Physique

Devoir n° 3 - Physique Chimie - 4e

Classe: 
Quatrième
 

Exercice 1

1.1. Donne la définition de la masse volumique d'un corps homogène.
 
1.2. Écris une relation entre la masse, la masse volumique et le volume.
 
1.3. Un bloc métallique de masse $196.5\;g$ a la forme d'un parallélépipède rectangle dont les dimensions sont :
$$L=4\;cm\;;\ \ell=3\;cm\ \text{ et }\ h=2\;cm$$
a) Calcule le volume du bloc.
 
b) Quelle est la masse volumique du métal ?
 
c) Quelle est la masse de ce métal qui occupe $200\;cm^{3}$ de volume ?
 

Exercice 2

2.1. Restitue la définition du poids d'un objet.
 
2.2. Écris la relation entre le poids et la masse d'un corps
 
2.3. Une boule a une masse de $80\;kg$ sur terre.
 
a) Quelle est la masse sur la lune ?
 
b) Calcule l'intensité du poids de cette boule à la lune sachant que $g\text{ (lune)}=1.6\;N.kg^{-1}$
 
c) Donne les caractéristiques du poids.
 
d) Représenter ce poids à l'échelle $50\;N\longrightarrow 1\;cm$
 

Exercice 3

3.1. Définis la molécule puis l'atome.
 
3.2. Classe les corps suivants en corps purs simples et en corps purs composés.
$$H_{2}O\;;\ H_{2}\;;\ CL_{2}\ \text{ et }\ CO_{2}$$
3.3. Donne le nom des corps représentés par les symboles suivants :
$$N_{a}\;;\ H_{e}\;;\ \text{ et }\ Al$$
3.4. Quelle est la notation chimique des corps suivants : dioxyde de carbone, dichlore et eau ?
 
$$\text{Durée 1h 30}$$
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Devoir n° 2 - Physique Chimie - 4e

Classe: 
Quatrième
 

Exercice 1

L'eau source de vie est un corps pur composé. A l'échelle, lors d'une expérience d'électrolyse de l'eau pure, un groupe d'élèves de la $4^{e}$ a recueilli sur l'une des électrodes de l'électrolyseur utilisé $20\;ml$ d'un gaz qui rallume une flamme.
 
1) Définis un corps pur.
 
2) Quelle est le nom du gaz que ces élèves ont recueilli ?
 
3) Dans quelle électrode se dégage t-il ?
 
4) Comment appelle t-on l'autre gaz recueilli au niveau de l'autre électrode ?
 
5) Calcule le volume de gaz recueilli au niveau de l'autre électrode.
 
6) Comment identifie t-on ce gaz ?
 

Exercice 2

Une case en verre hermétiquement fermée a un volume $V=30\;l$.
 
1) Quel est le volume d'air contenu dans cette case ?
 
2) Calcule le volume de diazote contenu dans cette case.
 
3) Quelle sera la durée de survie d'un chien placé dans cette case sachant qu'il inspire en moyenne $0.75\;l$ de dioxygène par jour ?
 

Exercice 3

1) Convertis les expressions suivantes en unité demandée.
 
a) $28.3054\;l=\ldots\ldots dl$
 
b) $8138\;s=\ldots\ldots h \ldots\ldots min \ldots\ldots s$
 
c) $28.3\;dm^{3}=\ldots\ldots cl$
 
d) $2\;h\ 34\;mn\ 48\;s=\ldots\ldots s$
 
2) On donne les valeurs  suivants : $$A=0.0078\ \text{ et }\ B=4567.38$$
 
a) Donne la notation scientifique des valeurs $A\ $ et $\ B.$
 
b) Donne l'ordre de grandeur des valeurs $A\ $ et $\ B.$
 
 
$$\text{Durée 1h 30}$$
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Devoir n° 1 - Physique Chimie - 4e

Classe: 
Quatrième
 

Exercice 1

1.1. Donne la définition d'un phénomène physique et d'un phénomène chimique.
 
1.2. Reproduis le tableau ci-dessous et mets une croix dans la case qui convient.
$$\begin{array}{|l|c|c|}\hline\text{Phénomènes}&\text{Phénomènes}&\text{Phénomènes}\\&\text{physiques}&\text{chimiques}\\ \hline\text{Mouvement d'un objet}&&\\ \hline\text{Action de l'acide sur le cuivre}&&\\ \hline\text{Effet du jus de citron sur le calcaire}&&\\ \hline\text{Déformation d'un ressort}&&\\ \hline\end{array}$$
 

Exercice 2

2.1. Quels sont les différents états de la matière ?
 
2.2. Recopie et complète ce texte qui décrit les propriétés caractéristiques des états de la matière.
 
Les$\ldots\ldots$sont durs, résistants à la déformation et ayant une forme et un$\ldots\ldots$propres. 
 
Les$\ldots\ldots$sont des fluides, ils prennent la forme du récipient qui les contient, au repos, leur surface libre est plane et$\ldots\ldots$
 
Les$\ldots\ldots$sont expansibles, $\ldots\ldots$et élastiques.
 
2.3. Complète le schéma suivant :

 

 

Exercice 3

3.1. Donne la définition d'un mélange homogène et d'un mélange hétérogène.
 
3.2. Reproduis le tableau ci-dessous et mets une croix dans la case qui convient.
$$\begin{array}{|l|c|c|}\hline\text{Mélanges}&\text{Mélange}&\text{Mélange}\\&\text{homogène}&\text{hétérogène}\\ \hline\text{Eau sallée}&&\\ \hline\text{Eaux de ruissellement}&&\\ \hline\text{Jus de bissap (oseille)}&&\\ \hline\text{Poignée de sable}&&\\ \hline\end{array}$$
 

Exercice 4

L'électrolyse d'un volume d'eau a donné un dégagement de $10\;cm^{3}$ d'un gaz à l'anode.
 
4.1. Quelle est la nature de ce gaz dégagé à l'anode ?
 
4.2. Comment peut-on mettre en évidence ce gaz ?
 
4.3. Quel est le volume du gaz recueilli à la cathode ?
 
4.4. Quelle est la nature de ce gaz ?
 
 

Auteur: 

Les chaines carbonées insaturées : les alcanes et les alcynes - 1er s

Classe: 
Première
 
 
Il existe, parmi les hydrocarbures un groupe de composé qui porte le nom d'hydrocarbures instaurés $A$ égale nombre d'atomes de carbone, leur molécule contient moins d'atomes d'hydrogène que les molécules d'alcanes.
 
Ainsi, la formule de L'éthane étant $C_{2}H_{6}$ nous étudions :
 
$-\ $ L'éthylène $C_{2}H_{6}$ (atomes d'hydrogène de moins) qui fait partie des alcènes.
 
$-\ $ L'acétylène ou l'éthyne $C_{2}H_{2}$ (atomes d'hydrogène de moins) qui fait partis des alcynes.
 
Ces hydrocarbures instaurés sont beaucoup plus réactifs que les alcanes.
 
En particulier ils se prêtent à un type de réaction : les réactions d'addition.

I. Structures des alcènes et des alcynes

1. Exemple d'alcènes : l'éthylène ou l'éthène 

L'éthylène ou l'éthène est le premier terme d'une série d'hydrocarbures insaturée appelée alcène.  
 
L'éthylène est gazeux dans les $CNTP$ et sa formule brute est $C_{2}H_{4}.$
 
Grâce aux méthodes physique on a pu déterminer la géométrie de la molécule.
 
 
 
La plane est molécule, chaque atome se trouve dans un triangle, on dit que le carbone est trigonal $HCH=HCC=120^{\circ}$ et la double liaison $(C=C)$ a pour longueur $134\,pm.$
 
Les liaison covalentes $(C=C)$ ne sont pas équivalentes. 
 
Elles sont constituées de la liaison covalente $\delta$(sigma) solide et dure, et de la liaison covalente $^\pi$ (pi) fragile.

2. Exemple d'alcyne : l'acétylène ou éthyne

L'acétylène ou l'éthyne, le premier terme d'une série d'hydrocarbure instaurée appelée alcyne, est gazeux dans les $CNTP.$ 
 
Sa formule brute est $C_{2}H_{2}.$ 
 
Grâce aux méthodes des physiques on a pu déterminer la géométrie de la molécule.
                   
  
Chaque atome de carbone est lié à deux atomes par une simple liaison et une triple liaison. 
 
On dit que l'atome de carbone est digonal.
 
La triple liaison possède deux liaison $\pi$ (pi) fragile et une liaison $\delta$ (sigma) solide. 
 
Les centres des atomes sont alignés, la molécule d'acétulène est linéaire.

Remarque :

$d\ (C\equiv C)=120\,pm<d(C=C)=134\,pm<d(C-C)=154\,pm$

II. Nomenclature

1. Formules générales

Les alcènes sont des hydrocarbures instaurés à chaines ouvertes renfermant une double liaison.
 
Leur formule générale s'écrit : $C_{n}H_{2n}$ avec $n\geq 2.$
 
Les alcynes sont des hydrocarbures instaurés à chaine ouverte renfermant une triple liaison : leur formule générale s'écrit : $C_{n}H_{2n-2}$ avec $n\geq 2.$

2. Règles de la nomenclature

$-\ $ On utilise les mêmes règles de nomenclatures que les alcanes, mais la chaine la plus longue comportant une liaison multiple.
 
$-\ $ La chaine est numérotée de telle sorte que le premier atome de carbone de la liaison multiple porte l'indice le plus petit.
 
$-\ $ L'indice sera placé entre le préfixe indiquant le nombre d'atomes de carbone de la chaine principale et le suffixe qui indique la nature composé insaturé. 
 
La terminaison « ane » est remplacée par « ène » pour les alcènes et « yne » pour les alcynes.

Exemple :

 
 

3. Isomérie

3.1 Isomérie de chaine

Les alcènes et les alcynes comme les alcanes peuvent présenter l'isomérie de chaine, de telle isomérie diffère par la chaine carbonée.

Exemple :

 

3.2 Isomérie de position

Les alcènes et les alcynes peuvent présenter l'isomérie de position : dans ce cas les isoméries différent par la position de la liaison multiple.

Exemples :

 

4. Stéréoisomérie

Des stéréoisomères sont des isomères qui diffèrent par la position de leurs atomes dans l'espace. 
 
Il existe chez les alcènes  un autre type de stéréo-isomère appelé isomère de configuration.

Exemple : 

 

Remarque :

L'isomère $Z–E$ était autrefois appelée cis-trans lorsque les substituants de deux atomes de carbone doublement liés sont les mêmes.

III. Propriétés des alcènes et alcynes 

1. Propriétés Physiques

Dans les conditions normales les alcènes de $C_{2}$ à $C_{4}$ sont  gazeux, de $C_{5}$ à $C_{18}$ sont liquides, les autres sont  solides ».
 
De même les alcynes de $C_{2}$ à $C_{4}$ sont gazeux, de $C_{5}$ à $C_{15}$ sont liquides, les autres sont solides. 
 
Les alcènes et les alcynes ne sont généralement pas solubles dans l'eau ou le sont peu.

2. Propriétés Chimiques

2.1 Propriétés de destruction

2.1.1 Combustion dans le dioxygène

Les alcènes et les alcynes, comme les alcanes, brulent dans le dioxygène. 
 
Lorsque la quantité de dioxygène est suffisante la combustion est complète. 
 
