Atomicité}&2&4&5&8&6&11\\ \hline \end{array}$$

3.4 Représentation de Lewis d'une molécule

La représentation de Lewis d'une molécule est une représentation des atomes et de tous les doublets d'électrons périphériques liants et non-liants de cette molécule

Exemples :

3.5 Formule développée et formule semi-développée

3.5.1 Formule développée

La formule développée d'une molécule est une représentation de Lewis de la molécule où les doublets non liants ne sont pas représentés

Exemples

$\begin{array}{|c|c|c|c|c|c|} \hline \text{Eau}\qquad\qquad&\text{Méthane}\qquad&\text{Ammoniac}\qquad&\text{Dioxyde de carbone}\qquad&\text{Méthanal}\qquad&\text{Diazote}\\ \hline \end{array}$

3.5.2 Formule semi-développée

La formule développée d'une molécule est une écriture simplifiée de la formule développée dans laquelle, les liaisons de type $X-H$ $(C-H\;,\ N-H\;,\ O-H\ldots\;etc.)$ ne sont pas représentées

Exemples :

$H_{2}N-NH_{2}$ ; 
 
$CH_{2}=CH_{2}$ ; 
 
$CH_{3}-CH_{2}-CH_{3}$ ; 
 
$CH_{3}-CH_{2}-OH$ ; 
 
$HN=NH$

3.6 Structure et géométrie de quelques molécules

 

4. Liaison covalente polarisée et liaison dative

4.1 L'électronégativité

$-\ $ L'électronégativité est la tendance d'un atome à capter. 
 
Elle traduit l'aptitude de l'atome à attirer les électrons des liaisons

Remarque :

L'électronégative augmente de la gauche vers la droite le long d'une période du bas vers le haut le long d'une colonne dans la classification périodique
 
Le fluor est l'élément le plus électronégatif
 
$-\ $ L'électropositivité est la tendance d'un élément chimique à céder des électrons

4.2 Liaison covalente polarisée

Une liaison entre deux atomes, $A$ et $B$, ayant des électronégativités différentes est polarisée : ils forment une liaison covalente polarisée (ou polaire)
 
Les électrons ne sont alors pas répartis de manière symétrique entre les deux atomes. 
 
On considère alors que :
 
$-\ $ L'atome $A$ porte un excès de charges négatives $($noté $\delta^{-})$ ;
 
$-\ $ L'atome $B$ porte un défaut de charges négatives $($noté $\delta^{+}).$
 
Les symboles $\delta^{-}$ et $\delta^{+}$ représentent des fractions de la charge élémentaire $e$ $(e=1.6\cdot10^{-19}C)$ : on parle de charges partielles (négative ou positive) sur la liaison

Exemples :

 
$-\ $ Dans une liaison polaire, le barycentre des charges électriques $(-)$ n'est pas confondu avec celui des charges électriques $(+).$
 
$-\ $ Plus la différence d'électronégativité entre les $2$ atomes est importante, plus la liaison est polarisée

4.3 Liaison covalente dative

C'est une liaison covalente dans laquelle le doublet d'électrons de liaison à partager est apporté par un seul atome. 
 
L'atome qui donne le doublet s'appelle donneur, l'autre s'appelle accepteur.
 
La liaison dative se représente par une flèche allant du donneur à l'accepteur. 
 
Une fois formée, cette liaison est égale aux autres liaisons covalentes.

Exemple :

 

II. Liaison ionique

1. Définition

La liaison ionique est une liaison établie par attraction électrostatique entre deux ions de signes opposés dans les composés ioniques
 
Sa cohésion est assurée par la force de l'attraction électrostatique qui unit les deux ions

2. Le cristal ionique

2.1 Formule ionique et formule statistique d'un solide ionique

2.1.1 La formule ionique

La formule ionique représente un ensemble électriquement neutre écrit avec des ions constituant le composé

Exemples :

$-\ $ Chlorure de sodium $(Na^{+}$ ; $Cl^{-})$ ou $(Na^{+}+Cl^{-})$
 
$-\ $ Fluorure de calcium $(Ca^{2+}$ ; $2F^{-})$ ou $(Ca^{2+}+2F^{-})$
 
$-\ $ Chlorure de magnésium $(Mg^{2+}$ ; $2Cl^{-})$ ou $(Mg^{2+}+2Cl^{-})$
 
$-\ $ Sulfate de sodium $(2Na^{+}$ ; $SO_{4}^{2-})$ ou $(2Na^{+}+SO_{4}^{2-})$

2.1.2 La formule statistique

La formule statistique d'un composé ionique représente un ensemble électriquement neutre et indique la proportion de chacun des ions (cations et anions) qui la compose

Exemples :

$-\ $ Chlorure de sodium : $NaCl$
 
$-\ $ Fluorure de calcium : $CaF_{2}$
 
$-\ $ Chlorure de magnésium : $MgCl_{2}$
 
$-\ $ Sulfate de sodium : $Na_{2}SO_{4}$

2.2 Nomenclature de quelques ions

$$\begin{array}{|l|l|l|} \hline &\text{CATIONS}&\text{ANIONS}\\ \hline \text{Ion portant une seule charge}&H^{+}\text{ proton}&F^{-}\text{ ion fluorure}\\ &Na^{+}\text{ ion sodium}&NO_{3}^{-}\text{ion nitrate}\\ &Ag^{+}\text{ ion argent}&Cl^{-}\text{ion chlorure}\\ &H_{3}O^{+}\text{ ion hydronium}&HO^{-}\text{ion hydroxyde}\\ &K^{+}\text{ ion potassium}&MnO_{4}^{-}\text{ion permanganate}\\ &NH_{4}^{+}\text{ ion ammonium}&\\ \hline \text{Ion portant deux charge}&Mg^{2+}\text{ magnésium}&O^{2-}\text{ ion oxyde}\\ &Ca^{2+}\text{ ion calcium}&S^{2-}\text{ion sulfure}\\ &Ba^{2+}\text{ ion baryum}&SO_{3}^{2-}\text{ion sulfite}\\ &Fe^{2+}\text{ ion fer }II&SO_{4}^{2-}\text{ion sulfate}\\ &Ni^{2+}\text{ ion nickel}&CO_{3}^{2-}\text{ion carbonate}\\ &Cu^{2+}\text{ ion cuivre }II&Cr_{2}O_{7}^{2-}\text{ion dichromate}\\ &Zn^{2+}\text{ ion zinc}&S_{2}O_{3}^{2-}\text{ion thiosulfate}\\ &Sn^{2+}\text{ ion étain}&S_{2}O_{6}^{2-}\text{ion tétrathionate}\\ &Pb^{2+}\text{ ion plomb}&\\ \hline \text{Ion portant trois charge}&Al^{3+}\text{ ion aluminium}&PO_{4}^{3-}\text{ ion phosphate}\\ &Fe^{3+}\text{ ion fer }III&N^{3-}\text{ion nitrate}\\ &Au^{3+}\text{ ion or}&\\ \hline \end{array}$$

2.3 Exemples de cristal de métal

Dans un solide cristallin ionique, il existe des forces électriques attractives entre ions différents, mais également, des forces électriques répulsives entre ions identiques
 
Globalement les forces attractives l'emportent sur les forces répulsives : l'ensemble de ces forces constitue la liaison ionique
 
Dans le cas du chlorure de sodium $(NaCl)$, un ion chlorure $(Cl^{-})$ et un ion sodium $(Na^{+})$ qui s'attirent, se trouvent sur le côté d'un carré, alors que deux ions chlorure ou deux ions sodium qui se repoussent, se trouvent sur une diagonale du carré
 

 

Série d'exercices : Oscillations mécaniques libres - Ts

Classe: 
Terminale
 

Exercice 1 

Pendule élastique horizontal
 
On considère un ressort dont une extrémité est fixe et dont l'autre est reliée à un corps $M$ qui peut glisser sans frottement sur un plan horizontal (figure 1). 
 
 
Le corps $M$ est assimilé à une masse ponctuelle $m.$ 
 
Le ressort, de raideur $k$ et de masse négligeable, a une longueur au repos $\ell_{0}.$
 
1) Établir l'équation différentielle du mouvement du corps $M.$ 
 
On utilisera un axe $Ox$ dont l'origine $O$ correspond à la position de $M$ lorsque le ressort est au repos.
 
2) On considère les conditions initiales de mouvement suivantes :
 
a) $t=0$ le corps $M$ est en $x=x_{0}>0$ et la vitesse initiale de $M$ est nulle.
 
b) $t=0$ le corps $M$ est en $x=x_{0}$ et la vitesse de $M$ est $\overrightarrow{v_{0}}=v_{0}\overrightarrow{\mathrm{e_{x}}}$ avec $v_{0}>0.$
 
Déterminer l'équation horaire du mouvement du corps $M$ dans les cas a) et b).
 
Pendule élastique vertical
 
Un ressort identique à celui du 1) est lié à un corps $M$, supposé ponctuel et de masse $m$, qui peut se déplacer verticalement dans le champ de pesanteur terrestre.
 
 
1) Déterminer la position d'équilibre du corps $M.$
 
2) Établir l'équation différentielle du mouvement de $M.$

Exercice 2 

Oscillations d'un pendule simple
 
Un pendule simple est constitué d'une masse $m$ suspendue à un fil non élastique, de masse négligeable, de longueur $\ell.$ 
 
Il est écarté de sa position d'équilibre d'un angle $\theta_{0}$ et lâché sans vitesse initiale. 
 
On note $\theta$ l'angle que fait à l'instant $t$ la direction du pendule $OM$ avec l'axe $Ox$ (voir schéma).
 
 

1) Conservation de l'énergie

a) Donner l'expression de l'énergie cinétique $E_{c}(\dot{\theta})$, de l'énergie potentielle de pesanteur $E_{p}(\theta)$ et celle de l'énergie totale $E$ en tenant compte des conditions initiales. 
 
On prendra la référence de l'énergie potentielle à la position d'équilibre.
 
b) Établir l'équation différentielle du mouvement.

2) Petites oscillations

Dans tout ce qui suit, on se place dans le cas de petites oscillations : $\theta_{0}$ est suffisamment petit pour que l'on puisse poser $\sin\theta\approx\theta$ et $\cos\theta\approx 1-\dfrac{\theta^{2}}{2}.$
 
a) Résoudre l'équation différentielle vérifiée par $\theta(t)$ en tenant compte des conditions initiales. 
 
Quelle est la période des oscillations du pendule ?
 
b) Donner l'expression de l'énergie cinétique $E_{c}(t)$ et de l'énergie potentielle $E_{p}(t)$ en fonction du temps et vérifier la conservation de l'énergie. 
 
Montrer qu'en valeur moyenne dans le temps on a équipartition de l'énergie : $(E_{c})=(E_{p}).$
 
3) Amortissement du pendule
 
On tient compte maintenant de la viscosité de l'air qui est responsable d'une force de frottement de sens opposé à la vitesse : $\overrightarrow{F}=f\overrightarrow{v}$ où le nombre positif $f$ est le coefficient de frottement visqueux.
 
a) Donner la projection de l'équation fondamentale de la dynamique sur la base orthonormale $\overrightarrow{e_{r}}$ et $\overrightarrow{e_{\theta}}$ des coordonnées polaires du point $M$ (voir schéma) et en déduire l'équation différentielle du mouvement. 
 
Montrer que l'équation vérifiée par $\theta$ pour des mouvements de faible amplitude est de la forme :
$$\ddot{\theta}+\dfrac{\omega_{0}}{Q}\dot{\theta}+\omega_{0}^{2}\theta=0$$
 
où $Q$ est un nombre sans dimension appelé facteur de qualité de l'oscillateur et $\omega_{0}$ est la pulsation des oscillations non amorties.
 
b) Montrer que la solution de cette équation différentielle, avec les mêmes conditions initiales peut traduire différents comportements du pendule suivant la valeur du coefficient de frottement $f$ ; on examinera les cas suivants et on tracera le graphe de $\theta(t)$ :

$(i)\qquad\qquad Q>\dfrac{1}{2}\qquad (amortissement\ faible\ : \ régime\ oscillatoire)$

$(ii)\qquad\qquad Q<\dfrac{1}{2}\qquad (amortissement\ fort\ :\ régime\ hypercritique)$

$(iii)\qquad\qquad Q=\dfrac{1}{2}\qquad (régime\ critique)$
 
c) Bilan énergétique
 
Utiliser le théorème de l'énergie cinétique entre deux instants voisins $t$ et $t+\mathrm{d}t$ pour montrer que l'énergie du système $E=E_{c}+E_{p}$ diminue au cours du temps et interpréter ce résultat.

Exercice 3

 
Un solide, de masse $m=400g$, glisse sans frottements sur une table à coussin d'air horizontale.
 
Il est relié d'un côté à un ressort $R_{1}$ dont l'extrémité $A_{1}$ est fixe et de l'autre côté à $R_{2}$ dont l'extrémité $A_{2}$ est fixe.
 
Le ressort $R_{1}$, à l'équilibre, est allongé de $10\,cm$, $R_{2}$ est allongé de $8\,cm.$
 
1) Quelle est la constante de raideur $k_{2}$ de $R_{2}$, sachant que celle de $R_{1}$, $k_{1}$, est $40\,N\cdot m^{-1}.$
 
Le solide accomplit des oscillations de translation, parallèlement à $A_{1}A_{2}.$
 
2) a) Montrer que l'oscillateur est harmonique.
 
b) Calculer sa pulsation propre.
 
Le solide est écarté de $2\,cm$ de sa position d'équilibre, vers $A_{2}.$
 
De là, à $t=0$, on le lance vers $A_{1}$ à la vitesse de $0.1\,m\cdot s^{-1}.$
 
3) Quelle est la loi horaire du mouvement ?
 
L'état de référence pour l'énergie potentielle des deux ressorts est la position d'équilibre.
 
L'oscillateur est excité.
 
4) Calculer son énergie mécanique.

Exercice 4

Une tige homogène $OA$ de longueur $\ell=1m$, de masse $m=100\,g$ et de moment d'inertie par rapport à $\Delta$ $J=\dfrac{1}{3}m\cdot\ell^{2}$ peut osciller autour d'un axe horizontal $\Delta$, passant par son extrémité supérieure $O.$
 
 
1) Montrer que, si les l'amplitude des oscillations est suffisamment faible, ces dernières sont forcément harmoniques.
 
2) Déterminer la pulsation propre de cet oscillateur.
 
A l'extrémité de la tige, en $A$, on fixe une masse pratiquement ponctuelle, $m'.$
 
La période des oscillations de faible amplitude est $T'=1.83s.$
 
3) Déterminer $m'.$
 
On retire la masse $m'.$
 
La tige est soudée en $O$ à un fil de torsion $OO'$, colinéaire à $\Delta$, l'axe de rotation horizontal de la barre.
 
Le fil $OO'$ a pour constante de torsion $C=0.2\,N\cdot m\cdot rad^{-1}$, il n'est pas tordu lorsque $OA$ est verticale.
 
4) a) Montrer que cet oscillateur n'est pas harmonique, mais qu'il peut être linéarisé.
 
b) Calculer dans ce cas sa pulsation propre.

Exercice 5 : Pendule et ressort

On considère une masse ponctuelle accrochée à l'extrémité d'un ressort de longueur $l$ dont le point de suspension est fixé en $O$, Cette masse $m$ est de plus accrochée à l'extrémité d'un ressort de raideur $k$ dont l'autre extrémité au point $A.$
 
A l'équilibre le ressort est horizontal et la masse est située en $O$ à la verticale du point de suspension du pendule (voir figure)
 
On supposera que le mouvement du pendule a lieu dans un plan (SCHEMA)
 
1 a) Établir l'équation différentielle qui régit le mouvement de la masse ponctuelle dans l'approximation des petits angles
 
b) En déduire les expressions de la période de la période et de la pulsation propre
 
2 a) Exprimer l'énergie potentielle du pendule supposé seul en fonction de l'angle $\theta$
 
On prendra l'origine de l'énergie potentielle à l'équilibre
 
b) Exprimer l'énergie potentielle du ressort supposé seul lorsqu'on écarte de l'angle $\theta$
 
c) Sachant que l'énergie potentielle totale est la somme de deux termes calculés précédemment ; déduire son expression dans l'approximation des petits angles $(\cos\theta\approx 1-\theta^{2}/2\;,\ \sin\theta\approx\theta)$ 
 
d) Exprimer l'énergie cinétique du pendule en fonction de l'angle $\theta.$
 
En déduire une expression de l'énergie totale du système dans l'approximation des petits angles
 
e) En déduire l'équation différentielle du mouvement. 
 
Déterminer la pulsation du mouvement de la masse $m$ dans l'approximation des petits angles.

Exercice 6

Un solide $(S)$ de masse $m$ est attaché à l'une des extrémités d'un ressort horizontal parfaitement élastique, de constante de raideur $k$ et de masse négligeable devant celle du solide $(S).$ 
 
L'autre extrémité du ressort est fixe.
 
On écarte le solide $(S)$ de sa position d'équilibre de $x_{0}$ à un instant qu'on prend comme origine des dates, puis on l'abandonne sans vitesse. 
 