On obtient de l'eau et du dioxyde de carbone 
 
Les équations s'écrivent : 
 
$C_{n}H_{2n}\ +\ \dfrac{3n}{2}O_{2}\ \rightarrow\ nCO_{2}\ +\ nH_{2}O$
 
$C_{n}H_{2n-2}\ +\ \dfrac{3n-1}{2}O_{2}\ \rightarrow\ nCO_{2}\ +\ (n-1)H_{2}O$

2.1.2 Combustion dans le dichlore

On obtient un dépôt de carbures et un dégagement de chlorure d'hydrogène. 
 
Les équations s'écrivent :
 
$C_{n}H_{2n}\ +\ nCl_{2}\ \rightarrow\ nC\ +\ 2nHCl$
 
$C_{n}H_{2n-2}\ +\ (n-1)Cl_{2}\ \rightarrow\ nC\ +\ (2n-2)HCl$

2.2 Réactions d'addition

2.2.1 Hydrogénation

Il s'agit d'une fixation du dihydrogène sur un alcène ou sur un alcyne : c'est une réaction d'addition. 
 
Les réactions d'hydrogénation se font en présence de catalyseurs comme le platine $(Pt)$, le nickel $(Ni)$, le palladium $(Pd)$
 
$\bullet\ $ Cas des alcènes
 
$C_{n}H_{2n}\ +\ H_{2}\ \stackrel{Ni}{\longrightarrow}_{\Delta}\ C_{n}H_{2n+2}$

Exemple :

$H_{2}C=CH_{2}\ +\ H_{2}\ \stackrel{Ni}{\longrightarrow}_{\Delta}\ C_{2}H_{6}$

 
$\bullet\ $ Cas des alcynes
 
$C_{n}H_{2n-2}\ +\ 2H_{2}\ \stackrel{Ni\ ou\ Pt}{\longrightarrow}_{\Delta}\ C_{n}H_{2n+2}$
 
$C_{n}H_{2n-2}\ +\ H_{2}\ \stackrel{Pd}{\longrightarrow}_{\Delta}\ C_{n}H_{2n}$

Exemple :

$HC\equiv CH\ +\ 2H_{2}\ \stackrel{Ni\ ou\ Pt}{\longrightarrow}_{\Delta}\ C_{2}H_{6}$
 
$HC\equiv CH\ +\ H_{2}\ \stackrel{Pd}{\longrightarrow}_{\Delta}\ H_{2}C=CH_{2}$

Remarque :

L'hydrogénation des alcynes conduit à des alcanes lorsque le platine $(Pt)$ ou le nickel $(Ni)$ sont utilisés comme catalyseurs 
 
En revanche, elle conduit à des alcènes lorsque le palladium $(Pd)$ désactivé.
 
Et on parle de semi-hydrogénation 

2.2.2 Addition du dichlore ou chloration

$\bullet\ $ Addition du dichlore sur l'éthylène ou éthène
 
Cette réaction est appelé chloration et se produit aussi bien à l'obscurité qu'en présence de lumière et conduit à la formation d'un composé unique
 
L'équation de la réaction s'écrit :
 
$CH_{2}=CH_{2}+Cl_{2}\ \rightarrow\ CH_{2}Cl-CH_{2}Cl$
 
$\bullet\ $ Addition du dichlore sur l'acétylène ou éthyne
 
Cette réaction dépend de la quantité du dichlore 
 
Avec une molécule du dichlore, on obtient :
 
 
Avec deux molécules de dichlore, on obtient :
 

2.2.3 Addition hydracide halogéné $HX$

$\bullet\ $ Addition sur l'éthylène

$CH_{2}=CH_{2}+HCl\rightarrow\ CH_{3}-CH_{2}Cl$

$\bullet\ $ Addition sur le propène

Dans le cas des alcènes dissymétriques, on peut envisager la formation de deux produits isomères dont l'un est prépondérant
 
$CH_{3}-CH_{2}=CH_{2}+HCl\longrightarrow\left\lbrace\begin{array}{ll} CH_{3}-CH_{2}-CH_{2}&(1)\\ CH_{3}-CHCl-CH_{3}&(2) \end{array}\right.$
 
$(2)$ est majoritaire 

$\bullet\ $ Règle de Markownikow

Lors de l'addition d'un hydracide $HX$ $(X=Cl\;,\ Br\;,\ F\;,\ I/\ldots)$ sur un alcène ou un alcyne dissymétriques, l'hydrogène se fixe de façon prépondérante sur le carbone de la liaison le plus hydrogéné 

Remarque :

L'alcène ou l'alcyne est dissymétrique si les groupes d'atomes de part et d'autre de la double ou de la triple liaison sont différents  

2.2.4 Addition d'eau ou hydratation 

$\bullet\ $ Cas des alcènes 

L'addition d'eau sur les alcènes est généralement à haute température en présence de catalyseurs comme l'acide sulfurique $(H_{2}SO_{4})$ ou l'acide phosphorique $(H_{3}PO_{4})$

Exemple :

$CH_{3}-CH_{2}=CH_{2}+H_{2}O\longrightarrow\left\lbrace\begin{array}{ll} CH_{3}-CH_{2}-CH_{2}OH&(1)\\ CH_{3}-CHOH-CH_{3}&(2) \end{array}\right.$
 
$(2)$ est majoritaire (règle Markownikow)

$-\ $ Cas des alcynes 

L'addition d'eau sur un alcyne conduit à la formation d'une cétone. 
 
En particulier pour l'acétylène (éthyne) il se forme non par une cétone mais un aldéhyde.

Exemples :

$CH_{3}-C\equiv C-CH_{3}+H_{2}O\stackrel{H_{g}^{2+}}{\longrightarrow}CH_{3}-CO-CH_{2}-CH_{3}$ : Butan $-2-$ ol
 
$HC\equiv CH+H_{2}O\stackrel{H_{g}^{2+}}{\longrightarrow}CH_{3}-CHO$ : Ethanal

Remarque :

L'addition d'eau sur un alcène ou un alcyne se fait aussi suivant la réglé de Markownikow. 
 
On notera aussi la formule de l'eau et de la forme $HX$ $(HO=X)$

2.3 Réaction de polymérisation

2.3.1 Définition

La polymérisation est l'addition des uns des autres des molécules insaturées identiques ou des molécules insaturées différentes
 
Le composé initial est appelé monomère et le produit obtenu est le polymère.

Remarque :

Le polymère est caractérisé par :
 
$-\ $ Le motif : groupes d'atomes qui se répètent dans la molécule
 
$-\ $ L'indice de polymérisation ou le degré de polymérisation : c'est le nombre de molécules additionnées

2.3.2 Exemples de réactions de polymérisation

$-\ $ Polyéthylène $(PE)$

$n\left(H_{2}O=CH_{2}\right)\longrightarrow\left(H_{2}O-CH_{2}\right)_{n}$
 
En fait il existe deux variétés :
 
$-\ $ polyéthylène "basse densité" $PEBD$, souple, à chaînes ramifiées, dit haute pression $(1000$ atm, $200^{\circ}C)$
 
$-\ $ polyéthylène "haute densité" $PEHD$, dur, peu ramifié, dit basse pression $(10$ atm, $100^{\circ}C).$

$-\ $ Polypropylène $(PP)$

$n\left(H_{2}O=CH-CH_{3}\right)\longrightarrow\left(-H_{2}O-CH-                                           \shortmid CH_{3}\right)_{n}$      

Exemple : Tissu en Méraklon

$-\ $ Polytétrafluoéthylène $(PTFE)$ (Teflon) 

$n\left(F_{2}C=CF_{2}\right)\longrightarrow\left(-F_{2}C-CF_{2}-\right)_{n}$ 
 
Utilisé dans des tissus imperméables qui respirent de type Goretex

$-\ $ Polystyrène $(PS)$

$\left(nCH_{2}=CH-C_{6}H_{5}\right)\longrightarrow-\left(-CH_{2}-CH\left(C_{6}H_{5}\right)\right)_{n^{-}}$
Les principales utilisations du polystyrène dans la vie courante sont :
 
$-\ $les boîtiers de $CD$ en $PS$ cristal
 
$-\ $les couverts et verres en plastique en $PS$ choc
 
$-\ $les emballages alimentaires (comme les pots de yaourt)
 
$-\ $les emballages des appareils fragiles en $PSE$
 
$-\ $Isolation thermique des bâtiments sous forme expansée ou extrudée.
 

Devoir n° 5 - Physique chimie - Ts2

Classe: 
Terminale
 

Exercice 1 : Identification des solutions aqueuses

On prépare au laboratoire quatre solutions aqueuses ayant toutes la même concentration molaire : $C=10^{-2}mol\cdot L^{-1}$
 
$A$ : solution d'hydroxyde de sodium $NaOH$ ;
 
$B$ : solution de chlorure d'ammonium $NH_{4}Cl$ ;
 
$C$ : solution de chlorure de sodium $NaCl$ ;
 
$D$ : solution d'ammoniac $NH_{3}$
 
On remplit quatre flacons $($numérotés de $1$ à $4)$ avec ces solutions
 
Pour identifier le contenu de chaque flacon, on mesure le $pH$ de chaque solution 
 
Les résultats sont regroupés dans un tableau
$$\begin{array}{|c|c|c|c|c|} \hline \text{Flacon }n^{\circ}&1&2&3&4\\ \hline pH&7.0&10.6&12.0&5.4\\ \hline \end{array}$$
 
1. Justifier la solution se trouvant dans chaque flacon.
 
Justifier le choix, pour chaque solution, à l'aide de l'équation-bilan de la réaction et justifier l'ordre de grandeur du $pH$ mesuré
 
2. Donner l'expression de la constante d'acidité du couple acide/base responsable du $pH$ de la solution $B$
 
Citer tous les couples acide/base présents dans la solution $B.$
 
3. Calculer la concentration des ions $H_{3}O^{+}$ de cette solution, en déduire la concentration des molécules d'ammoniac $NH_{3}$
 
4. Calculer le pourcentage $\alpha$ (coefficient de dissociation) d'ions ammonium en molécules d'ammoniac 
 
On dilue $10$ fois la solution $B.$
 
Son $pH$ est égal $6.1$
 
5. Calculer la nouvelle concentration en ions $H_{3}O^{+}$ et la concentration des molécules d'ammoniac
 
6. Comment procéder pour préparer $100\,mL$ de cette solution diluée ?
 
7. Quelle est la nouvelle valeur du pourcentage $\alpha'$ d'ions ammonium transformés en molécules d'ammoniac.
 
8. Comparer $\alpha$ et $\alpha'.$
 
Quel est l'effet de la dilution sur l'équilibre chimique du couple $NH_{4}^{+}/NH_{3}$
 
On mélange $150\,mL$ de la solution $B$ avec $150\,mL$ de la solution $D$
 
9. Comment appelle-t-on une telle solution ?
 
Expliquer brièvement le comportement de cette solution.

Exercice 2

I. On mélange à $t=0$, dans un erlenmeyer un volume $v_{1}=50\,cm^{3}$ d'une solution aqueuse d'iodure de potassium $(K^{+}+I^{-})$ de concentration molaire $C_{1}$ avec un volume $v_{2}=100\,cm^{3}$ d'une solution aqueuse de peroxodisulfate de potassium $(2K^{+}+S_{2}O_{8}^{2-})$ de concentration molaire $C_{2}=0.1\,mol\cdot L^{-1}.$
 
La température maintenue fixe égale $25C^{\circ}.$ 
 
Il se forme le diiode $(I_{2})$ selon la réaction supposée totale d'équation chimique :
$$2I^{-}\ +\ S_{2}O_{8}^{2-}\ \rightarrow\ I_{2}\ +\ 2SO_{4}^{2-}$$
 
La courbe de la figure 1 représente la variation de la quantité de diiode $I_{2}$ en fonction de temps
 
1.1 Montrer alors que les ions $I^{-}$ est le réactif limitant.
 
1.2 En déduire alors la concentration molaire $C_{1}$ de la solution aqueuse d'iodure de potassium
 
2. En déduire la quantité de matière de chaque entité chimique présente dans le système à la date $t_{1}$
 
3.1 Définir la vitesse instantanée de la réaction.
 
3.2 Déterminer en expliquant la méthode utilisé les vitesses aux dates $t_{1}=20\,min.$ et $t_{2}=50\,min.$
 
3.3 Comment évolue cette vitesse de formation au du temps ? 
 
Justifier la réponse
 
II. Dans le but d'étudier l'influence de certains facteurs cinétiques sur la vitesse moyenne de la réaction des ions $I^{-}$ avec les ions $S_{2}O_{8}^{2-}$, on réalise les expériences suivantes :
 
On considère trois  béchers $(A)$ et $(B)$ et $(C)$, contenant chacun :
 
$-\ $ un volume $V_{1}=40\,mL$ d'une solution aqueuse $(S_{1})$ d'iodure de potassium $(K^{+}+I^{-})$ de concentration molaire $C_{1}=0.5mol\cdot L^{-1}$, 
 
$-\ $ un volume $V'=10mL$ d'une solution diluée d'empois d'amidon. 
 
$-\ $ un volume $V_{0}=0.5\,ml$ d'une solution aqueuse (s) de thiosulfate de sodium $(2Na^{+}+S_{2}O_{3}^{2})$ de concentration molaire $C_{0}=0.2\,mol\cdot L^{-1}.$
 
$\bullet\ $ Au contenu du bécher $(A)$, on ajoute quelques gouttes de sulfate de fer $II$, 
 
$\bullet\ $ Au contenu du bécher $(B)$ on ajoute encore $20\,mL$ d'eau glacée.
 
$\bullet\ $ le bécher $(C)$ utilisé comme témoin
 
A l'instant $t=0$, on ajoute simultanément au mélange contenu dans chacun des trois béchers un volume $V_{2}=10\,ml$ d'une solution de peroxodisulfate de potassium $(2K^{+}+S_{2}O_{8}^{2-})$ de concentration molaire $C_{2}=0.05\,mol\cdot L^{-1}$ et déclencher aussitôt le chronomètre.
 
On note, pour chaque système chimique, la durée qui s'écoule entre l'instant initial et l'instant d'apparition d'une coloration bleue noire.
 
Les résultats sont consignés dans le tableau ci-dessous :
$$\begin{array}{|c|c|c|c|} \hline \text{bécher}&(A)&(B)&(C)\\ \hline \Delta\,t\ (min)&0.5&0.9&0.6\\ \hline \end{array}$$
 
1. En faisant appel aux calculs nécessaires et aux conditions expérimentales 
 
a) Quels sont les différents facteurs cinétiques mis en jeu par ces trois expériences. 
 
b) Préciser  leurs influences sur la vitesse de la réaction ?
 
 

Exercice 3

Le jeu schématisé ci-dessous consiste à placer un boulet sur un plan incliné de telle façon qu'il atteigne la cible.
 
Le boulet est tout d'abord lâché en $A$ sans vitesse initiale. 
 
Le système étudié est le boulet assimilé à un point. 
 
Toute l'étude est dans un référentiel galiléen. 
 
On néglige les frottements.
 
$a=30^{\circ}$ ; 
 
$D=AB=0.50\,m$ ; 
 
$L=BC=0.20\,m$ ; 
 
$h_{C}=0.40\,m$ ; 
 
$m=10\,g$ ; 
 
$g=9.8m/s^{2}.$
 
 
1. Étude du mouvement du boulet entre $A$ et $B$ :
 
1.1 Le système étudié est le boulet une fois lâché en $A.$ 
 
Faire l'inventaire des forces extérieures agissant sur le boulet. 
 
Représenter ces forces sur un schéma sans soucis d'échelle.
 
1.2 On choisit l'altitude du point $C$ comme référence pour l'énergie potentielle de pesanteur $E_{pp}=0$ pour $z_{c}=0.$
 
$-\ $ Donner l'expression de l'énergie potentielle de pesanteur au point $A$ et vérifier qu'elle vaut $E_{pp}(A)=2.5\cdot10^{-2}J.$
 
$-\ $ En déduire l'expression puis la valeur de l'énergie mécanique du système au point $A.$
 
$-\ $ En déduire la valeur de l'énergie mécanique au point $B.$ 
 
Justifier.
 
1.3 Montrer que l'expression de la vitesse au point $B$ est $v_{B}=\sqrt{(2g\,D\sin\alpha)}.$
 
2. Étude de la chute du boulet après le point $C$ :
 
On étudie le mouvement du centre d'inertie $G$ du boulet après le point $C.$
 
L'origine des temps est prise lorsque le boulet est en $C.$ 
 
Le mouvement étant rectiligne et uniforme entre $B$ et $C$, la vitesse en $C$ est la même qu'en $B$ : $v_{C}=v_{B}=2.2\,m/s.$
 
2.1 On précise que l'action de l'air est négligée.
 
$-\ $ Énoncer la deuxième loi de Newton.
 
$-\ $ Appliquer cette loi au boulet lorsqu'il a quitté le point $C.$
 
$-\ $ Déterminer les composantes du vecteur accélération dans le repère $(C\;,\ x\;,\ z).$
 
2.2 Déterminer les composantes du vecteur vitesse dans le repère $(C\;,\ x\;,\ z).$
 
$-\ $ L'expression des composantes du vecteur position dans le repère $(C\;,\ x\;,\ z)$ est :
$$x=\sqrt{(2g\,D\sin\alpha)\cdot t}\ ;\ z=\dfrac{1}{2}gt^{2}$$
 
$-\ $ En déduire l'équation de la trajectoire donnant l'expression de $z$ en fonction de $x.$
 
2.3 On veut déterminer si le boulet atteint la cible $E$ dont l'abscisse est comprise entre $x_{1}=0.55\,m$ et $x_{2}=0.60\,m.$
 
$-\ $ Calculer le temps nécessaire pour que le boulet atteigne le sol.
 
$-\ $ En déduire l'abscisse $x_{S}$ du boulet lorsqu'il touche le sol.
 
2.4 Quelle distance $D$ faudrait-il choisir pour atteindre le point de la cible à l'abscisse $x_{S}=0.57\,m$ ? (la durée de la chute étant la même)

Exercice 4 : Radioactivité

On donne  l'extrait de la classification  périodique des éléments
$$\begin{array}{|c|c|c|c|c|c|} \hline \text{Symbole de l'élément}&Pb&Bi&Po&At&Ru\\ \hline \text{Numéro atomique }Z&82&83&Z&85&86\\ \hline  \end{array}$$
 
1. Le nucléide de polonium $_{Z}^{210}Po$ est radioactif ; c'est un émetteur $\alpha.$
 
Sa désintégration donne le noyau fils $_{Z'}^{A'}X.$
 
Dans le noyau fils, le nombre de neutrons est égal à celui de protons $+42$
 
En indiquant les règles utilisées, déterminer  $A'$, $Z'$ et $Z$
 
2. A une date origine $t=0$, un échantillon de polonium contient $N_{0}$ noyaux radioactifs 
 
A une date $t$, on détermine le nombre $N$ de noyaux non désintégrés en évaluant le rapport.
 
On obtient les résultants :
$$\begin{array}{|c|c|c|c|c|c|c|} \hline \text{Date (en jours)}&0&40&80&100&120&150\\ \hline \dfrac{N}{N_{0}}&1&0.82&0.67&0.61&0.55&0.47\\ \hline -\ln\dfrac{N}{N_{0}}& & & & & & \\ \hline \end{array}$$
 
2.1 Définir la période radioactive $T$ d'un radionucléide. 
 
2.2 Compléter le tableau avec les valeurs de $-\ln\dfrac{N}{N_{0}}$
 
2.3 Tracer la courbe : $-\ln\dfrac{N}{N_{0}}=f(t)$ ; avec $t$ en jours 
 
Échelles : 
 
$-\ $ en abscisse : $1\,cm$ pour $20$ jours ;
 
$-\ $ en ordonnée : $1\,cm$ pour $0.1$
   
3.1 A la date $t=T$, que vaut $-\ln\dfrac{N}{N_{0}}$ ? 
 
En la valeur de la période $T$ du polonium
 
3.2 Établir en fonction de $T$ l'expression de la constante radioactive $\lambda$ d'un radionucléide 
 
3.3 Calculer $\lambda$ pour le polonium et dire ce que cette constante représente pour la courbe précédente.

Exercice 5

I. En un point $M$ de l'espace se superpose deux champs magnétiques $\overrightarrow{B_{1}}$ et $\overrightarrow{B_{1}}$ créés par deux aimants dont les directions sont orthogonales.
 
Leurs intensités sont respectivement $B_{1}=3\cdot10^{-3}T$ et $B_{2}=4\cdot10^{-3}T.$
 
 
1. Déterminer les pôles des deux aimants.
 
2. Représenter graphiquement le champ résultant $\overrightarrow{B}$
 
3. Calculer $B$ et $\alpha=\left(\overrightarrow{B_{1}}\;,\ \overrightarrow{B}\right).$
 
II. Un solénoïde d'axe $X'X$, de longueur $L=50\,cm$ et comportant $400$ spires est disposé de telle façon que son axe soit perpendiculaire au plan du méridien magnétique.
 
1. Déterminer l'angle de rotation $\alpha$ d'une aiguille aimantée mobile sur un axe vertical placée au centre $0$ du solénoïde lorsqu'on fait passer dans, ce dernier un courant d'intensité $I_{1}=0.04\,A.$
 
2. a) Déterminer l'intensité $I_{2}$ du courant qu'il faudrait faire passer dans le solénoïde pour avoir une rotation de l'aiguille aimantée d'un angle $\alpha=45^{\circ}$
 
b) Déterminer dans ce cas la valeur du champ magnétique résultant au point $O.$
 
3. Indiquer comment il faut disposer l'axe du solénoïde pour que l'aiguille aimantée ne tourne pas, lorsqu'on fait passer un courant dans celui-ci.
 