On néglige les frottements et on étudie le mouvement du solide $(S)$ relativement à un repère galiléen $(O\;,\ \vec{i})$ d'origine $O$, la position du centre d'inertie de $(S)$ à l'équilibre et d'axe $ox$ horizontal (figure 1).
 
 
1) a) A une date $t$ quelconque, le centre d'inertie $G$ de $(S)$ a une élongation $x$ et sa vitesse instantanée est $v.$ 
 
Établir l'expression de l'énergie mécanique $E$ du système $\{$solide $(S)$, ressort$\}$ en fonction de $x$, $v$, $k$ et $m.$
 
b) Montrer que cette énergie mécanique $E$ est constante. 
 
Exprimer sa valeur en fonction de $k$ et $x_{0}.$
 
c) En déduire que le mouvement de $(S)$ est rectiligne sinusoïdal
 
2) A l'aide d'un dispositif approprié, on mesure la vitesse instantanée $v$ du solide $(S)$ pour différentes élongations $x$ du centre d'inertie $G$ de $(S).$ 
 
Les résultats des mesures ont permis de tracer la courbe $v^{2}=f(x^{2})$ (figure 2)
 
 
a) Justifier théoriquement l'allure de la courbe en établissant l'expression de $v^{2}.$
 
b) En déduire les valeurs de :
 
$-\ $ la pulsation $\omega_{0}$ et l'amplitude $x_{0}$ du mouvement de $(S)$,
 
c) Établir l'équation horaire du mouvement.
 
d) Sachant que l'énergie mécanique $E$ du système est égale à $0.0625\,J$, calculer les valeurs de la constante de raideur $k$ du ressort et la masse $m$ du solide

Exercice 7

Partie A : 
 
Un pendule élastique horizontal est constitué par un solide $(S)$ de masse $m=500\,g$, attaché à l'une des extrémités d'un ressort horizontal, parfaitement élastique, de raideur $K$ et de masse négligeable par rapport à celle du solide, l'autre extrémité du ressort étant fixe (figure 1). 
 
On néglige tout type de frottement et on étudie le mouvement du solide $(S)$ relativement à un repère galiléen $(O\;,\ \vec{i})$ horizontal, d'origine $O$ coïncidant avec la position d'équilibre du centre d'inertie du solide.
 
On écarte le solide $(S)$ de sa position d'équilibre d'une distance $X_{m}$ puis on le lâche sans vitesse. 
 
Lorsque le solide passe par sa position d'abscisse $x_{0}$ $(x_{0}\neq 0)$ avec une vitesse initiale $v_{0}$ $(v_{0}\neq 0)$ en se dirigeant dans le sens positif, on déclenche le chronomètre $($c'est l'instant $t=0s)$ pour commencer l'étude du mouvement.
 
1) a) En appliquant la relation fondamentale de la dynamique au solide $(S)$, établir l'équation différentielle de son mouvement. 
 
Quelle est la nature de ce mouvement ?
 
b) Montrer que $x(t)=X_{m}\sin(\omega_{0}t+\varphi_{x})$ est une solution de l'équation différentielle précédente à condition que la pulsation $\omega_{0}$ vérifie une expression qu'on donnera en fonction de $K$ et $m.$
 
Donner l'expression de la période propre $T_{0}$ des oscillations du solide $(S).$
 
c) Déduire l'expression de la vitesse du solide en fonction de $X_{m}$, $\omega_{0}$, $t$ et $\varphi_{x}.$
 
2) Montrer que $x_{0}$ et $v_{0}$ vérifient la relation $x_{02}+\dfrac{v_{0}^{2}}{\omega_{0}^{2}}=X_{m}^{2}$
 
3) Un ordinateur muni d'une interface et d'un capteur a enregistré les variations de l'énergie cinétique du solide $(S)$ au cours du temps $t$, le graphe obtenu sur l'écran de l'ordinateur est donné par la figure 2.
 
 
a) Donner l'expression de l'énergie mécanique $E$ du système $S_{0}=\{(S)+\text{ressort}\}$ en fonction de $x$, $v$, $K$ et $m$ avec $x$ élongation du solide $(S)$ et $v$ sa vitesse à un instant $t$ quelconque.
 
Montrer que l'énergie $E$ est constante puis donner son expression en fonction de $m$ et $V_{m}$ ; $V_{m}$ amplitude de la vitesse $v$ du solide.
 
Établir l'expression de l'énergie cinétique du solide $(S)$ en fonction $m$, $V_{m}$, $\omega_{0}$, $t$ et $\varphi.$
 
Montrer qu'on peut l'écrire sous la forme : $$E_{c}=\dfrac{E_{c\,max}}{2}(1+\cos(2\omega_{0}t+2\varphi_{x}))$$
 
b) En utilisant le graphe, trouver :
 
$-\ $ L'amplitude de la vitesse $V_{m}.$
 
$-\ $ La période propre $T_{0}.$
 
En déduire $X_{m}.$
 
$-\ $ La phase initiale $\varphi_{x}$ de l'élongation $x(t).$
 
c) Écrire la loi horaire du mouvement.
 
d) Calculer l'abscisse initiale $x_{0}(x(t=0))$ du solide $(S)$ dans le repère $(O\;,\ \vec{i})$, déduire sa vitesse initiale $v_{0}.$ 
 
Dans quel sens débute le mouvement du solide $(S)$ ?
 
e) Calculer la raideur $K$ du ressort.

Partie B :

Dans cette partie, le solide $(S)$ est soumis à une force de frottement visqueux $f=-h\overrightarrow{v}$ ou $h$ est une constante positive $h$ $(h=0.2$ u.s.i$).$
 
1) Donner le nom et l'unité de $h.$
 
2) Établir l'équation différentielle du mouvement du solide $(S)$ régissant les variations de son élongation $x(t).$
 
3) Montrer que l'énergie totale du système $S_{0}=\{(S)+\text{ressort}\}$ diminue au cours du temps.
 
4) À l'aide d'un dispositif approprié, on a enregistré les variations de la vitesse du solide en fonction du temps ; on a trouvé le graphe de la figure 3 :
 
Calculer l'énergie dissipée par la force de frottement entre les instants $t_{1}$ et $t_{2}.$

Exercice 8

Un pendule élastique est constitué d'un ressort à spires non jointives, de masse négligeable et de constante de raideur $K$, et d'un solide $(S)$ supposé ponctuel de masse $m.$ 
 
Le solide $(S)$ peut se déplacer sans frottement sur un plan horizontal. 
 
Sa position est repérée par son abscisse $x$ dans le repère $(O\;,\ \vec{i})$ avec $O$ la position d'équilibre de $(S)$ (figure 1).
 
 
On soumet $(S)$ à une force excitatrice $\overrightarrow{F}=\overrightarrow{F}\cdot\vec{i}=F_{m}\sin(\omega\,t+\varphi_{F})\vec{i}$ et à une force de frottement $\overrightarrow{f}=-h\overrightarrow{v}$ avec $\overrightarrow{v}$ la vitesse de $(S)$ et $h$ une constante positive.
 
1) Établir l'équation différentielle régissant les variations de l'élongation $x.$
 
Pour une certaine valeur $h_{1}$ de $h$ et une valeur $\omega_{1}$ de $\omega$, on obtient les courbes de variations de $F$ et de $x$ en fonction de temps (figure 2).
 
 
a) Montrer que la courbe $\mathcal{C_{1}}$ correspond à $F(t).$
 
b) Déterminer la valeur de $\omega_{1}$, $F_{m}$, $X_{m}$, et $\varphi_{F}-\varphi_{x}.$
 
c) Quelle est la valeur de $\varphi_{F}$ ? 
 
Déduire celle de $\varphi_{x}.$
 
d) Faire la construction de Fresnel correspondante. 
 
Déduire les expressions de $X_{m}$ et de $\sin(\varphi_{F}-\varphi_{x}).$
 
Calculer $h_{1}.$
 
Pour une certaine valeur $\omega_{r}$ de $\omega$, on constate que $X_{m}$ prend sa valeur la plus élevée.
 
a) Dans quel état se trouve l'oscillateur ?
 
b) On donne la courbe de variation de $\omega_{r}^{2}$ en fonction de $h^{2}$ (figure 3) ainsi que l'expression de $\omega_{r}=\sqrt{-\dfrac{h^{2}}{2m^{2}}+\dfrac{K}{m}}.$
 
 
Déterminer $K$ et $m.$
 
2) En précisant l'analogie utilisée donner :
 
a) Le schéma du montage du circuit électrique analogue à l'oscillateur mécanique précédent.
 
b) L'expression de la charge maximale $Q_{m}$ du condensateur.
 
c) L'expression de la pulsation $\omega_{r}$ correspondant à la valeur la plus élevée de $Q_{m}.$

Exercice 9

Un solide $(C)$ supposé ponctuel de masse $m$ est accroché libre d'un ressort de masse négligeable et de constante de raideur $K$
 
On écarte verticalement $(C)$ d'une distance $a$ par rapport à sa position d'équilibre et on l'abandonne à lui-même sans vitesse à l'instant $t=0s$
 
La position de $(C)$ est repérée par rapport à sa position d'équilibre ; à l'instant $t$ par l'abscisse $x$ (figure 1)
 
1) Montrer que l'énergie potentielle du système $S$ $(C$, Terre ; ressort$)$ à l'instant sous la forme $E_{p}=\dfrac{1}{2}\left(x^{2}+\Delta\,l_{0}^{2}\right)$ avec $\Delta\,l_{0}$ étant l'allongement du ressort à l'équilibre
 
2) On donne la représentation graphique $E_{p}=f(x^{2})$ ( figure 2)
 
a) Déterminer graphiquement $a$, $k$, $\Delta\,l_{0}$
 
b) En déduire $m$
 
3) a) Montrer que le système est conservatif.
 
b) Exprimer l'énergie mécanique du système $(S)$ en fonction de ; $a$ et $k.$
 
c) En déduire l'énergie cinétique de $(S)$ à l'instant $t$ en fonction $k$, $a$ et $x.$

Exercice 10

Une masse $m$ est susceptible de se déplacer sans frottements sur un axe horizontal. 
 
Elle est soumise à l'action de $2$ ressorts de même longueur à vide $l_{0}=20cm$ et de constantes de raideur différentes $k_{1}$ et $k_{2}.$
 
On donne : 
 
$m=4kg$ ; $k_{1}=100N\cdot m^{-1}$ ; $k_{2}=300N\cdot m{-1}$ et $d=60cm.$
 
 
1. Déterminer les longueurs $l_{1}$ et $l_{2}$ des $2$ ressorts à l'équilibre.
 
2. On écarte la masse $m$ d'une distance $x$ à partir de sa position d'équilibre.
 
Déterminer l'équation différentielle du mouvement en prenant la position d'équilibre comme origine des abscisses.
 
2.1 Calculer la période et la fréquence des oscillations.
 
2.2 Donner l'expression de l'énergie mécanique de la masse.
 
On prendra la position d'équilibre comme état de référence pour l'énergie potentielle de pesanteur et la position du ressort à vide pour l'énergie potentielle élastique
 
2.3 Retrouver l'équation différentielle en utilisant la conservation de l'énergie mécanique
 
3. Les ressorts sont tendus le long d'un plan incliné de $\alpha=30^{\circ}$ avec l'horizontale
 
Mêmes questions.

Exercice 11

Un solide $(S)$ de masse $m$ est attaché à l'une des extrémités d'un ressort horizontal parfaitement élastique, de constante de raideur $k$ et de masse négligeable devant celle du solide $(S).$ 
 
L'autre extrémité du ressort est fixe. 
 
On écarte le solide $(S)$ de sa position d'équilibre de $x_{0}$ à un instant qu'on prend comme origine des dates, puis on l'abandonne sans vitesse.  
 
On néglige les frottements et on étudie le mouvement du solide $(S)$  relativement à un repère galiléen $(O\;,\ \vec{i})$ d'origine $O$, la position du centre d'inertie de $(S)$ à l'équilibre et d'axe $ox$ horizontal (fig. 1).
 
 
1) a) A une date $t$ quelconque, le centre d'inertie $G$ de $(S)$ a une  élongation $x$ et sa vitesse instantanée est $v.$ 
 
Établir l'expression de l'énergie mécanique $E$ du système $\{\text{solide (S), ressort}\}$ en fonction de $x$, $v$, $k$ et $m.$
 
b) Montrer que cette énergie mécanique $E$ est constante.  
 
Exprimer sa valeur en fonction de $k$ et $x_{0}.$
 
c) En déduire que le mouvement de $(S)$ est rectiligne sinusoïdal.
 
2) A l'aide d'un dispositif approprié, on mesure la vitesse instantanée $v$ du  solide $(S)$ pour différentes élongations $x$ du centre d'inertie $G$ de $(S).$
 
Les résultats des mesures ont permis de tracer la courbe $v^{2}=f(x^{2})$  (fig. 2).
 
 
a) Justifier théoriquement l'allure de la courbe en établissant l'expression de$v^{2}.$
 
b) En déduire les valeurs de la pulsation $\omega_{0}$ et l'amplitude $x_{0}$  du  mouvement de $(S)$
  
c) Établir l'équation horaire du mouvement.
 
d) Sachant que l'énergie mécanique $E$ du système est égale à $0.0625J$, calculer les valeurs de la constante de raideur $k$ du ressort et la masse $m$ du solide

Exercice 12

Le pendule élastique horizontal de la figure 1 est constitué par un solide $(S)$ de masse $m=0.2Kg$ soudé à l'une des extrémités d'un ressort $(R)$ à spires non jointives de masse négligeable et de constante de raideur $K$, l'autre extrémité est attaché à un support fixe. 
 
A l'équilibre, le centre d'inertie $(G)$ du solide $(S)$ coïncide avec l'origine $O$ d'un repère espace horizontal $(O\;,\ \vec{i}).$
 
 

Partie A

A partir du point $O$, on écarte le solide $(S)$ vers un point $A$ d'abscisse $x_{A}$ et à la date $t=0s$, on l'abandonne à lui-même sans vitesse initiale. 
 
Au cours de son mouvement, le solide $(S)$ se déplace sans frottement et son centre d'inertie $(G)$ est repéré par l'élongation $OG=x(t).$ 
 
Un système d'acquisition de données, enregistre les variations de l'élongation $x$ au cours du temps (Voir figure 2).
 
 
1) En utilisant le graphe 
    
a) Préciser la nature de mouvement de $(S).$
 
b) Déterminer l'abscisse initiale $x_{A}$ du solide $(S)$ et la constante de raideur $K$ du ressort.
 
c) Dans quel sens, débute le mouvement du solide $(S).$
 
2) Écrire la loi horaire $x=f(t)$ de mouvement du solide. 
 
Déduire l'équation différentielle du mouvement.
 
3) L'énergie cinétique du solide $E_{c}=\dfrac{mv^{2}}{2}$ varie au cours du temps selon une fonction sinusoïdale de période $T$
 
a) Établir l'expression de $E_{C}$ en fonction du temps.
 
b) Donner la valeur de $T.$
 
4) L'énergie mécanique du système $=\{\text{solide + ressort}\}$ est $E=E_{c}+E_{p}$ avec $E_{p}=\dfrac{Kx^{2}}{2}.$
 
a) Montrer que cette énergie est constante.
 
b) Comment apparaît cette énergie aux instants $t_{1}=0s$, $t_{2}=\dfrac{\pi}{16}s\ $ et $\ t_{3}=\dfrac{\pi}{8}s.$

Partie B

L'oscillateur est maintenant soumis à des forces de frottements visqueux équivalents à une force unique $\overrightarrow{f}=-h\overrightarrow{V}.$
 
Avec $h$ est une constante positive.
 
1) Établir l'équation différentielle vérifiée par l'élongation $x$ de $(G).$
 
2) Montrer que l'énergie totale du système $=\{\text{solide + ressort}\}$ diminue au cours du temps.
 
3) A l'aide d'un dispositif approprié, on a enregistré le diagramme d'espace de mouvement du solide, le résultat est donné par le graphe de la figure 3.
 
 
a) Quel est le nom du régime d'oscillations ?
 
b) Sachant que la variation de l'énergie totale du système $\{\text{solide + ressort}\}$ est égal au travail de la force de frottement. 
 
Calculer ce travail entre les instants $t_{1}=0s$ et $t_{2}=\dfrac{7\pi}{8}$

Exercice 13

Un ressort à spire non jointives, de constante de raideur $K$, de masse négligeable, est posé sur un plan horizontal. 
 
L'une des extrémités du ressort est fixe, l'autre est attachée à un solide $(S)$ de masse $m.$ 
 
Au cours de son mouvement, le solide $(S)$ est  soumis à une force de frottement de la forme $\overrightarrow{f}=-h\overrightarrow{v}=(h$ : est une constante positive de valeur  $h=0.1$  U.S.I$)$
 
 
1) L'abscisse $x$ du solide $(S)$ dans le repère $(O\;,\ \vec{i})$ vérifie l'équation différentielle $$0.5\cdot \dfrac{d^{2}x}{\mathrm{d}t^{2}}+0.05\cdot\dfrac{\mathrm{d}x}{\mathrm{d}t}+5\cdot x=0$$
 
a) Que représente $h$ ?  
 
Préciser son unité dans le système international.
 
b) Déterminer la masse $m$ du solide $(S)$ et la raideur $K$ du ressort.
 
2) On écarte le solide $(S)$ de sa position d'équilibre vers une position d'abscisse $x_{0}$ puis on le lâche sans vitesse initiale à l'origine des dates.  
 
L'abscisse $x$ varie selon la courbe de la figure 1.
 
a) Déterminer graphiquement la pseudo période $T$ des oscillations et l'abscisse initiale $x_{0}$ du solide.
 
b) Établir l'expression de l'énergie mécanique du système $S_{0}\ :\ \{\text{Solide, ressort}\}$, le plan horizontal passant par le centre d'inertie $G$ du solide est pris comme plan de référence de l'énergie potentielle de pesanteur.
 
c) Montrer que la variation de l'énergie mécanique du système $S_{0}$ est égale au travail de $\overrightarrow{f}$
  
d) Calculer ce travail entre la date initiale $(t=0)$ et la date où le solide a effectué deux oscillations et demie.
 
3) Sur la figure 1) b) on a représenté les graphes des énergies en fonction du temps, identifier les courbes représentées et compléter la courbe qui manque.
 
4) On a répété l'expérience précédente pour $3$ valeurs différentes de $h$ tel que : $h_{1}=15$ ; $h_{2}=2$ et $h_{3}=5$ et on a représenté sur la figure 2 dans un ordre quelconque  et à la même  échelle, les variations de $X(t).$
 
a) Attribuer à chaque courbe la valeur de $h_{i}$ correspondante ?
 
b) Donner le nom de chaque régime observé.
 
 

Exercice 14

L'extrémité d'un ressort $(R)$, est liée à un solide ponctuel de masse $m$, l'autre extrémité étant fixe. 
 
Ce solide peut glisser sans frottement sur un plan horizontal. 
 
Le ressort est à spires non jointives, de masse négligeable et de constante de raideur $k.$
 
On écarte le solide de sa position d'équilibre dans le sens  positif d'une distance de $4\,cm$ puis on le lâche sans vitesse initiale. 
 
La position d'équilibre est choisie comme origine du repère $(O\;,\ \vec{i}).$
 
 
1) a) Exprimer l'énergie mécanique à un instant $t$ quelconque du système $S$ : {Solide, ressort}.
 
b) Montrer que le mouvement solide est rectiligne sinusoïdal de pulsation $\omega_{0}.$
 
Donner l'expression de $\omega_{0}$
 
2) a) Déterminer l'expression de l'énergie cinétique $E_{C}$ du  solide en fonction du temps. 
 
Montrer que cette énergie est une fonction périodique.
 
b) Déterminer l'expression de l'énergie potentielle $E_{p}$ du système $S$ en fonction du temps.  
 
Montrer que cette énergie est une fonction périodique.
 
3) On donne la représentation graphique de l'énergie cinétique $E_{C}$ du solide en fonction du temps :
 
a) Déterminer la constante de raideur $k$ du ressort et la période $T_{0}$ de l'oscillateur.
 
b) Déterminer la masse $m$ du solide et l'équation horaire du mouvement du solide.
  
c) Représenter la courbe de l'énergie potentielle $E_{p}=f(t).$
 
Justifier le traçage de cette courbe.

Exercice 15

Un solide $(S)$ de masse $m$ est attaché à l'extrémité d'un ressort à spires non jointives de masse négligeable et de raideur $K=20N\cdot m^{-1}$, l'autre extrémité du ressort est attachée à un point fixe. 
 
Le système $S_{0}=\{(S)+\text{ressort}\}$ est placé sur un plan horizontal (figure 1). 
 
 
Au repos, le centre d'inertie $G$ du solide est au point $O$, origine d'un repère $(O\;,\ \vec{i})$ horizontal. 
 
A partir de $O$, on écarte le solide $(S)$ d'une distance $X_{m}$ dans le sens positif et on le lâche sans vitesse. 
 
1) a) Représenter les forces exercées sur le solide $(S)$ en mouvement à une date $t$ quelconque.
 
b. Établir l'équation différentielle du mouvement et déduire l'expression de la pulsation propre $\omega_{0}$ de l'oscillateur.
 
c) On donne le graphe représentant les variations de l'accélération du solide $(S)$ en fonction de l'élongation $x$ (figure 2).

 
Déterminer graphiquement $\omega_{0}.$ 
 
Montrer que la masse du solide est $m=200g.$
 
2) a) Au passage du solide $(S)$ par une position d'abscisse $x$ sa vitesse est $v$, donner l'expression de l'énergie mécanique totale $E$ du système $S_{0}$ en fonction de $m$, $v$, $K$ et $x.$
 
b) Montrer que l'énergie $E$ est constante puis l'exprimer en fonction de $K$ et $Xm.$
 
3) On donne le graphe qui représente les variations de l'énergie cinétique $E_{c}$ du solide en fonction du temps (figure 3). 
 
 
La loi horaire du mouvement est donnée par $x(t)=X_{m}\sin(\omega_{0}t+\varphi)$
 
a) Montrer que l'énergie cinétique $E_{c}$ s'écrit sous la forme $E_{c}=1/4KX^{2}m(1+\cos(2\omega_{0}t+2\varphi).$
 
b) A partir du graphe, déduire les valeurs de $X_{m}$ et $\varphi$ puis écrire, en fonction du temps, la loi horaire du mouvement

Exercice 16

Partie A 

Un solide $(S)$ de masse $m$ est attaché à l'une des extrémités d'un ressort horizontal, parfaitement élastique, de constante de raideur $K$ et de masse négligeable devant celle du solide, l'autre extrémité du ressort étant fixe (fig 1).
 
 
On étudie le mouvement du solide $(S)$ relativement à un repère galiléen $(o\;,\ \vec{i})$ horizontal, d'origine $O$ coïncidant avec la position d'équilibre du centre d'inertie du solide.
 
On écarte le solide $(S)$ de sa position d'équilibre dans le sens positif d'une distance $X_{m}=3\,cm$ puis on le lâche sans vitesse.
 
1) a) En appliquant la relation fondamentale de la dynamique au solide $(S)$, montrer que son mouvement est rectiligne sinusoïdal, de pulsation $\omega_{0}$ qu'on donnera son expression en fonction de $K$ et $m.$
 
b) A un instant $t$ quelconque, le centre d'inertie $G$ de $(S)$ a une élongation $x$ et sa vitesse instantané est $v.$
 
Établir l'expression de l'énergie mécanique $E$ du système $S_{0}=\{(S)+\text{ressort}\}$ en fonction $x$, $v$, $k$ et $m.$
 
c) Montrer que l'énergie $E$ est constante puis donner son expression en fonction de $k$ et $X_{m}.$
 
2) La solution de l'équation différentielle est $X(t)=X_{m}\sin(\omega_{0}t\varphi)$, déterminer l'expression de l'énergie potentielle $S_{0}$ en fonction de $K$, $X_{m}$, $\omega_{0}$, $t$ et $\varphi.$
 
Donner l'expression de sa période en fonction de $K$ et $m.$
 
3) On donne la représentation graphique de l'énergie potentielle $E_{p}$ (figure 2) en fonction du temps, déduire :
 
 
a) La constante de raideur $K$ du ressort et la période propre $T_{o}.$
 
Déduire la masse $m$ du solide.
 
b) la loi horaire de mouvement du solide $S$

Partie B

Dans cette partie, le solide $(S)$ est soumis à une force de frottement visqueux $\overrightarrow{f}=-h\overrightarrow{v}$ ou $h$ est une constante positive.
 
1) Établir l'équation différentielle de mouvement du solide $(S)$ régissant les variations de son élongation $X(t).$
 
2) Montrer que l'énergie totale du système $S_{0}=\{(S)+\text{ressort}\}$ n'est pas conservée.
 
3) A l'aide d'un dispositif approprié; on a enregistré les variation de l'élongation en fonction du temps ; on a trouvé le graphe de la figure 3 :
 
 
Calculer l'énergie dissipée par la force de frottement entre les instants $t_{1}$ et $t_{2}.$

Exercice 17

Un solide $(S)$ de masse $m$ est soudé à l'extrémité d'un ressort $(R)$ à spires non jointives de raideur $k.$ 
 
Le solide $(S)$ peut glisser sans frottement sur un plan horizontal.
 
Le centre d'inertie $G$ de $(S)$ est repéré sur un axe horizontal $X'OX$ dont $O$, l'origine, correspond à la position de repos de $(S).$
 
Le ressort est allongé à une abscisse $x_{0}$ et lâché à l'instant $t_{0}.$
 
Un dispositif permet d'enregistrer la variation de l'abscisse $X$ en fonction du temps donne la figure ci-dessous
 
 
1) Déterminer à partir du graphe la période $T_{0}$ et la pulsation $\omega_{0}$ du mouvement ?
 
2) a) Établir l'équation différentielle du mouvement du solide.
 
En déduire une relation entre $\omega_{0}$, $m$ et $k.$
 
b) Établir l'équation horaire du mouvement de $(S).$
 
3) Donner l'expression de l'énergie potentielle élastique du système $\{\text{solide (S), ressort (R)}\}$ en fonction de $t.$
 
Sachant que cette valeur à l'instant $t=0s$ est égale à $6.25\cdot 10^{-4}j$
 
a) Déterminer la valeur de $k.$
 
b) Quelle est la valeur de la masse $m$ ?
 
4) On se propose d'augmenter la période propre $T_{0}$ de l'oscillateur tout en conservant $k$ et $X_{m}$, pour cela on remplace la masse de solide $(S)$ par $M>m.$ 
 
On donne la courbe de l'énergie potentielle élastique du système ${\text{solide }(S)\;,\text{ ressort }(R)}$ en fonction de $t.$ 
 
 
a) Déterminer la nouvelle période propre du système oscillateur $T$
 
b) En déduire la masse $M$

Exercice 18

On considère l'oscillateur mécanique représenté sur la figure ci-dessous :
 
 
$(R)$ : ressort à spires non jointives, de masse négligeable et de raideur $K.$
 
$(C)$ : cylindre de masse $m$ pouvant glisser sans frottements sur une tige horizontale.
 
Écarté de sa position d'équilibre, puis libéré à lui-même, le solide se met à osciller.
 
A un instant de date $t$, le centre d'inertie du solide passe par la position d'abscisse $x$ relativement au repère $(O\;,\ \vec{i})$ avec la vitesse $v$
 
1) Établir l'équation différentielle vérifiée par la variable position $x(t)$
 
2) Vérifier que la solution de l'équation différentielle établie précédemment dans 1) est $x(t)=X_{m}\sin(\omega_{0}t+\varphi)$ ; en déduire l'expression de $\omega_{0}$
 
3) Un dispositif non représenté sur la figure a permis de tracer la courbe de la figure 2 donnant les variations de l'élongation $x$ en en fonction du temps.
 
 
a) En exploitant la courbe, établir l'équation horaire $x(t)$
 
b) Déduire l'expression $v(t)$ de la vitesse instantanée.
 
Représenter $v(t)$ sur la figure 2 à l'échelle $1$ div $\rightarrow\ 0.1m\cdot s^{-1}.$
 
c) Montrer qu'à chaque instant, $x$ et $v$ vérifie la relation :
 
$100x^{2}+v^{2}=0.16$ avec $x$ en $m$ et $v$ en $m\cdot s^{-1}.$
 
d) Déterminer la valeur de la vitesse du centre d'inertie du solide quand ce dernier passe par le point d'abscisse $x=2cm$ dans le sens négatif
 
e) On donne la masse $m$ du cylindre $(m=100g)$ ; déterminer la raideur $K$ du ressort
 
4) a) Exprimer l'énergie mécanique $E$ du système (solide, ressort) en fonction de $x$ et $v$ et des caractéristiques de l'oscillateur.
 
b) Montrer que $E$ est constant et calculer sa valeur observée.
 
c) Monter que l'énergie mécanique de l'oscillateur n'est plus constante. 
 

$\begin{array}{c}\blacktriangleright\,\boxed{\text{Correction des exercices}}\end{array}$

Série d'exercices : Oscillations électriques libres et oscillations électriques forcées - Ts

Classe: 
Terminale
 

Exercice 1

On considère le circuit électrique schématisé dans la figure ci-dessous,
 
 
comportant : un générateur de tension continue $(G)$, de $f.é.m$ $U_{0}$ et de résistance interne négligeable ; un condensateur $(c)$ de capacité $C$ et d'armatures $A$ et $B$ ; une bobine $(B)$ d'inductance $L$ et de résistance négligeable ; deux interrupteurs $K_{1}$ et $K_{2}.$
 
1) $K_{2}$ étant ouvert, on ferme $K_{1}.$ 
 
Après une brève durée, le condensateur porte une charge maximale $Q_{0}$ et emmagasine une énergie électrostatique $E_{0}.$
 
a) Donner l'expression de $Q_{0}$ en fonction de $U_{0}$ et $C.$
 
b) Donner l'expression de $E_{0}$ en fonction de $Q_{0}$ et $C.$
 
2) Le condensateur étant chargé ; à $t=0$ on ouvre $K_{1}$ et on ferme $K_{2}.$ 
 
A $t$ quelconque, l'armature $A$ du condensateur porte une charge $q.$
 
a) Exprimer l'énergie électromagnétique $E$ en fonction de $L$, $C$, $q$ et $i.$
 
b) Montrer, sans faire aucun calcul que cette énergie se conserve et elle est égale à $\dfrac{Q_{0}^{2}}{2C}$
 
Déduire l'équation différentielle des oscillations électriques.
 
c) Déterminer l'expression de la période propre $T_{0}$ en fonction de $L$ et $C.$
 
d) Donner l'expression de la charge $q$ en fonction du temps.
 
3) Montrer que l'expression de cette énergie $E_{L}$ en fonction du temps s'écrit :
$$E_{L}=\dfrac{E_{0}}{2}\left[1+\cos\left(\dfrac{4\pi}{T_{0}}t+\pi\right)\right]$$
 
4) Une étude expérimentale a permis de tracer les courbes (1) et (2) (ci-dessous)
 
 
traduisant respectivement les variations de l'énergie magnétique $E_{L}$ en fonction de $i$ et en fonction du temps.
 
a) En exploitant la courbe (1), déduire les valeurs de $L$ et de $E_{0}.$
 
b) En exploitant la courbe (2), déduire la valeur de $T_{0}.$
 
5) Déterminer alors $C$, $Q_{0}$ et $U_{0}.$

Exercice 2

Avec un générateur de tension continue, de $f.e.m.$ 
 
$E_{0}$ constante et de résistance interne nulle, un condensateur de capacité $C$ et une bobine d'inductance $L$ et de résistance négligeable, on réalise le circuit de la :
 
A. L'interrupteur $K$ est dans la position (1)
 
1) Quel est le phénomène observé ?
 
2) Donner l'allure de la courbe de variation de la tension aux bornes du condensateur en fonction du temps.
 
B. L'interrupteur $K$ est basculé dans la position (2) :
 
1) a) Établir l'équation différentielle qui régit les oscillations de la charge $q(t).$
 
b) Montrer que $q(t)=Q_{m}\sin\left(\omega_{0}t+\phi_{q}\right)$ peut être une solution de l'équation différentielle précédente. 
 
Donner l'expression de $\omega_{0}.$
 
2) a) Montrer que le circuit $(L\;,\ C)$ est conservatif et que son énergie totale est $E=\dfrac{1}{2C}Q_{m}^{2}.$
 
b) Montrer que l'énergie électrique emmagasinée dans le condensateur en fonction de $i^{2}$ est de la forme $E_{e}=\dfrac{1}{2C}Q_{m}^{2}-\dfrac{1}{2}L\cdot i^{2}.$
 
c) L'étude expérimentale a permis de tracer les courbes de la figure-5-,
 
 
donnant les variations de l'énergie électrostatique $E_{e}$ du condensateur en fonction de l'intensité $i$ du courant (fig-5a) 
 
 
et de la tension $u_{L}$ aux bornes de la bobine en fonction de la charge $q.$ (fig-5b).
 
 
Justifier théoriquement l'allure de la courbe figure-5b en établissant la relation entre $u_{L}$ et $q.$
 
3) En exploitant ces deux courbes, déterminer :
 
a) L'inductance $L$ de la bobine.
 
b) La capacité $C$ du condensateur.
 
c) La pulsation propre $\omega_{0}$ du circuit.
 
d) La charge maximale $Q_{m}.$
 
e) En déduire la $f.e.m$ du générateur.

Exercice 3

Au cours d'une séance de travaux pratiques, un élève réalise le circuit schématisé ci-dessous (figure 1).
 
 
Ce circuit est constitué des éléments suivants : un générateur délivrant une tension continue constante de valeur $E=4.0V$ ; une résistance $R$ réglable ; un condensateur de capacité $C=2.0\mu F$ ; une bobine d'inductance $L$ et de résistance $r.$
 
Un commutateur $(K)$ permet de relier le dipôle $(RC)$ soit au générateur, soit à la bobine.
 
L'entrée $Y_{1}$ d'une interface, reliée à un ordinateur, est connectée à la borne $A$ ; l'autre entrée $Y_{2}$ est connectée à la borne $D.$ 
 
La masse de l'interface est connectée à la borne $B.$
 
Les entrées $Y_{1}$, $Y_{2}$ et la masse de l'interface sont équivalentes respectivement aux entrées $Y_{1}$, $Y_{2}$ et à la masse d'un oscilloscope.
 