On donne :        
 
$B_{h}=2\cdot10^{-5}T$      
 
$\mu_{O}=4\pi\cdot10^{-7}(SI)$
 
$$\text{Durée }4h$$
 

Solution des exercices : Énergie potentiel - Énergie mécanique - 1 er s

Classe: 
Première
 

Exercice 1

 
1) Énergie mécanique (énergie totale) du chariot au point $A$
 
$E_{m_{A}}=E_{C_{A}}+E_{p_{A}}$
 
$E_{p}(z)=mgz+cte$
 
Considérons l'état de référence l'origine $O$ des cotes
 
Alors,
 
$\begin{array}{rcl} E_{p}(z=0)&=&mg\times0+cte\\&=&0\end{array}$
 
$E_{p}(z)=mgz\;,\ E_{p_{A}}=mgz_{A}\ $ et $\ E_{c_{A}}=\dfrac{1}{2}mv_{A}^{2}$
 
Ainsi,
 
$\begin{array}{rcl} E_{m_{A}}&=&\dfrac{1}{2}mv_{A}^{2}+mgz_{A}\\ \\&=&\dfrac{1}{2}\times 1000.0\times 1.80^{2}+1000.0\times10\times30.0\\ \\&=&3.02\cdot 10^{5}\end{array}$
 
D'où, $\boxed{E_{m_{A}}=3.02\cdot 10^{5}\;J}$
 
2) Vitesse du chariot au point $B$
 
Le système est conservatif, la conservation de l'énergie mécanique s'écrit :
 
$\begin{array}{rcl} E_{m_{B}}=E_{m_{A}}&\Rightarrow&\dfrac{1}{2}mv_{B}^{2}+mgz_{B}=E_{m_{A}}\\ \\&\Rightarrow&\dfrac{1}{2}mv_{B}^{2}+0=E_{m_{A}}\\ \\&\Rightarrow&v_{B}^{2}=\dfrac{2E_{m_{A}}}{m}\\ \\&\Rightarrow&v_{B}=\sqrt{\dfrac{2E_{m_{A}}}{m}}\end{array}$
 
A.N : $v_{B}=\sqrt{\dfrac{2\times 3.02\;10^{5}}{1000}}=24.6$
 
D'où, $\boxed{v_{B}=24.6\;m\cdot s^{-1}}$
 
3) Énergie potentielle et énergie cinétique du chariot au point $C$
 
$\begin{array}{lcl} E_{p_{C}}&=&mgz_{C}\\ \\&=&1000\times10\times25.0\\ \\&=&2.50\cdot 10^{5}\end{array}$
 
Ainsi, $\boxed{E_{p_{C}}=2.50\cdot 10^{5}\;J}$
 
$\begin{array}{rcl} E_{p_{C}}+E_{c_{C}}=E_{m_{C}}&\Rightarrow&E_{c_{C}}=E_{m_{C}}-E_{p_{C}}\quad\text{or, }\ E_{m_{C}}=E_{m_{A}}\\ \\&\Rightarrow&E_{c_{C}}=E_{m_{A}}-E_{p_{C}}\\ \\&\Rightarrow&E_{c_{C}}=3.02\cdot 10^{5}-2.50\cdot 10^{5}\\ \\&\Rightarrow&E_{c_{C}}=5.2\cdot 10^{4}\end{array}$
 
D'où, $\boxed{E_{c_{C}}=5.2\cdot 10^{4}\;J}$
 
4) Vitesse du chariot au point $D$
 
$\begin{array}{rcl} E_{m_{D}}=E_{p_{D}}+E_{c_{D}}&\Rightarrow&mgz_{D}+\dfrac{1}{2}mv_{D}^{2}=E_{m_{D}}\quad\text{or, }\ E_{m_{D}}=E_{m_{C}}\\ \\&\Rightarrow&mgz_{D}+\dfrac{1}{2}mv_{D}^{2}=E_{m_{C}}\\ \\&\Rightarrow&mv_{D}^{2}=\dfrac{2(E_{m_{C}}-mgz_{D})}{m}\\ \\&\Rightarrow&v_{D}=\sqrt{\dfrac{2(E_{m_{C}}-mgz_{D})}{m}}\end{array}$
 
A.N : $v_{D}=\sqrt{\dfrac{2(3.02\cdot10^{5}-1000\times10\times12.0)}{1000}}=9.92$
 
D'où, $\boxed{v_{D}=9.92\;m\cdot s^{-1}}$

Exercice 2

1. Calcul de :
 
$-\ $ l'énergie potentielle de pesanteur de la pierre dans sa position la plus haute
 
$-\ $ l'énergie potentielle de pesanteur de la pierre dans sa position la plus basse
 
$-\ $ la variation d'énergie potentielle de la pierre
 
1.1 Lorsque l'on choisit comme niveau de référence le niveau du point de lancement de la pierre
 
$\begin{array}{rcl} E_{p}(Z)=mgz+cte&\Rightarrow&E_{p}(Z=0)=mg\times 0+cte\quad\text{or, }\ E_{p}(Z=0)=0\\ \\&\Rightarrow&cte=0\\ \\&\Rightarrow&E_{p}(Z)=mgz\end{array}$
 
Par suite, $E_{p}(Z_{H})=mgz_{H}$
 
A.N : $E_{p}(Z_{H})=70\times10\times10\ \Rightarrow\ E_{p}(Z_{H})=7.0\cdot 10^{3}$
 
Ainsi, $\boxed{E_{p}(Z_{H})=7.0\cdot 10^{3}\;J}$
 
$E_{p}(Z_{B})=mgz_{B}$
 
A.N : $E_{p}(Z_{B})=70\times10\times -2.0=-14\cdot 10^{2}$
 
D'où, $\boxed{E_{p}(Z_{B})=-14\cdot 10^{2}\;J}$
 
$\Delta\,E_{p}=E_{p}(z_{B})-E_{p}(z_{H})$
 
A.N : $\Delta\,E_{p}=-14\cdot 10^{2}-7.0\cdot 10^{3}=-84\cdot 10^{2}$
 
Ainsi, $\boxed{\Delta\,E_{p}=-84\cdot 10^{2}\;J}$
 
1.2 Lorsque Lorsque l'on choisit comme niveau de référence le niveau de la surface de l'eau.
 
$\begin{array}{rcl} E_{p}(Z)=mgz+cte&\Rightarrow&E_{p}(Z_{eau})=mgz_{eau}+cte\quad\text{or, }\ E_{p}(Z_{eau})=0\\ \\&\Rightarrow&cte=-(70\times10\times (-2.0)\\ \\&\Rightarrow&cte=14\cdot 10^{2}\;J\end{array}$
 
Donc, $E_{p}(z)=mgz+14\cdot 10^{2}$
 
Par suite, $E_{p}(z_{H})=mgz_{H}+14\cdot 10^{2}$
 
A.N : $E_{p}(z_{H})=70\times 10\times 10+14\cdot 10^{2}=84\cdot 10^{2}$
 
D'où, $E_{p}(z_{H})=84\cdot 10^{2}\;J$
 
Soit $E_{p}(z_{B})=0\;J$ alors, $\Delta\,E_{p}=E_{p}(z_{B})-E_{p}(z_{H})$
 
A.N : $\Delta\,E_{p}=0-7.0\cdot 10^{3} =-7.0\cdot 10^{3}$
 
Ainsi, $\boxed{\Delta\,E_{p}=0-7.0\cdot 10^{3} =-7.0\cdot 10^{3}\;J}$
 
2. Expression énergie potentielle de pesanteur de la pierre lorsqu'elle est située à une altitude $z$ quelconque
 
$E_{P}(z)=mgz$
 
$E_{p}(z)=mgz+14\cdot 10^{2}$
 

Exercice 3

1. Expression littérale de l'énergie potentielle du skieur en $A.$
 
$E_{p}(z)=mgz+cte$
 
Alors, $E_{p}(Z_{B})=mgz_{B}+cte\ $ or, $\ E_{p}(Z_{B})=0$
 
Donc,
 
$\begin{array}{rcl} mgz_{B}+cte=0&\Rightarrow&mg\times 0+cte=0\\ \\&\Rightarrow&cte=0\\ \\&\Rightarrow&E_{p}(z)=mgz\end{array}$
 
Ainsi, $E_{p_{A}}(Z)=mgz_{A}\ $ or, $\ z_{A}=\mathrm{d}\sin\alpha$
 
Par suite, $E_{p_{A}}(z)=mg\mathrm{d}\sin\alpha$
 
A.N : $E_{p_{A}}(z)=115\times 10\times 10^{3}\times\sin 26.0^{\circ}=5.0\cdot 10^{5}$
 
D'où, $\boxed{E_{p_{A}}(z)=5.0\cdot 10^{5}\;J}$
 
2. Expression littérale de l'énergie cinétique du skieur en $B.$
 
Le système est conservatif, la conservation de l'énergie mécanique s'écrit :
$$E_{c_{B}}=\dfrac{1}{2}mv_{B}^{2}$$
A.N : $E_{c_{B}}=\dfrac{1}{2}\times115\times 50.5^{2}=1.5\cdot 10^{5}$
 
D'où, $\boxed{E_{c_{B}}=1.5\cdot 10^{5}\;J}$
 
3. Nommons les forces appliquées au système $\{\text{skieur + équipement}\}$ et représentons les sur un schéma.
 
Les forces qui exercent sur le système sont : $\vec{P}\;;\ \vec{R}\ $ et $\ \vec{f}$ éventuellement des forces de frottement
 
4. Expression du travail de chacune de ces forces.
 
$\begin{array}{rcl} W_{AB}(\vec{P})&=&\overrightarrow{P}\cdot\overrightarrow{AB}\\ \\&=&mg\,AB\sin\alpha\end{array}$
 
$W_{AB}(\vec{R})=\vec{R}\cdot\overrightarrow{AB}=0\,J\ $ car $\ \vec{R}\perp\overrightarrow{AB}$
 
$\begin{array}{rcl} W_{AB}(\vec{f})&=&\vec{f}\cdot\overrightarrow{AB}\\ \\&=&-f\times AB\end{array}$
 
5. Relation liant la variation d'énergie cinétique du système et le travail des différentes forces.
 
$\begin{array}{lcl} \Delta\,E_{c}&=&E_{c_{B}}-E_{c_{A}}\\\\&=&W_{AB}(\vec{P})+W_{AB}(\vec{R})+W_{AB}(\vec{f}) \end{array}$
 
6. Sa vitesse au point $B$
 
$\begin{array}{rcl} \Delta\,E_{c}&=&E_{c_{B}}-E_{c_{A}}\\\\&=&W_{AB}(\vec{P})+W_{AB}(\vec{R})\end{array}$
 
Alors,
 
$\begin{array}{rcrcl}\dfrac{1}{2}mv_{B}^{2}-0=mg\,AB\sin\alpha+0&\Rightarrow&v_{B}^{2}&=&2g\,AB\sin\alpha\\ \\&\Rightarrow&v_{B}&=&\sqrt{2g\,AB\sin\alpha}\end{array}$
 
A.N : $v_{B}=\sqrt{2\times 10\times 10^{3}\times\sin 26.0^{\circ}}=93.6$
 
D'où, $\boxed{v_{B}=93.6\,m\cdot s^{-1}}$
 
7. Détermination de la valeur de ces frottements.
 
$\begin{array}{rcl} \Delta\,E_{c}&=&E_{c_{B}}-E_{c_{A}}\\\\&=&W_{AB}(\vec{P})+W_{AB}(\vec{R})+W_{AB}(\vec{f})\end{array}$
 
$\Rightarrow\ \dfrac{1}{2}mv_{B}^{2}-0=mg\,AB\sin\alpha+0-f\times AB$
 
$\Rightarrow\ f\times AB=mg\,AB\sin\alpha+0-\dfrac{1}{2}mv_{B}^{2}$
 
$\Rightarrow\ f=m\left(g\sin\alpha-\dfrac{v_{B}^{2}}{2AB}\right)$
 
A.N : $f=115\left(10\sin 26.0^{\circ}-\dfrac{50.5^{2}}{2\times 10^{3}}\right)=3.8\cdot 10^{2}$
 
Ainsi, $\boxed{f=3.8\cdot 10^{2}\;N}$

Exercice 4

Calcul de la variation d'énergie potentielle de pesanteur du wagonnet passant :
 