Étude énergétique du condensateur
 
Au cours de cette question, on étudie la charge du condensateur. 
 
À l'instant de date $t=0s$, le condensateur est déchargé et on bascule le commutateur en position 1.
 
1.1 Représenter, sur la figure 1, par des flèches : la tension $u_{DB}(t)$ aux bornes de la résistance ; la tension $u_{AB}(t)$ aux bornes du condensateur.
 
1.2 Donner, en le justifiant, le signe de la charge $q$ portée par l'armature $A$ du condensateur au cours de sa charge et la relation existant entre la charge $q$ et la tension $U_{AB}.$ 
 
En tenant compte de l'orientation du circuit, donner la relation vérifiée à chaque instant par l'intensité $i(t)$ du courant et la charge $q(t).$
 
A partir des expressions des tensions aux bornes des trois dipôles, établir l'équation différentielle vérifiée par $u_{AB}(t).$ 
 
Donner l'expression de $u_{AB}(t)$ solution de cette équation différentielle en fonction de $E$, $R$, $C$ et $t$
 
1.3 Donner en fonction de $u_{AB}(t)$ l'expression littérale de l'énergie électrique $E_{e}$ emmagasinée par le condensateur. 
 
En déduire l'expression littérale $E_{e\;,\ max}$ de sa valeur maximale et calculer sa valeur.
 
2. Étude énergétique du circuit $RLC$
 
2.1 Une fois le condensateur chargé, l'élève bascule rapidement le commutateur $(K)$ de la position 1 à la position 2 : il prend l'instant du basculement comme nouvelle origine des dates. 
 
Le condensateur se décharge alors dans la bobine. 
 
L'acquisition informatisée des tensions permet de visualiser l'évolution des tensions $u_{AB}(t)$ et $u_{DB}(t)$ en fonction du temps. 
 
Après transfert des données vers un tableur-grapheur, l'élève souhaite étudier l'évolution des différentes énergies au cours du temps.
 
2.1 a) Exprimer littéralement, en fonction de $i(t)$, l'énergie magnétique $E_{m}$ emmagasinée dans la bobine.
 
À partir de l'une des tensions enregistrées $u_{AB}(t)$ et $u_{DB}(t)$, donner l'expression de l'intensité instantanée $i(t)$
 
2.1 b) En déduire l'expression de l'énergie magnétique emmagasinée dans la bobine en fonction de l'une des tensions enregistrées.
 
2.1 c) En déduire l'expression de l'énergie totale $E_{T}$ du circuit en fonction des tensions $u_{AB}(t)$ et $u_{DB}(t).$
 
2.2 À partir du tableur-grapheur, l'élève obtient le graphe (figure 2) 
 
 
qui montre l'évolution, en fonction du temps, des trois énergies : $E_{e}$ énergie électrique, $E_{m}$, énergie magnétique et $E_{T}$ énergie totale.
 
2.2 a) Identifier chaque courbe en justifiant. 
 
Quel phénomène explique la décroissance de la courbe 1 ?
 
2.2 b) Montrer les transformations mutuelles de $E_{e}$ et de $E_{m}.$
 
2.2 c) Déterminer graphiquement :
 
$-\ $ La pseudo période $T.$
 
$-\ $ L'énergie dissipée par effet joule à la date $t=31.4\,ms.$
 
2.2 d) Pour réduire l'énergie dissipée par effet joule pendant chaque pseudopériode dans le circuit faut-il augmenter ou diminuer $R.$ 
 
Justifier.

Exercice 4

On considère le dipôle suivant, constitué d'un conducteur ohmique de résistance $r_{1}=100\Omega$ et d'un condensateur de capacité inconnue $C$ :
 
 
1) Pour mesurer son impédance, on applique à ce dipôle une tension sinusoïdale de fréquence $50\,Hz.$ 
 
On relève les valeurs efficaces de l'intensité $i_{AB}$ et de la tension $u_{AB}$ :
 
on trouve $I_{AB}= 9.40\,mA$ et $U_{AB}=6.0V.$
 
Calculer l'impédance $Z$ du dipôle $AB$ ; en déduire la capacité $C$ du condensateur (on pourra utiliser, en les adaptant, les formules rappelées en fin d'exercice au cas étudié ici).
 
2) Dans une autre expérience, on associe en série le dipôle $AB$ à une bobine de résistance $r=10\Omega$ et d'inductance $L$ variable. 
 
On maintient entre les bornes de l'ensemble une tension sinusoïdale de valeur efficace constante $6\,V$ et de fréquence $100\,Hz.$ (différente de celle du 1)
 
Quand $L$ varie, l'intensité efficace $I$ passe par un maximum pour $L=0.5\,H.$
 
Calculer à nouveau la capacité $C$ du condensateur et la valeur maximale de l'intensité efficace $I.$
 
3) On conserve le montage de la question précédente (conducteur ohmique, condensateur et bobine associés en série), mais on fait varier l'inductance de la bobine ; la nouvelle valeur est $L'=0.33\,H.$ 
 
La tension d'alimentation reste inchangée $(6\,V\ -\ 100\,Hz).$
 
3.1 Calculer l'impédance $Z'$ du montage, puis l'intensité efficace $I'$ du courant qui circule.
 
3.2 Déterminer le déphasage que présente la tension $u$ par rapport à l'intensité $i$ prise comme référence.
 
Donner les expressions de $i$ et $u.$
 
3.3 On dispose d'un oscillographe bicourbe. 
 
On envoie sur la voie $A$ la tension aux bornes du conducteur ohmique de résistance $r_{1}$ et sur la voie $B$ la tension aux bornes de l'ensemble du montage.
 
Représenter les deux courbes que l'on observe sur les voies $A$ et $B$ de l'oscillographe (on se limitera à représenter une période) :
 
le balayage est réglé sur $1\,ms/cm$, la sensibilité verticale vaut $2\,V/cm.$
 
Que peut-on vérifier grâce à cette observation ?

Exercice 5

On désire mesurer la résistance interne $R$ et l'inductance $L$ d'une bobine réelle de deux façons différentes.
 
Partie A Dans un premier temps, la bobine est alimentée en régime continu. 
 
Lorsque la tension à ses bornes vaut $U_{1}=10\,V$, l'intensité du courant qui la traverse vaut $I_{1}=0.2\,A.$
 
Dans un deuxième temps, la bobine est alimentée par un générateur basse fréquence délivrant une tension alternative sinusoïdale de fréquence $f=200\,Hz$, de valeur efficace $U=5\,V$ ; l'intensité efficace est alors $I=10\,mA.$
 
a) Calculer la valeur de $R.$
 
b) Calculer l'impédance $Z_{L}$ de la bobine réelle
 
c) En déduire la valeur de l'inductance $L.$
 
Partie B Ces résultats vont être vérifiés par une seconde méthode.
 
On réalise un dipôle $AB$ constitué par l'association série de la bobine réelle et d'un condensateur de capacité $C=1\mu F.$
 
La bobine sera assimilée à un résistor $R$ en série avec une bobine parfaite d'inductance $L.$
 
 
Le voltmètre nous indique la valeur efficace de la tension d'alimentation ; elle sera maintenue constante et vaut $U=5\,V.$
 
L'ampèremètre de résistance interne nulle nous indique la valeur de l'intensité efficace correspondante.
 
1) Donner l'expression littérale de l'impédance totale du circuit $AB.$
 
2) Pour $f=f_{0}=252\,Hz$, la valeur de l'intensité efficace passe par une valeur maximale $I_{0}=0.1\,A.$
 
a) Comment appelle-t-on ce phénomène ?
 
b) Que vaut l'impédance totale du circuit à $f_{0}$ ?
 
c) Calculer $R$ et $L$
 
d) Quelle est dans ces conditions la valeur de la tension efficace $U_{C}$ aux bornes du condensateur ? 
 
Comparer les valeurs efficaces de la tension d'alimentation $U$ et de la tension $U_{C}$ : commenter.
 
3) On se place à présent à $f_{1}=200\,Hz.$
 
a) Calculer la valeur de l'impédance totale du circuit.
 
b) En déduire la valeur de l'intensité efficace $I.$
 
c) Calculer le déphasage $\varphi$ de la tension instantanée $u(t)$ par rapport à l'intensité $i(t).$ 
 
Conclure quant au caractère inductif ou capacitif du dipôle $AB$ à la fréquence $f_{1}.$
 
d) Donner les expressions de $u(t)$ et de $i(t).$ 
 
On prendra $i(t)=I\sqrt{2}\sin(\omega\,t).$

Exercice 6 : Circuit $R\;,\ L\;,\ C$ Résonance d'intensité

Un circuit comprenant une résistance $R$, une inductance pure $L$, un condensateur $C$ montés en série, est alimenté sous une tension alternative sinusoïdale, de valeur efficace $U$ de fréquence réglable.
 
Données :
 
$U=2.00\,V$ 
 
$R=14.0\Omega$ 
 
$L=69.6\,mH$ 
 
$C=10.0\mu F$
 
1.
1.1 Pour une pulsation $\omega$ correspondant à une fréquence $f$, exprimer l'impédance $Z$ du circuit, l'intensité efficace $I$ du courant et le déphasage $\varphi_{u/i}$ de la tension d'alimentation par rapport au courant.
 
Calculer $Z$, $I$ et  $\varphi_{u/i}$ si $f=175\,Hz.$
 
1.2 Donner les expressions de $u(t)$ et de $i(t)$ ; on prendra $i$ comme référence pour la phase.
 
2. La valeur efficace $U$ de la tension d'alimentation est maintenue constante et égale à $2.00\,V.$
 
Pour des fréquences variant de $90$ à $300\;Hz$, on relève les valeurs correspondantes de l'intensité efficace du courant :
$$\begin{array}{|c|c|c|c|c|c|c|c|c|c|c|c|c|c|} \hline f(Hz)&90&120&150&160&170&180&185&190&195&200&210&250&300\\ \hline I(mA)&14.9&22.8&38.5&60.4&83.2&116.3&132.7&142.5&141.7&135.4&93.5&40.9&25.7\\ \hline \end{array}$$
 
2.1
2.1 a) Tracer la courbe représentant $I$ en fonction de $f$, sur papier millimétré avec les échelles suivantes : $1\,cm$ pour $20\,Hz$ et $1\,cm$ pour $10\,mA.$ 
 
On portera un soin tout particulier à cette représentation graphique.
 
2.1 b) Déterminer graphiquement la fréquence $f_{0}$ et l'intensité efficace $I_{0}$ du courant correspondant à la résonance.
 
2.2 Calculer ces valeurs et comparer à celles déterminées graphiquement.
 
3.
3.1
3.1 a) Pour la fréquence de résonance $f_{0}$, donner l'expression littérale de la tension efficace $U_{C}$ aux bornes du condensateur.
 
3.1 b) Montrer que cette tension peut se mettre sous la forme $U_{C}=Q\times U$ où $Q$ est indépendant de $U.$
 
3.1 c) $Q$ est appelé le coefficient de surtension. 
 
Indiquer un autre nom possible pour $Q.$
 
3.2
3.2 a) Calculer numériquement $Q$ et $U_{C}.$
 
3.2 b) Indiquer l'inconvénient que peut présenter le phénomène de surtension.
 
4. On appelle bande passante en fréquence l'intervalle de fréquence pour lequel l'intensité efficace $I$ est supérieure ou égale à $\dfrac{I_{0}}{\sqrt{2}}.$
 
4.1 Déterminer graphiquement la bande passante $B=f_{2}-f_{1}\;,\ f_{2}\text{ et }f_{1}$ étant les fréquences pour lesquelles $I=\dfrac{I_{0}}{\sqrt{2}}$
 
4.2 Comparer cette largeur de la bande ainsi déterminée à celle calculée à partir de la relation $B=\dfrac{f_{0}}{Q}$

Exercice 7

On réalise un circuit électrique schématisé sur la figure -1- et comprenant un générateur $B.F.$
 
 
délivrant une tension sinusoïdale $u(t)=U_{m}\sin(2\pi\;f\;t)$ d'amplitude $U_{m}$ constante de fréquence $f$ variable, aux bornes duquel sont disposés en série le condensateur de capacité $C=1\mu F$, une bobine de résistance $r$ et d'inductance $L=0.01H$ et un résistor de résistance $R.$
 
On se propose de visualiser sur l'écran d'un oscilloscope à deux voies :
 
$-\ $ la tension $u(t)\ \longrightarrow\ voie(1).$
 
$-\ $ la tension $u_{R}t\ \longrightarrow\ voie(1).$
 
1) Établir à l'aide d'un tracé clair les connexions nécessaires entre le circuit électrique de la figure-1- et l'oscilloscope.
 
2) Établir l'équation reliant $i$, sa dérivée première $\dfrac{\mathrm{d}i}{\mathrm{d}t}$ et sa primitive $\int\,i\mathrm{d}t.$
 
Soit $i(t)=I_{m}\sin(2\pi\;f\;t+\varphi_{i})$ la solution de cette équation .
 
3) a) Expérience $n^{\circ}1$
 
On ajuste la fréquence $f$ à la valeur $f_{0}$ correspondant à la fréquence propre du dipôle $(L\;,\ C).$
 
On obtient les diagrammes de la figure-2-.
 
$-\ $ Montrer que, parmi les deux signaux qui constituent cette figure, celui ayant l'amplitude la plus élevée correspond à la tension $u(t).$
 
$-\ $ Établir que $\dfrac{R}{R+r}=\dfrac{2}{3}$
 
 
b) Expérience $n^{\circ}2$
 
A partir de cette valeur $f_{0}$, on fait varier la fréquence $f$ de la tension excitatrice $u(t)$ jusqu'à rendre cette dernière déphasée de $\dfrac{\pi}{6}$ par rapport au courant $i(t).$ 
 
La nouvelle de la fréquence est alors $f_{1}=1524\,Hz.$
 
$-\ $ Dire, en le justifiant, si le circuit est inductif ou capacitif.
 
$-\ $ Faire la construction de Fresnel en tenant compte des données de cette expérience $n^{\circ}2$ et montrer que $R+r=\sqrt{3}\left(\dfrac{1}{2\pi\;f_{1}\cdot C}-2\pi\;f_{1}\cdot L\right).$
 
$-\ $ Calculer $R$ et $r.$
 
c) Déterminer le facteur de qualité $Q$ de cet oscillateur

Exercice 8

Deux dipôles $D_{1}$ et $D_{2}$ inconnus, mais chacun d'eux peut être : un résistor de résistance $R'$.
 
Une inductance pure $L$ ou un condensateur parfait de capacité $C.$
 
On veut identifier $D_{1}$ et $D_{2}$ et déterminer ses grandeurs caractéristiques, on dispose alors d'un résistor de résistance $R=155.5\Omega$, d'un oscilloscope bicourbe et d'un générateur basse fréquence. 
 
Pour atteindre cet objectif, on a réalisé le montage de la figure 1. 
 
 
Le circuit est alimenté par une tension alternative sinusoïdale $u(t)=U_{m}\sin(2\pi\;N\,t).$
 
$-\ $ Dans une première expérience on a visualisé la tension $u_{NM}$ sur la voie 2 de l'oscilloscope et la tension $u_{PM}$ sur la voie 1 on a obtenu les courbes de la figure 2.
 
 
$-\ $ Au cours d'une deuxième expérience on a visualisé la tension $u_{NM}$ sur la voie 2 de l'oscilloscope et la tension $u_{QM}$ sur la voie 1 on a obtenu les courbes de la figure 3.
 
 
On donne :
 
Sensibilité horizontale : $1\,ms$ par division.
 
Sensibilité verticale Voie 1 : $5\,V$ par division
                      Voie 2 : $2\,V$ par division
 
1) a) A partir de l'oscillogramme de la figure 2, Montrer que le dipôle $D_{1}$ est une inductance.
 
b) Étudier l'oscillogramme de la figure 3 et montrer que le dipôle $D_{2}$ est un condensateur.
 
2) A partir de l'oscillogramme de la figure 3, déterminer :
 
a) La fréquence $N$ et la valeur efficace $U$ de la tension $u(t)$ délivrée par le générateur.
 
b) L'intensité efficace $I$ du courant qui traverse le circuit (le résultat doit être donné avec trois chiffres après la virgule). 
 
En déduire l'impédance $Z$ du circuit.
 
c) Le déphasage $\Delta\varphi$ de la tension aux bornes de tout le circuit par rapport à l'intensité du courant qui le traverse. 
 
Quelle est la nature du circuit ?
 
d) Écrire l'expression de $i(t).$
 
3) L'équation différentielle régissant les variations de l'intensité du courant dans le circuit est $\dfrac{L\;\mathrm{d}i}{\mathrm{d}t}+Ri+\dfrac{1}{c}\int\,i\mathrm{d}t=u.$
 
a) Faire correspondre à chaque fonction un vecteur de Fresnel. 
 
Sachant que la valeur de l'inductance est $L=0.2H$, Faire la construction de la figure 4 page 4 $(1V$ est représenté par $1\,cm).$
 
b) Déduire la valeur de la capacité $C$ du condensateur.
 