 
1. de $A$ à $B$
 
Choisissons l'axe $z$ orienté vers le haut
 
$E_{p}(z)=mgz+cte$
 
\begin{eqnarray} \Delta E_{p} &=& E_{p_{B}}-E_{p_{A}} \nonumber\\\\ &=& mgz_{B}+cte-\left(mgz_{A}+cte\right)\nonumber\\\\ &=& mgz_{B}-mgz_{A} \nonumber\\\\ &=& mg\left(z_{B}-z_{A}\right) \end{eqnarray}
 
\begin{eqnarray} \Delta E_{p} &=& E_{p_{B}}-E_{p_{A}} \nonumber\\\\ &=& mg\left(h_{B}-h_{A}\right)\nonumber\\\\ &=& 65\times 10\times(15-10) \nonumber\\\\ \Rightarrow \Delta E_{p} &=& -65\cdot 10^{2}J \end{eqnarray}
 
2. de $B$ à $C$
 
\begin{eqnarray} \Delta E_{p} &=& E_{p_{C}}-E_{p_{B}} \nonumber\\\\ &=&mg\left(h_{C}-h_{B}\right)\nonumber\\\\ &=&65\times 10\times(15-10)\nonumber\\\\\Rightarrow \Delta E_{p} &=&-65\cdot 10^{2}J \end{eqnarray}
 
3. de $A$ à $D$
 
\begin{eqnarray} \Delta E_{p} &=&E_{p_{D}}-E_{p_{A}} \nonumber\\\\ &=&mg\left(h_{D}-h_{A}\right)\nonumber\\\\ &=&65\times 10\times(5-20)\nonumber\\\\\Rightarrow \Delta E_{p} &=&-97.5\cdot 10^{2}J \end{eqnarray}
 
4. de $A$ à $E$
 
\begin{eqnarray} \Delta E_{p} &=&E_{p_{E}}-E_{p_{A}} \nonumber\\\\ &=&mg\left(h_{E}-h_{A}\right)\nonumber\\\\ &=&65\times 10\times(18-20)\nonumber\\\\\Rightarrow \Delta E_{p} &=&-13\cdot 10^{2}J \end{eqnarray}

Exercice 8

1. Expression de l'énergie potentielle de pesanteur du solide en en fonction de $m$, $g$, et $z$ l'altitude du solide

$E_{p}(z)=mgz+cte$

\begin{eqnarray} E_{p}(z=0) &=&mg\times 0+cte\nonumber\\\\ &=&0\nonumber\\\\\Rightarrow E_{p} &=&mgz \end{eqnarray}

2. Déduction de l'énergie potentielle de pesanteur au point $M$ en fonction de $m$, $g$, $r$, et $\alpha$

\begin{eqnarray} E_{p_{M}} &=&mgz_{M}\nonumber\\\\\text{or }z_{M} &=&r(1-\cos\alpha)\nonumber\\\\\Rightarrow E_{p_{M}} &=&mgr(1-\cos\alpha) \end{eqnarray}

3. Pour position $C$ l'énergie potentielle de pesanteur est maximale, car $z_{M}=2r$ la position est maximale.

4. Expression de l'énergie mécanique du solide aux points suivants : $A$, $B$ et $C$, sachant que le solide arrive au point $C$ avec une vitesse $v_{C}.$

\begin{eqnarray} E_{m_{A}} &=&E_{c_{A}}+E_{p_{A}} \nonumber\\\\ &=&\dfrac{1}{2}mv_{A}^{2}+mgz_{A} \nonumber\\\\&=&\dfrac{1}{2}mv_{A}^{2}+0\nonumber\\\\\Rightarrow E_{m_{A}} &=&\dfrac{1}{2}mv_{A}^{2} \end{eqnarray}

\begin{eqnarray} E_{m_{B}} &=&E_{c_{B}}+E_{p_{B}} \nonumber\\\\ &=&\dfrac{1}{2}mv_{B}^{2}+mgz_{B} \nonumber\\\\&=&\dfrac{1}{2}mv_{B}^{2}+0\nonumber\\\\\Rightarrow E_{m_{B}} &=&\dfrac{1}{2}mv_{B}^{2} \end{eqnarray}

\begin{eqnarray} E_{m_{C}} &=&E_{c_{C}}+E_{p_{C}} \nonumber\\\\ &=&\dfrac{1}{2}mv_{C}^{2}+mgz_{C} \nonumber\\\\&=&\dfrac{1}{2}mv_{C}^{2}+2mgr\nonumber\\\\\Rightarrow E_{m_{C}} &=&\dfrac{1}{2}mv_{C}^{2}+2mgr \end{eqnarray}

5. Montrons que le solide parcours le périmètre du boucle, on doit avoir $E_{c}(A)>2mgr.$

Les frottements sont négligés, l'énergie mécanique se conserve :

\begin{eqnarray} E_{m_{A}} &=&E_{m_{C}} \nonumber\\\\ &=&\dfrac{1}{2}mv_{C}^{2}+2mgr \nonumber\\\\\Rightarrow E_{m_{A}} &=& E_{m_{A}}>2mgr \end{eqnarray}

6. Calcul de la valeur de la vitesse initiale $v_{A}$ pour que le solide arrête au point $C$

\begin{eqnarray} E_{m_{A}} &=& E_{m_{C}} \nonumber\\\\ &=&\dfrac{1}{2} mv_{C}^{2}+2mgr \nonumber\\\\\text{or }v_{C} &=&0\nonumber\\\\ \Rightarrow E_{m_{A}} &=& E_{c_{A}} \nonumber\\\\ &=&\dfrac{1} {2}mv_{C}^{2}\nonumber\\\\ &=&2mgr\nonumber\\\\\Rightarrow v_{C}^{2} &=&4gr\nonumber\\\\\Rightarrow v_{C} &=&\sqrt{4gr}\nonumber\\\\ &=&\sqrt{4\times 10\times 1.5}\nonumber\\\\\Rightarrow v_{C} &=&7.7\,m\cdot s^{-1} \end{eqnarray}


 

Les alcanes - 1er s

Classe: 
Première
 
 
Les hydrocarbures sont des composés organiques formés uniquement de carbone et d'hydrocarbure. 
 
Leur formule générale s'écrit $C_{x}H_{y}.$ 
 
Les hydrocarbures les plus répandus et les plus importants au plan économique portent le nom d'alcanes ; constituants essentiels du gaz naturel et des pétroles.

I. Structures des alcanes

1. Rappel

$H$ : valence $1$ ; 
 
$C$ : valence  $4$
 
Une liaison covalente  simple résulte la mise en commun entre deux atomes de deux électrons célibataires pour former un doublet d'électrons. 
 
Pour satisfaire la règle de l'octet  un atome de carbone doit engager ses quatre électrons célibataires dans des liaisons covalentes, on dit que l'atome de carbone est tétravalent. 
 
L'atome d'hydrogène ne peut établir qu'une liaison de covalence, on dit que l'atome est monovalent.

2. Exemple du méthane : $CH_{4}$

2.1 Formule développée plane

 

2.2 Structure de la molécule du  méthane

 
Les angles $HCH$ valent $109.28\,mn$ et les longueurs de liaison $CH$ valent $110\,pm$ $(pm$ (picometre)$=10^{-12}m.$
 
Les quatre atomes d'hydrogène sont disposés aux quatre sommets d'un tétraèdre au centre duquel se trouve l'atome de carbone. 
 
La molécule du méthane est tétraédrique. 
 
Autour du carbone il y a quatre liaisons de covalentes simples. 
 
On dit que l'atome de carbone est tétragonal. 
 
Les alcanes ne comportent que des carbones tétragonaux.

2.3 Représentation spatiale de la molécule

On adopte des conventions si après pour représenter en perspective une structure tridimensionnelle telle que l'atome de carbone tétraédrique soit dans le plan
 
 
 

3. Exemple de l'éthane $C_{2}H_{6}$

3.1 Formule développée et semi-développée

 

3.2 Géométrie de la molécule

 

3.3 Représentation de Newman

La molécule est observée selon une liaison qui a été choisie. 
 
Les atomes de la liaison considérée sont représentés par un cercle. 
 
Les liaisons établies entre deux atomes et leur voisin sont projetés dans un plan perpendiculaire à la liaison choisie. 
 
La libre rotation autour de la liaison carbone-carbone confère à la molécule une infinité de dispositions relatives des atomes d'hydrogène des deux groupes $CH_{3}$ (méthyle) Chacune de ces dispositions constitue une conformation.
 
Parmi l'infinité des conformations possibles, deux d'entre-elles possèdent une géométrie remarquable :
 

4. Généralisation la chaine des alcanes : isomérie de chaine

4.1 La chaine carbonée

A la formule brute $C_{4}H_{10}$ correspond deux formules développées et deux formules semi-développées.
 
 
 
 
 
On voit donc apparaitre un enchainement d'atomes de carbone 
 
On appelle chaîne carbonée ou squelette carboné l'enchaînement des atomes de carbone liés entre eux par des liaisons de covalence
 
Dans l'exemple a, la chaine carbonée est dite linéaire ou droite. 
 
Les atomes de carbones du composé organique sont liés au plus à deux autres atomes de carbone
 
Dans l'exemple b, la chaine carbonée est dite ramifiée.
 
Une chaine carbonée est dite ramifiée si elle renferme au moins un atome de carbone lié lui-même à trois ou quatre atomes de carbone.

4.2 Isomérie de chaine

Les isomères de chaines sont des isomères de constitution qui diffèrent par l'enchainement des atomes de carbone.

Exemple :

5. Le cas des Cyclanes

Il existe des hydrocarbures possédant des atomes carbone tétragonaux et dans lesquels toutes les liaisons carbonées sont de liaisons covalentes simples, mais dont la chaine carbonée est fermée. 
 
On les appelle des cyclanes ou cycloalcanes répondant à la formule générale  $C_{n}H_{2n}$ avec $n\geq 3.$

Exemples :

II. Nomenclature 

Les alcanes sont des hydrocarbures saturés, acycliques, linéaires ou ramifiés de formule brute $C_{n}H_{2n+2}$ $($où $n$ entier$).$

1. Alcane à chaine linéaire ou droite

Une chaine est linéaire ou droite si les atomes de carbone du composé organique sont liés au plus à deux autres atomes de carbone.

Exemple :

$CH_{3}-CH_{2}-CH_{2}-CH_{2}-CH_{3}$
 
Le nom d'un alcane à chaine linéaire est formé à partir :
 
$-\ $ d'un préfixe qui indique le nombre d'atomes de carbone (voir tableau)
 
$-\ $ d'un suffixe : $–$ ane

Exemples 

$$\begin{array}{|c|c|c|c|c|c|c|c|}\hline 3&4&5&6&7&8&9&10\\ \hline \text{prop}&\text{but}&\text{pent}&\text{hex}&\text{hept}&\text{oct}&\text{non}&\text{déc}\\ \hline \text{Propane}&\text{Butane}&\text{Pentane}&\text{Hexane}&\text{Heptane}&\text{Octane}&\text{Nonane}&\text{Décane}\\ \hline C_{3}H_{8}&C_{4}H_{10}&C_{5}H_{12}&C_{6}H_{14}&C_{7}H_{16}&C_{8}H_{18}&C_{9}H_{20}&C_{10}H_{22}\\ \hline \end{array}$$
 
$$\begin{array}{|c|c|c|c|} \hline \text{formule brute}&\text{nom}&\text{formule brute}&\text{nom}\\ \hline C_{11}H_{24}&\text{undécane}&\ldots&\\ \hline C_{12}H_{26}&\text{dodécane}&C_{29}H_{60}&\text{nonacosane}\\ \hline C_{13}H_{28}&\text{tridécane}&C_{30}H_{62}&\text{triacontane}\\ \hline C_{14}H_{30}&\text{tétradécane}&C_{40}H_{82}&\text{tétracontane}\\ \hline C_{15}H_{32}&\text{pentadécane}&C_{50}H_{102}&\text{pentacontane}\\ \hline \ldots& &C_{60}H_{122}&\text{hexacontane}\\ \hline C_{20}H_{42}&\text{eicosane}&C_{70}H_{142}&\text{heptacontane}\\ \hline C_{21}H_{44}&\text{heneicosane}&C_{80}H_{162}&\text{octacontane}\\ \hline C_{23}H_{48}&\text{tricosane}&C_{100}H_{202}&\text{hectane}\\ \hline \end{array}$$

Remarque : 

Les quatre premiers ont un nom consacré par l'usage. 
 