4) On règle la fréquence du générateur $B.F$ à une valeur $N_{1}$ de manière que la tension efficace $U_{QN}=0.$
 
a) Montrer que le circuit est le siège d'une résonance d'intensité. 
 
En déduire la valeur de la fréquence $N_{1}.$
 
b) Calculer dans ces conditions le rapport $\dfrac{U_{QP}}{U_{QM}}.$ 
 
Que représente ce rapport.
 
5) La fréquence de la tension excitatrice est réglée à une valeur quelconque $N_{2}.$
 
a) Montrer que la puissance électrique moyenne de ce circuit s'écrit sous la forme $P=\dfrac{RU^{2}}{\left(R^{2}+A^{2}\right)}.$ 
 
On donnera l'expression de $A$ en fonction de $\omega$ et des grandeurs caractéristiques de $D_{1}$ et de $D_{2}.$
 
b) Pour quelle valeur de $R$ cette puissance moyenne est maximale ?
 
c) Montrer que pour cette valeur de $R$, le déphasage courant-tension est indépendant de $\omega$, de $L$ et de $C$ et qu'il est toujours égal à $±\dfrac{\pi}{4}rad$

Exercice 9

Un dipôle $AB$ constitué d'une résistance $R$ et d'une réactance $X$ est branché en série avec une résistance pure $r=50\Omega.$ 
 
Un générateur de tension sinusoïdale, de fréquence $f=50\,Hz$, alimente le circuit.
 
 
Les tensions sinusoïdales $u_{1}$ et $u_{2}$ sont observées sur l'écran d'un oscillographe bicourbe.
 
Les sensibilités des voies $Y_{1}$ et $Y_{2}$ sont respectivement de $1\,V/carreau$ et de $5\,V/carreau.$
 
L'observation de l'écran fournit une amplitude de $3.4$ carreaux pour $u_{1}$ et $2.3$ carreaux pour $u_{2}.$
 
Le décalage dans le temps des deux courbes permet de mesurer le déphasage $\varphi$ de $u_{1}$ par rapport à $u_{2}.$
 
1) Calculer les valeurs maximales des tensions $u_{1}$ et $u_{2}$ et les valeurs efficaces correspondantes.
 
2) Considérant la tension de référence $u_{2}$ en phase avec le courant $i$, déduire le sens du déphasage $\varphi$ de $u_{1}$ par rapport à $u_{2}.$
 
Quelle est la nature de la réactance $X$ (inductive ou capacitive) à la fréquence considérée ?
 
3) Calculer la valeur maximale et la valeur efficace du courant $i$ traversant le circuit.
 
4) Déterminer le déphasage de $u_{1}$ par rapport au courant.
 
5) Calculer l'impédance totale $Z$ du circuit série formé par le dipôle $AB$ et $r.$
 
6) Calculer la résistance $R$ constitutive du dipôle $AB$ [on rappelle que $|\cos\varphi|=\dfrac{R_{(totale)}}{Z_{(totale)}}$
 
7) Calculer la réactance $X$ et la valeur de l'inductance $L$ constitutive du dipôle $AB.$
 

$\begin{array}{c}\blacktriangleright\,\boxed{\text{Correction des exercices}}\end{array}$

Série d'exercices : Étude du dipôle RC - Ts

Classe: 
Terminale
 

Exercice 1

On veut déterminer la capacité $C$ d'un condensateur, pour cela on réalise sa charge avec un générateur de courant. 
 
Ce générateur débite un courant d'intensité $I=0.5\,mA.$ 
 
On réalise la saisie automatique de la tension $U_{C}$ aux bornes du condensateur en fonction du temps. 
 
Le montage utilisé est schématisé ci-dessous :
 
 
1) Refaire le schéma du montage ; représenter $U_{C}$, $q$ $(q>0)$, la voie $Y$ et la masse de l'oscilloscope afin que l'on puisse visualiser $U_{C}.$
 
2) A l'instant $t=0$ on ferme l'interrupteur $K.$ 
 
Établir la relation entre $I$, $C$, $U_{C}$ et $t.$
 
3) On obtient la courbe $U_{C}(t)$ : (voir document ci-dessous). 
 
 
A l'aide de la courbe, déterminer la valeur de la capacité $C$ du condensateur.
 
4) Afin de ne pas détériorer le condensateur, la durée de charge ne doit pas dépasser $t_{max}=2\,min.$
 
a) Calculer la tension de claquage du condensateur.
 
b) Déduire l'énergie électrique maximale emmagasinée par le condensateur.

Exercice 2

Le montage représenté ci-dessous permet de charger et de décharger un condensateur dans une résistance $R.$
 
 
1) a) Pour chacune de ces deux opérations, quelle doit être la position de l'interrupteur ?
 
1) b) Des deux graphes (fig 1 et fig 2) proposés ci-dessous, lequel correspond à la charge de ce condensateur ? 
 
 
 
Justifier.
 
2) Le générateur de courant permet une charge, à intensité constante, d'un condensateur. 
 
La charge dure $40\,s$ et l'intensité du courant a pour valeur $1\mu A.$
 
2) a) Calculer la charge du condensateur à la date $40\,s.$
 
2) b) Quelle est la valeur de l'énergie emmagasinée par le condensateur à cette date ?
 
2) c) Quelle est la capacité du condensateur ?
 
3) Sachant que ce condensateur est plan et que l'aire des deux surfaces communes en regard est $S=0.1\,m^{2}$ et que l'épaisseur du diélectrique qui se trouve entre les deux plaques est $e=0.02\,mm.$
 
a) déterminer la permittivité électrique absolue $\epsilon$ du diélectrique de ce condensateur.
 
b) Déduire la permittivité relative $\epsilon_{r}$ du diélectrique. 
 
On donne $\epsilon_{0}=8.85\cdot10^{-12}u.s.i$

Exercice 3

Le circuit électrique représenté par la figure ci-dessous (fig 2) est constitué des éléments suivants :
 
 
$-\ $ Un générateur de tension idéale de $f.e.m$ $E.$
 
$-\ $ Deux conducteurs ohmiques de résistances $R_{1}$ et $R_{2}.$
 
$-\ $ Un condensateur de capacité $C$ initialement déchargé.
 
$-\ $ Un commutateur $K.$
 
I. A l'instant $t=0$, on place le commutateur $K$ dans la position 1. 
 
Un système d'acquisition approprié permet d'obtenir les courbes de variation de la charge $q(t)$ du condensateur et la tension $u_{R_{1}}(t)$ aux bornes du résistor $R_{1}.$ (voir fig 3 et fig 4).
 
 
1) a) Préciser, en le justifiant, le graphe correspondant à la charge $q=f(t)$ et celui correspondant à la tension $u_{R_{1}}=g(t).$
 
b) Établir, à un instant de date $t$ quelconque la relation entre $q$, $u_{R_{1}}$, $E$ et $C.$
 
c) Montrer qu'à la date $t=0$, la tension $u_{R_{1}}$ est égale à $E.$ 
 
En déduire sa valeur $($pour le graphe de $u_{R_{1}}(t)$ : $1$ carreau$\ \longrightarrow\ 2\,V).$
 
d) A partir du graphe de $q(t)$, prélever la valeur de la charge électrique maximale $Q_{max}$ du condensateur $(1$ carreau$\ \longrightarrow\ 2\cdot10^{-4}C).$
 
2) a) Définir la constante de temps $\tau$ d'un dipôle $RC.$ 
 
Montrer que $\tau$ est un temps.
 
b) Montrer que l'équation différentielle régissant les variations de $u_{R_{1}}$ au cours du temps peut s'écrire sous la forme $$\tau_{1}\dfrac{\mathrm{d}u_{R_{1}}}{\mathrm{d}t}+u_{R_{1}}=0\text{ avec }\tau_{1}=R_{1}C.$$
 
c) La solution générale de cette équation est de la forme : $u_{R_{1}}=A\mathrm{e_{-\alpha\;t}}.$ 
 
Déterminer $A$ et $\alpha.$
 
d) Montrer que lorsque le condensateur est complètement chargé, sa tension est égale à $E.$
 
Déduire la valeur de la capacité $C.$
 
3) a) Déterminer graphiquement $\tau_{1}.$ 
 
Préciser la méthode utilisée.
 
b) Calculer la valeur de $R_{1}.$
 
c) Calculer l'énergie électrique emmagasinée dans le condensateur lorsque $u_{R_{1}}=u_{C}.$
 
II. Lorsque le condensateur est complètement chargé, on bascule le commutateur $K$ à la position $2$ à un instant choisi comme nouvelle origine des dates.
 
1) a) Écrire la loi des mailles correspondante.
 
b) Montrer qu'à la date $t=0$, la tension aux bornes du résistor $R_{2}$ est $u_{R_{2}}=-E.$
 
2) La tension aux bornes du résistor $R_{2}$ est donnée par l'expression $u_{R_{2}}=-E\cdot \mathrm{e^{-t/\tau_{2}}}$ avec $\tau_{2}=R_{2}C.$
 
a) Sachant qu'à la date $t_{2}=4\cdot10^{-2}s$, la charge du condensateur est $q=3.7\cdot10^{-4}C.$ 
 
Calculer $R_{2}.$
 
b) Représenter sur le même graphe l'allure de la courbe représentant $q$ en fonction du temps au cours de la décharge. 
 
Même question pour la tension $u_{R_{2}}(t).$

Exercice 4

Au cours d'une séance de $TP$ on étudie la décharge d'un condensateur de capacité $C$ (préalablement chargé) à travers un dipôle ohmique de résistance $R.$ 
 
Un ordinateur muni d'une interface et d'un tableur a permis de tracer les courbes représentant l'évolution de la tension $u=u_{AB}$ et de l'intensité du courant dans le circuit (voir ci-dessous).
 
 
 
1) Établir la relation entre $i$ et $\dfrac{\mathrm{d}u}{\mathrm{d}t}.$
 
2) Donner, en justifiant la réponse, le signe de $q_{A}$ à l'instant $t=0.$
 
3) Indiquer, en justifiant les réponses, le sens réel du courant et le sens de déplacement des électrons.
 
4) Déterminer la valeur de la constante de temps $\tau$ du dipôle $RC.$
 
5) Déterminer les valeurs de $R$ et de $C.$

Exercice 5

On étudie le flash d'un appareil photographique jetable. 
 
Dans ce type d'appareil, une pile de $1.5V$ alimente un oscillateur. 
 
Un transformateur élève la tension qui, après avoir été redressée, permet de charger un condensateur. 
 
Une lampe témoin s'allume lorsque le flash est prêt à fonctionner. 
 
La décharge du condensateur dans une lampe à éclat engendre l'éclair.
 
Le condensateur utilisé porte les indications suivantes : $330\,V$ ; $160\mu F\pm;10\%.$ 
 
La durée minimale séparant deux déclenchements successifs du flash est de $10\,s.$
 
Pour vérifier la valeur de la capacité du condensateur, on réalise le montage schématisé ci-dessous.
 
 
Le condensateur, initialement déchargé, est alimenté à travers un dipôle ohmique de résistance $R=12.5k\Omega$ par une source idéale de tension appliquant une tension $E=300\,V.$
 
A l'aide d'un oscilloscope numérique, on visualise la tension $u_{C}$ aux bornes du condensateur ainsi que la tension $u_{R}$ aux bornes du dipôle ohmique. 
 
Ces courbes sont représentées ci-dessous.
 
 
1) Indiquer, sur le schéma du montage, le branchement permettant à un oscilloscope de tracer les courbes (a) et (b). 
 
On précisera sur le schéma les tensions effectivement mesurées.
 
2) Des tensions $u_{R}$ et $u_{C}$, quelle est celle qui permet de suivre l'évolution du courant (intensité) dans le circuit ? 
 
Justifier la réponse.
 
3) Quelle est des deux courbes (a) et (b) celle qui représente $u_{C}$ ? 
 
Justifier la réponse.
 
4) Montrer que le produit $R_{C}$ est homogène à une durée.
 
5) Montrer qu'une seule des équations différentielles suivantes est correcte.
$$(1)\quad R\dfrac{\mathrm{d}u_{R}}{\mathrm{d}t}+Cu_{R}=0\ ;$$
$$(2)\quad C\dfrac{\mathrm{d}u_{R}}{\mathrm{d}t}+Ru_{R}=0\ ;$$
$$(3)\quad RC\dfrac{\mathrm{d}u_{R}}{\mathrm{d}t}+u_{R}=0\ ;$$
$$(4)\quad \dfrac{\mathrm{d}u_{R}}{\mathrm{d}t}+RCu_{R}=0\ ;$$
 
6) La solution de l'équation différentielle vérifiée par la tension $u_{R}$ a pour expression : $u_{R}=E\mathrm{e^{-t/\tau}}$ avec $\tau=RC.$
 
Montrer que l'on peut écrire : $Ln(u_{R})=at+b.$ 
 
On exprimera $a$ et $b$ en fonction de $E$ et $\tau.$
 
7) La droite précédente est tracée par l'ordinateur (document ci-dessous). 
 
 
En déduire la valeur de la capacité $C$ du condensateur. 
 
Cette valeur est-elle en accord avec l'indication portée sur le condensateur ?

Exercice 6

1. On considère le circuit électrique ci-dessous comprenant un conducteur ohmique de résistance $R=4.7\,k\Omega$, un condensateur de capacité $C$ et une alimentation stabilisée de tension à vide $E.$ 
 
Un fil conducteur relie les bornes $B$ et $D$ du condensateur.
 
 
1.1 Que vaut la tension aux bornes du condensateur ?
 
1.2 Déterminer l'expression de l'intensité $I_{0}$ du courant dans le circuit en fonction de certains paramètres parmi les suivants $E$, $R$, $C.$
 
2. On se propose de suivre l'évolution de la tension $u_{BD}$ aux bornes du condensateur, au cours du temps.
 
Un ordinateur est relié au circuit électrique par l'intermédiaire d'une interface d'acquisition de données (voir figure 1)
 
 
A la date $t=0$, on enlève le fil conducteur aux bornes du condensateur. 
 
On enregistre alors la variation de la tension $u_{BD}$ aux bornes du condensateur au cours du temps. 
 
L'acquisition de mesures étant terminée, on trace le graphe d'équation $u_{BD}=f(t)$ (voir document 1).
 
2.1 Déterminer, à partir du document 1, la valeur de la tension $E.$
 
En déduire la valeur de l'intensité $I_{0}$ du courant dans le circuit à $t=0.$
 
2.2 Établir que l'équation différentielle d'évolution de la tension $u_{BD}$ au cours du temps est donnée par l'expression :
$$\boxed{\dfrac{\mathrm{d}u_{BD}}{\mathrm{d}t}+\dfrac{u_{BD}}{RC}=\dfrac{E}{RC}}$$
 
Vérifier à partir de l'équation différentielle que la constante de temps du circuit $\tau=RC$ est homogène à une durée.
 
2.3 A partir du coefficient directeur de la tangente $(T)$ à la courbe $u_{BD}=f(t)$ à l'instant de date $t=0$, déterminer la constante de temps du circuit. 
 
En déduire la valeur de la capacité $C$ du condensateur.
 
A partir du document 1, déterminer la durée au bout de laquelle on peut considérer que le condensateur est chargé. 
 
Comparer cette durée à la constante de temps $\tau$ du circuit.
 
3. On désire visualiser sur un oscilloscope l'évolution de la tension $u_{BD}$ aux bornes du condensateur lors de sa charge.
 
Le circuit électrique comprend maintenant un générateur basse fréquence $(GBF)$ délivrant une tension carrée $u_{AD}$, un condensateur de capacité $C'=10\,nF$ et un conducteur ohmique de résistance $R'=10\,k\Omega.$ (fig 2).
 
 
4. Indiquer, sur le circuit électrique de la figure 2, les branchements à réaliser pour visualiser sur la voie 1 de l'oscilloscope la tension délivrée par le générateur basse fréquence, et sur la voie 2 la tension aux bornes du condensateur.

Exercice 7

I. On se propose d'étudier l'évolution de la tension aux bornes d'un condensateur dans le but de déterminer la capacité du condensateur.
 
Un générateur de tension de force électromotrice $E$ alimente un conducteur ohmique de résistance $R=100\Omega$ et un condensateur de capacité $C$, associés en série (figure 1).
 
 
Un dispositif d'acquisition de données relié à un ordinateur permet de suivre l'évolution de la tension $u_{C}$ aux bornes du condensateur en fonction du temps.
 
À la date $t=0$, on ferme l'interrupteur $K$ et l'ordinateur enregistre la courbe $u_{C}=f(t).$
 
 
1) À l'aide de la courbe $u_{C}(t)$, déterminer la date $t$ à partir de laquelle on peut considérer que la tension $u_{C}$ est constante. 
 
Quel phénomène physique est mis en évidence par la portion de courbe située avant la date $t$ ?
 
2) Déterminer la valeur de $E.$ 
 
Expliquer.
 
3) Déterminer la valeur de la constante de temps $\tau$ du circuit.
 
4) En déduire une valeur approchée de $C.$
 
5) Évaluer, à partir de la figure ci-dessus, la durée $\Delta\;t$ nécessaire pour charger complètement le condensateur. 
 
Comparer $\Delta\;t$ à $\tau.$
 
6) Faut-il augmenter ou diminuer la valeur de $R$ pour charger plus rapidement le condensateur ? 
 