Il s'agit du méthane, de l'éthane, du propane et du butane. 
 
A partir du pentane le préfixe d'origine grecque indique le nombre d'atome de carbone dans la molécule.

2. Groupes alkyles non ramifiées

En retirant un atome d'hydrogène à un carbone terminal d'un alcane linéaire, il apparait un groupe alkyle $\left(C_{n}H_{2n+1^{-}}\right)$ dont le nom s'obtient en remplaçant la terminaison $« ane »$ par $« yle ».$
 

Exemples :

$$\begin{array}{|c|c|c|c|c|} \hline \text{Nombre d'atomes}&\text{Nom de l'alcane}&\text{Formule brute}&\text{Nom du groupement alkyle}&\text{Formule}\\ \text{de carbone}& & &\text{Méthyl}&\\ \hline 1&\text{Méthane}&CH_{4}&\text{Méthyl}&CH_{3^{-}}\\ \hline 2&\text{Ethane}&C_{2}H_{6}&\text{Ethyl}&C_{2}H_{5^{-}}\\ \hline 3&\text{Propane}&C_{3}H_{8}&\text{Propyl}&C_{3}H_{7^{-}}\\ \hline 4&\text{Butane}&C_{4}H_{10}&\text{Butyl}&C_{4}H_{9^{-}}\\ \hline 5&\text{Pentane}&C_{5}H_{12}&\text{Pentyl}&C_{5}H_{11^{-}}\\ \hline 6&\text{Hexane}&C_{6}H_{14}&\text{Hexyl}&C_{6}H_{13^{-}}\\ \hline 7&\text{Heptane}&C_{7}H_{16}&\text{Heptyl}&C_{7}H_{15^{-}}\\ \hline 8&\text{Octane}&C_{8}H_{18}&\text{Octyl}&C_{8}H_{17^{-}}\\ \hline 9&\text{Nonane}&C_{9}H_{20}&\text{Nonyl}&C_{9}H_{19^{-}}\\ \hline 10&\text{Décane}&C_{10}H_{22}&\text{Décyl}&C_{10}H_{21^{-}}\\ \hline \end{array}$$

3. Alcanes à chaine linéaire ramifiée 

Une chaine carbonée est en générale ramifiée si elle renferme au moins un atome de carbone lié lui-même à trois ou quatre autres atomes de carbone.

Exemple : 

 

$\surd\ $ Nomenclature

$-\ $ La chaine carbonée la plus longue est appelée chaine principale. 
 
Son nombre de carbones détermine le nom de l'alcane.
 
$-\ $ On numérote la chaine principale de façon à ce que le numéro du premier atome de carbone portant une ramification soit le plus petit possible.
 
$-\ $ Le nom de l'alcane ramifié est constitué des noms de ramification alkyle précédé de leur indice de position et suivie du nom de l'alcane linéaire de même chaine principale. 
 
$-\ $ Dans le cas des substituants identiques, on utilise les préfixes di, tri, tétra...
 
Les substituants sont nommés dans l'ordre alphabétique ; cet ordre ne prend pas en compte les préfixes di, tri, tétra...

Exemples : 

 
 
 

4. Les cyclanes

4.1 Définition

Les cyclanes sont des hydrocarbures saturés à chaines carbonées cycliques. 
 
La formule générale d'un cyclane comportant un cycle est $C_{n}H_{2n}$ avec $n\geq 3.$

4.2 Nomenclature

Pour nommer un cyclane, on utilisé le nom de l'alcane possédant le même nombre d'atomes de carbone précédé du préfixe $« cyclo ».$

Exemples :

III. Les propriétés des alcanes

1. Propriétés physiques 

Dans les conditions ordinaires de température et de pression les alcanes à chaines linéaires sont :
 
$-\ $ gazeux pour les quatre premiers de la série : $C_{1}$ à $C_{4}$ : méthane, éthane, propane et le butane
 
$-\ $ liquides de $C_{5}H_{12}$ à $C_{15}H_{32}$
 
$-\ $ solides à partir de $C_{16}H_{34}.$
 
Un alcane à chaine ramifiée a une température d'ébullition inférieure à celle d'un alcane linéaire possédant le même nombre d'atomes de carbones. 
 
La température d'ébullition est d'autant plus basse que la chaine est ramifiée. 
 
Tous les alcanes sont insolubles dans l'eau. 
 
Ils sont solubles les uns dans les autres. Dans les pétroles, les alcanes solides et gazeux sont en solution dans les alcanes liquides. 
 
Les alcanes liquides sont moins denses que l'eau.

2. Propriétés chimique

2.1 Réaction de destruction

2.1.1 Combustion complète dans le dioxygène 

Exemple du méthane :

La combustion complète du méthane produit de la vapeur d'eau et du dioxyde de carbone 
 
Cette combustion exothermique avec production de l'énergie thermique et $890KJ/mol$ de méthane. 
 
L'équation bilan de la réaction s'écrit : 
 
$CH_{4}\ +\ 2O_{2}\ \rightarrow\ CO_{2}\ +\ 2H_{2}O$
 
$C_{n}H_{2n+2}\ +\ \dfrac{3n+1}{2}O_{2}\ \rightarrow\ nCO_{2}\ +\ (n+1)H_{2}O$

$\surd\ $ Intérêt pratique des combustions 

La combustion des alcanes a des applications d'importances considérables : en effet les alcanes sont utilisés comme combustible de chauffage et comme carburants. 
 
Ils sont donc des ressources de l'énergie thermique maïs aussi des sources de l'énergie mécanique (transformation de l'énergie thermique en l'énergie mécanique dans les moteurs) et sources de l'énergie électrique.

Remarque

Lorsque la quantité de dioxygène est insuffisante, la combustion est incomplète et il peut se former, en plus du dioxyde de carbone et de l'eau, du monoxyde de carbone et du carbone

2.1.2 Combustion des alcanes dans le dichlore

La combustion des alcanes peut être interprétée comme une destruction de leurs molécules dans le dioxygène. 
 
Cela est possible avec le dichlore sous l'action de la flamme avec le méthane par exemple.
$$CH_{4}\ +\ 2Cl_{2}\ \rightarrow\ C\ +\ 4HCl$$
 
On obtient du chlorure d'hydrogène et du carbone divisé.

2.2 Réaction de substitution 

Une réaction de substitution est une réaction au cours  de laquelle des atomes sont remplacés  par d'autres atomes.
 
La réaction nécessite de la lumière : c'est une réaction photo chimique.

2.2.1 Chloration du méthane 

 
En présence de lumière, le méthane réagit avec le dichlore. 
 
La couleur verdâtre du mélange disparaît peu à peu, le niveau d'eau monte et des gouttelettes huileuses apparaissent sur les parois de l'éprouvette. 
 
C'est du chlorométhane obtenu par réaction photochimique. 
 
Les atomes d'hydrogène ont été remplacés successivement par des atomes de chlore.
 
$CH_{4}\ +\ Cl_{2}\ \rightarrow\ CH_{3}Cl\ +\ HCl$  Chlorométhane
 
$CH_{3}Cl\ +\ Cl_{2}\ \rightarrow\ CH_{2}Cl_{2}\ +\ HCl$  Dichloromethane
 
$CH_{2}Cl_{2}\ +\ Cl_{2}\ \rightarrow\ CHCl_{3}\ +\ HCl$  Trichlorométhane (Chloroforme)
 
$CHCl_{3}\ +\ Cl_{2}\ \rightarrow\ CCl_{4}\ +\ HCl$  Tétrachlorométhane
 
Les atomes de chlore se sont substitués aux atomes de carbone, d'où le nom de réaction de substitution.

2.2.2 Brommation de l'heptane

On obtient à la fin de la réaction des dérives bromés.
 
$C_{7}H_{16}\ +\ ‬‬Br_{2}\ \rightarrow\ C_{7}H_{15}Br\ +\ HBr$
 
$C_{7}H_{15}Br\ +\ Br_{2}\ \rightarrow\ C_{7}H_{14}Br_{2}\ +\ HBr$
 
$C_{7}H_{14}Br_{2}\ +\ Br_{2}\ \rightarrow\ C_{7}H_{13}Br_{3}\ +\ HBr$

Remarque 

Il existe des dérivés iodés et fluorés des alcanes ; mais  ils ne peuvent pas être obtenus par des réactions de substitution sur les alcanes. 
 
L'action du dichlore et du dibrome sur un alcane fournit en généraleun mélange de plusieurs dérivés mono substitués et disubstitués.
 

Généralités sur la chimie organique - 1er s

Classe: 
Première
 

I. Présentation de la chimie organique

1. Historique

A l'origine, la chimie organique étudiait les substances des êtres vivants appartement au monde animal ou végétal.
 
Elle s'opposait à la chimie minérale ( chimie inorganique) qui se consacrait aux substance extraites du monde minéral, c'est-à-dire provenant des roches, des eaux naturelles, de l'atmosphère.
 
Ce n'est qu'en 1828 Wöhler (chimiste allemand) réussit à créer l'urée substance biologique à partir d'un composé minérale.
 
On comprit alors que la chimie organique obéissait aux mêmes règles que la chimie minérale. 
 
Mais la distinction demeure en raison entre autre des propriétés particulières des composés organiques par rapport aux composés minéraux.
 
Ainsi les composés organiques (pétrole, gaz naturel, alcool...) sont presque combustibles, ce qui est rarement le cas des composés minéraux.

2. Définition

La chimie organique est la chimie des composés du carbone, que ces composés soient naturels ou artificiels.

Remarque

En fait il faut exclure le carbone, les oxydes de carbone $(CO\;,\ CO_{2})$, les carbonates $($ex : $CaCO_{2})$, les cyanures $($ex : $NaCN)$, les carbones $($ex : $CaC_{2}\ldots)$ qui ont tous un caractère minéral

3. Mise en évidence du carbone

3.1 Pyrolyse du sucre

La pyrolyse est la décomposition chimique subie par un composé lorsqu'il est porté par une température élevée.
 
 
 
Le sucre chauffé donne résidu appelé charbon de sucre

3.2 La combustion du butane

 
 
 
La combustion du butane donne un dépôt noir de carbone.
 
De même, la combustion du pétrole lampant (kérosène) donne du carbone

3.3 Action de l'oxyde du cuivre sur l'amidon

 
L'oxydation de l'amidon par l'oxyde de cuivre donne du dioxyde de carbone

3.3 Conclusion

La présence d'éléments carbones dans un compose peut être détectée :
 
$-\ $ Par pyrolyse, c'est-à-dire par chauffage 
 
$-\ $ Par combustion avec le dioxyde de l'air
 
$-\ $ Par chauffage avec l'oxyde de cuivre $II$
 
On obtient :
 
$-\ $ Un dépôt de carbone
 
$-\ $ Un dégagement de dioxyde de carbone
 
$-\ $ Un dégagement d'un monoxyde de carbone

II. Analyse organique

L'analyse élémentaire des espèces organiques c'est-à-dire la détermination de la nature et des pourcentages de la nature et des pourcentages atomiques ou massique des éléments montrent qu'elles sont constituées d'un nombre limité d'élément chimiques.

1. L'analyse qualitative

L'analyse qualitative d'un composé permet de déterminer les éléments composé. 
 
On procède généralement la combustion d'un échantillons par dioxygène ; le carbone est alors transformé en dioxyde de carbone $($absorbé par la potasse $KOH)$, l'hydrogène est transformé en eau (absorbé par l'acide sulfurique).
 
La présence de l'élément azote dans des substances organiques peut être mise en évidence : 
 
$-\ $ Par la formation du cyanure des sodium $NaCN$
 
$-\ $ par dégagement du gaz ammoniac $NH_{3}$
 
Les procèdes de mise en évidence des halogènes, du soufre et du phosphore sont moins simples. 
 
Ils se reposent sur la la transformation :

Remarque

On prouve généralement la présence d'élément oxygène après l'analyse quantitative et le dosage d'autres éléments.

2. L'analyse quantitative

L'analyse quantitative d'un composé permet de déterminer les propositions massiques des éléments constitutifs.

2.1 Composition centésimale d'un composé organique

L'analyse centésimale exprime sous forme de pourcentage la composition massique d'un corps en ses différents éléments.
$$\%X=\dfrac{m_{X}\times 100}{m_{composé}}$$

Exercice d'application

Un composé organique a pour formule brute $C_{2}H_{4}O$ ; calculer les pourcentages en carbone, en hydrogène et en oxygène pour une mole de ce $0$ corps.
 
On donne : 
 
$M_{c}=12\;g\cdot mol^{-1}$ ; 
 
$M_{H}=1.0\;g\cdot mol^{-1}$ ; 
 
$M_{O}=16\;g\cdot mol^{-1}$

Solution :

Le pourcentage en carbone est :
 
$\begin{array}{lcl} \%C&=&\dfrac{2M_{C}\times 100}{M_{C_{2}H_{4}O}}\\&=&\dfrac{2\times 12\times 100}{44}\\\Rightarrow\%C&=&55 \end{array}$
 
Le pourcentage en hydrogène est : 
 
$\begin{array}{lcl} \%H&=&\dfrac{4M_{H}\times 100}{M_{C_{2}H_{4}O}}\\&=&\dfrac{4\times 1\times 100}{44}\\\Rightarrow\%H&=&9.0 \end{array}$
 
Le pourcentage en carbone est :
 
$\begin{array}{lcl} \%O&=&\dfrac{M_{O}\times 100}{M_{C_{2}H_{4}O}}\\&=&\dfrac{16\times 100}{44}\\\Rightarrow\%O&=&36 \end{array}$

2.2 Détermination de la formule brute d'un composé organique

Soit $C_{x}H_{y}O_{z}N_{t}$ la formule brute d'un composé organique. 
 
Il existe une proportionnalité entre la composition molaire et la composition centésimale
$$\dfrac{12x}{\%C}=\dfrac{y}{\%H}=\dfrac{16z}{\%O}=\dfrac{14t}{\%N}=\dfrac{M}{100}$$

III. Formule développée et semi-développée et semi-développée

1) Définition

Dans une formule développée, toutes les liaisons sont représentées par des tirets.
 
Dans une formule semi-développée, les liaisons d'atomes d'atomes d'hydrogène ne sont pas représentées.

2) Exemples

 

Remarque

Les formules ainsi écrites sont dites formule développées planes. 
 
Cette écriture ne précise pas direction réelle des liaisons dans l'espace.
 
Elles permettent uniquement de mettre en évidence l'enchainement des atomes, c'est-à-dire l'ordre dans lequel les atomes sont liés et se suivent dans la molécule.

IV. Isomérie plane

Deux corps isomères de constitution lorsqu'ils ont la même formule brute mais qu'ils différent par l'enchainement des atomes donc par leurs formules développées.

1. Isomérie de chaine

Les isoméries de chaine ne différent que par l'enchainement des atomes de carbone.

2. Isomérie de position

Les isoméries de position différent par la position d'un groupe caractéristique ou de la liaison multiple le long à la chaine.
 
3. Isomères de fonction différent par la nature du groupe caractéristique qu'ils porte  

Exemple :

$C_{3}H_{6}O$
 
 

Exercice d'application :

L'urée est formé de $20.0\%$ de carbone, $6.66\%$ d'hydrogène, $26,67\%$ d'oxygène et de $46,67\%$ d'azote.
 
1. Déterminer la formule brute de l'urée sachant que le composé ne renferme qu'un seul atome de carbone.
 
2. Sachant que l'atome de carbone est doublement lié à l'atome d'oxygène et lié aux atomes d'azote par de simples liaisons, donner la formule semi-développée de l'urée.

Solution :

Détermination de la formule brute de l'urée $C_{x}H_{y}O_{z}N_{t}$
 
D'après la relation de proportionnalité.
$$\dfrac{12}{\%C}=\dfrac{y}{\%H}=\dfrac{16z}{\%O}=\dfrac{14t}{\%N}=\dfrac{M}{100}$$
 
La molécule comporte un seul atome de carbone ; donc $X=1$
$$\dfrac{12}{\%C}=\dfrac{y}{\%H}=\dfrac{16z}{\%O}=\dfrac{14t}{\%N}=\dfrac{M}{100}$$
$\begin{array}{rcl}\Rightarrow\dfrac{12}{C}&=&\dfrac{y}{\%H}\\ \\ \Rightarrow y&=&\dfrac{12\times\%H}{\%C}\\ \\ \Rightarrow y&=&\dfrac{12\times 6.66}{20.00}\\ \\ \Rightarrow y&=&4 \end{array}$
 
$\begin{array}{rcl} z&=&\dfrac{12\times\%O}{16\times\%C}\\&=&\dfrac{12\times 26.67}{14\times20.00}\\\Rightarrow z&=&1 \end{array}$
 
$\begin{array}{rcl} t&=&\dfrac{12\times\%N}{14\times\%C}\\&=&\dfrac{12\times 46.67}{14\times20.00}\\\Rightarrow t&=&2 \end{array}$
 
La formule de l'urée est donc : $CH_{4}ON_{2}$ 
 
2. Détermination de la formule semi-développée de l'urée brute.
 

Série d'exercices : Étude expérimentale des lentilles - 1er s

Classe: 
Première
 

Exercice 1 Obtention de l'image d'un objet $AB$ par une lentille mince

Dans chacun des cas suivant, tracer l'image $A'B'$ du segment $AB$ par la lentille.
 
Indiquer si l'image est réelle ou virtuelle, droite ou inversée, agrandie ou réduite.
 
Cas $n^{\circ}1$ :
 
 
cas $n^{\circ}2$ :
 
 
Cas $n^{\circ}3$ :
 
 
Cas $n^{\circ}4$ :
 
 

Exercice 2

La distance focale d'une lentille convergente de centre optique $O$ est $4.0\,cm.$ 
 
Un objet $AB$ de longueur $2.0\,cm$ est placé perpendiculairement à l'axe de la lentille à $10\,cm$ devant celle-ci.
 
Le point $A$ est situé sur l'axe optique. 
 
La lumière se propage de gauche à droite.
 
1) Sur un schéma à l'échelle $1/1$, placer les points $F$, $F'$, $A$ et $B.$
 
2) Calculer $\overline{OF}$, $\overline{OF'}$ et $\overline{OA}.$
 
3) Déterminer graphiquement l'image $A'B'$ de $AB$ ; caractériser l'image obtenue.
 
4) En déduire graphiquement $\overline{OA'}$ et $\overline{A'B'}.$
 
5) Retrouver $\overline{OA'}$ et $\overline{A'B'}$ en utilisant la formule de conjugaison.
 
6) Calculer le grandissement de l'image.

Exercice 3

Un objet de grandeur $2.0\,cm$ est placé $4.0\,cm$ d'une loupe, dans un plan perpendiculaire à l'axe principale de celle-ci ; la vergence de cette loupe est $C=20$ dioptries.
 
1) Calculer la distance focale de cette loupe.
 
2) Construire l'image de cet objet à travers la loupe à l'échelle $1/2.$
 
a) Préciser sa nature, réelle ou virtuelle.
 
b) Préciser son sens.
 
c) Mesurer sa position par rapport à la loupe.
 
d) Mesurer sa grandeur ; en déduire le rapport de la grandeur de l'image à celle de l'objet.

Exercice 4

Soit une lentille convergente de distance focale $f'10\,cm$, de centre $O$ et un objet $AB$ placé à $16\,cm$ en avant de $O.$ 
 
$A$ est sur l'axe et $AB$ est perpendiculaire à l'axe optique.
 
1) Calculer la vergence de la lentille et donner son unité.
 
2) a) Par quelle expérience simple peut-on Vérifier la distance focale de la lentille.
 
b) Comment peut-on reconnaître une lentille convergente ?
 
3) a) Donner la relation algébrique de Descartes (relation entre les positions de l'objet et de l'image)
 
b) Préciser les orientations sur un schéma.
 
c) calculer numériquement $\overline{OA}$ et $\overline{OA'}.$
 
4) L'objet est une petite flèche de hauteur $2.0\,cm.$
 
Donner la formule de Descartes du grandissement $\lambda.$
 
Calculer $\lambda$ et en déduire la taille de l'image $\overline{A'B'}.$

Exercice 5

Soit une lentille mince convergente de centre optique $O_{1}$ et de distance focale $f=16\,mm.$
 
(Voir le document ci-dessous à compléter.)
 
 
Un objet $AB$ de $5\,mm$ de longueur est placé à $20\,mm$ par rapport au centre optique de la lentille.
 
1) Calculer : la position de l'image $A'B'$ de $AB$ à travers la lentille $L_{1}$ ; 
 
$-\ $ Le grandissement de la lentille $L_{1}$ dans ces conditions.
 
$-\ $ La dimension (algébrique) de l'image $A'B'.$
 
2) L'image $A'B'$ est-elle réelle ou virtuelle, droite ou renversée par rapport à $AB$ ? 
 
Justifier les réponses.
 
3) Confirmer la position de l'image par une construction.

Exercice 6

Un objet lumineux $AB$ de longueur $5\,cm$ est placé perpendiculairement à l'axe principale d'une lentille mince convergente de distance focale $25\,cm$, le point $A$ est sur l'axe principal.
 
Déterminer, par le calcul, la position, la nature, le sens et la grandeur de l'image
 
a) L'objet est réel à $2\,m$ de la lentille
 
b) L'objet est réel à $50\,cm$ de la lentille
 
c) l'objet est réel à $20\,cm$ de la lentille
 
d) L'objet est virtuel à $15,cm$ de la lentille
 
e) L'objet est virtuel à $1\,cm$ de la lentille
 
Dans quel cas a-t-on un fonctionnement en loupe ?

Exercice 7

Dans un appareil photographique utilisant une pellicule $24\times36$ (figure 1) ; on dispose d'objectifs assimilables à des lentilles convergentes de distances focales $f'_{1}=24\,mm$ ; $f'_{2}=50\,mm$ ; $f'3=135\,mm.$
 
L'objectif dit "standard" a une distance focale voisine de la longueur $L$ de la diagonale du rectangle de la pellicule.
 
 
1) Quelle est la distance focale de l'objet standard ? 
 