Justifier la réponse.
 
7) En respectant l'orientation d'intensité qui est indiquée sur la figure 1, établir l'équation différentielle vérifiée par la tension $u_{C}.$
 
8) Sachant que $u_{C}=E\left(1-\mathrm{e^{-t/RC}}\right)$ est solution de l'équation différentielle et en respectant l'orientation d'intensité qui est indiquée sur la figure 1, établir l'expression de $i(t).$ 
 
En déduire l'allure de la courbe $i=f(t).$

Exercice 8

On dispose au laboratoire d'un condensateur de capacité $C$ inconnue, pour déterminer expérimentalement la valeur de $C$, deux groupes d'élèves proposent deux solutions différentes.
 
I. Le premier groupe réalise un circuit électrique comportant :
 
$\ast\ $ Un générateur idéal de courant débitant un courant d'intensité constante $I=20\mu A.$
 
$\ast\ $ Un voltmètre.
 
$\ast\ $ Le condensateur de capacité $C$ inconnue.
 
$\ast\ $ Un conducteur ohmique de résistance $R$
 
$\ast\ $ Un interrupteur $K$ et un chronomètre.
 
A la date $t=0$, ils ferment l'interrupteur $K$ et mesurent à différentes dates la tension aux bornes du condensateur, ce qui leur a permis de tracer la courbe de variation de la tension $u_{c}$ aux bornes du condensateur en fonction du temps (figure 1 ).
 
 
1) Représenter le schéma du circuit en indiquant le branchement du voltmètre.
 
2) Établir l'expression de $u_{C}$ en fonction de $I$, $C$ et $t.$
 
3) Déterminer graphiquement la valeur de la capacité $C.$
 
Calculer à la date $t=20\,s$, l'énergie emmagasinée dans le condensateur.
 
II. Le deuxième groupe réalise un circuit électrique comportant :
 
$-\ $ Un générateur basse fréquence $G.B.F$ de signaux carrés, de fréquence $N$, fournissant alternativement une tension nulle ou positive $U_{m}$ (Tension créneaux).
 
$-\ $ Un oscilloscope bicourbe,
 
$-\ $ Le condensateur de capacité $C$ inconnue.
 
$-\ $ Un conducteur ohmique de résistance $R$ réglable et un interrupteur $K.$
 
1) Représenter le schéma du circuit en indiquant les branchements des fils de masse et les entrées $Y_{A}$ et $Y_{B}$ de l'oscilloscope nécessaire pour visualiser respectivement la tension fournie par le $G.B.F$ et la tension aux bornes du condensateur.
 
2) Avec $R=40\Omega$, on observe sur l'écran de l'oscillo les courbes de la figure 2.
 
Les réglages de l'oscilloscope indiquent Sensibilité verticales sur $Y_{A}$ : $2V\cdot div^{-1}$ et sur $Y_{B}$ : $1V\cdot div^{-1}.$
 
Sensibilité horizontale : $10\,ms\cdot div^{-1}.$
 
a) Identifier les courbes 1 et 2, interpréter le phénomène observé principalement, dans les zones $OA$ et $AB.$
 
b) Établir l'équation différentielle régissant les variations de $u_{C}$ dans la zone $OA.$ 
 
Donner l'expression de sa solution en fonction de $U_{m}$, $R$, $C$ et $t.$
 
c) Déterminer graphiquement
 
$-\ $ La période $T$ du $G.B.F$ et la tension maximale $U_{m}$ fournie.
 
Calculer la fréquence $N.$
 
$-\ $ la constante de temps $\tau.$ 
 
Déduire la valeur de la capacité $C$ du condensateur, la comparer à celle trouvée par le premier groupe.
 
d) Tracer sur le même graphe l'allure de la courbe de variation de la tension $u_{R}$ aux bornes du résistor en fonction du temps. 
 
Préciser sur le graphe les deux régimes.
 
3) On règle la résistance $R$ à la valeur $60\Omega.$
 
a) Calculer la nouvelle valeur de la constante de temps.
 
Tracer, sur le même graphe, l'allure de la courbe représentant $u_{C}$ en fonction du temps.
 
 

Exercice 9

I. Le condensateur de capacité $C$ utilisé dans le montage schématisé ci-dessous est alimenté par un générateur de tension supposé idéal délivrant entre ses bornes une tension $E=6V.$ 
 
 
Un conducteur ohmique a une résistance $R=300\Omega$ alors que l'autre sa résistance $R'$ est inconnue. 
 
Le condensateur étant initialement déchargé, le commutateur $K$ est placé sur la position $1$ à un instant pris comme origine de temps et à l'aide d'un ordinateur muni d'une interface on a pu suivre l'évolution de l'intensité de courant électrique dans le circuit voir figure 2 (page à compléter et à remettre avec la copie)
 
 
1) En désignant par $q$ la charge positive portée par l'armature $A$ du condensateur à une date $t.$ 
 
Indiquer sur le schéma le sens arbitraire positif du courant $i(t).$
 
2) En appliquant la loi des mailles, établir l'équation différentielle régissant les variations de l'intensité du courant $i(t).$
 
3) Cette équation différentielle admet pour solution : $i(t)=A\cdot\mathrm{e^{-\alpha\;t}}$ où $A$ et $\alpha$ sont deux constantes positives qu'on déterminera leurs expressions.
 
4) Déterminer l'expression de la tension aux bornes du condensateur $u_{AB}(t).$
 
5) En utilisant le graphe de $i(t)$, déterminer :
 
a) la valeur de la résistance $R'.$
 
b) la valeur de la constante de temps $\tau.$ 
 
Déduire la valeur de la capacité $C.$
 
II. Lorsque l'intensité de courant s'annule dans le circuit, on bascule le commutateur $K$ sur la position $2$ à une date considérée comme origine de temps alors qu'on a programmé l'ordinateur pour tracer la courbe d'évolution de l'énergie dissipée dans le résistor $R$ en fonction de $u_{AB}^{2}.$ 
 
La courbe obtenue est donnée par la figure 3
 
 
1) En appliquant la loi des mailles, établir l'équation différentielle régissant les variations de la tension $u_{AB}(t).$
 
2) La solution de l'équation différentielle précédente est $u_{AB}(t)=E\cdot\mathrm{e^{-t/\tau}}.$
 
3) Trouver l'expression de l'intensité du courant et déduire le sens du courant réel.
 
4) Montrer que l'énergie dissipée par effet joule dans le résistor $R$ s'écrit sous la forme :
$$E_{\text{dissipée}}=-\dfrac{1}{2}C\cdot u_{AB}^{2}+\dfrac{1}{2}C\cdot E^{2}$$
 
5) En utilisant le graphe de la figure 3 :
 
a) Retrouver la valeur de la capacité du condensateur.
 
b) Déterminer l'instant $t$ pour lequel l'énergie dissipée est égale à l'énergie emmagasinée dans le condensateur
 

$\begin{array}{c}\blacktriangleright\,\boxed{\text{Correction des exercices}}\end{array}$

Interférences lumineuses

Exercice1
Deux fentes $F_{1}$ et $F_{2}$ distantes de $a=2mm$ émettent de la lumière provenant d'une
même fente $F$ Elles produisent un système d'interférences lumineuses sur un écran placé à la
distance $D=2m$ des fentes. La lumière de la source $F$ contient deux radiations
monochromatiques, de longueur d‟onde $λ_{1}=0,60µm$ et $λ_{2}=0,48µm$. L'interfrange $i$ (distance
séparant les milieux de deux franges sombres ou de deux brillantes consécutive) est lié à $λ$ par
la relation $i=λ\frac{D}{a}$
1. Représenter à l'échelle $5$, sur une largeur de $15cm$ :
a) la figure d'interférences obtenue avec la radiation de longueur d'onde $λ_{1}$
b) la figure d‟interférences obtenue avec la radiation de longueur d'onde $λ_{2}$
c) la figure d‟interférences obtenue avec la lumièreémise par la source $F$
2. Qu'observerait –on si la source Fémettait de la lumière blanche  
Exercice 2
A l'aide d'un dispositif interférentiel, on crée deux sources lumineuses $S_{1}$ et $S_{2}$ synchrones et
cohérentes distantes de a. quand le dispositif est éclairé par une source de lumière
monochromatique de longueur d'onde $λ=0,6µm$, on observe des franges d'interférence sur
l'écran $E$ placé à$ D=2,5m$ de $S_{1}$ et $S_{2}$
1. Etablir l'expression de la différence de marche au point $M$ de l'écran
2. Déterminer la distance entre les deux sources pour que la distance entre les milieux de la $6^{e}$
et $9^{e}$ frange brillante située de part et d'autre de la frange centrale numérotée $0$ soit égale à
$1,5cm$
3. Déterminer la nature de la frange en un point $P$ de $E$ distant de $2,5mm$ de la frange centrale
Exercice 3
Deux fentes $F_{1}$ et $F_{2}$ sont éclairées par une fente source en lumière monochromatique rouge de
longueur d'onde $λ=0,64µm$ et se comportent comme deux sources synchrones et en phase. La
figure d'interférence est observée sur un écran. On considère un point $M$ sur un écran situé à
la distanced1 de $F_{1}$ et $d_{2}$ de $F_{2}$ ('schéma)
1. Les vibrations lumineuses issues des fentes $F_{1}$ et $F_{2}$ sont-elles ? Sont –elles en phase
(Justifier les réponses)
2. La vibration lumineuse émise par la fente $F_{1}$ arrive en $M$ avec un certain retard .Exprimer
ce retard en fonction de d1et de la vitesse $c$ de la lumière dans l'air
3. Même question pour la vibration lumineuse issue de la fente $F_{2}$
4. En déduire à quelles conditions le point $M$ sera sur frange brillante ; sur une frange
sombre$5$. Que peut-on dire des points $M$ suivants :
-$M$ est tel que $d_{2}-d_{1}=0$
-$M$ est tel que $d_{2}-d_{1}= 3,20 µm$
-M est tel que $d_{2}-d_{1}=2,24 µm$
Exercice 4                                                                                                                                              
La lumière serait de nature contradictoire. Si une théorie permet d'expliquer de nombreux
phénomènes, elle peut s'avérer insuffisante pour en comprendre d'autres.  
Le but de cet exercice est de montrer que, selon l'expérience réalisée, un des aspects
du comportement de la lumière. $A$ cet effet on réalise le dispositif ci-après :  
1. Dispositif expérimental.  
$(S)$ est une source de lumière qui éclaire                     
deux fentes fines, verticales distantes de $a =
1,5 mm$. La source $(S)$ est équidistante des
deux fentes. $(E)$ est un écran opaque vertical
placé à une distance $D = 2 m$ du plan des
fentes.  
a) Quel phénomène se produit à la sortie
de chaque fente ? Quel aspect de la lumière
permet-il de mettre en évidence ?  
b) Justifier l'utilisation d'une source unique pour éclairer les deux dentes.  
c) Reproduire le schéma et représenter la marche des faisceaux lumineux issus des fentes $F_{1}$
et $F_{2}$. Hachurer le champ où l'on peut observer le phénomène d'interférence.
2. La source $(S)$ émet une lumière monochromatique de longueur d'onde $λ$.
a) Qu'observe-t-on sur l'écran ? Préciser la direction des franges et la nature de la frange
centrale qui se forme en $O$.
b) Pour déterminer la longueur d'onde $λ$, on compte $5$ franges brillantes de part et d'autres de
la frange centrale occupant ensemble une largeur $l = 8 mm$. En déduire la valeur de $λ$.
3. La source précédente $(S)$ est remplacée par une source $(S')$ qui émet simultanément deux
radiations monochromatiques de longueur d'onde $λ_{1} = 0,60 µm$, et $λ_{2} = 0,54 µm$. Il se produit
une superposition des systèmes de franges formées par les deux radiations.
A quelle distance $x$ du point $O$ se produit la première coïncidence de franges brillantes ?
Exercice5
Un pinceau de lumière monochromatique émis par un laser hélium-néon éclaire deux fentes
parallèles séparées par une distance  $a =0,5mm$ . Un écran est placé perpendiculairement au
pinceau lumineuxàunedistance $D=2m$ duplandes fentes. Dessinerle dispositif expérimental.
1. Interpréterlaformationdesfrangesbrillantesetobscures.  
2. Définir et calculer la différence de marche aux $2$ fentes d'un point $M$ de l'écran, pour en
déduirelapositiondesfrangesbrillanteset obscures
3. Préciser la nature de la frange centrale appartenant au plan médiateur des $2$ fentes.             
4. Définir et calculer l'interfrange. Quelle est l'influence des différents paramètres sur
l'interfrange ? Comment doit-on modifier la distance entre les $2$ fentes pour obtenir des
frangesplusespacées ?
5. Calculer la longueur d'onde et la fréquence de la lumière émise par le laser, sachant que $6$
frangessontespacéesde$12,7mm$.
6. Est-ce que la longueur d'onde ou la fréquence change (ou aucune des deux), si le rayon
lumineux se propage dans le verre ? Calculer les nouvelles valeurs. (On sait que dans le verre
lacéléritédelalumièrevaut$200000km/s$.
Exercice6
Une lumière monochromatique, issue d‟une fente $F$, tombe sur un écran $E$ percé de deux
fentes $F_{1}$ et $F_{2}$ parallèleà $F$. Un dispositif spécial permet de faire varier la distance entre les
fentes$F_{1}$ et $F_{2}(F_{1}F_{2}=a$)quirestetoutefoissituéeàégaledistancede$F$.
1. Ondisposeunécran$K$,parallèleàEetàunedistancedde celui-ci.Qu'observe-t-onsurl'écranK
2. La longueurd‟ondedelalumièremonochromatiqueest $λ$.
OnmesuredansleplanKl'intervalleLséparant$N$frangesbrillantesconsécutives.
Etablir la formule donnant a en fonction de $λ, N, d$ et $L$ (On supposera établie la formule de
l'interfrange)   Calculer a lorsque $λ=0,55µm, L=7,2mm, N=7$ et $d=1,20m$  
3. On augmente l'intervalle $a =F_{1}F_{2}$
Qu''en résulte-il sur le phénomène observé sur l'écran ?
D'autre part on remarque que pour un interfrange inférieur à $0,2mm$, l'observation du
phénomène devient très difficile à l'œil nu .Quelle sera la valeur limite $a'$ de la distance $F_{1}F_{2}$
séparant les deux fentes ?
4. Combien observe-t-on de franges brillantes sur l'intervalle $L=7,2mm$ de l'écran $K$ quand
$a=a'$? La mesure de l'intervalle est faite à partir d'une frange brillante   
Exercice7  
1. Soit à la distance de deux fentes fines et parallèles $F$ et $F'$ dans l'expérience de Young. On
éclaire $F$ et $F'$ par une fente lumineuse parallèle aux précédentes et à égale distance de chacune
d'elle. Soit $λ$ la longueur d'onde dans le vide de la lumière monochromatiqueemployée. On
observe dans l'air des franges d'interférences sur un écran $(P)$ parallèle au plan des deux
fentes et situé à une distance $d$ de ces fentes. Soit la largeur de $N$ interfranges consécutifs (on
prendra comme plan de figure un plan perpendiculaire au plan $(F F'))$
1.1. Etablir la relation donnant $λ$ en fonction de $a,d,l$ et $N$.
A N :$a=2,00mm ;l=4,00mm ; N=12$et $d=1,00m$. Calculer $λ$  
1.2. Quelle serait la nouvelle longueur $l$ du même nombre $N $ d'interfranges si tout le dispositif
était plongé dans un milieu d'indice par rapport à l'air
A.N :$n_{o}=1,30$  
1.3. Le système étant placé dans l'air,on recouvre la fente $F$ du côté de l'écran par un verre à
faces parallèles d'épaisseur e et d'indice $n=1,52$ .Qu'observe-t-on sur l'écran.
Expliquer le phénomène. Calculer e si le déplacement de la frange centrale est $X=4,40mm$
1.4. On place sur $F$ une autre lame d'épaisseur $e'$ et d'indice $n'$ ; Le système de franges
obtenu est alors identique à celui réalisé avant la mise en place des deux lames .Donner en
fonction de $e, n$ et $n'$ l'expression de $e'$
Calculer $e'$ si $n'=1,402$.Le dispositif est celui de la question.1, mais la source émet deux
radiations : $λ=0,550 µm$ et $λ = 0,650 µm$.
On observe simultanément les deux franges. Déterminer dans le plan$(P)$, la plus petite
distance par rapport à la frange centrale où les milieux de deux franges brillantes
correspondant aux deux radiations coïncident.
Exercice8
La source $F$ n'est plus monochromatique, mais des filtres permettent d'obtenir des
radiations monochromatiques différentes (voir figure). Pour chaque radiation, on mesure la
longueur d'onde correspondant à $6$ interfranges $i (i$ est la distance séparant le milieu de deux
franges brillantes consécutives ou de deux franges sombres consécutives) (voir figure).
1. Pourquoi mesure-t-on la distance correspondant à $6$ interfranges plutôt que celle mesurant $1$
interfrange ?
2. On a obtenu les résultats suivants. Compléter le tableau.  
Couleur
 

Couleur          
$6i$ $14,1$ $15,6$ $17,4$ $18,3$ $19,5$
$λ (µm)$       $0,47$ $0,52$ $0,58$ $0,61$ $0,65$

3. Tracer la courbe représentative de la fonction $i=f(λ)$ .
4. La relation $i=λ\frac{D}{a}$ est-elle en accord
avec la courbe obtenue précédemment ?  
5. Comment faudrait-il modifier le
dispositif expérimental pour obtenir des mesures
avec une plus grande précision ?  
6. Quelle serait la valeur de l'interfrange obtenu
avec une radiation de longueur d'onde $0,50μm$ ?  
7. Ondisposed‟une source monochromatique de
longueur d'onde inconnue. Comment feriez-
vousexpérimentalementpourladéterminer.
Exercice 9
On réalise une expérience d'interférences lumineuses avec le dispositif d'Young, en utilisant
une lumière monochromatique de longueur d'onde $λ_{1} = 0,52 μm$. La fente-source $F$ éclaire
deux fentes fines identiques $F_{1}$ et $F_{2}$ situées dans un plan vertical et distantes de $F_{1}F_{2} = a =2mm$
.Un écran d'observation $(E)$ est placé à $150 cm$ du plan contenant $F_{1}$ et $F_{2}$
et parallèlement à celui-ci.
1. a- Décrire et expliquer le phénomène observé sur l'écran $(E)$.
b-Quelle conclusion peut-on en tirer quant à la nature de la lumière ?  
2. Définir et calculer l'interfrange $i$.
3. La frange centrale brillante est d'ordre zéro.
Calculer la distance séparant la troisième frange brillante à gauche de la frange centrale
et la deuxième frange noire à droite de cette frange centrale.
La fente-source $F$ émet maintenant une radiation monochromatique de longueur d'onde
$λ_{2} = 0,65μm$.
4. A quelle distance de cette fente-source $F$ doit-on placer l'écran d'observation $(E)$ pour que
l'nterfrange $i'$ obtenu avec ce dispositif soit égal à l'interfrange $i$ de la question $2$ ? La
distance entre la fente-source $F$ et le plan contenant $F_{1}$ et $F_{2}$ est égale à $50 cm$.  
5. La fente-source $F$ émet simultanément les deux radiations de longueurs d'onde
$λ_{1}= 0,52 μm$ et $λ_{2}= 0,65 μm$.
On remet l'écran $(E)$ à la position où il est distant de $150 cm$ du plan contenant $λ_{2}= 0,65 μm$.
On remet l'écran $(E)$ à la position où il est distant de $150 cm$ du plan contenant $F_{1}$ et $F_{2}$.  
6. A quelle distance de la frange centrale aura lieu la première coïncidence des franges
brillantes des deux systèmes de franges obtenus.
Exercice10                                                                                              
Le dispositif des fontes d'YOUNG schématisé sur la figure -1 permet de réaliser une
expérience de mise en évidence d'interférences lumineuses. La source $(S)$ émet une
lumière monochromatique delongueur d'onde $λ=0,6.10^{-6} m(P)$ est un
plan opaque comportant deux fentes fines
$S_{1}$ et $S_{2}$ distantes de $a = 1mm$ et     
assimilables à deux sources ponctuelles
monochromatique symétriques par
rapport à un point $I$ milieu de $S_{1}S_{2}$.Un
écran $(E)$ est disposé parallèlement à $(P)$
 et à une distance $D = 2 m$ de celui-ci.
On observe des interférences lumineuses
dans la représenté hachurée sur le schéma
où les deux faisceaux issus de $S_{1}$ et $S_{2}$
couvrent une partie commune. L'intersection de cette zone hachurée avec l'écran $(E)$ est un
ensemble de franges brillantes équidistantes ayant la couleur de lumière monochromatique.
Deux franges brillantessuccessives sont séparées par une frange sombre, et la frange centrale
en $O$ est brillante. Un point$ M$ du champ d'interférence est repéré par son abscisse $x=
OM$ Lorsque $M$ appartient à une frange brillante, ilvérifielarelation$MS_{2}-MS_{1}=kλ$ (aveckentier).
Par contre s'il appartient à une frange sombre il vérifie la relation $MS_{2}- MS_{1}= (2k+1)\frac{λ}{2}$
   (aveckentier).  
1) a -Montrer que la différence de marche a pour expression $(MS_{2}- MS_{1}) =\frac{ax}{D}$   
b -En déduire l'expression de l'abscisse $x$ d'un point $M$ de l'écran en fonction de $λ, D$ et $ a $:  
- Lorsqu'ilappartientàunefrange brillante
-Lorsqu'ilappartientàunefrangesombre.  
2) a -Déterminer l'expression de l'interfrange $i$ en fonction de $λ, D$ et
a. Calculer $i$.  
b -Préciser, en le justifiant, la nature (brillante ou sombre) de la frange d'abscisse $x = - 4,2 mm$.
3) Onapporteleschangementssuivantsaudispositif expérimental de la figure $-1$ :  
-on supprime la source $(S)$ et le plan opaque $(P)$- à l'emplacement des deux sources
secondaires $S_{1}$ et $S_{2}$ on dispose de deux sources $S'_{1}$et $S'_{2}$ totalement indépendantes, émettant
chacune la lumière monochromatique de longueur
d'onde $l = 0,6.10^{-6}m$. (figure -2) on n'observe
d'interférences lumineuses. Expliquer pourquoi ?
4) Citer un dispositif, autre que les fentes
d'YOUNG, permettant de réaliser
une expérience de mise en évidence
d'interférences lumineuses :  
- on tracera la marche des rayons lumineux                                                                               
- et on hachurera la zone où les deux
faisceaux lumineux, issus des deux sources
secondaires, couvrent une partie commune
correspondant aux interférences lumineuse.

Série d'exercices : Induction magnétique - Étude d'un dipôle RL - Ts

Classe: 
Terminale
 

Exercice 1

I. Une bobine d'inductance $L$ et de résistance négligeable est reliée à un microampèremètre, comme l'indique la figure ci-dessous.
 
 
On rapproche l'aimant vers la bobine,
 
1) Quel est le phénomène observé
 
2) Indiquer le sens de circulation du courant induit dans la bobine
 
3) Préciser l'inducteur et l'induit
 
II. Avec la bobine précédente, on branche en série un résistor de résistance $R=10\,K\Omega$ et un générateur basse fréquence $(G.B.F$ à masse flottante$)$ qui délivre une tension triangulaire alternative. 
 
Sur l'écran d'un oscilloscope bicourbe, on visualise la tension $u_{AB}$ sur la voie $Y_{A}$ et la tension $u_{CB}$ sur la voie $Y_{B}$ (figure 4 page 3).
 
1) On note $i(t)$ l'intensité instantanée du courant qui traverse le circuit, son sens positif choisi est indiqué sur le schéma du montage.
 
a) Montrer, sans calcul, que la bobine est le siège d'un phénomène d'auto-induction
 
b) Montrer que la tension aux bornes de la bobine est $$u_{AB}=\dfrac{-L}{R}\dfrac{\mathrm{d}u_{CB}}{\mathrm{d}t}$$
 
 
c) Justifier littéralement l'allure de la tension sur la voie $Y_{A}$
 
2) Les réglages de l'oscilloscope sont :
 
Sensibilité verticale de la voie $Y_{A}$ : $0.2V\cdot div^{-1}$
 
Sensibilité verticale de la voie $Y_{B}$ : $2V\cdot div^{-1}$
 
Sensibilité horizontale : $0.2\,ms\cdot div^{-1}$
 
A partir des oscillogrammes :
 
a) Calculer la période $T$ et la fréquence $N$ des tensions
 
b) Pendant la première demi-période, déterminer les expressions de $u_{AB}$ et de $u_{CB}$ en fonction du temps.
 
c) En déduire la valeur de l'inductance $L$ de la bobine. 
 
Puis indiquer sa significationphysique.
 
 
 
 

Exercice 2

Dans une bobine $B_{1}$ qui est fermée sur un résistor de résistance $R$ on introduit une bobine $B_{2}$ qui est alimentée par un générateur de courant réglable.( voir figure)
 
 
1 On introduit $B_{1}$ dans $B_{2}$ en gardant les deux axes de révolution des deux bobines confondus.
 
a) Représenter le champ magnétique créé par la bobine $B_{2}$
 
b) Énoncer la loi de Lenz. 
 
Représenter le champ magnétique induit dans la bobine $B_{1}.$ 
 
En déduire le sens du courant induit.
 
c) Préciser l'inducteur et l'induit.
 
2) La bobine $B_{2}$ est fixée à l'intérieur de $B_{1}$, on diminue l'intensité du courant débitée par le générateur
 
a) Comment varie la valeur du champ magnétique créé par la bobine $B_{2}.$
 
b) Représenter le champ magnétique créé par $B_{2}$ et celui qui est induit dans $B_{1}.$
 
c) Préciser le sens du courant induit dans $B_{1}.$
 
3) On modifie les bornes du générateur et on répète l'expérience de la question 1, représenter le champ magnétique induit dans la bobine $B_{1}.$

Exercice 3

On réalise le montage série comportant une bobine d'inductance $L$ et de résistance négligeable, une résistance de valeur $R=10k\Omega$ ainsi qu'un générateur basse fréquence dont la masse n'est pas reliée à la terre(masse flottante).
 
1) Réaliser le schéma de principe du montage. 
 
Ajouter les branchements à effectuer pour visualiser la tension aux bornes de la bobine sur la voie $A$ et la tension aux bornes de la résistance $R$ sur la voie $B.$
 
base de temps : $0.5\,ms/div$
sensibilité voie $A$ : $0.1V/div$
sensibilité voie $B$ : $2V/div$
 
2) L'une de ces tensions permet d'observer l'allure de $i(t).$ 
 
Laquelle ? 
 
justifier la réponse.
 
3) L'oscillogramme ci-après donne l'allure des différentes tensions observées. 
 
Déterminer la période $T$ de l'intensité du courant.
 
4) Déterminer l'amplitude $I_{m}$ (valeur maximale atteinte) de l'intensité du courant.
 
5) On considère, sur l'oscillogramme précédent, une demi-période où la tension $u_{L}$ aux bornes de la bobine est positive.
 
a) Déterminer la valeur de la tension $u_{L}.$
 
b) Déterminer la valeur de la dérivée par rapport au temps de l'intensité du courant.
 
c) En déduire la valeur $L$ de l'inductance de la bobine.

Exercice 4

Deux rails conducteurs $(AA')$ et $(CC')$, parallèles et de résistances négligeables, séparés par une distance $L=25\,cm.$ 
 
Une tige $(MN)$ métallique de masse négligeable, perpendiculaire aux rails, peut glisser sans frottement dans une direction parallèle aux rails. (Voir figure)
 
 
La résistance de la longueur $L$ de la tige est $r=0.5\Omega.$
 
L'ensemble est placé dans un champ magnétique uniforme $\overrightarrow{B}$ d'intensité $B=1T.$
 
1) On branche entre les extrémités $A$ et $C$ des deux rails un générateur $G$ de courant continu, on remarque que la tige se met en mouvement en se dirigeant de $A$ vers $A'.$ 
 
Déterminer la direction et le sens du vecteur champ magnétique $\overrightarrow{B}.$
 
2) On élimine le générateur $G$ et on le remplace par un fil conducteur puis on déplace la tige $MN$ de sa position initiale $AC$ vers la droite sur les rails, à une vitesse $V=10\,m\cdot s^{-1}.$
 
a) Choisir sur le circuit un sens positif et tracer le vecteur surface $S.$
 
b) Déterminer l'expression du flux magnétique à travers le circuit pour une position quelconque de la tige $(MN)$ en fonction du temps. 
 
Montrer que ce flux s'écrit sous la forme :
 
$\Phi=B\cdot L\cdot V\cdot t.$
 
2) a) Calculer la force électromotrice induite
 
b) Calculer l'intensité $i$ du courant induit
 
c) Déterminer le sens du courant induit.
 
b) Représenter $i$ sur le schéma

Exercice 5

Une spire plane de surface $s=2.5\,cm^{2}$ de résistance $r'=2\Omega$, placée à l'intérieur d'un solénoïde de longueur $l=40\,cm$, de rayon $R=5\,cm$, comportant $103$ spires et de résistance $r=2\Omega$ perpendiculairement à son axe $(\Delta).$ 
 
Le solénoïde est parcouru par un courant d'intensité $i(t)$ qui varie selon la courbe suivante :
 
 
1) a) Établir l'expression de l'inductance $L$ du solénoïde. 
 
Calculer sa valeur
 
b) Donner l'expression de $i(t)$ dans chaque intervalle de temps.
 
c) Quel est le phénomène qui se produit dans le solénoïde ? 
 
Justifier la réponse.
 
d) Calculer la $f.e.m$ induite dans le solénoïde dans chacun des intervalles de temps $[0\;;\ 2\,ms]$ et $[2\;;\ 6\,ms].$
 
e) Représenter cette $f.e.m$ au cours du temps.
 
2) Représenter, en respectant le sens positif choisi, dans chacun des intervalles $[0\;;\ 2\,ms]$ et $[2\;;\ 6\,ms]$ respectivement sur la spire et sur le solénoïde le sens du courant induit et le sens du courant principal.
 
3) Calculer aux instants $t_{1}=2\,ms$ ; 
 
$t_{2}=4\,ms$ et $t_{3}=6\,ms$ :
 
a) La tension aux bornes du solénoïde.
 
b) L'énergie magnétique emmagasinée par le solénoïde.

Exercice 6

On réalise le montage de la figure 1 où $R=10\Omega$, $E=9V$, $L$ et $r$ sont inconnues.
 
 
I. à l'origine du temps, on ferme l'interrupteur $K.$ 
 
Un oscilloscope à mémoire permet d'obtenir les chronogrammes de la figure 2.
 
 
1) Reproduire le schéma du circuit en indiquant les branchements nécessaires qui permettent d'obtenir le chronogramme $1$ sur la voie $Y_{1}$ et le chronogramme $2$ sur la voie $Y_{2}.$
 
2) Interpréter la réponse du dipôle $RL$ à l'échelon de tension.
 
II.
 
1) Montrer que l'équation différentielle régissant les variations de la tension aux bornes du résistor $u_{R}(t)$ s'écrit sous la forme $$L\dfrac{\mathrm{d}u_{R}}{\mathrm{d}t}+(R+r)u_{R}=RE.$$
 
2) Sachant que la solution de cette équation différentielle est de la forme $u_{R}(t)=A(1-\mathrm{e^{-\alpha\,t}}).$
 
Montrer que $A=\dfrac{RE}{R+r}$ et $\alpha=\dfrac{R+r}{L}$ 
 
3) a) En régime permanent, déterminer graphiquement
 
$-\ $ l'intensité du courant $I_{p}.$
 
$-\ $ la tension $u_{B}$ aux bornes de la bobine.
 
b) en déduire que la résistance de la bobine est $r=8\Omega.$
 
c) Déterminer graphiquement la valeur de la constante de temps $\tau.$
 
Déduire la valeur de l'inductance $L$ de la bobine.

Exercice 7

On alimente un dipôle $"$bobine - résistance $R"$ par un générateur basse fréquence en série avec un dipôle ohmique de protection. 
 
Aucune des bornes de sortie du générateur n'est reliée à la Terre. 
 
La mesure de la résistance de la bobine donne $r=15\Omega$ et $R$ est une résistance variable.
 
 
L'oscilloscope est branché comme indiqué sur le schéma (fig 1). 
 
La touche $ADD$ de l'oscilloscope permet d'observer la somme $u_{S}$ des tensions des deux voies $1$ et $2$, $u_{S}=u_{1}+u_{2}.$ 
 
Sur la figure 2, on a reproduit avec la même origine des temps les courbes $u_{1}(t)$ et $u_{S}(t).$
 
1) Exprimer en fonction de $i$, $r$, $R$ et $L$ les tensions suivantes : $u_{1}$, $u_{2}$, $u_{S}(t).$
 
2) L'oscillogramme ci-dessus a été obtenu en ajustant $R$ à la valeur de $r.$
 
Montrer que dans ce cas $u_{S}=-\dfrac{L\mathrm{d}u_{1}}{r\mathrm{d}t}.$
 
3) En exploitant les chronogrammes de la figure 2, déterminer $L.$

Exercice 8

Un dipôle est constitué de l'association en série d'une bobine présentant une inductance $L$ et une résistance $R_{L}$ avec un conducteur ohmique de résistance $R=40W.$ 
 
Ce dipôle est alimenté par un générateur de tension de $f.é.m.$ 
 
 
$E$ à travers un interrupteur $K.$ 
 
Il est parcouru par un courant $i.$
 
Les bornes $A$, $B$, et $C$ sont reliées aux entrées d'une carte d'acquisition permettant d'enregistrer l'évolution des tensions. 
 
A l'instant $t=0$, on ferme l'interrupteur $K$, l'enregistrement génère les courbes $1$ et $2.$
 
 
1) Quelle tension est représentée par la courbe 1 ?
 
2) Quelle tension est représentée par la courbe 2 ?
 
 
3) Quelle sera l'allure de la courbe de variation du courant $i$ choisie parmi les quatre courbes ci-dessous ?
 