En déduire parmi les objectifs dont on dispose celui qui s'en approche le plus.
 
2) Donner la vergence de cet objectif.
 
3) Construire graphiquement l'image $A'B'$ de $AB.$ 
 
Les positions de l'objet, des foyers et de lentille sont celles de la figure ci-jointes, dont l'échelle est arbitraire.
 
4) Lors d'un défilé de mode on photographie avec le même objectif un mannequin de $1.70\,m$ placé à $7.5\,m$ du centre optique, indiquer :
 
a) La distance de l'image au centre optique,
 
b) Le grandissement ainsi que la taille de l'image,
 
c) Le sens de l'image.
 
 

Exercice 8

Un observateur dispose d'une lentille $L$ convergente de distance focale $10\,cm.$
 
On place un objet réel $AB$ de $1\,cm$ de hauteur, perpendiculaire à l'axe principal de la lentille, à $8\,cm$ avant le centre optique $O$ de la lentille.
 
Le point $A$ se trouve sur l'axe optique.

A. Étude graphique.

1) Placé sur un schéma
 
$-\ $ La lentille $L$
 
$-\ $ Le centre optique $O$
 
$-\ $ Le foyer objet $F$
 
$-\ $ Le foyer image $F'$
 
$-\ $ L'objet $AB$
 
2) Construire l'image $A'B'$ de l'objet $AB$ donnée par cette lentille.
 
3) Déterminer graphiquement :
 
a) La hauteur de l'image $\overline{A'B'}$
 
b) La position de l'image $\overline{OA'}$
 
4) En déduire le grandissement $\lambda$

B. Étude théorique

On se propose de vérifier par les calculs les résultats précédents.
 
On rappelle les formules suivantes :
 
$\dfrac{1}{\overline{OA'}}-\dfrac{1}{\overline{OA}}=\dfrac{1}{\overline{OF'}}$
 
$\lambda=\dfrac{\overline{OA'}}{\overline{OA}}=\dfrac{\overline{A'B'}}{\overline{AB}}$
 
1) Calculer $\overline{OA'}$
 
2) Calculer le grandissement $\lambda.$ 
 
Interpréter le résultat

Exercice 9

Devant une lentille $L$, de centre optique $O$ et de vergence $C$, on place un objet réel $AB$ perpendiculaire à son axe optique principal tel que et distant de $O$ de $X=1.2\,m.$ 
 
Le grandissement de la lentille est $y=-2.$ 
 
1) Comment peut distinguer expérimentalement puis théoriquement une lentille divergente d'une lentille convergente ?
 
2) Établir l'expression de la vergence $C$ de la lentille en fonction $\lambda$ et $x.$ 
 
3) Calculer $C$, déduire la nature de la lentille.
 
4) Déterminer la position de l'image $A'B'$ de l'objet $AB$ donnée par la lentille.
 
5) Faire un schéma à l'échelle et construire l'image $A'B'$ de $AB$
 
Échelle $1\,m$ est représenté par $5\,cm.$ 
 
(ON prendra $AB=3\,cm)$
 

$\begin{array}{c}\blacktriangleright\,\boxed{\text{Correction des exercices}}\end{array}$

Série d'exercices : Amplificateur opérationnel : montages dérivateur et intégrateur - 1er s

Classe: 
Première
 

Exercice 1 

1) Représenter symboliquement un amplificateur opérationnel idéal.
 
2) Identifier ces montages suivant :
 
 
 

Exercice 2

Dans le montage ci-dessous, on donne $C=0.1\mu F$ ; $R=10\,K\Omega.$ 
 
 
La tension appliquée à l'entrée $U_{e}$ est triangulaire de fréquence $N=50\,Hz$ et d'amplitude $U=1\,V$ 
 
1) Représenter sur de papier millimétrique les variations de la tension $U_{e}$ et de la tension $U_{s}$ à la sortie.
 
2) On branche à la sortie entre $S$ et la masse un résistor de résistance $R_{s}=10\Omega$
 
Représenter les variations de l'intensité du courant dans ce résistor

Exercice 3

On réalise un montage comportant un amplificateur opérationnel.
 
L'amplification opérationnel est supposé parfait et fonctionne en régime linéaire.
 
A l'entrée du dispositif, on applique la tension $U_{e}(t)$ en créneau de période $10\,ms$ et d'amplitude $0.1\,V$ (voir figure)
 
Représenter la tension de sorti $U_{s}$
 
 

Exercice 4

1) Faire le schéma d'un montage intégrateur comportant :
 
$-\ $ Un amplificateur opérationnel
 
$-\ $ Un résistor de résistance $R=20\,k\Omega$ 
 
$-\ $ Un condensateur de capacité $C+10\,Nf$
 
2) On applique à l'entrée du montage la tension en créneau périodique de période $4\,ms$ et d'amplitude $6\,V$ représenter graphiquement les variations de $U_{s}(t).$

Exercice 5

On réalise le montage de la figure 1. 
 
$L'A.O$ est considéré comme idéal
 
 
1. Pour établir l'expression liant $u_{s}$ à $\dfrac{\mathrm{d}u_{C}}{\mathrm{d}t}$ :
 
1.1 En appliquant la loi des nœuds en $D$, monter $i_{R}=i_{C}$
 
1.2 si $q$ désigne la charge du condenseur à un instant de date $t$ quelconque, exprimer $i_{R}$ en fonction $\dfrac{\mathrm{d}q}{\mathrm{d}t}$
 
En déduire l'expression liant $i_{R}$ à $u_{c}$ et à $C$
 
1.3 En appliquant la loi des tensions, établir que $u_{C}=-u_{R}$ et que $u_{E}=u_{C}$ 
 
1.4 A partir de la relation établie à la question 1.2 et des deux relations précédentes, et en appliquant la loi d'Ohm au conducteur ohmique, exprimer $u_{s}$ en fonction de $R$, $C$ et $\dfrac{\mathrm{d}u_{C}}{\mathrm{d}t}$
 
2. Un oscillographe mesure en voie $A$ la tension d'entrée $u_{E}$, et en voie $B$, la tension de sortie $u_{S}$
 
L'oscillogramme obtenu en voie $A$ est représenté sur la figure 2.
 
 
Dessiner l'oscillogramme obtenu en voie $B$
 
Données numériques $R=10\cdot10^{3}\Omega$, $C=1.0\mu F$
 
Sensibilité en voie $A$ : $2\,V\ div^{-1}$
 
Sensibilité en vois $B$ : $5\,V\ div^{-1}$
 
Durée par division du balayage : $2\,ms\ div^{-1}$
 
3. La tension d'entrée est maintenant une tension sinusoïdale de la forme : $u_{E}=u_{Em}\cos(2\pi\,Nt)$
 
$u_{E}$ désigne la valeur de la tension d'entrée à un instant de date $t$ quelconque 
 
$u_{Em}$, sa valeur maximale : $50_{HZ}$
 
Donner les caractéristiques de la tension de sortie $u_{s}$
 
L'oscillographe étant branché et utilisé dans les mêmes conditions que précédemment, dessiner les oscillogrammes obtenus en vois $A$ et en voie $B.$
 
A l'origine des dates, le spot est à gauche de l'écran

Exercice 6

Soit le montage de la figure 1
 
$L'A.O$ est considéré comme idéal.
 
 
1. Afin d'établir une relation entre $\dfrac{\mathrm{d}u_{S}}{\mathrm{d}t}$ et $u_{E}.$
 
1.1 Appliquer la loi des nœuds en $D$ et montre que $i_{C}=i_{R}$
 
1.2 Si $q$ désigne la charge du condensateur à un instant de date $t$ quelconque, exprimer $i_{R}$ en fonction $\dfrac{\mathrm{d}q}{\mathrm{d}t}$
 
En déduire une relation entre $i_{R}$, $\dfrac{\mathrm{d}u_{C}}{\mathrm{d}t}$ et $C$
 
1.3 En appliquant la loi des tensions, établir que $u_{S}=-u_{C}$ et que $u_{R}=u_{E}$
 
1.4 A partir de la relation établie 1.2 et des relations précédentes, en appliquant la loi d'Ohm au conducteur ohmique, exprimer $\dfrac{\mathrm{d}u_{S}}{\mathrm{d}t}$ en fonction de $R$, $C$ et $u_{E}$
 
2. L'oscillographe électronique mesure en voie $A$ la tension d'entrée $u_{E}$ et en voie $B$, la tension de sortie $u_{S}$ ci-dessous.
 
 
Données numériques $R=10\cdot10^{3}\Omega$ ; $C=1.0\mu F$
 
Sensibilité en vois $A$ : $2\,V\ div^{-1}$
 
Sensibilité en vois $B$ : $2\,V\ div^{-1}$
 
Durée par division du balayage : $5\,ms\ div^{-1}$
 
Note : 
 
En fait pour pouvoir observer $u_{E}$ et $u_{S}$ à l'oscillographe, il est nécessaire réaliser le montage suivant :
 
 
2.1 Montrer que sur l'intervalle de temps $t\in\left[0\;,\ \dfrac{T}{2}\right]$, $u_{S}$ peut se mettre sous la forme : $u_{S}=-\dfrac{1}{RC}u_{Em}t+b$ où $u_{Em}$ est la valeur maximale de $u_{E}$ et $b$ une constante
 
2.2 Montrer que sur l'intervalle de temps $t\in\left[0\;,\ \dfrac{T}{2}\right]$, $u_{S}$ peut se mettre sous la forme : $u_{S}=-\dfrac{1}{RC}u_{Em}t+c$ où $u_{Em}$ est la valeur maximale de $u_{E}$ et $c$ une constante
 
2.3 Les segments de droite d'équations précédentes se raccordant en $\dfrac{T}{2}$, trouver une relation entre $b$ et $c$ 
 
Poser $b=0$, en déduire $c$
 
2.4 Déduire de l'étude précédente, l'oscillogramme obtenu en voie $B$ 
 
3. La tension $u_{E}$ est maintenant une tension sinusoïdale de la forme : $u_{E}=-U_{Em}\cos(2\pi\,Nt)$
 
$u_{E}$ est la valeur de la tension d'entrée à un instant de date quelconque 
 
$u_{Em}$ est sa valeur maximale : $6.0\,V$
 
$N$, la fréquence : $50\,Hz$
 
3.1 Montrer que la valeur instantanée de la tension de sortie $u_{S}$ peut se mettre sous la forme : $u_{S}=-U_{Sm}\sin(2\pi\,Nt)+d$
 
$U_{Sm}$ est la valeur maximale de la tension de sortie, $d$ est une constante
 
Calculer $U_{Sm}.$ 
 
En supposant qu'à $t=0$, $u_{S}=0$, calculer $d$
 
3.2 Dessiner les oscillogrammes obtenus en voie $A$ et en voie $B$
 
A l'origine des dates $t=0$, le spot est à gauche de l'écran

Exercice 7

On utilise le montage ci-dessous.
 
 
 
La tension $U_{E}$ est observé en voie $A$ d'un oscillographe électronique. 
 
L'oscillogramme obtenu est représenté ci-dessous
 
La sensibilité utilisée en voie $A$ est $2\,V\ div^{-1}$
 
La durée par division de balayage est $\tau=10\,ms\ div^{-1}$
 
1) Rappeler l'expression qui lie $\dfrac{\mathrm{d}u_{E}}{\mathrm{d}t}$, $R$, $C$ et $u_{S}$
 
2) La tension de sortie $u_{S}$ étant observé en voie $B$ de l'oscillographe électronique, dessiner l'oscillogramme obtenu 
 

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