4) Tracer l'allure de la courbe de variation de la tension $u_{AB}.$
 
5) Donner la valeur $E$ et l'intensité maximale $I_{max}$ atteinte par $i.$
 
6) Donner l'équation différentielle définissant $i.$ 
 
Cette équation sera présentée sous la forme d'une égalité où la $f.é.m.$ 
 
$E$ sera le seul terme du deuxième membre. 
 
En déduire les valeurs de $L$ et $R_{L}.$ 
 
On remplace maintenant le générateur de tension par un générateur de courant délivrant un courant en dents de scie (courbe 3). 
 
 
On considérera ici que la résistance $R_{L}$ de la bobine est nulle.
 
7) Quelle sera, parmi les cinq courbes ci-dessous, l'allure de la courbe de variation de la tension $u_{AB}$ et de la courbe de variation de la tension $u_{BC}.$
 
 

Exercice 9

On réalise un circuit électrique $AM$ comportant en série un conducteur ohmique de résistance $R=50\Omega$, une bobine $(B_{1})$ d'inductance $L$ et de résistance supposée nulle et un interrupteur $K.$ 
 
Le circuit $AM$ est alimenté par un générateur de tension de force électromotrice $(f.e.m)$ E (fig 1). 
 
 
Un système d'acquisition adéquat permet de suivre l'évolution au cours du temps des tensions $u_{AM}$ et $u_{DM}.$
 
A l'instant $t=0s$, on ferme l'interrupteur $K.$ 
 
Les courbes traduisant les variations de $u_{AM}(t)$ et $u_{DM}(t)$ sont celles de la figure 2
 
 
1) a) Montrer que la courbe 1 correspond à $u_{DM}(t).$
 
b) Donner la valeur de la $f.e.m$ du générateur.
 
2) a) A l'instant $t_{1}=10\,ms$, déterminer graphiquement la valeur de la tension $u_{B1}$ aux bornes de la bobine $(B_{1})$ et déduire la valeur de la tension $u_{R}$ aux bornes du conducteur ohmique.
 
b) A l'instant $t_{2}=100\,ms$, montrer que l'intensité du courant électrique qui s'établit dans le circuit électrique est $I_{0}=0.12\,A$
 
3) a) Déterminer graphiquement la valeur de la constante de temps $\tau$ du dipôle $RL.$
 
b) Sachant que $\tau=L/R$, déterminer la valeur de l'inductance $L$ de la bobine $(B_{1})$
 
c) Calculer l'énergie emmagasinée dans la bobine en régime permanent
 
4) On remplace la bobine $(B_{1})$ par une bobine $(B_{2})$ de même inductance $L$ mais de résistance $r$ non nulle. 
 
Les courbes traduisant les variations de $u_{AM}(t)$ et $u_{DM}(t)$ sont celles de la figure 3.
 
 
a) Montrer qu'en régime permanent, la tension aux bornes de la bobine $(B_{2})$ est donnée par la relation $u_{B_{2}}=\dfrac{r\,E}{R+r}$
 
b) Déduire la valeur de la résistance $r$

Exercice 10

On se propose d'étudier l'établissement du courant dans un dipôle série comportant une bobine d'inductance $L$ et une résistance $r$ et un conducteur ohmique de résistance $R_{0}=30\Omega$ lorsque celui-ci est soumis à un échelon de tension de valeur $E$ délivrée par un générateur de tension idéal. 
 
Un oscilloscope à mémoire, est branché comme l'indique la figure 1, permet d'enregistrer au cours du temps les valeurs des tensions.
 
 
1) A l'instant $t=0$, on ferme l'interrupteur $K$, et on procède à l'enregistrement. 
 
On obtient les courbes $y_{1}=f(t)$ et $y_{2}=g(t)$ (figure 2).
 
 
a) Quelles sont les grandeurs électriques observées sur les voies $A$ et $B$ ? 
 
Identifier $y_{1}$ et $y_{2}.$ 
 
Justifier la réponse.
 
b) Quelle est la courbe qui permet de déduire la variation de l'intensité de courant $i$ au cours du temps ? 
 
Expliquer brièvement le comportement électrique de la bobine.
 
c) Prélever du graphe la valeur de la force électromotrice du générateur.
 
2) Lorsque le régime permanent est établi, l'intensité $i$ prend la valeur $I_{p}$, tandis que $y_{2}$ prend la valeur $Y_{p}$
 
a) Donner, dans ces conditions, les expressions littérales des tensions $u_{AM}$, $u_{AB}$ et $u_{BM}.$
 
Montrer, en utilisant les courbes de la figure 2, que la bobine a une résistance $r$ non nulle.
 

$\begin{array}{c}\blacktriangleright\,\boxed{\text{Correction des exercices}}\end{array}$

Série d'exercices : Loi de Laplace - Ts

Classe: 
Terminale
 

Exercice 1

Une tige en cuivre $OM$ parcourue par un courant de haut en bas d'intensité $I_{1}=7A$ peut articuler librement en $« O »$ et son extrémité $M$ touche une solution conductrice. 
 
On approche d'elle une deuxième tige $AN$ en cuivre de longueur $L=12\,cm$ qui peut articuler librement en $A$ et son extrémité $N$ touche une solution conductrice voir (figure 1).
 
 
Lorsque la tige $AN$ est parcourue par un courant $OA$
 
De haut en bas d'intensité $I_{2}=5A$ sa partie inférieure de longueur $l=4\,cm$ plonge dans le champ magnétique $\overrightarrow{B_{1}}$ $MN$ uniforme, perpendiculaire au plan de la feuille, de sens sortant et de valeur $0.3T.$
 
1) donner le sens d'inclinaison de la tige $AN.$
 
2) a) donner les caractéristiques de la force de la place $\overrightarrow{F}$ qui agit sur la tige $AN$
 
b) représenter $\overrightarrow{F}$
 
c) déterminer la masse de la tige $AN$, sachant qu'elle s'écarte de la verticale d'un angle $\theta=10^{\circ}.$
 
On donne $g=10\,N\cdot Kg^{-1}.$
 
3) La partie supérieure de la tige $OM$ de longueur $l'=3\,cm$ plonge dans le champ magnétique $\overrightarrow{B_{2}}$ uniforme, normale au plan de la feuille et de sens rentrant crée par la tige $AN.$
 
a) est-ce que il y a une interaction entre les deux tiges ? 
 
Expliquer
 
b) quel est la nature de l'interaction ? 
 
Si elle existe ?
 
c) donner le sens d'inclinaison de la tige $OM$
 
d) Donner l'expression de l'intensité du champ magnétique $\overrightarrow{B_{2}}.$

Exercice 2

Un fil conducteur en cuivre $OA$ rigide et homogène, de masse $m$, de longueur $l$, est suspendu par son extrémité supérieure en $O$ à un axe fixe $\Delta$, autour duquel il peut tourner sans frottement ; sa partie inférieure plonge dans une cuve contenant du mercure lui permettant de faire partie d'un circuit électrique comprenant un rhéostat et un générateur de tension continue $G$ qui plonge dans une région où règne un champ magnétique uniforme $B$ orthogonal au plan de la figure.
 
En fermant l'interrupteur $K$, un courant électrique d'intensité $I$ traverse le fil $OA$ et celui-ci prend la position indiquée par le schéma ci-dessous.
 
 
1) Représenter les forces exercées sur le fil.
 
2) Indiquer sur le schéma le sens du courant électrique.
 
3) En appliquant la condition d'équilibre à la tige,
 
Calculer l'angle $\alpha$ que fait le fil conducteur avec la verticale.
 
On donne $I=5A$, 
 
$l=25\,cm$, 
 
$m=8\,g$ et $\|B\|=0.05T.$

Exercice 3

On considère le dispositif suivant appelé : Balance de Cotton.
 
Les extrémités du fil conducteur sont reliées à un générateur de tension continue débitant un courant d'intensité $I.$ 
 
On ajoute sur le plateau une masse marquée $m$ pour équilibrer la balance. 
 
Ainsi on remplit le tableau de valeurs suivant :
$$\begin{array}{|c|c|c|c|c|c|c|} \hline I(A)&0&2&4&6&8&10\\ \hline m(g)&0&0.4&0.8&1.2&1.6&2\\ \hline \end{array}$$
 
1) Tracer la courbe $m=f(I).$
 
2) En appliquant la condition d'équilibre à la balance, établir la relation théorique $m=f(I).$
 
3) Déduire la valeur du champ magnétique $\|B\|.$ 
 
On donne $L=2\,cm$ et $d'=5/4\cdot d$
 
4) Peut-on accrocher une masse $m=2.45\,g$, sachant que le fil conducteur de la balance ne peut supporter qu'une intensité de $12\,A$, pour que la balance soit en équilibre.
 
 

Exercice 4

On néglige les forces de frottement et le champ magnétique terrestre.
 
Deux barres conductrices sont disposées parallèlement suivant la ligne de plus grande pente d'un plan incliné d'un angle $\theta$ sur l'horizontale. 
 
Elles sont distantes de $L$ ; leurs extrémités supérieures sont reliées entre elles par un générateur $G$ et par un interrupteur $K.$ 
 
Une barre $MN$ conductrice est posée perpendiculairement sur les deux barres précédentes. 
 
Le contact électrique se fait en $M$ et $N.$ 
 
On crée dans la région où se trouve la barre $MN$ un champ magnétique uniforme $\overrightarrow{B}$ perpendiculaire au plan des rails. 
 
On ferme $K.$ 
 
Un courant d'intensité $I$ circule dans le montage.
 
1) Représenter les forces exercées sur la barre $MN$ pour qu'elle puisse être en équilibre (on peut utiliser la vue de droite). 
 
Déduire le sens de $\overrightarrow{B}$
 
2) La barre $MN$ a une masse $m=10\,g$ et pour qu'elle soit en équilibre il faut que l'intensité du courant soit égale à $I_{1}=10\,A.$
 
 
a) Établir la condition d'équilibre de la barre $MN$
 
b) Exprimer la norme de $\overrightarrow{B}$ en fonction de $I_{1}$, $L$, $m$, $g$ et $\theta$ pour que la barre reste en équilibre. 
 
Montrer que $\|\overrightarrow{B}\|=68\,mT.$
 
On donne : 
 
$\theta=20^{\circ}$ ; 
 
$g=10\,N/kg$ et $L=0.05\,m.$
 
L'intensité du courant est $I_{2}=15\,A$ et on garde le champ magnétique $\overrightarrow{B}$ précédent, on place sous la barre $MN$ un ressort à spires non jointives, de raideur $k$ de masse négligeable dont la direction est celle de la plus grande pente du plan incliné (voir figure ci-dessous).    
 
 
Lorsque l'interrupteur $K$ est ouvert la barre $MN$ est en équilibre. 
 
On ferme l'interrupteur $K$, la barre $MN$ prend une nouvelle position d'équilibre $M'N'$ tel que le ressort soit allongé de $\Delta\;l=3.36\,mm.$
 
a) Représenter les forces exercées sur la barre $MN$ (on peut utiliser la vue de droite).
 
 
b) Établir la condition d'équilibre de la barre. 
 
Déduire la valeur de la constante de raideur $k$ du ressort.

Exercice 5

On donne $\|\overrightarrow{g}\|=10\,N\cdot Kg^{-1}$
 
On considère le dispositif représenté sur la figure 1 :
 
 
$OA$ est une tige conductrice de longueur $OA=L=40\,cm$ de masse $m=3\,g$, mobile autour d'une axe horizontal passant par son extrémité $O.$
 
L'autre extrémité $A$ est reliée à un fil souple conducteur ne gênant nullement le mouvement possible de la tige.
 
Cette tige est soumise à l'action d'un champ magnétique uniforme $\overrightarrow{B_{1}}$ perpendiculaire au plan de la figure de valeur $\|\overrightarrow{B_{1}}\|=0.1\,T.$ 
 
Ce champ $\|\overrightarrow{B_{1}}\|$ règne dans une région limitée par $AC=l=10\,cm.$
 
Au point $M$ de la tige tel que $OM=10\,cm$ est attaché un ressort horizontal ; isolant de raideur $K=23\,N\cdot m^{-1}.$
 
Lorsque la tige est traversée par un courant d'intensité $I_{1}=10\,A$ ; elle dévie d'un angle $\alpha=8^{\circ}$ et se stabilise dans une nouvelle position d'équilibre (voir figure 2).
 
On suppose que la déviation $\alpha$ est faible de façon que la partie plongée dans le champ reste sensiblement la même et le ressort reste horizontal et allongé de $\Delta\;l.$
 
1) a) Indiquer le sens du courant traversant la tige.
 
b) Donner les caractéristiques de la force de la place exercée sur la tige.
 
2) a) Faire le bilan des forces exercées sur la tige lorsqu'elle parcourue par le courant $I_{1}.$
 
b) En appliquant le théorème des moments à la tige, déterminer l'allongement du ressort $\Delta\;l.$
 
3) On enlève le ressort et on superpose au champ $\overrightarrow{B_{1}}$ un autre champ $\overrightarrow{B_{2}}$ perpendiculaire au plan de la figure et opposé à $\overrightarrow{B_{1}}.$
 
Le champ $\overrightarrow{B_{2}}$ règne dans une région de façon que la tige soit totalement plongée dans cette région.
 
La tige est toujours parcourue par le même courant $I_{1}=10\,A$ et dans le même sens que 2) ;
 
La déviation de la tige par rapport à la verticale est alors $\theta=4^{\circ}$ ;
 
a) Faire le bilan des forces exercées sur la tige.
 
b) Déterminer la valeur du champ magnétique $\overrightarrow{B_{2}}.$
 
4) Dans cette question la tige $OA$ est isolée du montage précèdent ; elle est liée au bras d'une balance dont les deux bras sont isolants et égaux.
 
La tige est maintenue horizontale dans un plan perpendiculaire au plan de la figure 3 et elle est parcourue par un courant d'intensité $I_{3}$
 
 
Ce courant est amené par deux fils souples et de masse négligeable.
 
La tige est complètement plongée dans un champ $\overrightarrow{B_{3}}$ horizontal et contenu dans le plan de la figure tel que $\overrightarrow{B_{3}}=5\cdot 10^{-2}T.$
 
En l'absence de courant $I_{3}$ ; la tige $OA$ et le fléau sont en équilibre horizontaux.
 
Lorsque la tige est traversée par $I_{3}$ ; il faut placer une masse $m_{0}=4\,g$ sur le plateau $P$ pour rétablir l'équilibre horizontal.
 
a) Déduire de ces expériences les caractéristiques de la force de Laplace.
 
b) Préciser le sens du courant $I_{3}$ et calculer sa valeur.

Exercice 6

On considère le dispositif de la figure 1 qui est constitué de :
 
 
$-\ $ deux rails en cuivre $AD$ et $CE$ horizontaux.
 
$-\ $ Une tige $(T)$ en cuivre, pouvant glisser sans frottement sur les rails. 
 
Sa partie centrale de longueur $l=10\,cm$ baigne dans un champ magnétique $\overrightarrow{B}$ vertical.
 
Un fil $(f)$ inextensible, de masse négligeable, attaché par l'une de ses extrémités au milieu de la tige $(T)$ et par l'autre extrémité à un ressort de masse négligeable et de raideur $k=10\,N\cdot m^{-1}.$ 
 
L'autre extrémité du ressort étant fixe.
 
Une poulie $(P)$ de masse négligeable pouvant tourner sans frottement autour de son axe.
 
$-\ $ Un rhéostat $Rh$ permettant la variation de l'intensité $I$ de courant dans le circuit.
 
1) a) Représenter sur un schéma clair les forces qui s'exercent sur la tige $(T).$
 
On rappelle que la tension du ressort est de la forme $T=k\cdot x$
 
b) A quelle force est du l'allongement du ressort ? 
 
Préciser le sens et la direction de cette force.
 
c) Indiquer, en le justifiant le pôle nord et le pôle sud de l'aimant.
 
2) A l'aide du rhéostat on fait varier l'intensité $I$ du courant dans le circuit et on note l'allongement $x$ du ressort lorsque la tige $(T)$ est en équilibre. 
 
Les résultats des mesures ont permis de tracer la courbe : $I=f(x)$ de la figure 2
 
 
a) Montrer que l'équation de la courbe est de la forme : $I=a\,x.$
 
b) Donner la signification mathématique et la valeur de $a.$
 
c Écrire la relation qui lie $B$, $I$, $k$, $x$ et $L.$
 
d) En déduire l'intensité $B$ du champ magnétique qui règne entre les branches de l'aimant en $U.$
 
3) On détache la barre, on inverse le sens du courant dans le circuit, dont l'intensité est fixée à $I=1A.$ 
 
Pour maintenir la tige $(T)$ en équilibre sur les rails, on incline le plan horizontal supportant le dispositif de $\alpha=15^{\circ}.$ (Figure 3)
 
 
a) Représenter les forces qui s'exercent sur la tige.
 
b) Montrer que la masse $m$ de la tige $(T)$ est donnée par l'expression :
 $m=\dfrac{IBL}{g\sin\alpha}$,
  
c) Calculer sa valeur.
 
On donne : $g=9.8\,N\cdot Kg^{-1}$
 

$\begin{array}{c}\blacktriangleright\,\boxed{\text{Correction des exercices}}\end{array}$

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